Chez Jerry, Café Grévin et brunch au Beaver Hall

Récemment j’ai testé plusieurs adresses de Jérôme Ferrer. Vous savez que j’adore la formule du midi de l’Europea qui est imbattable en terme de rapport qualité-prix pour cette gamme de cuisine.

IMG_3006C’est avec enthousiasme et après avoir lu plusieurs critiques positives, que je suis allée, un midi, avec 3 amies tester le « casse-croûte du terroir » Chez jerry situé sur la rue Beaver Hall. En arrivant et en voyant quasiment toutes les tables prises, j’ai eu un peu peur qu’on ne trouve pas de places assises pour nous 4 mais finalement le temps de commander (on commande au comptoir puis on apporte notre plateau à notre table), quelques places s’étaient libérées au milieu d’une grande table haute. Par contre, ce sont des tabourets et comme il n’y a pas non plus de porte-manteau ou de vestiaire, on était pas mal embêté avec nos manteaux et foulards…

Côté cuisine, nous sommes 3 à avoir choisi le fish’n chips et je suis la seule à l’avoir pris en formule « trio » soit avec une salade de chou et un cookie XXL. Notre 4e amie avait quant à elle pris le chien chaud si je me souviens bien. Honnêtement je n’ai vraiment pas aimé la salade de chou et pour vérifier si cela venait de moi ou non j’ai proposé à mes amies de la goûter et seule une l’a aimée, les autres ont partagé mon avis… Quant au fish’n chips, il était correcte mais la sauce qui se voulait originale n’était pas à mon goût et pour le coup, j’aurais préféré une simple sauce tartare. Finalement le cookie géant en dessert n’avait rien d’exceptionnel. Peut-être que j’avais trop d’attente en pensant que Jérôme Ferrer était derrière cette adresse mais vraiment pour 14,50$ je préfère aller manger ailleurs.

Photo tirée du site web du café Grévin
Photo tirée du site web du café Grévin

À l’inverse, le Café Grévin qui se trouve au dernier étage du centre Eaton, tout près du musée du même nom, est une bonne surprise. Déjà il n’y a pas beaucoup de table donc l’ambiance est plutôt calme, pas trop bruyante. Pour 11,90$ on peut avoir une formule avec un « plat » au choix (comprendre sandwich, croque-monsieur, quiche, salade) et pour avoir testé le croque-monsieur plusieurs fois, je peux vous dire que celui-ci est bien bon au moins. Vous avez aussi le choix d’une boisson et d’un dessert et le choix est plutôt sympathique: mousse au chocolat, crème brûlée, tarte au chocolat, verrine au citron, etc.

IMG_3505IMG_3507IMG_3506IMG_3508Enfin, profitant d’un coupon, nous sommes allées découvrir avec 5 amies les brunchs qu’offre depuis peu le Beaver Hall. Le coupon valait 55$ pour deux personnes et venait avec un sac cadeau incluant un tablier et un sachet de café en grain. Côté assiette, nous avions une brioche à nous partager avec des confitures maison et une baguette avec un pot de creton en guise d’entrée. Autant vous dire que ça a presque été mon étape préférée! J’ai beaucoup aimé la brioche et que dire de la « cretonnade » qui tenait plus des rillettes en fait (sans doute pour ça que j’ai autant aimé d’ailleurs vu que je ne suis pas fan des cretons!). Outre une boisson chaude, nous avions aussi un jus d’orange pressé. Ensuite, nous pouvions choisir parmi les « plats » offerts avec aussi bien un BLT ou une poutine révisée qu’une salade de chèvre ou un tartare de bœuf. Pour ces derniers, j’avoue que ça ne me tentait pas trop à l’heure du brunch alors mon choix, comme presque toutes les copines, c’est porté sur la poutine BH: « pommes de terre rôties au romarin, fromage en grain, porc effiloché avec son jus, œuf poché, bacon croustillant et sauce hollandaise ». Voilà pour la description officielle… C’était bon et copieux mais je ne mangerai pas ça tous les jours! La 6e amie avait choisi les crêpes suzettes (au nombre de deux) qui sont flambées en directe dans la salle. Apparemment c’était bon mais un peu « trop » puisque notre amie n’a mangé qu’une des deux crêpes… Nous avions aussi le droit à un dessert parmi un choix de verrines. J’ai pris la mousse au praliné alors qu’autour de la table il y avait aussi des verrines chocolat-pistache et une crème brûlée. Honnêtement, c’était bon, sympathique, notamment parce que très calme et avec un très bon service mais compte tenu du prix, je ne suis pas sûre que j’y retournerai.

Dans mon projo #16

the walkThe Walk: ayant peur du vide je n’étais pas super emballée à la regarder et sûrement que sur grand écran, j’aurais eu des frissons mais sur une télé, c’est plus gérable! Il s’agit donc de l’histoire vraie de ce funambule français, Philippe Petit, qui en 1974 a entrepris de tirer un filin entre les 2 tours du World Trade Center qui achevaient d’être construites pour les traverser. On suit son parcours et on réalise à quel point outre l’exploit au-dessus du vide, il y a une sacrée préparation derrière ce « coup » puisqu’il est évidemment illégal d’entreprendre une telle traversée! Joseph Gordon-Levitt est relativement crédible en français qui parle anglais même si au début ça m’a un peu titillée. Je l’aime beaucoup mais ça aurait été plus simple de prendre un acteur français! (Et là j’entends déjà une amie dire « no way »!). Réalisé par Robert Zemeckis, on retrouve aussi la québécoise Charlotte Le Bon et le français Clément Sibony.

burntBurnt: on reste dans les beaux gosses avec Bradley Cooper cette fois, en cuisinier très doué en plus! On ne l’attend pas trop dans ce rôle mais ça fonctionne quand même. Je n’avais pas reconnu Sienna Miller mais elle est assure bien. On retrouve également le français, Omar Sy, et l’acteur que j’aime beaucoup depuis Brothers and Sisters, Matthew Rhys. C’est un film qui fonctionne bien si vous aimez le genre et qui donne faim si vous aimez la cuisine gastronomique (moi quoi!) mais qui sera vite oublié.

sicarioSicario : après l’intense The Prisoners, j’avais hâte de découvrir Sicario avec Emily Blunt et Benicio del Toro notamment. Le problème c’est que sans être vraiment compliqué, on ne comprend rien! Différentes entités gouvernementales américaines (CIA, FBI) montent un plan contre un violent cartel mexicain mais alors en gros on ne nous explique jamais ce plan. À l’image de la protagoniste, on est laissé dans le noir mais franchement ça ne sert pas l’intérêt du film et le personnage d’Emily Blunt apparaît plus comme un boulet qu’autre chose. Dommage. Maintenant il me reste à regarder Incendies du même réalisateur (Denis Villeneuve).

absolutely anythingAbsolutely anything: comédie britannique avec Simon Pegg (vu récemment dans Man Up). Des extraterrestres cherchent à savoir si la Terre mérite d’être préservée et pour décider, ils confient tout pouvoir à un individu tiré au sort pour voir s’il va faire les bons choix. Ça tombe sur un professeur un peu misérable et cela va entraîner toutes sortes de situations assez drôles. Un bon moment avec Kate Beckinsale également.

the InternThe Intern: Robert De Niro s’ennuit à la retraite alors il décide de postuler à un job de « stagiaire senior » dans une start-up menée par une boss intense mais débordée, Anne Hathaway. C’est mignon, plein de bons sentiments et avec un peu d’humour. Parfait pour moi quoi, comme souvent avec les films de Nancy Meyers.

Ateliers et saveurs

IMG_3201Quelques jours avant Noël, j’ai eu le plaisir de tester Ateliers et Saveurs qui propose des cours de cuisine en groupe avec dégustation de nos recettes ensuite.

C’était dans le cadre d’une activité corporative pour ma part et c’était un très bon moyen de briser la glace. On a eu la chance de cuisiner un magret de canard avec foie gras poêlé et mousseline de céleri-rave mais surtout d’apprendre plein de trucs!

Le chef, un français, était dynamique, drôle mais n’hésitait pas à distiller plein de conseils et astuces. J’ai ainsi passé les jours suivants à tanner mon entourage avec ce que j’avais retenu!  À tour de rôle, le chef/prof nous indiquait des tâches, histoire que chacun participe à la préparation et à 13 dans notre cas, pas toujours facile. Au final, tout le monde a passé un bon moment car c’est très convivial et surtout, une fois qu’on passe à table, on déguste nos préparations (dont on fait la mise en place aussi) et on se régale!

J’aimerais beaucoup tester la formule « gourmet pressé » du midi (30 minutes de cuisine puis 30 minutes de dégustation pour 22$) mais c’est un poil loin de mon bureau (444 rue Saint Francois-Xavier). Sinon les formules tapas du soir sont très alléchantes mais un peu chère pour moi (85$).

 

1 mois, 1 photo, 1 année (7)

2015_12 moisJe triche un peu parce que je ne l’avais pas fait l’année dernière donc techniquement, je devrais dire 6e année mais comme je compte rattraper 2014, je vais garder 7 pareil!

Janvier, on emmène Zoé faire du patin pour la première fois… Ça n’a pas été un grand succès, faut dire qu’on n’est pas très bon nous-même!

Février, il fait froid encore et encore! On sort parfois au parc mais on fait le bonheur de Zoé en l’emmenant dans un parc intérieur avec son amie Olivia.

Mars, les filles ont compris l’intérêt du covoiturage!

Avril, le printemps arrive, on fait une chasse aux œufs de Pâques à la maison et avec le redoux Zoé se lance à vélo et commence les cours de danse.

Mai, on saute le printemps pour passer directement à l’été! On retrouve les joies de la baignade, même si ça ne tente pas trop Mia pour l’instant!

Juin, on a de la visite de France du côté de Chéri, ce sont d’ailleurs eux qui nous font découvrir le Rummikub. On visite le parc Oméga tous ensemble et on se fait une journée d’escapade juste en amoureux un peu plus tard pendant qu’on a des gardiens! On découvre la cueillette des fraises et on aime beaucoup, surtout les filles qui en mangent 3 pour une dans le panier!

Juillet, pic-nic entre amis, des jeux d’eau au parc de la Cité, piscine, tout pour passer un bel été!

Août, premières vacances à 4, on file à Boston, puis Cape Cod. À la fin du mois, mes parents arrivent et profitent du Québec en été pour changer un peu. Mia devient un poisson dans l’eau et se déplace (avec brassards bien sûr) toute seule dans la piscine, saute même depuis l’échelle.

Septembre, l’été joue les prolongations, on peut fêter l’anniversaire de Zoé au bord de l’eau avec les amis. Je commence mon premier cours en vue d’obtenir le titre de CRM.

Octobre, la maman de Chéri et son chum sont là pour 3 semaines, on en profite pour partir en amoureux 3 jours à Québec. Ça fait du bien! On fait la cueillette des pommes tous ensemble et Zoé commence les cours de gym.

Novembre, Mia a le droit à sa première coupe de cheveux et ne dit presque rien. Elle veut tout faire toute seule, y compris monter dans la voiture! On profite de la douceur du mois pour jouer dehors.

Décembre, on fête Noël pour la première fois dans un chalet avec un couple d’amis et leurs 2 filles, on passe un super moment même si la neige se fait désirer! Pas grave elle arrive pour la fin des vacances et on en profite pour ressortir les luges!

Limitless

limitlessLa rentrée n’a pas manqué de nous apporter son lot de séries dont on n’avait pas forcément besoin, entre les énièmes super héros (Supergirl), les remakes de film (Minority report, Daredevil, Limitless) et pourtant c’est bien de cette dernière dont je vais vous parler.

Franchement ça ne me tentait pas du tout. Je me souviens à peine du film avec Bradley Cooper et Robert de Niro et l’idée d’une série sur le sujet avec en plus le côté procédural (puisque dès la bande annonce, on comprenait que notre héros allait travailler avec le FBI), mouais bof. Mais qu’à cela ne tienne, en vivant en couple, je me suis retrouvée à la regarder. Et vous savez quoi? J’aime beaucoup!

Le premier épisode est calqué sur le film: un gars un peu loser prend une drogue qui décuple ses capacités mentales mais les problèmes commencent quand il retrouve l’ami qui lui a fourni, assassiné. Le héros, interprété par Jake McDorman, vient à servir de cobaye au FBI en leur cachant un détail crucial. À noter que Bradley Cooper reprend son rôle de Eddie Morra (devenu sénateur) et intervient en fil rouge dans la série. On retrouve aussi parmi les acteurs Jennifer Carpenter (Dexter) et Ron Rifkin (Alias).

Pourquoi j’aime? Parce que l’acteur principal est vraiment sympa, son personnage drôle et décalée, un peu moqueur, qui insuffle beaucoup d’humour à la série. Alors oui c’est un autre « cop show », qui n’a pas grand chose à voir avec le film éponyme, mais on passe un très bon moment, notamment parce qu’il y a une réalisation originale avec des inserts visuels parfois loufoques. Le tout donne un résultat sympathique où l’important n’est pas le cas du jour mais bien le héros, Brian Finch, avec ses questionnements et ses blagues.

8 ans plus tard

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Mon premier design

Comme je le mentionnais cette semaine, mon blog fête aujourd’hui ses 8 ans! Quand je l’ai commencé, j’étais en transition à Paris, j’attendais avec impatience d’obtenir ma Résidence Permanente après mon dernier séjour à Montréal en tant que PVTiste cette fois…

J’étais célibataire, je pensais travailler comme éditrice quand je serais « posée » et j’avais zéro contrainte à part celles que je m’imposais. Je ne ferais pas le bilan de ses 8 dernières années, ni sur le plan réelles ni sur le plan « virtuelles » mais faut bien admettre que la vie nous réserve de drôles de surprises!

Pour mon premier article, je reprenais le questionnaire de Pivot et en le relisant, je me rends compte que je répondrais la même chose à la plupart des questions aujourd’hui! Par contre, cette année-là mon calendrier de l’Avent Kinder était tout vide le 21 décembre alors même que je n’avais pas d’enfant! Oups! 🙂

Ce blog est en fait mon 3e mais c’est le plus long que j’ai tenu, même s’il a été très peu actif quand je suis devenue maman. J’aimerais reprendre un rythme plus « régulier » mais c’est fou comme un job à temps plein et 2 enfants, ça bouffe du temps! Et de l’énergie! D’ailleurs c’est sûrement plus de l’énergie dont je fais défaut que du temps… Quoi que du temps pour moi, vraiment, je n’en ai pas tant que ça puisque mêmes aux toilettes, on ne peut plus être tranquille quand on a des gnomes!

Tout ça pour dire: JOYEUX ANNIVERSAIRE BLOGOUNET!

La vie rêvée d’avant

“The Monster Isolation" -- After a terrible date, Koothrappali (Kunal Nayyar) vows to never leave his apartment, on THE BIG BANG THEORY, Thursday, Feb. 21 (8:00 – 8:31 PM, ET/PT) on the CBS Television Network. Photo: Monty Brinton/CBS ©2013 CBS Broadcasting, Inc. All Rights Reserved.

Bientôt mon blog aura 8 ans et pour l’occasion je me suis replongée dans de vieux articles. Cela m’a permis de voir que j’avais évolué… et parfois je retournerais bien en arrière! Extrait:

Quand je travaille (Seigneur, faites que je retravaille un jour!), le dimanche soir je programme mon réveil à 7h49, le mardi je passe à 7h51 vu que j’étais en avance le matin, le mercredi à 7h52 pour la même raison, le jeudi à 7h53 parce que je suis crevée et qu’une minute de plus me fera le plus grand bien, et le vendredi généralement j’oublie de mettre mon réveil…

OMG! À une époque je devais mettre mon réveil pour me lever?! 4 ans que ce n’est plus nécessaire! Et à une époque je pouvais me lever à 7h53 et être à l’heure au travail?! Je sais que c’était à Paris donc que je commençais sûrement plus tard que mon 8h30 actuel mais quand même quoi!

Toujours à la même période:

Pendant 6 semaines je n’ai pas travaillé. Pendant 6 semaines je mettais mon réveil à 9h pour ne réussir à me lever qu’à 10. Pendant 6 semaines, je matais des séries tout en repoussant le moment où je relancerais les agences intérim pour travailler. Pendant 6 semaines, j’étais au chaud chez moi, à me goinfrer de Délichocs et smoothies.

OMG bis! 6 semaines à ne rien faire? Personne à s’occuper à part moi-même! Manger des cochonneries, regarder autant de séries que souhaité?! Franchement, vu de 8 ans plus tard avec un job à plein temps, deux marmots à gérer, des repas équilibrés à préparer, le célibat et le chômage me feraient presque rêver!

Dans mon projo #15

prisonersPrisoners: film du québécois Denis Villeneuve avec un bon casting hollywoodien: Hugh Jackman, Jake Gyllenhaal, Maria Bello, Terrence Howard… Vu le thème (2 petites filles disparaissent), je n’étais pas super emballée pour le regarder mais on m’en a dit beaucoup de bien. Et franchement, c’est un super bon thriller! C’est prenant, angoissant (bon en même temps, il m’en faut peu) et j’avais hâte qu’il finisse pour me sentir enfin « délivrée ». Sauf que même fini, impossible d’arrêter d’y penser! Autant vous dire que je n’ai pas très bien dormi cette nuit-là!

 

ant manAnt Man: j’aime beaucoup l’humour de Iron Man (et des Marvel en général) et la bande annonce de ce nouveau « super héros » me donnait envie mais il ne m’a pas tellement emballé. Étonnamment je trouve Paul Rudd bon dans le rôle mais alors Michael Douglas, ouf!, quel coup de vieux! J’avais tout le temps l’impression qu’on l’avait excessivement maquillé pour paraître aussi âgé mais je crois que c’était naturel! Et voir Kate de Lost avec son brushing parfait, ça aussi ça m’a titillé! Oui, je m’arrête à des détails mais il m’en faut peu pour me distraire parfois!

 

hitmanHitman, agent 47: bon, lui, je l’ai regardé juste parce qu’il y a mon chéri de Homeland dedans: Rupert Friend. Sauf que sans sa belle chevelure (yep, encore un détail capillaire), il est vraiment moins canon! Et le film présente zéro intérêt de l’aveu même de mon Chéri donc autant vous dire que le niveau est bas!

 

 

 

ted2Ted 2: contre toute attente, j’avais beaucoup aimé le 1 malgré l’humour bien lourd mais le 2 fonctionne moins bien. D’abord on s’est débarrassé de Mila Kunis tout ça pour refourguer un nouvel intérêt amoureux à Mark Wahlberg, et si l’histoire de base, faire reconnaître Ted comme personne, pourrait suffire à tenir le film, l’humour repose toujours sur le même levier et autant dans le premier ça allait, autant là, ça ne suffit plus. Dommage!

Les montagnes qui rapetissent

citationIl y a des moments dans la vie où, selon l’expression consacrée, « on se fait toute une montagne de quelque chose ». Je me souviens qu’avant de commencer à ma job, là où je suis encore 7 ans plus tard, j’angoissais beaucoup « oh la la, c’est dans une division anglophone, il va falloir que comprenne tous les termes techniques, tous les systèmes, dans un domaine que je ne connais pas du tout en plus, bla bla bla ». Et puis le premier jour est arrivé et j’avais un collègue anglophone quand tous les autres étaient francophones! Puis les systèmes étaient relativement simples et pour les plus complexes, j’avais zéro pression pour les maîtriser du jour au lendemain! Toute cette inquiétude pour rien!

Plus tard, en devenant maman, il y a eu d’autres montagnes bien trop grosses à franchir à première vue! Par exemple, quand j’ai décidé d’arrêter d’allaiter ma première fille après environ 10 mois de cette complicité, je me demandais vraiment comment j’allais pouvoir la consoler autrement, comment j’allais pouvoir la rendormir la nuit, comment elle allait se nourrir presque… Et bien vous savez quoi, je me souviens encore de ces questionnements mais je me souviens à peine comme tout a été facile une fois la décision prise. Elle a bu du lait dans un biberon (qu’elle a eu bien du mal à lâcher 3 ans plus tard même), elle a calmé ses pleurs avec un simple câlin et il n’y a pas eu de réveils nocturnes qui demandaient plus que « un bisous et au lit ». La montagne avait rapetissé du jour au lendemain.

Ma fille cadette était accro à sa suce pour dormir. Ça nous allait bien puisqu’on la couchait en 30 secondes et qu’on ne l’entendait plus jusqu’au matin, parfois 12h plus tard… Mais bon, un jour à la garderie, on lui a coupé la suce pour la sieste, nous faisant un appel du pied pour faire de même à la maison… « Ça va pas, non? Vous voulez pourrir nos nuits? » Je l’ai pensé mais je ne l’ai pas dit (enfin pas aux supers éducatrices en tout cas). On a repoussé ce moment parce que « vous ne vous rendez pas compte, j’ai zéro énergie pour me battre avec elle la nuit, rester debout une éternité pour qu’elle daigne se rendormir sans sa suce! Non, non, on est bien assez fatigués sans ça ». Puis un jour, il n’y avait plus d’excuse, il fallait franchir notre montagne. On a commencé par la sieste un dimanche après-midi. Ça a été compliqué! Endormissement difficile, réveil au bout d’1h à peine alors qu’habituellement il faut la réveiller après 3h30 de dodo parce qu’il se fait tard et notre angoisse pour la nuit à venir était à son comble! Cette nuit-là j’ai effectivement mal dormi. Mais pas ma fille. Je l’ai couchée comme d’habitude sauf que je ne lui ai pas donné sa suce, elle ne l’a pas réclamé, elle s’est tournée comme elle fait toujours à peine je l’ai posé et on ne l’a plus entendue jusqu’au matin! Et depuis il en est ainsi tous les jours! Moi qui pensais que lui faire arrêter la suce allait être une épreuve de force, allait engendrer des frustrations, des pleurs, des carences en sommeil… Il n’en a rien été. On a failli lui laisser sa suce pour encore très longtemps simplement parce qu’on avait peur de ce qui pourrait se passer, parce qu’on ne voulait pas prendre de chance. « Le sommeil, c’est la vie ». Et ce qui était une montagne est devenue une toute petite colline à peine. Et on l’a franchi ensemble sans aucune embûche!

Spa Le Nordique

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L’après-midi se termine, il est temps de rentrer!

Quand nous sommes allés passer quelques jours à Québec sans les enfants, nous avions inscrits à notre programme une après-midi détente dans un spa. On avait envie de quelque chose qui ressemble au Balnéa: isolé et entouré par la nature. Après quelques recherches, j’ai réservé au spa Le Nordique qui est situé à Stoneham pour un massage en couple avant de profiter des bains.

Situé à environ 40 minutes de Québec, on apprécie le paysage en arrivant puisque le lieu étant pas mal escarpé, on a une vue plongeante sur la rivière et on oublie très vite toute civilisation. Nous avons eu le droit à un massage très agréable mais il faut vraiment que j’arrête de cocher « thérapeutique – pression moyenne à forte » sur les fiches de renseignement parce que ouille, ça fait mal (mais c’est le but, on s’entend!).

Après ce moment, nous avons fait les circuits d’eau plusieurs fois: chaud au hammam ou sauna, bain glacé froid, puis bain tourbillon (dans les 38°) à différentes places. Pour le bain froid, vous avez l’option d’aller dans la rivière directement (il y a une sorte de petite cage où vous trempez) ou dans le bain nordique. J’ai eu du mal à mettre plus qu’un pied dans la rivière alors qu’on était qu’en octobre et je me suis trempée à mi-corps dans le bain froid pendant que Chéri, lui, préférait sauter l’étape « nordique » de l’expérience « bain nordique », hmmm…

Il y a plusieurs espaces de repos intérieurs mais aussi pas mal de relax/matelas/hammac dispersés à travers le lieu, sur plusieurs niveaux pour se détendre. Par contre, globalement on bénéficie rarement de la vue sur la rivière une fois dans l’espace « spa » puisqu’il y a beaucoup de sapins et que ceux-ci sont très hauts. C’est un peu dommage pour la vue même si on comprend l’intérêt de préserver la nature d’un autre côté.

En résumé, on a apprécié l’endroit même si c’est un un cran en dessous du Balnéa mais faut dire que la barre est haute!