Étape 1: mettre en vente

Alors voilà, c’est fait, notre maison est en vente! Quand l’annonce est parue, une amie m’a demandé si j’étais stressée et, ce jour-là, c’est plutôt du soulagement qui m’avait envahie.

Non pas parce que j’avais hâte de me départir de la maison (toujours pas) mais plutôt hâte de mettre tout ce processus derrière moi. Il faut dire qu’il s’est passé beaucoup de temps entre le moment où on s’est sérieusement dit qu’on voulait vendre la maison (aux alentours du mois de mai) et le jour où ça c’est fait. On a voulu d’abord regarder ce qu’on trouvait à Montréal (pas mal le mois de juin) puis nos vacances approchant, on a repoussé le processus en août. Mais ce mois-là a été bien occupé et nos derniers visiteurs de l’été quittant début septembre, c’est donc là qu’on a signé le contrat avec notre agent.

Ensuite tout a été très vite : un peu de « home staging » le lundi, les photos le mardi, la publication de l’annonce le mercredi et enfin, le soulagement! Faut dire que la journée de lundi a été épuisante pour épurer au maximum la maison et s’assurer que rien ne traîne, que tout soit nickel pour les prises de vue! Le tout avec deux enfants dans les pattes qui ne l’entendaient pas de la même oreille!

Depuis le soulagement a laissé place à l’anxiété : est-ce qu’il y aura des visites, en combien de temps va-t-elle se vendre, à quel prix, etc. Surtout que chaque visite rime avec nouveau ménage et quand ça tombe le week-end d’anniversaire de votre grande, c’est encore plus plate… Mais notre maison n’aura jamais été aussi rangée!

D’un côté, on n’est pas pressé donc ça ne devrait pas nous stresser plus que ça mais je pense que c’est juste naturel d’être inquiet pendant ce processus. En attendant, j’essaie de prendre un jour à la fois et de ne pas me rajouter des angoisses en gardant les questions de garderie et école pour quand sera venu le vrai temps du déménagement!

Tu comprendras quand tu seras plus grande de Virginie Grimaldi

Il y a des livres tout simple et qui pourtant vous emporte et c’est l’effet que m’a fait Tu comprendras quand tu seras plus grande de Virginie Grimaldi. Je ne connaissais pas cette auteur mais il me semblait bien que c’était une blogueuse qui avait publié d’autres livres avant et effectivement, il s’agit ici du 2ième livre de la personne derrière Femme Sweet Femme.

4ième de couverture : « Quand Julia débarque comme psychologue à la maison de retraite Les Tamaris, elle ne croit pas plus au bonheur qu’à la petite souris. Pire, une fois sur place, elle se souvient qu’elle ne déborde pas d’affection pour les personnes âgées. Et dire qu’elle a tout plaqué pour se sauver, dans tous les sens du terme.
Au fil des jours, Julia découvre que les pensionnaires ont bien des choses à lui apprendre. Difficile pourtant d’imaginer qu’on puisse reprendre goût à la vie entre des papys farceurs, des mamies fantaisistes et des collègues au cœur brisé… Et si elle n’avait pas atterri là par hasard ? Et si l’amour se cachait là où on ne l’attend pas ?
C’est l’histoire de chemins qui se croisent. Les chemins de ceux qui ont une vie à raconter et de ceux qui ont une vie à construire.
C’est une histoire d’amour(s), une histoire de résilience, une ode au bonheur. »

Il faut bien le dire une maison de retraite est un cadre assez rare pour un roman et ça ajoute au charme de l’ouvrage dont l’intrigue se déroule à Biarritz. On sort un peu des chemins classiques et, ici, on s’attache à des personnes en maison de retraite, on imagine un peu ce que ça fait de finir sa vie ainsi même si, pour le coup, on a un échantillon de personnes âgées en forme et très autonomes, ce qui est probablement rarement le cas dans la réalité.

Pour en revenir au livre, les personnages sont très attachants et l’intrigue, contrairement à ce que la 4ième de couverture laisse penser, ne tourne pas autour d’une histoire d’amour mais plus généralement autour de notre approche de la vie, de notre soin aux aînés ou encore des regrets qu’on risque d’avoir. Il y a un beau message et nos émotions font les montagnes russes entre le rire, les larmes parfois même la surprise.

Bref, je vous le recommande et moi je m’en vais lire ces 2 autres livres.

Quand vient le temps de partir

Après 7 magnifiques années passées dans notre maison, nous avons pris la décision de la vendre. Ce n’était pas une décision facile car on aime tout dans cette maison, sauf une chose : elle est loin de nos jobs! En fait, ce n’est même pas qu’elle est loin puisqu’il y a une vingtaine de kilomètres seulement, c’est que ces 20 km en semaine, à l’heure de pointe, prennent un temps fou!

On ne va jamais en voiture au centre-ville la semaine puisqu’on resterait pogné dans le trafic pendant 1h, dépensant de l’essence, usant la voiture et perdant notre patience alors on a toujours fait le choix du transport en commun… Mais si on a la « chance » d’avoir un bus de ville devant la maison qui va au centre-ville, le mauvais côté c’est qu’il traverse d’abord tout St-Hubert! Et comme on est au terminus, il faut compter un bon 50 minutes à s’arrêter tous les 500 mètres!
L’autre option est de laisser la voiture au stationnement incitatif Chevrier puisque c’est un bus express bien plus rapide (20 minutes) mais il faut y aller, ce qui prend un autre 15 minutes. Et dans tout ça, il faut intégrer les arrêts à l’école/camp de jour ou à la garderie!

Bref, on commençait à être tanné du trajet et surtout de la course que ça impliquait pour ne pas arriver en retard à la garderie (vous ai-je déjà parlé de la règle des 10h de présence maximum?) chaque soir…

Alors voilà, on a décidé de refranchir le pont et de revenir s’installer à Montréal! Mais comme le but est de sauver du temps de trajet, on cible des quartiers précis, à 10 minutes à pied d’un métro maximum et avec encore bien d’autres critères! Faut dire qu’on s’est habitué à avoir beaucoup d’espace et beaucoup de lumière alors revenir sur l’île pour être dans un 4 et demi, ce n’était pas pour nous. On cherche donc un duplex qu’on pourra convertir en cottage, qui ait quand même une cour sympa, une ruelle et si en plus il peut être du bon côté de la rue pour l’ensoleillement, ça sera le jackpot!

Mais pour trouver la perle rare, il faut d’abord que nous vendions la maison. Et bien que la décision soit prise, le passage à l’acte est difficile pour moi. Vendre sans savoir où et quand nous allons trouver me botte moyen. Dans mon idéal, j’aurais déménagé de la maison au duplex sauf que c’est impossible dans les faits. Vous ai-je dit qu’on n’était pas millionnaire?

Mais comme le but c’est aussi d’éviter de changer d’école Zoé en cours d’année, nous allons chercher un appart à louer pas très loin de où on est actuellement pendant qu’on continue de prospecter tranquillement sur l’île et pendant le temps des travaux ensuite… Il faudra donc faire nos bagages plusieurs fois, mettre des affaires en storage et expliquer aux filles que non, on ne peut pas emmener la piscine, que non, on ne peut pas emmener le potager mais qu’un jour, elles auront une nouvelle maison à Montréal…

Alors voilà, dans les prochaines semaines, on passera à l’acte non sans une grosse boule au ventre pour moi!

The Handmaid’s Tale

Fouille-moi pourquoi je suis incapable de prononcer le titre de cette série à haute voix! Mais l’avantage c’est qu’en vous en parlant à l’écrit, vous n’avez pas à subir mes cafouillages!

La première saison de cette série a été diffusée sur Hulu au printemps 2017 et a reçu de nombreux éloges, sans compter des nominations à différents prix (les Emmys notamment à venir en septembre). Basé sur le roman culte de la canadienne Margaret Atwood, La servante écarlate ou The Handmaid’s Tale, cette série raconte ce que sont devenus les États-Unis dans un futur pas si éloigné quand une religion s’est imposée en exploitant terrorisme, désastre écologique et infertilité mondiale pour renverser le pouvoir et établir un nouvel ordre des choses plus près de la dictature que de la démocratie…

Imaginez une société où les femmes n’ont plus le droit de travailler ni même d’avoir un compte bancaire mais sont réparties en 3 castes: les Épouses (des hauts placés), les Martha (les cuisinières, bonnes à tout faire) et les « Handmaid » (Servantes), les rares femmes dont l’utérus est encore fonctionnel et dont le seul rôle est de porter les enfants des hauts placés. Ces femmes-là habitent chez leur « maître », prennent leur nom et doivent une fois par mois, au moment où elles sont fécondes, subir la Cérémonie, en croisant les doigts pour qu’un bébé en découle…

Sans rentrer dans plus de détails, ce qui est formidable dans cette série, c’est à la fois la certitude que cette société pourrait exister tant des pans de ce qui est décrit existent déjà ou ont existé à travers l’histoire et à la fois les flashbacks qui nous permettent d’effleurer les événements qui ont amené à cette société. C’est assez difficile de concevoir comment on a pu en arriver là et pourtant bien des choses paraissent crédibles voire probables. La force de la série repose sur ses acteurs bien sûr (exceptionnelle Elizabeth Moss, Joseph Fiennes, Max Minghella, Alexis Bledel, Yvonne Strahovski, etc.) mais aussi sur la maîtrise de ses deux fils narratifs. On est tenu en haleine de bout en bout, espérant que June, Elizabeth Moss donc, trouve une échappatoire à sa condition présente misérable mais en même temps assistant à son « réveil »: comment rester saine d’esprit en étant confinée dans une vie régie dans le moindre détail, ou prendre la parole est limite un acte de rébellion, ou posséder un livre n’est plus permis, ou être amoureux n’est pas loin du péché…

Alors c’est ça, la folie imposée par un groupe d’hommes qui a réussi à mettre sous son joug les États-Unis, devenus La République de Gilead, un retour de plusieurs siècles en arrière et une impression glaciale que la science-fiction pourrait devenir réalité un jour si on n’y prend garde, comme June a été prise de court dans un passé pas si lointain.

L’arrêt du biberon

Bien que mes filles aient été allaitées pendant de nombreux mois, elles ont su développer une dépendance importante au biberon par la suite! On avait beau leur proposer leur lait du matin dans une gourde, un verre, une tasse, n’importe quoi, à partir du moment où le lait n’était pas dans le biberon, elle le refusait tout bonnement!

Mais à l’approche des 4 ans, il était temps de couper cette habitude et je me souviens que la médecin de famille de Zoé m’avait dit que si elle avait une alimentation équilibrée, il valait mieux qu’elle ne boive plus de lait du tout plutôt que de continuer avec le biberon

Alors on avait arrêté le biberon pendant nos vacances à Cape Cod si je me souviens bien. Le problème c’est qu’elle avait une petite sœur qui, elle, avait le droit au biberon ce qui a suscité des incompréhensions mais au bout de quelques semaines, elle a fini par arrêter de le réclamer tous les matins.

Les vacances en Europe approchant, je n’avais aucune envie de me trimballer un biberon dans la valise pour ma cocotte qui va avoir 4 ans en octobre. J’ai donc sauté sur l’occasion pour décréter qu’on stopperait les biberons pendant les vacances… La seule chose, c’est que la première semaine de vacances, les filles étaient en France chez mes parents, sans nous! Ce sont donc eux qui ont du gérer les protestations des premiers jours, voire les crises! Hé oui, Mia, comme sa sœur au même âge, était très accro au biberon!

L’avantage c’est qu’en n’étant pas à la maison, en ayant un rythme bien différent entre le décalage horaire et les vacances, le biberon a été relativement vite oublié. On a essayé de le remplacer par du cacao mais elle a du accepter d’en boire 2-3 fois à peine sur 3 semaines à l’étranger.

Alors, comme sa sœur, elle ne boit plus de lait maintenant mais on sait qu’elle a tous les apports qu’il faut par son alimentation et notamment par tout le fromage qu’engouffre Miss Comté!

Elle a bien tenté ce week-end de me parler de ses biberons (que je me suis empressée de jeter dès mon retour à Montréal) mais je lui ai rappelé que c’était pour les bébés alors qu’elle, c’est une grande! La preuve, elle a même changé de groupe à la garderie cette semaine!

Les vacances en France et son flot de remises en question

Les petites places de Provence… le bonheur!

Alors voilà cette année on a décidé de partir en vacances en Europe, ce qui n’était pas arrivé depuis 4 ans si on omet mon saut en France en solo l’an passé pour les 40 ans de mon frère.

Il avait été décidé que ce serait de vraies vacances donc dans des régions qu’on avait envie de visiter, soit la Provence et l’Espagne, sans course à travers la France pour tenter de voir tout le monde.

Et vous savez quoi? C’était bien, c’était même très bien! J’ai passé la première semaine avec les filles dans le camping de Provence de mon enfance avec mes parents et mon frère et sa famille. On en a profité à fond, les filles ont aimé leur liberté, moi j’ai aimé ce rythme propre aux vacances, qui plus est dans le Sud.
Puis là, pendant que les enfants jouaient ensemble et que les adultes feuilletaient des magazines, je me suis demandais pourquoi on s’infligeait ça. Pas les vacances en famille hein, le reste. Vivre loin de sa famille, vivre dans un pays qui connaît un long hiver… alors qu’on pourrait vivre dans une région qui ne connaît pas la pluie, qui est ensoleillée, où les gens ont un accent chantant et où nos familles ne seraient pas très loin.

En balade, on se prend à calculer le prix des maisons à vendre par rapport à notre maison en dollars canadiens, on se demande si y a du travail dans cette région, si on se (re)ferait au rythme français mais surtout à la mentalité.

Comme les vacances c’est bien différent de la routine boulot-école-métro-dodo, on revient sur terre. On est parti pour une raison et surtout si on n’est pas encore revenu, c’est bien justement parce que la vie à Montréal est douce et agréable. Alors on se raccroche à ça et on continue à passer de super vacances!

À défaut de rentrer pour de bon en France, on se dit qu’on reviendra peut-être plus souvent pendant l’été… Ça c’est faisable facilement! Enfin presque.

Mon premier potager

Cette année, mue par je-ne-sais-quelle idée, j’avais envie d’avoir un vrai potager, pas juste un bout de plate bande dans lequel on plante des fraises et un plant de tomates.

Pour rendre la chose un peu plus esthétique, je souhaitais un bac surélevé alors plutôt que d’en payer un tout prêt mais cher en magasin, Chéri s’est porté volontaire pour en construire un. Comme c’était une première, on ne le voulait pas immense, on s’est plutôt dit qu’on en ferait un deuxième dans un autre espace plus tard si besoin.

J’avais choisi de planter des tomates, des carottes, des haricots et des fraises essentiellement. La météo n’ayant pas été de notre côté ce printemps, c’est seulement à la toute fin du mois de mai que le bac était construit et prêt à être planté. En choisissant les plants à la serre, j’ai ajouté à ma liste un pied de roquette et du basilic puisque ce dernier pousse très bien au milieu des tomates.

Une fois construit, on a hésité à retourner la terre ou à simplement mettre du papier journal avant de le remplir de terre mais on a finalement opté pour notre première idée en essayant de faire ça bien. Une fois la terre retournée, on a acheté différents mélanges, compost, engrais puis j’ai pu passer aux choses sérieuses!

Pour planter les tomates, j’ai suivi la méthode de MJardiner de les planter penchées et je dois dire que ça leur a bien réussi. J’ai eu un peu peur au début car un des pieds (de tomates cerise) semblait avoir souffert et avoir le bas de la tige fendu mais quelques semaines plus tard, il se porte très bien et on voit plein de bébé tomates! Par contre, j’ai planté mes 4 pieds de tomates trop proches, ils se chevauchent un peu!

J’ai choisi de planter mes 4 pieds de fraises de chaque côté du bac (on a d’autres plants dans l’ancienne plate-bande) et de faire des rangées de carottes et haricots au milieu. Le plan n’était pas mauvaise mais si les carottes poussent bien, bizarrement pas un haricot n’était sorti! En me renseignant, on m’a dit que mes graines avaient sans doute étaient mangées par un oiseau, j’en ai donc resemé tout début juillet mais pour éviter une nouvelle déconvenue, j’ai protégé la terre en attendant que les germes sortent. On recommande un filet mais n’ayant pas envie de faire une dépense rendu là, j’ai pris des morceaux de treillis qu’on avait pour « cacher » mes graines et ça a très bien marché! Je n’avais juste pas pris en compte que mes plants de tomate allaient devenir aussi énorme, au final ce sont eux qui sont en train de tuer mes haricots en les écrasant!

J’ai aussi pris un plant de courgette mais lui se trouve remisé dans la plate-bande vu la place que ça prend en poussant. Et effectivement, mon plant est énorme mais pas une courgette en vue pour l’instant, ça augure mal mais allez savoir pourquoi?

Si on a commencé à manger quelques fraises, il est encore trop tôt pour les légumes mais j’espère bien en profiter avant la fin de l’été! Quoiqu’on a mangé la roquette, qui était délicieusement parfumée mais maintenant on se demande si ça va repousser comme de l’oseille ou si c’est plutôt fini comme pour une laitue… Reste aussi à trouver quand récolter les carottes vu que la novice que je suis n’a aucune idée à quoi reconnaître qu’elles sont prêtes! Toutes ces questions existentielles qu’on ne s’était jamais posé avant!

3ième expérience de cours de cuisine

Cet hiver, avec des copines, on avait pris un coupon pour un cours de cuisine à L’académie culinaire puis on a un peu oublié jusqu’à ce que la date d’expiration se rapproche! On a donc récemment opté pour un cours sur les tapas un soir de semaine à 18h.

Situé dans le Vieux-Montréal au 360 rue du Champ-de-Mars, on découvre un espace pour cuisiner en sous-sol qui est très bien aménagé. Des 3 établissements que j’ai testés (Ateliers et Saveurs et la Guilde Culinaire), celui-ci est vraiment le mieux pensé pour cuisiner entre ami(e)s.

Les plans de travail sont généralement pour 2 autour d’un îlot pour 4 mais comme nous étions 3, nous avons pu nous mettre sur un même plan de travail. Le chef fait des démonstrations plusieurs fois dans la soirée et ensuite nous devons reproduire ses techniques. Cela rend la séance très interactive car on alterne « cours » et « cuisine » et tout le monde participe en même temps ce qui n’est pas forcément le cas dans les autres établissements testés.

Pour avoir testé les tapas chez Ateliers et saveurs, les recettes ou plutôt les produits sont moins sophistiqués ici mais ça reste bien bon. J’ai eu de très bonnes surprises et j’en referais certaines pour sûre.

Alors AURA, Foresta Lumina, ça vaut le coup?

Comme l’an passé, mon papa est ce mois de juin à Montréal pour son anniversaire alors j’en ai profité pour lui offrir une « activité » plutôt qu’un objet. L’an passé, on avait participé à un cours de cuisine dont on a tous gardé un très bon souvenir mais cette année, je me suis penchée sur les expériences montréalaises…

À l’occasion du 375ième anniversaire de Montréal, les idées ne manquent pas mais je me suis arrêtée sur 2 que j’avais moi-même très envie de tester et qui, par hasard, se trouvent toutes les deux être conçues par Moment Factory.

La première c’est le « spectacle » AURA donné à la Basilique Notre-Dame dans le Vieux-Montréal. On nous promet une « expérience lumineuse » au cœur de ce bâtiment sacré. J’avais pris les billets en ligne en avance car ce n’est pas disponible tous les jours et en arrivant pour notre « séance » de 18h, il y avait une sacrée foule! Les places coûtent 23$ pour un adulte mais il y a un tarif famille si vous y allez avec des enfants. À l’intérieur, on découvre tout d’abord des tableaux animés dont la technique nous impressionne avant de prendre place pour le « spectacle ». Avec seulement des jeux de lumières, des projections vidéos et un univers sonore, Moment Factory réussit à nous faire vivre 20 minutes incroyables! C’est difficile à décrire mais c’est tellement bien fait qu’à un moment on a l’impression que le cœur de la basilique va être renversé par les eaux et qu’on y croit vraiment! J’ai choisi de ne pas y emmener les enfants car j’y suis allée en semaine avec mes parents mais sans doute qu’à partir de 5 ans, ils apprécieront le spectacle. Prévoyez tout de même un casque ou des bouchons d’oreille car le son est vraiment fort (un petit devant moi s’est mis les mains sur les oreilles tout le long).

Bref, on a beaucoup aimé par contre, c’est CHER! Sérieusement 23$ pour 20 minutes (même si on ajoute un peu de temps avec les tableaux animés à découvrir), c’est bien trop cher pour moi.

L’autre activité que j’avais choisi d’offrir à mon père et donc à toute la famille au passage, c’était Foresta Lumina au parc de la Gorge de Coaticook. Comme les représentations commencent à 21h, j’avais décidé d’en profiter pour découvrir un peu la région que je ne connais pas trop bien. Par contre, il faut prendre les billets d’avance car c’est très couru. Pour ma part, je n’ai pas trop eu le choix pour faire rentrer ça dans les dates tant que mes parents étaient là, c’est donc dimanche 25 juin que nous y sommes allés… Et là commencent les problèmes!

Comme vous prenez les billets d’avance, vous n’avez aucun contrôle sur la météo et sachez que les billets ne sont ni échangeables ni remboursables! La météo annonçait des risques d’averses/d’orages mais il faisait grand beau en début de journée. Nous avons donc pris la route vers Magog pour arriver là-bas à l’heure du diner. On s’est garé près de la rue Principale Ouest et nous avons testé un resto au hasard: Méchant Steak. Mes parents y ont goûté un steak pendant que nous, on a préféré un brunch. Tout le monde a trouvé ça très bon et le service était très agréable. Comme on était garé juste devant des jeux pour enfant, les filles ont voulu y faire un tour pendant que mes parents se promenaient dans le rue principale, super agréable. Les choses se sont ensuite un peu compliquées quand ma plus jeune a eu des ennuis gastriques… La pauvre a du courir aux toilettes plusieurs fois en l’espace de peu de temps ce qui nous a aussi valu de devoir lui trouver en urgence quelques habits de rechange…

Puis il s’est mis à pleuvoir… des trombes d’eau!

Alors qu’on avait prévu de faire la balade du Marais de la rivière aux cerises, il a plutôt fallu se mettre à l’abri au plus vite… On s’est installé à la brûlerie Caffuccino (qui d’ailleurs ressemble presque plus à un bar qu’à un café) pour patienter. Les filles ont été relativement calmes et on a poussé un grand ouf de soulagement quand la pluie a cessé après 18h. On en a profité pour se balader rapidement au bord du lac qui est vraiment magnifique! Entre le lac et la rue Principale pleine de petits commerces et de terrasses, on avait vraiment l’impression d’être en vacances, loin de notre routine. Mais c’est pas tout ça, il fallait se rendre au parc de la gorge de Coaticook où j’avais réservé le restaurant Le coffret de l’imagination. C’est bien simple, il est situé juste en face de l’entrée de Foresta Lumina ce qui était parfait pour nous! On y a tous pris des moules frites qui étaient délicieuses, vraiment! Le service a été rapide, ce qui nous a permis d’être à 21h à l’entrée de notre prochaine étape! Pour info, il y a des navettes gratuites qui vont du centre-ville de Coaticook à Foresta Lumina si jamais vous décidez de manger là-bas par exemple.

On avait dit aux filles qu’on allait aller dans une forêt magique et je crois qu’on a tous ressenti ça ainsi. Il y a une petite attente car il faut scanner les billets de tout le monde mais ensuite on suit un parcours nocturne balisé chacun à notre rythme. Au milieu des fées et autres créatures plus ou moins sympathiques, on se balade dans le parc. On traverse même le pont suspendu qui est un des plus longs au Canada. Je n’étais pas trop rassurée dessus (j’ai peur du vide) mais le fait qu’il fasse nuit aidait puisque justement on ne voyait pas vraiment le vide!

Découvrir une foret de nuit est déjà assez rare (quand on a plus 15 ans en tout cas) mais alors avec la touche magique de Moment Factory, c’est encore une toute autre expérience. C’est super bien fait et les filles qui commençaient à sérieusement fatiguer de notre journée ont très bien marché. Elles n’ont pas lâché nos mains par contre parce qu’elles n’étaient pas très rassurées mais il y a un espace pour interagir en musique le long du parcours qui leur a beaucoup plu.

On a mis une grosse heure pour faire la balade tranquillement et à peine la voiture avait démarré que notre petit monde dormait! Au début, je pensais qu’on dormirait sur place histoire de s’éviter la route à 23h mais à 6 il aurait fallu 2 chambres d’hôtel et j’avoue que côté budget, ça revenait trop cher.

Parlant de budget, l’entrée pour Foresta Lumina coûte 16,50$ par personne (gratuit pour les 5 ans et moins) ce qui est beaucoup plus raisonnable que AURA, surtout qu’on y passe pas mal plus de temps et que c’est bien plus interactif! On le refera, c’est sûr!

L’école est finie!

Techniquement, l’école finit jeudi mais dans les faits, ça fait déjà 1 semaine que le rythme est assez léger et je peux enfin le dire: on a survécu à cette année de maternelle!

L’an passé à cette époque, on apprenait que l’école de quartier était débordée et que notre fille devrait commencer sa vie scolaire à une annexe à l’autre bout de la ville. On était fâché que la commission scolaire ne soit pas mieux organisée pour prévenir ce genre d’événement et on se demandait comment on allait réussir à conjuguer tous les emplois du temps ensemble.

Ajoutez à cela les interrogations qui viennent propre à l’entrée en maternelle et notamment les fameux lunchs, les collations, les interdits alimentaires, les fournitures scolaires, les horaires, ça faisait pas mal.

Mais voilà, un an est passé et compte-tenu des circonstances, cette année s’est super bien passée!

Côté organisation, Chéri s’est occupée de déposer les enfants le matin car il pouvait arriver plus tard et moi j’allais les chercher le soir en faisant donc un détour de 11 km. On arrivait ainsi à être à l’heure pour l’école, pour la garderie (et sa règle des pas plus de 10h de présence) et à nos jobs au centre-ville.

Pour ce qui est des lunchs, on a fait au plus simple et comme pour nous finalement: des restes de la veille! Comme en plus il y a un micro-ondes au service de garde, on n’a pas eu besoin de se casser la tête avec un Thermos à faire réchauffer. Les règles de notre école étaient assez souples mais les collations devaient se composer de fruits, produits laitiers ou compotes facile à manger. Une gourde d’eau et hop, tout était dans le sac chaque matin! Et quand je dis dans le sac, c’est une façon de parler car selon les écoles/les profs, les collations doivent être dans la boîte à lunch ou dans le sac à dos! Je dois dire que j’ai été très chanceuse car mon chum s’occupant des enfants le matin, c’est lui qui gérait toutes les collations et comme on essaie d’être zéro déchet, le tout dans des petits contenants en plastique réutilisable.

Quelques semaines avant la rentrée scolaire, il a bien fallu se coller à la liste de fournitures scolaires et je dois dire que j’ai découvert deux mots à cette occasion: le fameux duo-tang inconnu pour à peu près tout parent français et les espadrilles! Et oui, après toutes mes années ici, je n’avais jamais remarqué qu’espadrille ici signifie soulier de course! Il a fallu que je demande à mes copines car je trouvais cette demande un peu bizarre! Pour le reste, ce n’était pas si compliqué heureusement.

Maintenant concrètement, ma Cocotte a fait de beaux progrès cette année et a appris les jours de la semaine, les mois de l’année, les saisons, les lettres majuscules et minuscules, sa date de naissance, notre adresse, notre numéro de téléphone, plusieurs sons, etc. Elle avait quelques devoirs à faire à la maison et le côté fun (au moins à ce niveau), c’est que ça nous permettait de savoir ce qu’elle apprenait justement parce qu’il fallait lui tirer les vers du nez pour savoir ce qu’elle faisait à l’école sinon!

Il reste qu’on a hâte qu’elle réintègre l’école de quartier (à la rentrée) pour gagner du temps bien sûr mais aussi pour qu’elle soit entouré d’ami(e)s qui habitent près de la maison. Ça n’a pas l’air comme ça, mais quand les copines habitent à l’autre bout de la ville, bah on ne les voit pas en dehors de l’école malheureusement…

Donc voilà, l’école est presque finie et on a survécu malgré la seule et unique semaine de vacances des enfants entre le mois de janvier et cette fin juin! On le voit bien autour de nous, les enfants à l’école sont tous crevés et on besoin de lever le pied! On a de la chance d’avoir mes parents à la maison ce qui fait que les journées sont déjà bien plus courtes et que les vacances vont être de vraies vacances mais ce n’est pas le cas de tout le monde malheureusement.

En tout cas, j’en connais une qui est super fière d’aller en 1ère année et qui le répète à tout va! Dire que l’an prochain à cette époque, elle saura lire! Je crois qu’il va falloir que je me fasse à l’idée que ma fille est grande!