Alors, cette 1ère année?

J’avais eu l’occasion de parler cet hiver des difficultés rencontrées par Zoé à l’école et du poids que cela faisait peser sur l’ensemble de la famille quand les devoirs sont devenus une bataille. Avec le recul, je dois dire que ce sont surtout ces foutus mots étiquettes qui nous ont compliqué la vie pendant des semaines. Du jour où Zoé a su lire en janvier, on a déjà éliminé une grosse partie du problème puisqu’il n’y avait plus cette liste interminable de mots « à reconnaître sans les lire ».

 

C’est drôle comme la lecture paraissait loin en décembre et du jour au lendemain, quelques semaines plus tard, c’était acquis! On a acheté plusieurs livres adaptés à la 1ère année (CP) et je dois dire que Zoé avait eu un coup de cœur pour cette collection qui vient de France :

Aujourd’hui, on travaille sur la ponctuation et la compréhension, car ma cocotte a tendance a enchainé toutes les phrases sans marquer de pause et donc sans se rendre compte que cela ne fait pas de sens. Mais avec le temps, je n’ai aucun doute que ça va se débloquer tout seul.

Une autre chose qui a sûrement aidé est d’avoir fait appel à quelqu’un pour l’aide au devoir. Si ce service est offert au service de garde de l’école, Zoé pouvait rarement y aller car cela tombait pendant son cours de yoga. On a donc décidé de faire appel à notre voisine qui étudie en science de l’éducation justement pour venir 2×30 minutes par semaine aider Zoé avec ce qu’on n’a pas eu le temps de voir pendant le week-end. Ça nous a permis d’éviter les négociations/lamentations interminables sur base de « je ne veux pas faire mes devoirs ». Avec notre voisine, aucun problème, Zoé prend plaisir à travailler avec elle. On continue à faire une partie des devoirs/leçons la fin de semaine mais ça passe bien mieux et la semaine, on n’en parle plus. C’est sûr que c’est un budget et on verra si c’est nécessaire de continuer l’année prochaine mais cette année, ça a assurément ôter une certaine pression de la famille.

Reste que cette 1ère année est tellement intense! C’est fou de voir tout ce qu’ils apprennent : la lecture bien sûr mais aussi l’orthographe, les conjugaisons, les additions, résolutions de problème, géométrie, l’anglais, etc.!

Je suis impressionnée et à la fois déconcertée car ce n’est que le début et je n’ai aucun doute que le rythme n’est pas prêt de diminuer… Par contre, je ne vais pas être capable de l’aider longtemps en math vu ma propre histoire avec cette matière! ?

Le gros luxe parental: sortir au cinéma en amoureux

À une époque, aller au cinéma était simple. On entendait parler d’un film qui nous plaisait et la journée de notre choix, à l’improviste même souvent, on se pointait au quartier latin pour prendre nos places. Depuis qu’on est parents, finies les sorties au cinéma improvisées, finies les sorties sans enfant même! Pourtant, nous aussi on s’est dit « quand on aura des enfants, on continuera de sortir comme avant, on les fera garder régulièrement, on ne changera pas nos habitudes »… Avant on avait des principes, maintenant on a des enfants, comme on dit…

 

Et force est de constater que le simple fait de se rendre dans une salle obscure peut se transformer en sortie complexe! Déjà, sitôt un film vous plaît, il faut prévoir un délais de plusieurs semaines pour trouver un horaire qui conviennent, entre les activités des enfants (lundi yoga, mardi aide aux devoirs, samedi danse, etc.), les obligations parentales (merci la réunion tardive) et les disponibilités de la gardienne! Et encore, ça c’est si vous êtes assez chanceux pour avoir une gardienne de confiance! Ça fait 6 ans qu’on se dit qu’il faut qu’on trouve un personne fiable à qui on ferait appel au moins une fois par mois et bien, 6 ans plus tard, on en est encore au même point, c’est-à-dire nul part!

 

En général, on va au cinéma 2 fois par année, ce qui correspond aux visites de nos familles! Pas de difficulté de gardiennage comme ça, et aussi pas de coût associé! Parce que laissez-moi vous dire qu’autant une « petite gardienne », comme on dit, ne charge pas cher (6-8$ de l’heure), autant si vous voulez quelqu’un d’adulte et de responsable (on assume que les 2 vont de paire), c’est plutôt dans les 10-13$ de l’heure minimum! Et c’est là que la sortie au ciné devient un vrai luxe! Vous avez beau partir de chez vous à peine quelques minutes avant le début de la séance et revenir tout de suite à la fin du film, il faudra compter 3h facilement de baby-sitting, surtout que de nos jours, tomber sur un film de moins de 2h relève du miracle! Comme le billet d’entrée n’est pas donné lui non plus (dans les 13$, et encore hors séance 3D, Imax, etc.), vous aurez vite fait de dépenser plus de 60$ sans avoir encore acheté un sac de pop corn!

 

Mais hey, c’est quand même cool de s’offrir ce plaisir et surtout de passer du temps à deux hors de la maison et de la routine. C’est ainsi que nous avons vu Ready Player One la semaine passée et que nous avons contribué au fond de pension de notre voisine!

La disparition de Stephanie Mailer de Joël Dicker

Depuis La vérité sur l’affaire Harry Québert, je suis une aficionados de Joël Dicker avec un coup de cœur particulier pour Le livre des Baltimore dont je vous avais parlé ici.

Comme ce n’est pas le plus prolifique des auteurs, j’étais très impatiente de découvrir son nouveau livre : La disparition de Stephanie Mailler et ça tombe bien, je l’ai reçu pour mon anniversaire.

« 30 juillet 1994. Orphea, petite station balnéaire tranquille des Hamptons dans l’État de New York, est bouleversée par un effroyable fait divers: le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux, ainsi qu’une passante, témoin des meurtres.
L’enquête, confiée à la police d’État, est menée par un duo de jeunes policiers, Jesse Rosenberg et Derek Scott. Ambitieux et tenaces, ils parviendront à confondre le meurtrier, solides preuves à l’appui, ce qui leur vaudra les louanges de leur hiérarchie et même une décoration.
Mais vingt ans plus tard, au début de l’été 2014, une journaliste du nom de Stephanie Mailer affirme à Jesse qu’il s’est trompé de coupable à l’époque. »

À partir du moment où je l’ai commencé, je n’étais plus capable de le lâcher (640 pages quand même), repoussant un peu plus l’heure du coucher chaque soir pour être sûre de découvrir le reste de l’intrigue. C’est donc vous dire que le suspense est là et que l’écriture de Dicker est toujours aussi fluide. On retrouve les intrigues qui se déroulent sur plusieurs lignes temporelles comme dans ses autres romans et honnêtement, je trouve que ça fonctionne bien, que tout s’agence bien.

Par contre, si dans ses autres romans, on s’attachait à quelques personnages clés, il y a dans celui-ci de nombreux personnages dont des personnages secondaires qui ont quand même une intrigue importante qui fait qu’on n’est pas aussi impliqué émotionnellement, d’autant que plusieurs sont caricaturaux. C’est ma façon de vous dire que j’ai moins aimé ce livre en fin de compte par rapport aux 2 précédents mais quand même, ça reste un roman/polar qui se dévore à toute allure.

Savannah et Charleston en famille

Cette année, pour la relâche, nous avons décidé de rendre visite à des amis qui habitent Savannah, dans l’état de Géorgie aux États-Unis, depuis maintenant 2 ans.

On aurait bien aimé y aller pour plus qu’une semaine mais ils nous ont tellement dit qu’en été les températures étaient difficilement supportables qu’on s’est rabattu sur la relâche vu qu’avec les enfants qui grandissent, partir en dehors des vacances scolaires devient difficile.

Au départ de Montréal, il n’y a aucun vol direct pour Savannah, il y a par contre toutes sortes de combinaisons selon où vous souhaitez faire escale (Chicago, New-York, Toronto ou encore Atlanta). Dans notre cas, nous sommes partis un mercredi soir et nous avons fait escale à New-York à l’aller. On devait passer par Newark au retour mais une tempête dans le coin nous a fait changer nos billets pour passer par Toronto, gagnant près d’un heure sur le temps de retour. Côté prix, ça nous est revenu à 1100$ à 4, à cheval sur la semaine de relâche.

Sur place, nous logions chez nos amis qui ont une maison à une quinzaine de minutes d’auto de Savannah. Cette petite ville du Sud-Est des États-Unis a été fondée au XVIIIe siècle par les britanniques mais a très vite accueilli des immigrants aussi bien espagnols, portugais que allemands et irlandais, conférant un côté cosmopolite à la ville. On dit que c’est la première ville planifiée (en damier) des États-Unis avec des rues perpendiculaires et de nombreux parcs à intervalles réguliers. Il reste encore 22 squares qui comprennent fontaines, statues, bancs mais qui ont surtout une végétation luxuriante avec de majestueux chênes ornés de mousse espagnole. Avec l’architecture typique des maisons du coin, se balader dans la ville nous permet de nous transposer dans une autre Amérique où douceur de vivre et nature seraient les maîtres-mots, un peu hors du temps.

C’est dans un de ces parcs, le Chippewa Square qu’a lieu LA scène sur le banc du film Forrest Gump! Je vous le dis tout de suite, le banc a été retiré et est maintenant dans un musée mais vous pouvez toujours vous amuser à retrouver l’angle du film en admettant que vous l’ayez revu récemment (contrairement à nous).

Vous pouvez aussi vous balader au parc Forsyth avec sa très belle fontaine (il y avait un mariage le jour où nous y étions) ou encore au cimetière Colonial Park (très arboré). Il faut également se balader dans le port, au bord de la rivière Savannah et faire quelques détours dans des boutiques incontournables: le glacier Leopold (l’attente peut être longue, même en mars) et la boutique de bonbons Savannah’s Candy Kitchen avec un mur complet dédié aux sucreries mais aussi un petit train aérien qui fait le tour de la boutique.

Si vous avez un peu de temps, je vous suggère d’aller à Tybee Island, la plage qui est à 30 minutes environ de Savannah. Vous pourrez y visiter un phare mais il était fermé le jour de notre visite et vous balader sur la plage. Vu la saison, on ne s’est pas baigné mais les filles ont beaucoup aimé jouer près des vagues.

Sinon, c’est non loin de là, à Oatland Island wildlife Center, que nous avons passé le reste de l’après-midi. Il s’agit d’une réserve qui regroupe plus de 150 espèces d’animaux, souvent des animaux blessés qui ne sont plus aptes à vivre seuls dans la nature, ou mêmes des oiseaux qui ne peuvent plus voler. Il y a une balade d’environ 3 km à faire entre forêt et marais ainsi qu’une mini ferme en fin de parcours. On a beaucoup apprécié la visite, faut dire qu’on avait l’endroit pour nous tout seul ou presque.

Pendant notre voyage, nous avons profité de la fin de semaine pour partir avec nos amis à Charleston (en Caroline du Sud) en louant une maison en bord de mer, à une dizaine de minutes de la ville. Nous avons passé la journée du samedi à nous balader dans la ville, notamment sur sa rue principale, la rue King et dans le centre historique. Comme Forrest Gump est un monument dans la région, nous avons mangé dans un resto entièrement dédié à ce film avec des éléments accrochés partout aux murs. À l’extérieur, il y a une sorte de petite rivière où les enfants peuvent faire flotter de petits canards pour leur plus grand bonheur.

Nous avons fini notre balade par le bord de mer (Waterfront) (d’où nous avons aperçu des dauphins, si, si, regardez bien sur la photo au-dessus) et où il y a des maisons tellement typiques mais tellement immenses que ça paraît fou qu’une seule famille y vive! La ville est très belle, on trouve des traces de l’architecture typique de cette région un peu partout et on s’émerveille.

Pour notre deuxième journée sur place, nous avons hésité entre visiter une plantation un peu plus loin ou visiter un porte-avion et un sous-marin mais la majorité a voté pour la 2e option. Nous avons donc traversé le pont Ravenel pour commencer la visite qui nous a occupé plusieurs heures! C’était assez impressionnant et petits et grands ont apprécié de découvrir cette ville flottante qu’est un porte-avion. Il y avait aussi une petite soucoupe Soyouz dans laquelle on pouvait vivre l’expérience de décoller pour l’espace et le chemin du retour, c’était trop bien! le sous-marin étant pas mal plus petit, la visite est bien plus rapide mais avec toute la marche qu’on avait déjà effectué, on était bien claqué.

Nous avons passé de superbes vacances, bien qu’un peu courtes, dans cette région. Côté température, il faisait globalement dans les 16-18° avec un beau soleil, ce qui rendait les balades très agréables avec une petite veste. Nous avons marché près de 11km par jour aussi bien à Savannah qu’à Charleston et les filles ont super bien suivi! Mia (4 ans et demi) râlait à certains moments mais on faisait des compromis en faisant des arrêts crème glacée ou parc à enfants de temps en temps et globalement on n’a pas eu à la porter. Si vous voulez faire une pause de l’hiver sans forcément aller dans un tout inclus dans les caraïbes, je vous conseille fortement cette région, qui non seulement n’est pas trop loin mais regorge d’Histoire!

 

 

Caca Boudin et la série des Simon

Il y a quelques mois, je vous avais parlé d’un livre que Mia adorait et qu’on regardait très souvent. Dans le même genre, je vous conseille pour vos enfants le livre Caca Boudin de Stéphanie Blake, si vous ne le connaissez pas encore. Notre exemplaire commence à être en mauvais état à force d’avoir été lu mais c’est toujours un grand succès. Imaginez : Simon est un petit lapin qui ne sait dire que « caca boudin ». À chaque page, les enfants rigolent donc à dire tout haut ce gros mot normalement interdit jusqu’à la chute finale que je ne vous révélerai pas…

Fort de ce succès, nous avons acheté plusieurs autres livres de la série : Superlapin, Je veux des pâtes et Donner c’est donner. Ils n’ont pas le même succès et ne sont pas tout aussi réussi mais Donner c’est donner n’est pas mal dans le genre avec un passage à base de crotte de nez plutôt ragoutant!

En bonus, les enfants peuvent maintenant retrouver Simon le lapin blanc en dessin animé puisqu’il a été adapté pour la télé depuis quelques mois (sur France 5 pour les français et Télé Québec ici).

Pourquoi faire testament et mandat d’inaptitude?

Les faits: mon chum et moi sommes conjoints de fait et non mariés. Si un jour, l’un de nous décède, ce n’est donc pas le conjoint qui hérite mais les héritiers légaux. Dans notre cas, ce serait les enfants mais tant qu’ils sont mineurs, la gestion de l’héritage revient au conseil de tutelle soit 3 à 5 membres de la famille qui surveillent tout et ont leur mot à dire sur toutes les décisions, y compris pour racheter les parts de la maison ou la vendre… Imaginez les conflits que cela peut entraîner…

Si nous décédons tous les deux, sans testament, c’est le conseil de tutelle encore qui décide de l’avenir des enfants. Le conseil est nommé parmi les membres des deux familles. Imaginez quand les familles sont en France et que chacun pense savoir ce qui est le mieux pour les enfants.

Le jour où nous sommes devenus parents, il a été rapidement clair que s’il nous arrivait quelque chose à tous les deux, nous souhaitions que les enfants restent au Canada, seul pays qu’ils ont connu et auprès des amis qu’ils voient très souvent. Si nous étions restés en France, nous aurions peut-être choisi de confier la garde à quelqu’un de la famille, et encore, ce n’est pas toujours évident, selon la proximité, les liens… mais en étant loin, la question a été vite résolue. Par contre, choisir les « bonnes » personnes pour affronter cette situation dramatique n’a rien d’évident même si on adore nos amis. On a donc fait le choix qui nous paraît aujourd’hui le meilleur mais il faut savoir qu’on doit nommer un tuteur, pas un couple. Il est par contre recommandé de choisir des « back-ups » au cas où le premier ne puisse pas ou ne souhaite pas assumer cette lourde responsabilité.

Si cela règle la question de la garde des enfants, il y a encore celle de l’héritage. Si nous décédons tous les deux, les enfants hériteront mais il est fortement recommandé de désigner un « liquidateur testamentaire » différent dont l’objectif sera de gérer au mieux l’héritage dans l’intérêt des enfants. Nous avons découvert que ce liquidateur n’avait pas le droit de vendre la maison excepté s’il obtient l’autorisation d’un juge. Il remboursera par contre toutes les dépenses que le tuteur encourra pour nos enfants (ex: frais scolaire, habillement, activités sportives, etc.). Si le tuteur doit se reloger dans plus grand, c’est aussi une dépense admissible. Au poste de liquidateur, nous avons choisi une amie proche, qui ne connaît pas forcément les tuteurs, mais qui veillera aux meilleurs intérêts des enfants.

S’est posée la question de la rémunération de tout ce monde-là… C’est un choix personnel avec 2 écoles de pensée: « les tuteurs/liquidateurs sont des personnes proches qui font ça par pur altruisme donc ils ne devraient pas être rémunérés » versus « c’est un rôle énorme qu’on leur demande, qui peut leur encourir pour très longtemps (en espérant que non, hein) alors ça mérite bien une rémunération »… Si c’est votre choix, il faut encore se mettre d’accord sur la somme et définir les modalités. Personnellement, on n’a pas souhaité qu’il y ait un montant X forfaitaire qui soit donné dès la « prise de fonction » mais plutôt une petite rémunération annuelle car on peut mourir demain comme la veille des 18 ans des enfants…

Les testaments, c’est une chose mais qu’est-ce qui se passe si l’un de nous devient inapte? C’est-à-dire qu’il tombe dans le coma ou dans un état végétatif en gros et donc que sans être décédé, il n’est plus capable de rien, ni de décider quoi que ce soit pour lui-même… C’est là qu’un mandat d’inaptitude ou de protection est important. Comme le testament, il n’est pas obligé d’être fait devant notaire si l’on respecte certaines règles mais dans ce cas, le jour où un événement dramatique se produit, il faut le faire homologuer, ce qui prend du temps et coûte de l’argent. Personnellement, on a mis longtemps à le faire mais on a fait toutes les formalités en même temps chez le notaire.

Ce mandat vous permet d’indiquer des choix médicaux (pas d’acharnement thérapeutique par exemple) mais aussi de confier les rennes de votre « portefeuille » à votre mandataire, histoire de pouvoir continuer à payer les factures courantes par exemple, ou même faire les déclarations d’impôts. Comme nous ne sommes « que » conjoints de fait, ce n’est pas automatiquement l’autre qui aurait ce rôle puisque la décision reviendrait à un tribunal et on entend assez d’horreurs là-dessus pour s’en prémunir. Surtout que dans ce cas, un conseil de tutelle est aussi nommé pour surveiller toutes les décisions que prend la personne. Charmant!

Il y a toujours le risque que nous soyons inaptes en même temps ou que l’autre soit décédé avant, il est donc important de nommer plusieurs mandataires pour différents cas de figure.

Mais une fois les testaments et mandats d’inaptitude dument signés devant notaire et enregistrés ici, que se passe-t-il s’il nous arrive quelque chose en France? Et si nous héritons un jour de biens en France?

J’aurais du préciser que pour tous les aspects précédents, il est très fortement déconseillé de nommer quelqu’un qui réside à l’étranger. Le droit international pourrait venir compliquer vos souhaits notamment.

Mais si vous rendez visite à vos familles en France quand malheureusement vous décédez? Hmm, cela se complique car le droit n’est pas le même et qu’en admettant que vos familles demandent votre testament canadien, des clauses pourraient être invalidées. Exemple: on ne peut pas déshériter ses enfants donc oubliez le conjoint qui hérite de tout, c’est maintenant le conjoint et les héritiers.

Si vous êtes inaptes, est-ce que vous souhaitez attendre que votre mandataire au Canada prenne l’avion pour vous rejoindre et prendre des décisions ou souhaitez-vous que votre famille sur place ait le droit de décider? Je n’ai pas de bonnes réponses à toutes ses questions. Une solution serait de faire un testament en France qui en gros vienne dire que c’est le testament canadien qui prévaut mais c’est un coût additionnel. Par contre, si jamais vous avez des biens en France, il est important de vous pencher sur la question. Si besoin, j’ai le contact d’une notaire française qui est basée à Montréal (mais qui officie vraiment comme notaire en France).

Bonne chance!

Plein de nouvelles séries à découvrir

Plus le temps passe plus j’ai l’impression de regarder de nouvelles séries et pourtant j’ai aussi l’impression de n’avoir rien à regarder! Pourquoi? Parce que la majorité de ces nouveaux shows ne comprennent que peu d’épisodes. Oubliez le temps des saisons à 24 épisodes, maintenant quand on en a 13, c’est le jackpot!

Dix pour cent (Call my agent au Canada)
On commence par une série française puisque c’est suffisamment rare pour le signaler. C’est à vrai dire une collègue (qui n’est pas française) qui m’en a parlé! « Quatre agents de comédiens, aux personnalités hautes en couleur et aux vies personnelles compliquées, se battent au quotidien pour trouver les meilleurs rôles pour leurs prestigieux clients. Quand Camille, la fille illégitime de l’un d’entre eux, débarque à Paris pour chercher un boulot, cette dernière est alors plongée dans le quotidien mouvementé de l’agence et nous fait découvrir à travers son regard naïf les dessous de la célébrité…»
Qu’est-ce qui fait le succès de cette série? Les acteurs! Ceux de la série bien sûr (Camille Cottin, Thibault de Montalembert et Grégory Montel entre autres) mais aussi ceux qui viennent jouer leur propre rôle! C’est un gros plus de la série, découvrir à chaque épisode quelles seront les stars invitées et quels traits leur prêtera-t-on. Ont joué le jeu Fabrice Luchini, Juliette Binoche, Cécile de France, Nathalie Baye et Laura Smet, etc.

The Marvelous Mrs. Maisel (La fabuleuse Mme Maisel)

Je n’en avais pas entendu parler jusqu’à ce qu’une copine en parle alors que c’est une série (d’Amazon) dont les 8 épisodes méritent d’être vus!

« Dans le New York de 1958, Miriam “Midge” Maisel a tout ce dont elle peut rêver : un mari parfait, 2 enfants et un appartement élégant dans l’Upper West Side. Mais sa petite vie parfaite prend un virage inattendu lorsqu’elle se découvre un talent pour le stand-up après que son mari l’ait quittée. »

Outre le fait que les acteurs sont parfaits (Rachel Brosnahan, Michael Zegen, Alex Borstein, etc.), qu’on découvre le New-York de la fin des années 50, que ce soit écrit par Amy Sherman-Palladino (Gilmore girls forever), on vibre avec cette héroïne exubérante, pleine d’énergie à la répartie toujours bien trouvé. C’est original, drôle mais pourquoi ça ne fait que 8 épisodes? 🙁

Mindhunter

« Comment anticiper la folie quand on ignore comment fonctionnent les fous? Deux agents du FBI imaginent une enquête aux méthodes révolutionnaires et se lancent dans une véritable odyssée pour obtenir des réponses. »

Ne vous y trompez pas, il ne s’agit pas ici d’une série policière, on suit plutôt la démarche de ces 2 agents qui seront les premiers à définir le profil psychologique de tueurs en série, après des recherches méticuleuses et des séries d’entretien avec plusieurs criminels. Basée sur une histoire vraie, on plonge au cœur de ce qui sera une révolution psychologique. J’ai adoré le duo formé par les 2 flics, par contre le rythme est assez lent, il ne faut pas vous attendre à de l’action vraiment.

Produite par David Fincher pour Netflix, on retrouve Jonathan Groff, Holt McCallany et Anna Torv (Fringe) au générique notamment.

Atypical
« Sam, 18 ans, est sur le spectre de l’autisme mais il décide, encouragé pas sa thérapeute, qu’il est temps d’avoir une petite amie. Ce nouveau besoin d’indépendance va entraîner une série de bouleversements sur l’ensemble de sa famille. »
Avec des épisodes de 30 minutes, la série de Netflix se dévore très rapidement. On découvre les challenges de Sam (Keir Gilchrist) mais aussi toutes les répercussions sur sa famille, notamment sa mère qui a toujours tenté de le protéger à tout prix mais aussi sur sa sœur (Brigette Lundy-Paine) qui est passée en second pendant longtemps…

The Good Doctor
« Atteint du syndrome d’Asperger ainsi que de celui du savant, le chirurgien Shaun Murphy, fraîchement diplômé, rejoint un prestigieux hôpital de San José. Livré à lui-même, il éprouve des difficultés à s’intégrer à l’équipe. Mais en mettant son incroyable don au service de ses patients, ce jeune prodige suscite vite de l’admiration chez certains de ses pairs. D’autres, en revanche, n’attendent qu’une erreur de sa part pour le mettre hors course.»

La force de la série réside dans son acteur principal, Freddie Highmore (Bates Motel), qui joue à la perfection ce jeune médecin autiste. Les 2 premiers épisodes ne m’ont pas plus emballé que ça, tout y était trop cliché, mais les suivants m’ont bien plus accroché. Les personnages secondaires notamment sont un peu moins caricaturaux, un peu plus attachants et les intrigues intéressantes. Seule série « mainstream » de ce post puisqu’elle est en cours de diffusion sur ABC/CTV et qu’elle comptera 18 épisodes.

Unbreakable Kimmy Schmidt
J’avais regardé les premiers épisodes l’an passé, et bien que j’ai aimé, je n’ai pas continué la série. C’est au cours des vacances de Noël où je n’avais vraiment plus rien à voir que je me suis dit qu’il serait temps que je regarde les autres épisodes. L’histoire? Kimmy a été retenu dans un bunker avec 3 autres jeunes filles pendant plus de 15 ans, enlevée par un gourou qui leur a fait croire à l’apocalypse. Le jour où elle retrouve la liberté, elle décide de s’installer à New-York et de repartir à zéro.
Il s’agit ici d’une comédie avec des personnages loufoques mais attachants. Le kidnapping et les années de séquestration sont abordés mais jamais dramatiquement. À la manière de Kimmy (Ellie Kemper), naïve et pleine d’optimiste, on regarde la vie avec bonne humeur et on s’amuse de toutes les découvertes qu’elle fait, accompagné par son coloc, Titus Andromedon (Tituss Burgess) et de sa nouvelle boss (Jane Krakowski). Il y a déjà 3 saisons et c’est diffusé sur Netflix. Bonus : la chanson du générique qui reste en tête pour la journée!

Tapéo, le très bon resto à tapas de Villeray

Quand est venu le temps de se faire un bon resto sans enfant pendant les vacances de Noël, nous avions une longue liste de restos que nous avions envie de tester dont Bouillon Bilk sur St-Laurent, mais comme il était plein ce jour-là, nous avons opté pour un autre genre: Tapeo dans Villeray.

J’ai toujours dans l’idée que les restos à tapas sont chers si on veut manger à sa faim mais si on compare avec de « bonnes » tables à Montréal dont les prix grimpent vite, cela s’équivaut facilement.

Chez Tapeo, ce sont des tapas délicieuses et fines qui sont proposées, de quoi nous rappeler une soirée à Barcelone où nous avions divinement bien mangé. Comme nous étions 4, nous avons pris 10 tapas différentes que nous avons partagées et c’était parfait! Mon coup de cœur va au tartare de bœuf qui était juste trop, trop bon alors que d’habitude, je n’aime pas franchement ça. Nous avons aussi testé le tartare de saumon, les crevettes à l’ail, thon albacore, salade russe (très bonne), le jambon, les croquettes de morue, les pétoncles au lardon et la bavette de veau qui était le coup de cœur de Chéri!
Ce n’est pas que nous avions encore faim, mais nous n’avons pu résister à l’appel des desserts alors nous avons pris un peu de tout : churros au chocolat, crème catalane, gâteau basque et choco-nougat. Honnêtement, on avait déjà si bien mangé qu’on a laissé la moitié des churros (sacrilège) mais les desserts étaient à la hauteur du reste du repas.

Par contre, si vous ajoutez 4 apéros et une bouteille de vin, l’addition grimpe vite, comme partout! Mais on a passé une très bonne soirée et on y retournera avec plaisir.

À noter qu’en été ils ont un service de valet. Par contre, si vous y allez en hiver, une soirée de déneigement comme nous, avec la moitié des rues interdites de stationnement, trouver une place peut devenir très très galère! Un conseil : prenez le métro si vous le pouvez!

Les photos proviennent de leur site internet, avec la luminosité réduite, ne comptez pas sur moi pour vous montrer quelque chose d’appétissant.

Restaurant Tapeo, 511 rue Villeray, Montréal

3 jeux d’évasion à Montréal

Vous avez remarqué comme les jeux d’évasion (Escape game en anglais) se sont multipliés à Montréal (et même en banlieue) depuis quelques temps? C’est top parce que j’adore ça mais ça complique la tâche lorsqu’il faut choisir où aller!

Au cours des derniers mois, j’ai testé 3 scénarios en plus de Death Note fait chez Trapped l’an passé.

L’ancienne pyramide chez Trapped encore qui était très intense, avec une belle mise en scène mais le sable pour nous mettre dans l’ambiance des pyramides d’Égypte n’était pas sans nous causer quelques désagréments (éternuements, irritations notamment). Le problème de Trapped, c’est que ça va très vite et que c’est souvent « juste » quelques membres de l’équipe qui sont utiles alors personnellement, plusieurs mois plus tard, y a encore certains codes que les copines ont trouvé dont je n’ai jamais compris la logique!

Suite à cela, on a testé avec 3 copines le scénario L’illusioniste à Find the Key, rue Amherst. À date, c’est mon préféré. Tout y paraît un peu plus cheap mais j’ai trouvé qu’il y avait vraiment plusieurs « choses » qu’on pouvait faire en même temps pour aider l’équipe alors je me suis sentie utile!

Enfin dernièrement j’ai testé avec Chéri et un couple d’amis le scénario Appartement de l’agent disparu chez Escape Masters dans Griffintown. C’est probablement celui qui m’a le moins emballé. La pièce était froide dans tous les sens du termes! En fait, on nous a prévenu en arrivant qu’il y avait un problème de chauffage et qu’il faisait froid dans la pièce, ce qui est ballot quand il fait déjà -20 dehors! Alors comme en plus il faut enlever ses chaussures en arrivant, j’ai passé toute l’heure mon manteau sur le dos à me geler! Mais outre cet aspect, la déco était très épurée et comme la pièce était bien éclairée, ça ne faisait pas très mystérieux. Disons qu’il n’y avait pas l’ambiance qui allait avec comme dans les autres jeux que j’ai pu tester. Par contre, bien qu’il y avait beaucoup de cadenas à code à ouvrir, il y avait aussi plus d’éléments technologiques, ce qui apporte un peu de changement.

1 mois, 1 photo, 1 année (8)

Quand je repense à l’année qui s’est écoulée, je n’ai pas l’impression d’avoir vécu de grand chambardement et pourtant avoir vendu la maison et décider de revenir vivre à Montréal en est certainement un!

Janvier, on commence l’année en profitant des joies de l’hiver: luge notamment, avec une petite miss qui aime toujours que quelqu’un la traine pour remonter la pente!

Février, on continue à profiter de l’hiver: Zoé progresse en patin et je m’en achète au passage (après 8 hivers ici, il était temps!).

Mars sera le mois de l’initiation au ski pour Zoé et moi et d’un week-end au chalet entre amis. Que de bons moments!

Avril, j’investis dans des skis et découvre donc ce qu’est le ski de printemps! Je crois que c’est aussi ce mois-là qu’on commence sérieusement à penser à déménager à Montréal.

Mai, on construit notre potager qui nous donnera des tomates incroyables tout l’été. Zoé commence aussi le vélo sans petites roues mais ça prendra assez longtemps pour qu’elle soit vraiment à l’aise.

Juin, on profite de la visite de mes parents pour faire plusieurs sorties: Foresta Lumina, Aura, Zoo de Granby et on commence les visites de duplex à Montréal. On visitera d’ailleurs le jour de l’anniversaire de mon père notre future maison.

Juillet, mois placé sous le signe des vacances, de la famille, des voyages (Provence, Espagne). C’était les vacances parfaites et Barcelone restera un superbe souvenir.

Août, on se prépare pour la mise en vente de la maison et c’est déjà le retour à l’école pour Zoé qui rentre en première année à l’école de quartier.

Septembre, mes cousins sont là pour notre plus grand plaisir et on profite des derniers jours de baignade puisque bientôt nous n’aurons plus de piscine.

Octobre, voilà c’est fait, la maison est vendue et il faut vite déménager. Après quelques péripéties, on déménage à 5 minutes de chez nous en attendant la fin de la prochaine année scolaire pour intégrer notre « vraie » future maison!

Novembre, on surveille les travaux de la future maison en attendant de pouvoir y emménager!

Décembre, on attend les vacances avec impatience, on n’avait juste pas prévu qu’il ferait -20 tout le long! On profite de la présence de la famille de Chéri pour passer du temps à deux et les filles sont à fond dans la magie de Noël entre le calendrier de l’Avent et le lutin!