Catégorie : Petit et grand écran

Dans mon projo #11

Ces derniers temps, on a rattrapé un peu de notre retard cinématographique avec Chéri mais je ne suis pas sûre qu’on ait fait des choix très avisés… Jugez par vous-même.

complicated.jpg It’s complicated: rares sont les films qui mettent en scène des personnages dans la fin de la cinquantaine et c’est bien dommage car il peut y avoir matière à raconter plein de choses. Cette comédie aurait ainsi pu me plaire vraiment si elle avait duré une demi-heure de moins, éliminant ainsi certaines longueurs… À noter que les fans de 30 Rock y retrouvent Alec Baldwin, qui donne ici la réplique à une Meryl Streep euphorique qui ne sait plus où donner de la tête entre son ex mari et un architecte séduisant (Steve Martin).

Did you hear about the Morgans: un film avec Hugh Grant et Sarah Jessica Parker avait peu de chance d’être mémorable, et comme prévu on passe un moment sympathique mais qu’on oubliera bien vite. Les Morgans, en pleine séparation, sont témoins d’un meurtre et sont envoyés au fin fond du Wyoming pour leur protection. On joue sur les clichés des parfaits New-yorkais qui découvrent la vie rurale et certaines scènes sont vraiment rigolotes, malheureusement il y en a peu.

invictus.jpg Invictus: sans doute la plus grande déception de cette sélection pour moi. J’en avais entendu beaucoup de bien mais j’ai malheureusement eu un peu de mal à accrocher. À force de vouloir nous montrer plusieurs aspects de cette histoire (véridique), on survole un peu trop la problématique et à part Nelson Mandela, je serais incapable de vous citer le nom d’un seul personnage! Par contre, au niveau des acteurs on retrouve Matt Damon et Morgan Freeman, toujours très bons, sous la direction de Clint Eastwood.

The wolfman: c’est le genre de films que je ne regarde pas, étant une petite nature qui a peur (et fait des cauchemars) pour un rien, mais dans celui-ci aucun risque, on ne sursaute jamais vraiment! Au contraire, les effets de suspens ratent plutôt leurs coups à chaque fois, il n’en reste qu’un banal film sur la légende du loup-garou avec tout de même Benicio Del Toro, Emily Blunt et Anthony Hopkins dans les rôles principaux.

shutter_island.jpg Shutter Island: autre grosse déception du moment, ce film m’a laissé avec la chaire de poules mais aussi avec l’impression d’avoir assisté à un film de série B. La musique lourde et omniprésente m’a pas mal dérangée, tout comme les nombreux passages oniriques pendant lesquels Leonardo Di Caprio rêve/hallucine. L’histoire en tant que tel se révèle intéressante sur la fin mais la mise en scène signée pourtant Martin Scorsese m’a laissé de marbre, voire embêtée.

Dear John: film de midinette qui met en scène Amanda Seyfried (Veronica Mars) et Channing Tatum (GI Joe), sur fond d’engagement militaire. L’histoire d’amour est sympathique, sans être extraordinaire, mais ce qui m’a le plus touchée dans ce film, c’est le père autiste du jeune soldat (joué par Richard Jenkins) original et attendrissant.

C’est de saison

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Comme chaque année les seasons finale s’enchaînent et laissent quasiment vide la grille des programmes. Si certains se sont démarquées, d’autre sont à oublier bien vite. Point de Desperate Housewives pour moi l’année prochaine, tout ce que j’aimais dans la série a depuis bien longtemps disparu, à commencer par la trempe de Bree et Lynette.

Du côté des séries médicales, Grey’s Anatomy a su être haletant même si Chéri et sa mère ont passé leur temps à tourner au ridicule la moindre scène (grrr). House se conclut joliemment pour une fois, ça ne va sûrement pas durer à la rentrée! Private Practice quant à elle nous a fait vivre un bon lot d’émotion mais on n’y retrouve pas le cliffangher énorme de l’année dernière!
Pour le cliffangher, il serait plutôt du côté de Brothers and sisters, encore que si on ne connaissait pas les tractations des acteurs en coulisses, le suspens s’en trouverait augmenter!

Comment parler cloture de saisons, sans parler de la toute fin de Lost… Je fais partie de ceux qui auraient aimé plus de réponses car on a beau dire rien n’est vraiment expliqué, ne reste qu’une belle frustration, même si on s’y attendait…

Parmi les autres séries que je suis, Parenthood se conclut en douceur, les comédies The Big Bang Theory et Modern Family toujours au plus drôle, là où How I met your mother ne fait plus de vague.
Les séries pour ado Gossip Girl et One Tree Hill sont comme à leurs habitudes faites d’excès en tout genre mais on n’a jamais peur pour un personnage même quand il se fait tirer dessus… Je ne parle pas de Glee étant donné que j’ai 10 épisodes de retard, ni de 24 que je suis de loin à côté de Chéri, et qui va heureusement s’achever cette année!

Heureusement les séries de l’été ont repris ou sont sur le point de reprendre, notamment Army wives, Lie to me, Entourage et Mad Men, de quoi s’occuper les soirs d’orage. Californication ne reprendra qu’en septembre et Weeds, je ne sais plus trop mais les dernières saisons ne m’ont pas spécialement impressionnées, j’hésite à la continuer.

Dans mon projo #10

love_happens.jpg Love happens: je m’attendais à une enième comédie romantique mais il s’agit ici de quelque chose d’un peu différent puisqu’on y parle beaucoup de deuil et qu’à l’occasion on pleure aussi… Mettant en scène Jennifer Aniston et Aaron Eckart, on passe un agréable moment si on ne s’attend pas à rire.

The Time traveler’s wife: j’avais beaucoup aimé le livre et comme toujours dans ces cas-là, je suis partagée entre la hâte de voir la mise en image et la peur d’être déçue. Pour ce film, je n’ai pas trouvé l’adaptation trop mal faite mais quelque part j’ai trouvé ça très mélo… Vous me direz c’est l’histoire qui le veut, sans doute, mais ça passe mieux à la lecture. Par contre, j’ai pleuré comme une Madeleine à la fin et j’ai regretté de ne pas l’avoir vu toute seule pour ne pas avoir à me retenir difficilement à côté de Chéri!

up_in_the_air.jpg Up in the Air: realisé par Jason Reitman (Thank you for smoking, Juno) et joué par le séduisant George Clooney, ce film se regarde avec plaisir mais la fin, qui n’est pas un classique Happy End, déroute quelque peu…

Twilight, New moon: quel horreur! Même vu dans l’avion, ça a été un supplice et pourtant j’avais plutôt aimé le premier! L’histoire est sans intérêt, sans suspens, et les acteurs sont tous insipides.

True blood: la série

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Il est toujours agréable de savoir qu’une adaptation cinématographique ou télévisuelle d’un livre a été faite, rien que pour le plaisir de retrouver en images l’univers qu’on a aimé et imaginé. Seulement, si les adaptations d’Harry Potter sont plutôt réussies, la plupart du temps la déception est au rendez-vous (ne me parler pas du film Autant en emporte le vent).

Vous le savez, j’ai dévoré les livres de Charlaine Harris mettant en vedette Sookie Stackhouse. En regardant les premiers épisodes de la série, je me suis dit que mon problème venait du choix des acteurs, notamment d’Anna Paquin pour le rôle de Sookie et de Ryan Kwanten pour Jason, son frère, qui ont tous deux autant de charisme qu’une carotte.

Mais à bien y réfléchir, ce ne sont pas tant les acteurs qui me posent problème que toute l’adaptation et notamment le parti-pris de rendre les personnages encore plus misérables qu’ils le sont dans les livres. Jason est un drogué? Lafayette dealer? Tara est une serveuse? Sa mère est possédée par un démon? Toutes ces décisions de production, accompagnées des violons mélodramatiques, contribuent à créer une ambiance malsaine et des personnages énervants et pathétiques.

On est loin de l’ambiance des livres, où même s’il se passe des choses graves, on sent que Bon temps est une petite ville agréable et ses habitants plutôt sympathiques. Je n’ai pas regardé la saison 2, il faut dire que je suis une fan absolue du couple Eric/Sookie et que le viking (joué par Alexander Skarsgård) ne me fait pas fantasmer dans la série tv. Too bad!

Modern Family

modern-family.jpgSi l’année dernière j’avais découvert et adoré The Big Bang Theory (j’étais un peu en retard), cette année s’est vraiment Modern Family qui me fait mourir de rire!

Filmé sur le principe d’un documentaire, comme The Office mais avec un humour totalement différent (personnellement je n’aime pas The office), Modern Family est une de mes séries préférées de la rentrée 2009.
On y suit trois familles qui sont elles-mêmes reliées puisqu’il s’agit de Jay Pritchett (Ed Oneil), patriarche remarié à une magnifique colombienne beaucoup plus jeune que lui, Gloria, qui a un garçon de 7 ans, Manni; sa fille Claire mariée à l’adorable mais infantile Phil, et mère de 3 enfants, puis le cadet Mitchell, qui vient d’adopter une petite vietnamienne avec son compagnon Cameron.

Chacun de ces personnages se révèle attachant et drôle au fil des épisodes, même Phil qui était le moins intéressant au début. On y vit des moments très drôles au sein des trois familles, qu’elles aient des intrigues séparées ou qu’elles se retrouvent pour un moment familial.

Rien que de repenser à l’épisode avec les pompiers, je souris bêtement, mais je pourrais aussi vous parler de celui où Cameron et Mitchell emmènent Lily à l’hopital…

Pour une fois il s’agit d’une comédie sans rires enregistrés, sans besoin de recourir à des blagues récurrentes car chaque épisode est différent mais chaque épisode est drôle! Et ça, à l’heure où How I met your mother ne fait plus rire personne depuis deux saisons, c’est franchement un régal! À consommer sans modération!

The Mentalist

mentalist.jpgAprès avoir épuisé nos épisodes de Lie to me, on a décidé avec Chéri de se mettre à une autre série qui remporte beaucoup de succès en ce moment: The Mentalist.

Patrick Jane (Simon Baker) s’est fait passé pour un voyant pendant des années, aidant même le FBI à résoudre des enquêtes, jusqu’au jour où confronté à un meurtrier en série qui s’en est pris à sa famille, il décide de tomber le masque et de se révéler tel qui l’est: doué pour observer tout ce qui l’entoure et en tirer des déductions toujours juste. Rien de magique donc contrairement à ce qu’il a pu prétendre.

Il fait à présent équipe avec le FBI ou plutôt le CBI (California Bureau of Investigation) pour résoudre des crimes, mais son statut de consultant lui donne une grande liberté de ton (voire d’action), qui le rend assez irrésistible!
Nonchalant et sarcastique, charmant mais aussi lâche, le personnage principal au physique de surfeur australien ne peut pas nous laisser indifférent(e), heureusement car la série repose entièrement sur lui ou presque!

Le principal reproche que l’on peut faire à la série est d’être répétitive puisque l’on part toujours d’un meurtre, schéma auquel échappe Lie to me comme je vous le disais. L’intrigue du tueur en série est intéressante mais ressurgit tous les 5-6 épisodes comme une façon de nous rappeler que les scénaristes n’oublient pas cette histoire, mais en même temps qu’ils ne comptent sûrement pas nous donner la clé de l’énigme avant encore quelques épisodes, voire saisons…

The Mentalist reste une série que je suis avec plaisir ayant des créneaux horaires disponibles, mais si ce n’était pas le cas, elle passerait à la trappe avant « mes classiques », tels que Brothers and sisters, House, Friday night lights ou encore The Big Bang Theory…

Lie to me

lie_to_me2.jpgOu pas, merci!
Sans être aussi douée que Cal Lightman, je repère suffisamment bien les mensonges pour qu’il soit difficile de me faire la moindre surprise… Mais dans la série Lie to me, le Dr Cal Lightman (très bon Tim Roth) est un homme qui a passé toute sa vie à étudier les gestes et faciès des gens pour être capable de dire ce qu’une personne ressent (colère, impatience, peur, attirance) de sa simple attitude…

Ce talent lui vaut d’être à la tête d’un groupe à son nom chargé d’enquêter pour la police ou des particuliers sur toutes sortes de cas. Aidé de son associée, Gillian Foster, et de ses employés, il scrute chaque détail à la recherche d’une dissimulation qui fera avancer l’enquête du jour.

Lie to me est une série qui ne me tentait pas des masses jusqu’à ce que des amis m’en parlent et depuis j’ai rattrapé les deux premières saisons très rapidement. Le personnage principal est vraiment sympathique, peut-être par sa nonchalance typiquement anglaise, ou son humour particulier… cela dit son accent britannique le rend parfois difficile à comprendre.

Ceux qui suivent The mentalist y verront peut-être une certaine ressemblance mais les techniques des deux héros ne sont pas les mêmes (Lightman se base sur les micro-expressions alors que The mentalist fait appel à de la déduction), ni le ton, ni les enquêtes. Lightman est plus rigolo, et comme il n’enquête pas toujours sur des meurtres, on explore d’autres schémas bien agréables.

Dans mon projo #9

500_days.jpg(500) days of Summer: comédie romantique qui s’éloigne du genre puisque l’on donne la parole à l’homme et que l’on alterne entre amour et desespoir, ce film est rafraîchissant et convaincant mais avec tout le bien qu’on m’en avait dit, je n’ai pu qu’être un peu déçue. C’est bien mais pas je n’ai pas spécialement envie de le revoir (pour l’instant).

Tatie Danielle: figurez-vous que je n’avais jamais vu ce classique du cinéma français! Outre que la mode des années 80 passe très mal à l’écran avec le recul, on découvre Isabelle Nanty toute jeune! Mais comme tout film qui a pour personnage centrale une personne détestable, j’ai du mal à apprécier l’histoire sans être mal à l’aise. Il en reste tout de même de très bons moments.
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Julie and Julia: le film est intéressant, notamment parce que l’on voit une blogueuse à l’écran et que c’est encore rare, mais la fin est un peu dommage bien que les deux actrices, Meryll Streep et Amy Adams soient vraiment convaincante.

Les doigts croches: film québécois dont l’action se déroule dans les années 60, il est ici question de 5 cambrioleurs forcés d’entreprendre le pélerinage de St Jacques de Compostelle et changer s’ils veulent récupérer le magots de leur dernier coup… Il y a de bonnes idées, de bons moments mais aussi des longueurs, dommage. À noter qu’on y trouve Roy Dupuis que les québécoises adorent en général et qui me laisse indifférente pour ma part.

Élémentaire…

sherlock.jpgDes aventures de Sherlock Holmes, je n’ai lu qu’un seul livre de Sir Arthur Conan Doyle, il me semble qu’il s’agissait de celui où les deux protagonistes se rencontrent justement…

Dans le film sorti le jour de Noël ici et prévu pour février en France, on n’est plus loin dans le temps puisque le Docteur Watson s’apprête à déménager et à quitter Sherlock Holmes.
Sherlock qui sans enquête erre comme une âme en peine dans son salon mais heureusement il va vite avoir de quoi être occupé de nouveau puisque le terrible sorcier Lord Blackwood semble avoir ressuscité!

Si l’action est prenante et qu’on ne voit pas le temps passer, c’est avant tout parce que les deux acteurs, Robert Downey Jr et Jude Law, sont absolument parfaits dans leurs rôles!
Ils collent tout à fait à l’idée que je me faisais de Sherlock Holmes et du Dr Watson, en encore plus séduisant toutefois! Le seul bémol revient à l’accent britannique des deux protagonistes qui est vraiment difficile à comprendre parfois en version originale, il faut dire que Robert Downey Jr a tendance à ne pas articuler beaucoup, je m’étais d’ailleurs déjà fait le réflexion pour Iron man!

Quoiqu’il en soit, le film de Guy Ritchie est un très bon divertissement, si ce n’est pas pour les acteurs ou l’intrigue, vous pourrez toujours aller le voir pour le décor de l’Angleterre de la fin du XIXe siècle recréé à merveille…

Avatar

avatar.jpg  »Malgré sa paralysie, Jake Sully (Sam Worthington), un ancien marine immobilisé dans un fauteuil roulant, est resté un combattant au plus profond de son être. Il est recruté pour se rendre à des années-lumière de la Terre, sur Pandora, où de puissants groupes industriels exploitent un minerai rarissime destiné à résoudre la crise énergétique sur Terre. Parce que l’atmosphère de Pandora est toxique pour les humains, ceux-ci ont créé le Programme Avatar, qui permet à des « pilotes » humains de lier leur esprit à un avatar, un corps biologique commandé à distance, capable de survivre dans cette atmosphère létale. Ces avatars sont des hybrides créés génétiquement en croisant l’ADN humain avec celui des Na’vi, les autochtones de Pandora.
Sous sa forme d’avatar, Jake peut de nouveau marcher. On lui confie une mission d’infiltration auprès des Na’vi, devenus un obstacle trop conséquent à l’exploitation du précieux minerai. Mais tout va changer lorsque Neytiri (Zoe Saldana), une très belle Na’vi, sauve la vie de Jake… » (Allociné)

Pour la première fois, je suis allée voir un film en 3D Imax car de tous les échos que j’avais eus d’Avatar ce choix faisait l’unanimité. En prenant nos billets la veille, nous n’avions déjà plus le choix de places avec Chéri car nous avons acheté les deux dernières, 3e rang, sièges en bout de rangée. Nous avions un peu peur d’être mal placé mais c’est l’avantage de l’Imax, une fois que le film débute, on a l’impression de recul comme si on était plus loin mais il faut supporter 2h40 avec les lunettes sur la tête par contre.

Quant au film, dernier né de l’imagination de James Cameron, 7 ans après Titanic, il époustoufle au niveau de la planète Pandora créée et de ses habitants, les Na’vis. C’est magnifique, tellement bien fait qu’on oublie qu’il ne s’agit là que d’effets spéciaux pour avoir envie de se balader à notre tour dans cette jungle luxuriante (en espérant ne pas croiser certains animaux)… Si vous voulez mon avis, un deuxième film, pour les enfants celui-là, devrait être créé avec toutes les images de Pandora, tellement il est dommage que l’univers ne connaisse pas une autre vie, surtout que les enfants adoreraient…

Si les 2h40 passent assez vite, le scénario manque toutefois d’originalité mais il tient assez la route pour que le spectateur embarque dans l’histoire. Il ne faut juste pas s’attendre à un film d’action, car à part la dernière demi-heure, il ne s’agit pas de cela ici, mais plutôt d’un joli conte…