Les devoirs

Autant que je me souvienne j’ai toujours aimé l’école primaire. Faire des dictées, apprendre des mots par cœur ou des règles grammaticales, ça ne m’a jamais embêtée. Les choses se sont corsées au collège, en 4ième, quand j’ai commencé à ne plus rien comprendre aux mathématiques et à décrocher complètement des sciences.

En étant maman, je me disais qu’au moins les années de primaire, je pourrais aider aux devoirs sans difficulté, que ça serait même agréable de me replonger dans toutes les bases qu’on apprend ces années-là.

Puis ma fille a commencé l’école… La maternelle en plus… et les « devoirs » ont commencé, si on peut appeler ça des devoirs. Chaque mois, ma Cocotte a un « défi » à maîtriser dans son agenda. Au début, ça a été les formes, les couleurs puis au fil du temps cela varie : apprendre sa droite et sa gauche, apprendre son adresse, numéro de téléphone, etc. Chaque semaine, il y a aussi un petit devoir qui fait suite à quelque chose vu en classe, soit un son pour le moment. « On » a vu le a, i, u, m, l et maintenant v. Jusque-là, ça n’allait pas trop mal.

Et puis ce mois-ci, le défi était d’apprendre les jours de la semaine. C’est là que les choses se sont corsées!

Il y a des petits mémos visuels pour aider l’enfant sur la feuille d’apprentissage. Conversation autour du mardi :
– Marionnette!
– Ok, alors c’est quoi le jour qui commence par le même son?
– Mar… Mercredi!
– Non! Tu vois bien que ce n’est pas le même son! MARionnette, MAR…?
– Marcredi!
– Non, ça n’existe pas! Marionnette, ça commence comme MAR-DI! Après c’est MER-CRE-DI!
– Ah oui, mardi!
– Ok, on reprend alors.
– Lundi… (hésitation)
– C’est quoi le dessin-là?
– Une marionnette!
– Ok alors le son qui commence pareil, par MAR?
– Mar… Mercredi!

ARGH!!!

C’est drôle parce qu’alors que j’étais en train virer folle, je me suis souvenue de ces fois où mon frère essayait de m’aider en math et où vraiment je ne comprenais rien, comme si on ne parlait pas la même langue et où il était frustré. Je me disais bien que ça m’arriverait en échangeant les rôles mais je ne m’attendais pas à ce que soit en maternelle face aux jours de la semaine!!

Prise de conscience dans la salle de bains

L’autre jour j’ai eu un choc en rentrant dans ma salle de bains, ou plutôt dans celle de mes filles parce que justement, la mienne est un modèle dans le genre! Dans quel genre? Dans le genre sans emballage de plastique, zéro déchet! Oui Madame, quand je me suis évertuée depuis un an ou deux à éliminer toutes les bouteilles de plastique, d’abord celles à usage unique, puis toutes de ma salle de bains, il semble que j’ai zappé de faire de même pour les filles!

Je n’utilise plus que des produits solides depuis un bout maintenant que ce soit shampoing, démêlant, savon et je ne reviendrais en arrière pour rien au monde. Alors pourquoi toutes ces bouteilles trônent encore sur le rebord de la baignoire de mes enfants? Parce que je me suis dit que c’était plus facile comme ça, plus pratique, que j’aviserais plus tard, quand tel flacon sera vide, etc. Résultat rien n’a changé et ça m’a vraiment sauté aux yeux l’autre jour en voyant tous ces produits alignés! Ce n’est pourtant pas plus compliqué ni moins pratique que des solutions alternatives comme les produits en vrac au moins qu’on utilise déjà pour le savon à main, la lessive et l’assouplissant alors pourquoi ne pas en faire autant pour leurs produits?

Ne trouvant plus aucune excuse, 2017 marquera la fin des emballages plastiques sur le rebord de la baignoire de mes cocottes!

Ciao 2016

Alors que beaucoup de gens sont soulagés de voir se terminer 2016, je dois dire que je suis loin de partager cet enthousiasme. Déjà parce que d’un point de vue personnelle 2016 a été une bonne année mais surtout parce que je n’ai jamais eu aussi peur en l’avenir que depuis que Trump a été élu Président des États-Unis.
Chaque nouvelle annonce qui a trait aux membres de son cabinet ou aux prises de positions qu’il défend me laisse un peu plus circonspecte, pour ne pas dire inquiète.

Alors, j’espère de tout cœur que 2017 sera une bonne année sur le plan personnel mais aussi et surtout sur le plan international, parce qu’à l’heure actuelle, je ne trouve pas qu’il y ait de quoi se réjouir et ce n’est pas la France, avec des candidats aux élections présidentielles aux idées rétrogrades comme Fillon qui vont me rendre mon optimiste!

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Elles ont voulu dormir dans le même lit… On les a séparées 1h plus tard!

Mais pour ne pas finir l’année sur une note négative, j’en profite pour faire un petit point sur mes 2 amours parce qu’il y a longtemps que je n’en ai pas fait.
Elles étaient à fond dans les croyances autour du Père Noël ce mois-ci, et notamment le lutin! Elles étaient bien tristes quand il est parti (le 23) mais ça a vite été oublié quand le Père Noël a ramené tout plein de cadeaux!
Elles jouent toujours aussi bien ensemble même si ça se finit souvent par deux petites filles qui courent en hurlant dans la maison à notre grand désespoir!

Zoé a beaucoup progressé depuis le début de l’école pour ce qui est du coloriage ou de l’écriture et elle demande beaucoup à ce qu’on lui dicte des mots! Par contre, on nous l’avait bien dit et c’est vrai, l’école ça fatigue! Surtout quand il n’y a pas beaucoup de vacances comme ici! Par contre, on a de beaux projets pour cet été avec un voyage dans le Sud de la France et en Espagne et Zoé a déjà super hâte!

Mia est une sacrée chipie! Toujours à faire le petit clown pour amuser la galerie mais qui commence à affirmer son caractère! En ce moment, on se bat souvent pour qu’elle vienne manger! Alors autant à 18h, elle est capable de se lamenter pendant qu’on cuisine qu’elle a faim, autant quand c’est l’heure de passer à table peu après, elle est soudainement trop occupée et refuse de venir! Et quand elle finit par venir, c’est généralement pour râler pour tout et rien: la mauvaise assiette, la mauvaise place, trop de légumes, pas assez de ceci, etc.!

À part ça, c’est toujours fascinant de voir comme elle arrive facilement à jouer toute seule ou à s’inventer des jeux alors que Zoé demande toujours à ce qu’on joue avec elle! J’imagine que c’est une question de personnalité… Dans tous les cas, ce sont deux petites filles bien mignonnes, que j’essaie de croquer régulièrement, et qui rendent la maison pleine de vie (et de bordel, ah ah)!

Dans mon projo #18

captainfantasticCaptain Fantastic : l’histoire d’un père et de ses 6 enfants qui vivent totalement en marge de la société, au fond d’un bois mais qui doivent faire une incursion dans le « vrai » monde pour des funérailles. Primé à Cannes et Deauville, ce film est beaucoup plus triste et lourd que ce à quoi je m’attendais mais Viggo Mortensen et les jeunes qui jouent les enfants sont formidables… On s’interroge sur nos choix de vie, sur les limites à poursuivre ses idées quand elles impactent notre entourage et on en retient quelques éléments comme parents (pousser ses enfants à approfondir leurs opinions par exemple).

independence-day-2Independance Day: Resurgence : 20 ans après le cultissime Independance Day, on s’essaie à une suite. Plusieurs acteurs sont encore présents au générique (Jeff Goldblum, Bill Pullman) mais pas Will Smith. Pas grave, on suit les fils/filles de dans ce nouvel opus, avec toujours autant de clichés que dans le 1er! C’est le genre de film d’action qui se laisserait bien voir si les scénaristes faisaient un peu d’effort (mais y a Liam Hemsworth pour les yeux)! Y a tellement d’incohérences, de choses qui ne font pas de sens, qu’on passe juste le film à râler au final. En même temps, on aurait du s’y attendre!

badmomsBad Moms : une comédie sur le thème de la maternité avec Mila Kunis que j’aime bien et surtout Kristen Bell que j’adore (Veronica Mars forever), ça aurait du passer tout seul! En fait, c’est juste lourd! Mais vraiment! Outre le fait que ce soit vulgaire, c’est très très télescopé si bien qu’on sait déjà ce qui va se passer dans la scène suivante! Voire on peut écrire tout le film après les 15 premières minutes les yeux fermés. Dommage.

retourchezmamereRetour chez ma mère : Après avoir tout perdue, Stéphanie (Alexandra Lamy) est forcée de retourner vivre chez sa mère (Josiane Balasko) et forcément la cohabitation entraîne son lot de frustrations. C’est plutôt une comédie très sympathique qui joue beaucoup sur les quiproquos. Certains moments rappellent la fameuse scène autour de « Juste Leblanc » dans Le dîner de con et fonctionnent très bien, notamment la création de l’adresse courriel et la tourte « Picard »! Le scénario n’est pas très étoffé malheureusement mais au moins les acteurs contrebalancent un peu ce détail.

mebefore-youMe before you : Portée par la superbe Emilia Clarke qui est parfaite dans ce rôle de jeune fille toujours souriante et optimiste mais sans trop de but dans la vie qui accepte un poste de 6 mois comme auxiliaire de vie auprès d’un très beau jeune homme (Sam Claflin) devenu tétraplégique suite à un accident. On ne va pas se mentir, il y a une amourette au programme mais tout le reste, la vie après l’accident, le suicide médicalement assisté, la réaction de l’entourage sonne très juste. Les acteurs sont vraiment bons, le film est touchant, parfois drôle mais forcément triste…

nowyouseeme2Now You see me 2 : je ne me souvenais pas en détail du premier sorti en 2013 mais le film marche toujours aussi bien pour moi. Les acteurs sont vraiment bons (Jesse Eisenberg, Woody Harrelson, Mark Ruffalo, Morgan Freeman, Lizzy Caplan…), les personnages fonctionnent bien, le scénario aussi, un très bon moment pour ma part!

joyJoy: Avec Jennifer Lawrence, l’histoire vraie de Joy Mangano, femme pleine de créativité, qui se démènera pour faire aboutir une de ses idées (une mope révolutionnaire) au milieu d’un entourage pas toujours très aidant. Réalisé par  David O. Russell (Silver Linings Playbook), on retrouve au casting Bradley Cooper, Robert De Niro, Édgar Ramírez entre autres.

jonesesThe Joneses: ça devait bien faire 10 ans que je n’avais pas vu Demi Moore dans un film mais il faut reconnaître qu’elle n’a pas beaucoup changé (mais le film date de 2009)! Avec David Duchovny, ils jouent des parents qui s’installent dans une riche banlieue où, bien vite, tous leurs voisins vont envier toutes les dernières bébelles à la mode qu’ils ont. On apprend qu’il s’agit en fait de vendeurs « castés » pour se faire passer pour une famille lambda dans le seul but de faire vendre des produits poussés par les marques! Je dois dire que l’idée de base est vraiment bien vue et que la critique de notre société de consommation en arrière est pas mal. Ça reste un film assez léger mais maintenant je fais référence à certains de mes voisins comme les « Jones », tsé, ceux qui t’en mettent plein la vue en ayant toujours plus gros/plus grand/plus mieux que les autres!

furyFury : tout autre registre pour ce film qui évoque les derniers mois de la seconde guerre mondiale à travers l’équipage du char d’assaut « Fury ». C’est assez gore, brutale, ça dépeint sûrement bien plus réalistement cette guerre que d’autres films plus connus mais ça ne m’a pas touché. Avec Brad Pitt, Shia Leboeuf, Logan Lerman, Michael Peña, Jon Bernthal et Jason Isaacs, on suit ces hommes éreintés par ce qu’ils ont vu dans les combats, violents, prêts à tout et on perd un peu de foi en l’humanité en se rappelant ce qu’est la réalité d’une guerre.

mr-_churchMr. Church: une petite fille se réveille un matin pour découvrir qu’il y a maintenant un cuisinier chez elle, Mr Church (joué par le très bon Eddie Murphy) ce qui ne fait pas son affaire. On découvre assez vite qu’il est là pour 6 mois, temps qu’il reste à vivre à sa maman atteinte d’un cancer du sein mais au final, il restera beaucoup plus longtemps que prévu et restera ami avec « Charlie » Brooks (Britt Robertson) toute sa vie. C’est inspiré d’une histoire vraie, mon chum vous dirait que c’est mignon, moi que c’est triste!! À vous de voir…

Nos enfants et nos traditions

fantome-halloweenIl y a des traditions que j’espère très fort transmettre à mes filles. Les fêtes et leurs célébrations en font partie avec en tête Noël, bien sûr! Ayant grandi en France, on ne connaissait pour ainsi dire pas Halloween et quand la fête a commencé à essayer de s’importer, j’étais déjà de ce côté-ci de l’océan.
Par contre, maintenant que j’ai des enfants, cette journée prend de plus en plus d’importance dans nos célébrations. Pour les 2 premières années de Zoé, on s’était contenté de la déguiser pour la garderie mais depuis ses 3 ans, en plus, on part à la tombée de la nuit à la « chasse aux bonbons » dans notre voisinage. Habitant un quartier de nouveaux développements, on n’y compte plus les familles avec jeunes enfants! Du coup, beaucoup de maisons sont décorées et les voisins sont très généreux en matière de bonbons!

recolte-halloweenCette année, le 31 octobre tombait un lundi alors on a un peu écourté notre balade mais en faisant juste notre rue et la rue en arrière de chez nous où l’on connaît plusieurs voisins, on avait déjà passé 45 minutes dehors à courir d’un bord de l’autre de la rue et à remplir encore et encore nos seaux! Les filles étaient surexcitées et auraient bien continuer encore plus longtemps mais « Hé! Y a école demain! » (et il ne fait pas si chaud à cette saison).
Les années précédentes, les filles mangeaient très peu de leur récolte car elles n’étaient pas vraiment branchées sucreries mais il semble que ce soit l’année du changement puisqu’hier soir, on a eu tout le mal du monde à les faire passer à table, trop occuper à se battre pour savoir quel bonbon manger à la place du souper! Quelque part, ça me fait plaisir de voir que cette fête est bien ancrée dans leur enfance et qu’elles en garderont des souvenirs longtemps.

lutin-noelPar contre, quand ce matin, ma fille de 5 ans m’a demandé quand est-ce que le lutin de Noël allait arriver, ma première réaction a été de me dire « Minute, on vient tout juste de passer Halloween, on n’est que tout début novembre! » Puis tout à coup, j’ai vu les choses sous un angle totalement différent : ma fille se souvient que chaque année en décembre un drôle de petit lutin vient faire des bêtises à la maison! Voilà, c’est une tradition qui fera partie pour toujours de ses souvenirs d’enfance et ça me réjouit au plus haut point! D’ailleurs elle se souvient bien plus du lutin que du calendrier de l’Avent alors que ce dernier implique des cadeaux!

PaquesPour Pâques aussi, nous faisons toujours la traditionnelle chasse aux cocos, même si plus elles grandissent, plus le faire à l’intérieur va être compliqué avec le nombre d’amis! Mais on ne désespère pas qu’une année, ils fassent assez beau et sec pour pouvoir cacher les œufs dans le jardin!

Les Invincibles

affiche-invincibleAutant on regarde beaucoup de séries américaines (quoique de moins en moins), autant on regarde à peu près aucune série européenne ou québécoise. Mais quand plusieurs amies m’ont dit que Les Invincibles étaient une série culte, ma curiosité a été suffisamment titillé pour que je me lance dans ma première série québécoise! Pas la plus récente puisque sa première saison remonte à 2005 mais toujours d’actualité avec un sujet aussi intemporel que des questionnements sur l’entrée dans la vie d’adulte et les relations amoureuses…

Le point de départ? 4 amis se retrouvent autour d’un pact : à 21h précise le lendemain, ils devront tous quitter leur copine respective. Pour être sûrs de ne pas rater le rendez-vous, ils ont chacun la même montre qu’ils synchronisent avant de sceller toutes les clauses de leur entente (pas de relation de plus de 2 semaines entre autres). On découvre donc P-A (Pierre-Antoine Robitaille ou François Létourneau), Carlos Fréchette (Pierre-François Legendre), Rémi Durocher (Rémi-Pierre Paquin) et Steve Chouinard (Patrice Robitaille). Ils se connaissent depuis l’école, ont chacun des personnalités bien différentes mais avec un point commun : l’immaturité! Ils sont drôles, ils sont attachants, ils sont aussi un peu lâches (voire beaucoup), complètement débiles parfois mais qu’est-ce qu’on les aime! Si le point de vue est le plus souvent masculin, les personnages féminins ne sont pas en reste avec une belle brochette d’actrices là aussi (Catherine Trudeau, Amélie Bernard, Louise Bombardier).

La série compte 3 saisons qui fonctionnent toutes bien. Je crois que ma préférée est la deuxième avec une scène de cambriolage qui me fait rire juste à y penser! Mais tous les épisodes sont bons et c’est effectivement une série culte avec des acteurs formidables! Même mon beau-père, qui était en vacances chez nous quand on la regardait, est devenu accro, malgré le bon accent québécois des personnages!

invinciblesJe ne parlerai pas en détail du final mais c’est bien le seul point noir de la série pour moi. Je ne m’attendais pas du tout à ça et j’ai d’ailleurs encore du mal à croire que les scénaristes aient fait ce choix-là… Mais foncez, regardez cette série et surtout venez me dire qui est votre personnage préféré! Moi je suis « team Rémi » à fond!

Sia en concert à Montréal

SIADimanche 23 octobre, Sia était en concert dans le cadre de sa tournée Nostalgic for the Present au Centre Bell et j’en ai profité pour faire ma sortie culturelle de l’année avec 2 copines! Depuis Chandelier, je suis une grande fan de Sia, enfin de ses chansons car je connais très peu le « personnage ». Son dernier album, This is acting, est superbe et je n’ai pu qu’aimer la setlist du concert puisque tous mes morceaux préférés étaient là!

Le concert a commencé à 21h25, suscitant pas mal de commentaires sur l’heure tardive sur la page de l’événement et me valant quelques cernes ce matin…

Si vous vous attendiez à un concert « classique » avec chanteuse/musiciens sur scène, vous alliez forcément être décontenancé avec le show de Sia. L’artiste, qui est connue pour se soustraire de toute vie publique et qui apparaît dans les médias coiffée d’immenses perruques qui lui cachent les yeux, est restée fidèle à ce concept. Point donc de chanteuse sous la lumière, point de caméra braquée sur elle mais plutôt toute une mise en scène de danse contemporaine!
Chandelier avait propulsé autant Sia que la toute jeune danseuse Maddie Ziegler (12 ans à l’époque) sur le devant de la scène internationale avec un clip magnifique. On reprend les mêmes ingrédients ici avec Maddie et d’autres danseurs pour proposer à chaque chanson un numéro d’art contemporain en soi! Sia est en retrait de la scène, à part lors des toutes premières chansons, dans un recoin, avec très peu d’éclairage et elle reste stoïque pendant 1h20 pendant que les numéros s’enchaînent.

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Tiré de Montreal Gazette

Alors le résultat est superbe mais est-ce qu’on s’attendait à ça en prenant une place pour le Centre Bell? Non. Ce spectacle aurait été parfait dans une salle plus petite, plus adaptée au théâtre peut-être même mais dans cette grande salle plus habituée aux shows de popstar, ça passait moins bien. Et surtout, si comme moi, vous adorez les chansons sans trop connaître l’artiste, vous alliez forcément être frustrée de ne jamais la voir chanter, ou presque. On ne perçoit aucune émotion et comme elle ne s’est adressée à la foule qu’à la toute fin alors que la scène était plongée complètement dans le noir, c’était très déstabilisant.

Ajouté à cela le fait que les écrans ne projetaient pas le spectacle live sur scène mais plutôt une version préenregistrée, qu’il n’y avait pas de musiciens puisque la musique était une bande-son et vous aurez un résultat pour le moins troublant. Pour moi, c’était un superbe spectacle mais pas un concert. Mais bravo à Sia d’oser un tel concept!

3 ans et toute gênée

3-ansMon bébé d’amour fête ses 3 ans aujourd’hui. À vrai dire elle les a déjà fêtés hier avec tous ses amis. Depuis l’anniversaire de sa sœur un mois plus tôt, elle avait très très hâte que ce soit son tour. Toute la semaine, elle nous a répété que ce serait elle qui soufflerait SES bougies mais quand le moment fut venu, notre petite 3 ans était tellement gênée d’être le centre d’attention qu’elle s’est littéralement cachée derrière sa robe (oui, oui, toute une technique) et qu’elle n’a donc jamais soufflé ses bougies!

Enfin hier parce que sa fête étant aujourd’hui, on lui a refait un gâteau (au chocolat, à sa demande), on a remis des bougies, on a chanté bonne fête tous les 3 et enfin, ma petite timide a bien voulu souffler ses bougies, pour son plus grand bonheur!

Alors voilà, tu as 3 ans, tu es un vrai petit rayon de soleil, tu aimes faire le pitre et il est difficile de te résister! Dans ta nouvelle garderie, tout se passe super bien. Pour l’instant tu as toujours très bon caractère. Tu aimes rester quelques minutes tranquille le matin sur le canapé en buvant ton biberon, si ça peut être devant un dessin animé c’est encore mieux car tu es une grande accro contrairement à ta sœur. Tu es aussi accro au chocolat, que ce soit au petit-déj ou au goûter, nous valant quelques crises quand on te dit non. Les autres crises sont généralement quand on te demande de ranger, le « non » étant ta réponse fétiche! Heureusement ta grande sœur est un peu plus sympa et range souvent sans ton aide mais tu sais la charmer pour qu’elle ne t’en veuille pas!

Tu es toujours accro à ton doudou, à tes 2 histoires le soir au moment du coucher mais tu fais de très belles nuits, sans jamais aucun réveil. Tu fais ou ne fais pas la sieste selon les week-ends mais on ne trouve pas que ça joue sur tout humeur en fin de journée. Cerise sur le gâteau, tu es propre de nuit depuis 1 semaine! On a donc définitivement tiré un trait sur l’étape des couches, 5 ans plus tard!

On peut dire que tu es une petite fille de 3 ans très facile, très agréable et très mignonne pour notre plus grand bonheur! Et comme tu es très « maman », je profite de tes câlins autant que possible, lucky me!

Harcelée par ses enfants?

Et soudain la paix
Et soudain la paix

J’aime mes filles. Mais tabarouette, j’ai parfois l’impression d’être harcelée dans ma propre maison, harcelée par des enfants de 3 et 5 ans!! Le mot peut paraître fort mais c’est pourtant bien le ressenti que j’ai parfois.

Toute la semaine, je quitte mon bureau en courant vers 16h25 pour commencer mon marathon : marche-bus-voiture-école-garderie-maison, histoire de récupérer tout le monde dans les temps (et on remercie là encore la commission scolaire qui envoie ma fille à une annexe à 11km de là). On arrive toutes les 3 à la maison vers 17h45 et c’est là que le fun commence :
– J’ai faim!
– Mange des raisins.
– Non, je veux un biscuit au chocolat!
– Pas à cette heure-ci!
Je vous épargne le reste de la discussion qui se finit généralement dans les cris pendant que j’essaie tant bien que mal de préparer le souper pour que précisément, la faim du gnome soit comblée!

Je prends 1 minute parfois pour monter enfiler une tenue plus confortable. À l’instant où je mets le pied sur la première marche des escaliers :
– Tu vas oùùùùù?
– En haut!
– Quoi faire???
– ÇA TE REGARDE?! (Bon en vrai, je réponds « me changer » car sinon on s’en sort pas).
Cris surexcités!!
– Viens Mia, on monte avec maman!
Les deux enfants viennent donc s’accrocher littéralement aux poches arrière de mon pantalon, manquant de me faire tomber à chaque pas. Ne croyez pas qu’elles montent pour aller jouer dans leurs chambres, non… Elles montent juste pour me suivre, pour me coller à chaque seconde de ce changement de tenue et si je voulais en profiter pour aller aux toilettes, elles me suivraient également! Notion d’intimité toujours à zéro!

Le reste de la soirée se poursuit sur le même format : à chaque mouvement un tant soit peu suspicieux (comprendre sortir de leur champ de vision) :
– Tu vas oùùùùùù?
– Tu fais quoi?
– T’as dit quoi?
– Y a quoi dans ton verre?
– Tu manges quoi?

Sans compter toutes les sollicitations diverses et variées: « tu peux rattacher mon pantalon? Tu peux approcher ma chaise? Tu peux m’approcher le savon? Tu peux détacher mon réhausseur? Tu peux….?? »

Après une journée de travail, non je ne peux plus!

Outre le fait qu’il n’y ait donc pas une minute de silence à partir du moment où les enfants sont levés jusqu’à leur coucher, il faut aussi subir leurs interrogatoires incessants! Je suis pas mal sûre qu’un enfant de 5 ans ferait un meilleur détective que bien des policiers chevronnés! L’usure, il n’y a que ça de vrai!

La guilde culinaire

Après un cours chez Ateliers et saveurs à Noël dernier avec des collègues, un autre avec mes parents en juin au même endroit, c’est cette fois la Guilde culinaire que j’ai eu l’occasion de tester pour l’anniversaire d’une amie, autour d’un cours de cuisine thaïlandaise.

comptoirSitué sur St-Laurent, près de Beaubien, la Guilde est avant tout une boutique d’articles de cuisine avec en arrière un grand local pour les différents cours offerts. Ce soir-là, de 18h à 21h30, c’est le chez Jean-Philippe qui œuvrait. Les 10 « apprentis » présents étaient alignés le long du grand comptoir, et le chef de l’autre côté, au milieu nous expliquait ce qu’il faisait, nous montrait les gestes. Honnêtement, cette étape a duré assez longtemps et je commençais à me demander si nous allions nous-même cuisiner quoi que ce soit. L’autre inconvénient est que si vous êtes tout en bout de comptoir (ce qui était mon cas), vous n’entendez pas forcément bien ce que le Chef dit et, parfois, vous ne voyez pas très bien non plus, notamment si un tupperware se trouve tout à côté de sa planche à découper comme ça a été le cas à un moment de la démonstration.

postes_travailCela étant, c’était un moment agréable malgré tout, la disposition est juste un peu moins pratique et conviviale que chez Ateliers et saveurs selon moi. Au bout d’un moment, le Chef nous a donné toute une série de légumes, herbes, champignons et autres à découper/hâcher selon ce qu’il nous avait expliqué et comme ça se fait sur des comptoirs en arrière par petit groupe, cela nous a permis de papoter entre copines autour de notre tâche.
Une fois la première recette prête (une soupe), nous sommes tous passé à table pour la dégustation. C’est là que j’ai eu un peu de mal car c’était TRÈS TRÈS relevé pour moi (cuisine thaï, forcément) alors je n’ai pas franchement savouré ce plat (mais ce n’était pas le cas des autres convives).

soupe_coco-thaipad_thaibanane_tempuraNous sommes ensuite retourné finaliser le plat principal (un pad thaï) et comme nous étions par deux pour faire la cuisson, nous avons pu ajuster la sauce pimentée et en mettre moins pour moi, ouf! En dessert, c’était une banane tempura sur une sauce au chocolat blanc avec 2 verres de vin pour accompagner toute la soirée.

tableCe que j’en retiens? Des idées de recettes à reproduire mais en version moins épicée bien sûr, un moment très sympa avec les copines (nous étions 4) et un Chef super sympa.

Maintenant, j’ai trouvé ça trop cher par rapport à l’autre cours que j’ai testé (129$ versus 85$ pour le cours de tapas de 3 heures) et je n’ai pas eu l’impression d’apprendre grand-chose… Peut-être parce que précisément j’en ai déjà fait 2 auparavant mais aussi parce que la disposition du comptoir, le fait qu’on ne participe que ponctuellement, à part, alors que le Chef fait beaucoup de choses lui-même rend cela un peu moins instructif. Ça reste une activité très sympa mais ça ne sera pas mon premier choix pour une prochaine fois.

La Guilde Culinaire – 6381 Boul. St-Laurent, Montréal, Québec