Mois : mars 2010

Dans mon projo #10

love_happens.jpg Love happens: je m’attendais à une enième comédie romantique mais il s’agit ici de quelque chose d’un peu différent puisqu’on y parle beaucoup de deuil et qu’à l’occasion on pleure aussi… Mettant en scène Jennifer Aniston et Aaron Eckart, on passe un agréable moment si on ne s’attend pas à rire.

The Time traveler’s wife: j’avais beaucoup aimé le livre et comme toujours dans ces cas-là, je suis partagée entre la hâte de voir la mise en image et la peur d’être déçue. Pour ce film, je n’ai pas trouvé l’adaptation trop mal faite mais quelque part j’ai trouvé ça très mélo… Vous me direz c’est l’histoire qui le veut, sans doute, mais ça passe mieux à la lecture. Par contre, j’ai pleuré comme une Madeleine à la fin et j’ai regretté de ne pas l’avoir vu toute seule pour ne pas avoir à me retenir difficilement à côté de Chéri!

up_in_the_air.jpg Up in the Air: realisé par Jason Reitman (Thank you for smoking, Juno) et joué par le séduisant George Clooney, ce film se regarde avec plaisir mais la fin, qui n’est pas un classique Happy End, déroute quelque peu…

Twilight, New moon: quel horreur! Même vu dans l’avion, ça a été un supplice et pourtant j’avais plutôt aimé le premier! L’histoire est sans intérêt, sans suspens, et les acteurs sont tous insipides.

Sad monday

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Hier en arrivant au travail, j’ai remarqué la porte fermée et la lumière éteinte dans le bureau de mon boss, celui dont je parlais dans cet article. Plus tard, j’ai remarqué des personnes qui pleuraient et quand j’ai demandé à ma collègue la peste ce qui se passait elle m’a dit qu’elle ne pouvait pas me le dire.

Je suis allée voir une autre collègue qui était en pleurs (la peste étant indifférente) et c’est là qu’elle m’a annoncé que mon boss était décédé samedi d’un accident de ski. Il venait d’emménager dans le nouveau condo qu’il s’était acheté, il venait d’avoir une promotion (chef de toute mon unité), il venait de rencontrer quelqu’un, il venait de passer du temps avec ses deux filles en vacances et surtout il était heureux ces derniers temps. Il avait eu beaucoup de problèmes personnels dans le passé mais tout semblait se goupiller à merveille maintenant pour lui et d’un coup, la lumière de son bureau est éteinte.

Il avait de très beaux yeux bleus, il était plein de charme et il m’encourageait beaucoup. Maintenant je ne sais pas ce qui va se passer, pour les comptes dont il s’occupait, pour son nouveau poste, tout ce que je sais, c’est qu’il va beaucoup nous manquer.

C’est la guerre

housewife.jpgChez nous on ne se dispute pas très souvent mais quand ça arrive, ce sont toujours pour les mêmes raisons…

La première est la sale bête, Tartine, qui est source de conflits au moins une fois par semaine. Pourquoi? Parce qu’après qu’elle m’ait tannée une fois de trop, j’ai décidé de ne plus la promener tant qu’elle n’aurait pas rencontré un dresseur. Monsieur ne compte pas la faire dresser vu que selon lui, elle est obéissante et ne fait plus de bêtises, alors que selon moi elle ferait toujours des bêtises si on ne laissait pas la maison en mode « On planque tout » à chaque fois qu’on la laisse seule. Se pose aussi la question de l’argent pour la faire dresser vu qu’on économise pour la maison et que Tartine n’est pas une priorité pour son vilain maître…
Bref, Tartine est un sujet de dispute, d’autant que ce qui m’énerve le plus c’est la mauvaise foi de Monsieur qui la trouve « tellement belle et sage » alors que bon… oui elle est belle mais qu’est-ce qu’elle est chiante quand elle veut!

Dans les autres sujets de dispute récurrents, il y a tout ce qui touche à la vaisselle et au ménage. On fait la vaisselle à tour de rôle, sauf que Monsieur a une mémoire à court terme fuckée vu qu’un jour sur deux il me dit que c’est à mon tour de faire la vaisselle alors que c’est moi qui l’aie faite la veille! Dans le même ordre d’idée, on fait le ménage à deux généralement mais pour x ou y raison, l’un de nous le fait parfois tout seul. Sauf que lorsque c’est moi, je fais la poussière, la cuisine, la salle de bains, l’aspirateur et la serpillère alors que Monsieur se contente généralement de passer l’aspirateur, voire la serpillère! Ok, mais alors, c’est pas un peu injuste tout ça?!

Celle qui ne sait pas ce qu’elle veut

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Depuis qu’on parle d’acheter une maison, on est constamment en décalage avec Chéri. Alors que je regardais les annonces pour des maisons « usagers », lui ne jurait que par du neuf et me prouvait par maintes calculs que oui, on avait les moyens de s’offrir une grande maison sur la Rive-Sud.
Il avait fini par me convaincre et on attendait donc d’avoir l’apport suffisant pour se lancer, après nos vacances en France. Sauf que.
Sauf que rendu dans l’avion, j’ai commencé à faire ma complainte de l’expatriée qui aimerait bien rentrer près de sa famille à terme et tout a été remis en question.

Chéri a décrété qu’il fallait donc qu’on achète quelque chose de moins cher si on décidait de rentrer dans 5 ans mais maintenant il n’y a plus aucune maison qui trouve grâce à mes yeux! J’ai tellement visualisé mon rez-de-chaussée comme la maison modèle que même une maison de 2009 qui a quasiment tous les critères souhaités ne me satisfait pas. Alors que j’étais la première à dire à Chéri de faire des concessions, c’est maintenant moi qui suis incapable d’en faire!

Il faut dire qu’on souhaite une maison récente (pour l’isolation et le chauffage), grande (car on se sent vite à l’étroit), avec suffisamment de terrain (6000 p.c. car il y a la bête), à aire ouverte (car on est modernes), avec un beau plancher (car on est chiants) mais avec un écart suffisamment intéressant pour renoncer définitivement aux maisons neuves. J’oubliais qu’il fallait aussi que ce soit situé près d’un transport en commun (le train ayant notre préférence sur la Rive-Sud) mais pas trop près de route trop passantes ou bruyantes (type la 116).
Bref, on a quelques critères et des idées très arrêtées sur tout (Chéri veut une belle façade alors que moi je me contente d’un bel intérieur) mais pas beaucoup de bonne volonté pour faire des concessions! En gros, on n’est pas rendu quoi…

Problème existentiel

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Il faudra quand même qu’on m’explique pourquoi 20 minutes après qu’on se soit couché, j’ai toujours les pieds gelés alors que ceux de Chéri sont limite brûlants…

Du coup, en général je me colle à lui tant bien que mal, ou mieux, j’attire ses pieds de mon côté, le laissant se dépatouiller avec la position inconfortable… Cependant, il y a toujours un moment où il faut que je me tourne et alors je retrouve mon côté froid du lit, ô rage, ô désespoir!

Extended Family

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Si Chéri a fait la connaissance de quasiment toute ma famille pendant nos vacances, j’ai pour ma part complété ma connaissance de la sienne… Dans mes précédents articles, je faisais référence à sa maman comme « la marâtre » (affectueusement) mais en vrai il y a bien une marâtre dans sa famille et il s’agit de sa grand-mère…

La femme, au demeurant gentille, a un certain caractère qui fait qu’on ne peut rien lui dire, surtout lorsqu’elle décrète quelque chose. Elle est du genre à vous dire ce que vous devez faire et ajouter un « C’est comme ça et puis c’est tout » à la fin de ses phrases. La voyant pour la première fois et pour 2 jours seulement, ça m’a plutôt fait sourire mais là où j’ai commencé à rire jaune c’est quand elle s’est mise à enchaîner les paquets de gitane, sans ouvrir la fenêtre ou nous demander si ça nous gênait, y compris au petit-déjeuner!
Si ça avait été ma grand-mère, je lui aurais dit quelque chose mais ses 4 petits-enfants m’ont tous dit la même chose: on ne peut rien lui dire!

Heureusement à part la « grande marâtre », j’ai aussi rencontré d’autres membres de la famille beaucoup plus « faciles » dont le grand-père (quand même un peu facho), la marraine vraiment adorable et la grande tante de 86 ans en pleine forme!
On a passé peu de temps tous ensemble mais être au milieu des frères et sœurs, copains et copines des uns et des autres m’a fait très plaisir, et m’a permis de réaliser qu’ils font partie de ma famille à présent, en espérant que ça ne change pas un jour. Je vous ai dit que j’aimais les grandes familles?

D’abord l’enfer

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Souvenez-vous de mon dernier voyage à New-York où les péripéties s’étaient enchainées… et bien quand on part 10 jours en France avec Chéri, c’est à peu près la même chose comme vous avez pu le voir avec notre retour. Il faut savoir qu’à partir du moment où on a atterri, vendredi à 11h30, on a passé la journée à se geler les fesses! On a beau vivre au Canada, c’est en France qu’on a regretté de ne pas avoir nos bonnets car avec un petit 1°, il faisait super froid! Sans compter que ni la gare TGV de Roissy, ni le TGV n’étaient chauffés (enfin assez), au grand dam des passagers!

Du coup, pas manqué, le lendemain soir j’ai commencé à me trouver mal et j’ai passé la nuit suivante aux toilettes! Si je surveillais ma ligne je serais sans doute contente, mais en fait j’ai surtout passé 3-4 jours sans appétit, ce qui est quand même ballot quand on passe ses vacances au pays de la gastronomie…

Malheureusement, j’ai à peine pu profiter du week-end au gîte avec ma famille mais j’ai quand même pu présenter Chéri à tout le monde. En parfait gentleman, il s’est bien comporté jusqu’à ce qu’il prenne tellement ses aises, que je le surprenne à raconter des histoires peu flatteuses à mon sujet et à me faire passer pour la méchante qui ne veut pas cuisiner ou sortir le chien! Grr! Rappelez-moi de tomber malade quand on est dans sa famille la prochaine fois, histoire de ne pas le lâcher d’une semelle dans la mienne!

Le dimanche, n’étant pas bien, mes parents nous ont suggéré de rentrer à la maison plus tôt mais on a eu la surprise de découvrir qu’ils avaient coupé le chauffage en partant le vendredi ce qui fait qu’il faisait 9° à l’intérieur! Il a fallu 5 heures pour atteindre les 19°, je peux vous dire que même le chat est resté emmitouflé sous la couette en attendant! Je vous passe le reste des péripéties mais Chéri s’est demandé s’il ne se faisait pas bizuter quand il a du prendre une douche à l’eau froide le lendemain!

Tout le reste de la semaine on a eu froid dès qu’on mettait le nez dehors (on s’est d’ailleurs tous les deux enrhumés sur la fin), ce qui nous faisait un peu enrager quand on savait qu’il faisait presque 15° à Montréal… Le pire c’est qu’on est à peine rentré qu’il faisait 20° à Paris (et qu’il reneige à Montréal)!! Cherchez l’erreur!

Brunch à Paris

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Il y avait bien longtemps que je n’avais pas brunché à Paris, depuis ce jour je pense, mais j’ai profité d’un dernier passage dans la capitale dimanche matin pour découvrir le Sir Winston dont mon frère m’avait souvent parlé (et accessoirement rencontré sa copine).

Le restaurant est situé tout près de l’Arc de Triomphe (5 rue de Presbourg) et propose un décor très chaleureux inspiré de l’Inde.
L’avantage des brunchs en France, c’est qu’ils proposent quasiment tous des viennoiseries en « entrée », ce qui était bien le cas ici. Accompagné d’une boisson chaude de notre choix et d’un verre de jus d’orange ou de pamplemousse fraîchement pressée, on nous a servi un panier de mini-viennoiseries délicieuses.

En « plat », on avait plusieurs choix (dont salade et club sandwich je crois) mais pour être fidèle à mes habitudes j’ai pris les œufs au bacon alors que mon frère et sa copine ont pris les œufs bénédictes qu’ils ont trouvés délicieux. Pour ma part, je trouve que le bacon à la française est moins bon (et plus salé) que celui qu’on a en Amérique du Nord mais j’ai dévoré l’assiette malgré tout!

En « dessert », mon frère et moi avons opté pour le pain perdu et la glace au bourbon alors que sa copine a pris le cheesecake. Tout était délicieux mais avec tout ce que nous venions d’engloutir, nous n’avions vraiment plus faim et nous avons du laisser la moitié de nos assiettes, dommage.

Pour tout ça, il faut compter 25 euros par personne, ce qui n’est pas donné, mais entre le cadre, le service agréable et la qualité des assiettes, le prix se justifie même s’il serait difficile d’y revenir très souvent…

Les joies du surbooking

air_france.jpgAprès l’article déprime post-retour, il est temps que je vous parle un peu de mes vacances, et là encore je vais commencer par la fin parce que vous savez quoi, pour la première fois j’ai eu affaire à un problème de « surbooking » et je ne pourrais en être plus heureuse!

On devait partir dimanche à 18h55, sur le dernier vol de la journée et arriver vers 21h, heure local à Montréal. On avait pris notre lundi pour se remettre tranquillement du voyage et récupérer le chien chez le véto.
À l’aéroport, on a eu divers problèmes à cause d’une histoire de billets de train qu’on n’a jamais retirés, ce qui fait qu’on est arrivé tard à l’enregistrement, si tard qu’on nous a annoncé que tout le monde ne pourrait pas partir sur ce vol, étant donné que l’avion qu’on devait avoir avait été changé pour un plus petit.
J’aurais pu partir pour ma part mais pas Chéri et après qu’on nous ait annoncé les conditions si on décidait de partir le lendemain, on n’a pas hésité une seconde et on s’est porté tous les deux volontaires…

En décalant notre retour d’un jour, Air France nous a payé une nuit d’hôtel à proximité de l’aéroport avec repas du soir et petit-déjeuner offerts, mais surtout un avoir de 800 euros par personne!! On aurait aussi pu décider de récupérer l’argent en cash mais à ce moment-là la somme descendait à 600 euros par personne.

Comme on avait pris notre journée et qu’on pouvait récupérer le chien jusqu’à 20h30 le lendemain, on n’a pas eu à réfléchir longtemps et on se retrouve maintenant avec un avoir de 1600 euros sur Air France, autant vous dire qu’on est ravis et qu’on a déjà plein d’idées sur comment utiliser cette somme! On ne le dit pas assez mais vive le surbooking!

Rebelote

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Avant de vous parler de mes vacances, je vais déjà vous parler de mon retour. Non pas des péripéties qui l’entourent mais juste des sentiments conflictuels qui ressurgissent à chaque fois que je quitte à nouveau la France.

Tout au long de l’année je râle parce qu’il y a des tas de pays que j’aimerais visiter en dehors de ma mère patrie mais pourtant dès qu’on peut s’éloigner 10-15 jours avec Chéri, on fait quasiment tout le temps le choix de la France, et souvent à ma demande… C’est ce qu’on appelle ne pas savoir ce que l’on veut j’imagine.
Que voulez-vous, à peine arriver dans ma famille que je planifie déjà la prochaine fois que je viendrais les voir. Ainsi les dates sont fixées pour juin 2011 mais avec une option pour Noël 2010 si jamais on trouve des billets abordables. C’est plus fort que moi, je suis très famille et j’adore passer quelques jours avec tout le monde, même avec la famille (adorable) de Chéri.

C’est ainsi qu’à chaque fois que je me trouve dans l’avion du retour, je me pose les mêmes questions: qu’est-ce que je fais à Montréal, est-ce que je ne rate pas l’essentiel en étant loin des gens qui comptent pour moi? Comment vais-je faire le jour où j’aurais des enfants?

Je n’ai pas les réponses et je ne suis pas sûre que je serais heureuse en France entre la morosité ambiante, les horaires lourds et les loyers chers mais je ne suis pas sûre non plus de pouvoir être heureuse à Montréal en étant loin de tout le monde… L’idéal serait un AVG (Avion à Grande Vitesse) abordable reliant mes deux pays d’attache pour pouvoir faire le voyage plus souvent… Vous pensez que c’est possible?!