Catégorie : Petit et grand écran

Weeds saison 1 et 2

Weeds - Season 2 -  Key ArtJe n’en avais pas encore parlé ici mais je suis fan de séries, et notamment de séries américaines. J’en suis beaucoup (sûrement beaucop trop d’ailleurs) et comme je suis curieuse, je file en découvrir de nouvelles dès que j’ai un petit creux dans mon programme.
Il se trouve qu’entre la grève des scénaristes américains et les pauses le temps des fêtes de fin d’année, j’avais un gros vide dans mon agenda série ces derniers temps. C’est pourquoi j’ai attaqué Weeds dont j’avais entendu et lu beaucoup de bien.
Cette série est diffusée depuis 2005 sur la chaîne câblée US Showtime pendant l’été, ce qui signifie donc des saisons courtes (10 épisodes pour la première, 12 pour la seconde) et un ton beaucoup plus libre que sur les chaînes grand public type ABC ou NBC.

L’histoire :
Nancy Botwin est mère de deux garçons et doit affronter des difficultés financières à la suite du décés de son mari. Femme au foyer dans une banlieu respectable, la solution la plus rapide qu’elle ait trouvée est de vendre de la marijuana, notamment à ses voisins masculins.

Avis :
Je viens de finir la saison 2 (la série en compte 3 pour l’instant) et je dois dire qu’entre la première et la deuxième saison mon intérêt n’a fait qu’augmenter. Autant je trouvais que dans la première saison les intrigues manquaient souvent de profondeur et n’étaient pas toujours très captivantes, autant dans la deuxième saison, on est servi de ce côté-là. Il n’y a aucune baisse de rythme et on ne s’ennuie jamais. Les personnages dits-secondaires mais qui tiennent presque un premier rôle sont excellents, à commencer par Doug et Celia, même Andy que je n’appréciais que très moyennement auparavant mais qui dans cette saison est pleinement mis en valeur, loufoque et attendrissant.

Le ton anti-conformiste, la galerie de personnages et le format court (26 minutes) me plaisent de plus en plus et je dois dire que devant le final de cette deuxième saison, j’ai plus que hâte de voir la suite.
Weeds est une série qui égratigne souvent la société américaine et dénonce l’hypocrisie ambiante à tout va. Un peu à la manière d‘Entourage, c’est souvent cru, parfois osé et cynique mais c’est fait de manière très juste et on se laisse prendre à suivre l’héroïne dans son parcours de mère-dealeuse.

À noter que les acteurs sont tous très bons et je comprends pourquoi je connaissais le nom de Mary-Louise Parker (Nancy Botwin) avant même d’avoir vu un épisode, elle joue parfaitement son rôle de femme au foyer rarement désespérée mais toujours prête à se démener pour sa famille, tout comme les personnages secondaires sont parfaitement écrits et joués.

En bref :
Si la saison une m’avait charmée sans totalement me rendre accro, la saison deux a bien accompli son job et je suis maintenant impatiente de découvrir la saison 3. D’ores et déjà une bonne nouvelle, une quatrième saison est en préparation !

Mais qui écoute encore les critiques?!

Ce soir je dors chez toiLa semaine dernière, la bataille faisait rage entre mon frère et moi pour savoir ce qu’on allait aller voir au cinéma. Moi, forte de toutes les critiques entendues, je votais pour American gangster alors que mon frère, lui, soutenait Ce soir je dors chez toi avec Jean-Paul Rouve et Mélanie Doutey. Le film américain durant 2h37 et n’étant plus diffusé dans toutes les salles, je cède et on va voir la comédie française.

Et là, très bonne surprise! Les deux acteurs sont vraiment bons, très justes et très beaux également. Le film est drôle même si on n’éclate pas de rire tout le temps mais il y a quelques répliques vraiment bien senties.

Par contre, Kad Mérad (excellent dans Je vais bien ne t’en fais pas) ne méritait vraiment pas son accoutrement. Le jour où vous croiserez un éditeur parisien avec sa touche, vraiment il faudra me le dire parce que là, ça n’est pas très vraisemblable.

À part ça, le seul défaut du film à mon sens est le rebondissement qui intervient peu avant la fin et dont on aurait pu se passer car il n’amène plus rien d’intéressant, et surtout quasiment plus de situations amusantes. Cela mis à part, c’est une petite comédie romantique française assez rigolote, rafraîchissante et qui a pourtant était descendue par à peu près toutes les critiques.
Morceaux choisis : « Le film est d’une pauvreté narrative assez ahurissante » (Télérama), « Un coup pour rien » (Le Monde). Je vous passe celles que j’ai entendues sur Canal, pour la simple raison que je ne m’en souviens pas, mais l’idée était la même…

Je le sais en plus qu’il faut se méfier des critiques mais tout de même, quand elles vont toutes dans un sens, vous vous dites qu’il y a sûrement beaucoup de vrai dans leurs propos. Même pas! Et pour continuer dans mon sens, je vous parlerai d‘American Gangster (que j’ai fini par aller voir) la prochaine fois…