Catégorie : Ô Canada!

Non tout n’est pas beau

aeroport.jpg Je l’avoue, je ne suis pas objective pour ce qui est de Montréal, car dès la première année où j’ai posé les pieds ici, j’ai tout de suite accroché avec cette ville, sentant qu’elle me correspondait parfaitement.
Cela étant, il faut être honnête, il y a des points négatifs au fait de vivre ici, ou peut-être d’être expatriée tout simplement..

– Le premier c’est bien sûr le manque. Si le manque de la famille peut se réduire grâce aux mails et au téléphone, le manque de certains aliments lui peut être cruel! En ce moment, outre les Princes, ce sont les petits cakes Rocher au pépites de chocolat noir qui me manquent beaucoup!
Pour la plupart des français, ce sont surtout le vin et le fromage qui posent problème car les prix de ces produits restent encore assez élevés par rapport à nos habitudes. Comptez entre 40 et 60$ le kilo pour un morbier ou un brie de Maux par exemple et 20-25$ pour une bouteille de vin qui coûterait entre 3 et 5 euros en France.
N’aimant ni le vin ni le fromage, je vous avouerais que je le vis très bien. Par contre, et là c’est grave, c’est le rayon yaourt qui est vraiment (mais vraiment) tout riquiqui ici. Oubliez les choix de Danette, de Dany, de Liégeois, de mousse au chocolat (tout ça rentre dans la catégorie yaourt pour moi), ici c’est yaourt aux fruits (avec morceaux, beurk) de quelques marques, yaourts nature ou à la vanille, et basta. Oui, c’est vraiment frustrant!

– Dans les autres poins négatifs, le fait d’être dans un pays immense revient à dire que les distances entre deux villes intéressantes peuvent être très grandes! Une fois que vous êtes allé plusieurs week-ends à Québec, à Ottawa voire à Toronto, il ne reste pas beaucoup de villes rapides d’accès ou alors il faut privilégier la nature et les balades en plein air. Ce qui n’est pas mal non plus, notez bien.

hiver.jpg – Qui dit Canada dit « neige, froid (et bucheron mais ça c’est un mythe) », car oui c’est vrai on se les gèle en hiver! Il fait des températures négatives pendant plusieurs mois, on atteint parfois les -25, -30, surtout si le vent se mêle de la partie. En bon français, on n’est pas habitué à ce traitement et ça se voit vite dans la rue, on est ceux qui marchent deux fois moins vite que les autres et les seules filles à ne pas pouvoir assumer la jupe et les talons alors que les trottoirs sont verglacés! J’abuse à peine!
Cela étant en s’habillant en conséquence, on peut profiter de l’hiver pour faire du patin à glace, du ski de fond ou des raquettes à quelques minutes de chez soi, c’est tout de même pas si désagréable et les -25, -30 ne sont pas tous les jours pendant tout l’hiver non plus, heureusement!

– Pour en revenir à la nourriture, beaucoup de français ont tendance à dire que l’on mange moins bien ici car c’est vrai que beaucoup de menus de restaurants ont « hamburger, poutine, pâtes saucée rosée, ou ailes de poulet » au menu. Cela dit, si l’on accepte de dépenser un peu plus on trouve d’excellentes tables, qui ne sont pas forcément prohibitives non plus par rapport à la qualité.
Ça ne me choque pas personnellement de payer 90$ par personne pour cocktail+mise en bouche, entrée-plat-dessert et bouteille de vin lorsqu’il s’agit de fine cuisine. Dans la même idée, avec Chéri, on va au marché Atwater chaque dimanche et l’on y trouve d’excellentes boucheries/charcuteries avec des rillettes, du bon saucisson, des pommes dauphines, etc. Donc, une fois de plus, si l’on ne se contente pas de ce qu’on trouve au supermarché du coin, il y a de quoi manger tout aussi bien qu’en France.

– D’autre part, vivre à l’étranger c’est se condamner à être loin de sa famille ou de ses amis lorsqu’il se passe un événement important. Bien sûr on peut faire un saut en France pour un mariage ou une naissance, mais vous ne verrez pas grandir votre neveu ou le premier bébé de votre meilleure amie comme si vous habitiez dans les environs.
À l’inverse si vous faites un enfant ici, votre famille ne sera pas à proximité pour assister à votre grossesse ou aux premiers pas de votre petit.
Ce sont bien sûr des choses difficiles à concilier mais il est toujours question de balance: tant que vous trouvez plus de bonheur à vivre loin des vôtres mais dans un environnement exaltant alors vous savez que cela passe par des concessions.

– Autre pays, autres mœurs, il n’est pas facile de se faire des amis en vivant au Canada. Les gens y sont très accueillants, très agréables mais pour aller au-delà de ce contact, il faudra parfois beaucoup de temps et d’effort. Quelqu’un avec qui vous vous entendez bien, vous dira peut-être « faut qu’on s’appelle, qu’on se fasse une soirée » mais ne vous appellera pas. Ce sera à vous de le relancer, plusieurs fois peut-être car vous vous n’avez pas beaucoup d’amis mais beaucoup de temps libre, alors que vraisemblablement, lui a déjà un réseau bien complet ici. C’est normal dans un sens mais cela peut être frustrant, c’est d’ailleurs comme cela que vous vous retrouvez à être ami avec de nombreux français alors même que vous vivez dans un pays étranger…

– J’allais oublier un autre point, qui me concerne pas mal en plus, l’emploi! En France, vous avez peut-être une expérience professionnelle reconnue, un réseau pour vous permettre de rechercher un emploi plus sereinement le cas échéant mais ici, que nenni!
Sans réseau adéquat, vous n’avez pas accès au 3/4 des emplois qui sont vacants, surtout pour des métiers liés à la culture comme moi. Du coup, vous postulez aux rares offres qui se présentent mais lorsque l’on ne manquera pas de vous demander vos références, elles seront uniquement françaises. Et comme la plupart des emplois demandent un niveau d’anglais équivalent à « parfaitement bilingue » vous risquez également de rencontrer des difficultés de ce côté-là!
Rassurez-vous si vous voulez un petit job, que ce soit dans la vente, la restauration ou les centres d’appel, vous n’aurez pas trop de mal à trouver en principe.

– Liées à l’emploi, ce sont les vacances! Dites adieu aux 5 semaines de congés payés, au Canada ce sont 2 semaines, bien que cela soit négociable. Avec un peu de chance vous atteindrez les 4 mais plus vraisemblablement les 3, en sachant qu’avec l’ancienneté vous gagnerez une semaine de plus. C’est sûr, ce n’est pas beaucoup mais au moins les heures supplémentaires sont plus rares qu’en France et sortir à 17h du travail, vous laisse beaucoup de temps pour faire des activités dans la semaine…

J’oublie certainement d’autres choses, bien que ce petit inventaire me paraisse déjà bien long! Heureusement tous ces inconvénients ne restent pas en tête à longueur de temps, sinon il serait vraiment difficile de rester ici!
Au quotidien, on a des petits malheurs, des grands bonheurs comme on en aurait dans n’importe quel autre endroit et Montréal, quelle que soit la saison, est une ville trop agréable à vivre pour s’en priver.

Et Vancouver alors?

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Puisqu’il était question de Vancouver il y a peu, j’en profite pour répondre à une autre question que l’on me pose souvent concernant mon expérience canadienne. Qu’ai-je pensé de cette ville de Colombie-Britannique?

Déjà il faut savoir que je n’avais pas prévu d’aller dans l’Ouest lorsque je suis venue en PVT. Je comptais bien rester à Montréal et tout faire pour trouver un emploi dans l’édition en vu de ma demande de résidence permanente. Puis au fil des semaines, Vancouver revenait de plus en plus dans les conversations et j’ai décidé de quitter mon appartement, de refaire mes valises 3 mois après être arrivée et d’aller voir par moi-même.

En arrivant à la fin de l’été, j’ai pu découvrir la ville sous un magnifique soleil et c’est vrai qu’avoir l’océan Pacifique à ses pieds et les Rocheuses en arrière-plan est quelque chose d’assez exceptionnel. Dans ces conditions la ville est vraiment belle, on peut se balader sur English Bay à la tombée du soir, aller pique-niquer sur une des plages de Kitsilano ou Jericho Beach, ou encore se perdre dans le Stanley Park. Le cœur de la ville a, quant à lui, beaucoup moins d’intérêt à part si on aime les buildings.

Cela dit, dès qu’arrive l’automne, et encore plus l’hiver, fini de plaisanter, c’est sous la pluie que vous vivrez à la vancouveroise, car il y pleut très fréquemment. Une des anecdotes que me racontaient systématiquement les locaux, c’est que l’hiver précédent il avait plu pendant 40 jours d’affilé, un record quasiment! Une fois que vous êtes prévenu, vous vous adaptez et vous investissez dans un bon parapluie!

Du côté professionnel, je dois dire que j’ai eu de la chance car j’avais deux agences de placement (Randstad et Miles) qui m’ont trouvé facilement des missions pendant les 5 mois que j’ai passé là-bas.
J’ai commencé par faire du classement (13.50$/h) pour un département de comptabilité et le job qui devait prendre 3 jours s’est transformé en 3 semaines, voire plus, à différents postes, au bout desquels on m’a proposé de me former pour être comptable! Vu mon amour pour les chiffres j’ai refusé et continué sur d’autres missions. J’ai fait un peu de réception, une fois même j’ai aidé une entreprise qui déménageait puis j’ai fini par faire de la saisie de donnés dans une compagnie d’assurance pour 15 ou 20 (ma mémoire me fait défaut) $ de l’heure.
Cela dit la vie étant assez chère à Vancouver, mieux vaut avoir un job relativement bien payé si vous voulez profiter de la ville et de la vie!

Le point le plus sensible de ma vie dans l’Ouest était les relations avec les gens. Le politiquement correct est poussé jusqu’au bout, on travaille beaucoup, on fait du jogging ou du yoga chacun dans son coin, on côtoie quelqu’un à l’accent étranger tous les jours sans prendre la peine de lui demander d’où il vient, bref c’est très « chacun pour soi ».
L’autre point qui m’a fait préférer Montréal est l’ambiance de la ville. Il n’y a pas cette impression de vie que l’on peut ressentir ici, les rues paraissent presque désertes.
Pour sortir les choix sont beaucoup plus limités, bien sûr il y a des bars, des pubs, des boîtes mais pas beaucoup de concepts originaux comme on peut en trouver à Montréal, et oubliez tous les festivals qui raisonnent chaque semaine ici, la vie est plate dans l’Ouest!

À toute fins utiles, je rappelle que ceci n’est que ma perception des choses et qu’en aucun cas je regrette d’avoir passé plusieurs mois à Vancouver. J’ai vu par moi-même, je suis ravie d’avoir tenté l’aventure là-bas mais ce n’était tout simplement pas une ville pour moi.

Ma madeleine à moi

taco.jpg Vendredi dernier je suis passée devant un Taco Bell (un fast food tex-mex), ce qui est rare à Montréal car à ma connaissance il n’y en a pas en centre-ville. Si je vous parle de ça c’est parce que ça m’a fait un drôle de flashback vu que j’ai mangé une seule et unique fois dans cette enseigne et que c’était très exactement le 5 septembre 2006.

road.jpg Pourquoi je m’en souviens si bien? Parce que deux jours plus tôt j’étais montée dans un bus à Montréal à destination de Vancouver, soit à 4500 km de là. Ce dernier-jour, le 5 septembre, il faisait un temps magnifique et l’on traversait les Rocheuses. Peu avant la tombée du soir et l’arrivée à Vancouver, on s’est arrêté une énième fois et on en a profité avec ma copine Géraldyne pour filer au Taco Bell du coin. Je me souviens que l’on a mangé nos burritos sur une petite colline, en contemplant la route et en se demandant ce qui allait se passer ensuite. Comment allait-on trouver Vancouver après 3 mois d’été fantastiques passés au Québec? Allait-on être à l’aise dans une ville anglophone? Allait-on se faire des amis? Trouver un travail? Autant de questions qui ne nous empêchaient pas d’être pleine d’impatience et d’avoir hâte d’arriver.

On est arrivé à Vancouver vers 21h, la nuit était tombée et un ami de Montréal nous attendait à notre descente du bus pour nous amener chez lui pour quelques jours. Je ne vous raconte pas le bonheur de retrouver une douche, de la cuisine maison avec des légumes frais et surtout un lit après 3 jours/3 nuits passés dans un bus. On a ouvert grand les yeux et le chapitre vancouverois de notre PVT a commencé…
Passer devant l’enseigne Taco Bell la semaine dernière a fait remonter tout ces souvenirs en mémoires, comme quoi ça tient à peu de choses parfois, à un fast food ou à une madeleine.

C’est bien Montréal?

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Parfois je reçois des mails (adorables) de personnes qui désirent s’expatrier à Montréal ou au Canada et qui recherchent des informations. Si je n’ai pas vocation à faire bureau des renseignements, je dois bien avouer que moi-même j’ai fait la même démarche vis à vis d’une blogueuse montréalaise il y a de ça 4 ou 5 ans… Du coup, je peux difficilement en vouloir à ceux qui tentent leur chance de cette manière.

Pour être concise, voici ce que je pourrais leur répondre. Vivre à Montréal est pour moi l’idéal car c’est une grande ville qui ressemble à un petit village. On peut aller bruncher un dimanche matin à « l’autre bout du monde » comme dirait Monsieur mais revenir à pied sous le soleil, en une petite heure. On peut sortir en boîte en centre-ville et rentrer à pieds à 3h du matin, tout en allant le lendemain se balader le long du Canal Lachine, qui est à 2 minutes à peine. Ainsi, on est en centre-ville, tout en étant quasiment à la campagne.

Et puis vivre ici, c’est vivre entouré de québécois, c’est-à-dire de gens décontractés, beaucoup moins stressés que n’importe quel français et qui prennent (dans l’ensemble) le temps de vivre, de faire des activités en sortant du travail. Faut dire que beaucoup de jobs sont des 9h-17h et ça franchement ça change la vie! À 17h tapante, beaucoup de gens quittent leur poste, si ce n’est àn16h ou 16h30, ce qui fait que les heures de pointe dans le métro sont plus de l’ordre de 16h-18h que 18h-20h comme en France.

Quand aux loyers, j’en avais déjà parlé à propos de mon appartement mais ça fait toujours plaisir de le rappeler: ils sont beaucoup moins élevés que chez nous, notamment qu’à Paris. Un 4 et demi (donc 2 chambres) peut coûter 800$, soit 500 euros facilement. La carte de transports en commun, quant à elle, vous coûtera 66$ soit 40 euros environ. En bref, le coût de la vie est moins élevé.

Cela étant, les emplois sont-ils mieux payés? Pour un job de standardiste, je suis payée généralement 15$/h minimum (9.5 euros) et pour les postes permanents les annonces tournent autour de 35 000-45 000/an selon l’expérience et si vous êtes bilingue…
Admettons qu’avec un job moyen vous touchiez 1800$/mois après retrait des taxes, une fois le loyer payé (le mien est de 600$), il vous reste 1200$. À cela on enlève 20$ d’assurance logement, 50$ de cellulaire, 30$d’Hyro (électricité) 66$ de métro, il reste 1034$. Pour la nourriture, comptons 300$ par mois, soit 75 par semaine, ce qui me semble pas mal, et on obtient 734$ pour les loisirs soit 460 euros (3000 Francs)… C’est pas énorme mais en même temps quand on gère bien son budget c’est largement suffisant pour ne pas se priver.

Tout ça pour dire que Montréal n’est pas l’Eldorado mais que moi ça me convient parfaitement, la preuve, même sans travail, j’arrive encore à me faire plaisir et à ne pas trop me priver (ne me parlez juste pas de fringues, svp!).

Première neige

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Nous sommes le 22 octobre et j’aperçois les premiers flocons de l’année. Pour être tout à fait honnête, ils se distinguent à peine sur le ciel gris, et la chaussée humide porte à croire que la pluie est responsable mais non, il s’agit bien de maigre flocons.
Si les rues enneigées ne sont pas pour tout de suite, c’est impressionnant de voir à quel point le temps a changé en peu de temps. Ce week-end on avait un grand soleil, des températures avoisinants les 10° et maintenant on nous annonce -3° en ressenti et de la neige! Heureusement ça ne va pas durer, il devrait faire 15° dimanche.

On ne dit pas

#1 – Sur la route

Au Québec, on ne dit pas « feux (tricolores) » mais « lumières ».
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On ne dit pas une « voiture » mais un « char ».
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On ne dit pas un « camping-car » mais un « motorisé ».
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On ne dit pas un « stop » mais un « arrêt ». Voir les deux si on est à Ottawa.
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On ne dit pas un « vélo » mais un « bicycle ». En illustration, notre futur « Vélib » qui va s’appeler Bixi si je me souviens bien.
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On ne dit pas une « caravane » mais une « roulotte ».
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On ne dit pas une « moto » mais une « motocyclette ».
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Ottawa

Bien qu’ayant vécu deux ans et demi au Canada, je ne suis allée à Ottawa, la capitale du pays, à 2 heures de route de Montréal, que samedi dernier!
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La ville, bien que petite, a un charme certain et c’est sous un magnifique soleil que nous l’avons parcourue, appréciant au passage le paysage automnal.
Malheureusement, dû à un problème avec la location de la voiture, on est arrivé assez tard, 12h, et après s’être baladé au marché Byward, il était trop tard pour visiter l’intérieur du parlement. On a seulement pu monter dans la tour de la Paix (celle de l’horloge sur la photo), ce qui nous a tout de même donné une belle vue à 360° de la ville.

canal.jpg Nous nous sommes ensuite baladé le long du canal Rideau, tout en nous promettant d’y retourner cet hiver car il forme la plus longue patinoire au monde! Ça promet!

La journée est ainsi passée très vite, mais on a tout de même pris le temps d’aller acheter une 3e manette de Wii car les taxes sont moins élevées en Ontario! On ne se refait pas!
En tout cas, Ottawa est une ville vraiment sympathique, où les monuments, plus anciens que ceux dont on a l’habitude à Montréal, nous ont beaucoup plus. À refaire.

Dis merci

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Ce week-end au Québec on fête l’Action de Grâce, pendant que le reste du Canada fêtera Thanksgiving! Vous l’avez compris, seule la langue change, la célébration reste la même. Cependant, ce n’est pas la même que celle des américains.

On fête Thanksgiving 15 jours plus tôt qu’eux et on remercie, non pas les premiers pèlerins (ceux du Mayflower) mais d’autres pèlerins, arrivés en 1576 ceux-là…

Il y a deux ans, je participais à deux dîners de Thanksgiving à Vancouver, dans les colocations d’amis. On avait eu le droit à des repas copieux avec la traditionnelle dinde, la sauce à la canneberge, du stuffing (une sorte de farce délicieuse), des mashed potatoes (purée de pommes de terre), et à toutes autres sortes de mets délicieux, dont la fameuse pumpkin pie (tarte au potiron).

Cette année, pas de repas traditionnel mais on profite du week-end de trois jours pour se balader. D’abord à Ottawa samedi, puis dans une montagne dimanche pour profiter de l’été indien. Lundi sera jour du repos ou plutôt de la préparation pour la soirée de départ de Sam qui quitte mercredi le Canada après 2 ans passés ici. Mon chéri n’aura donc dès lors plus de colocataire (à moins que Tartine compte comme telle??), ça va faire un drôle de vide…

La soirée de la semaine dernière

Mercredi dernier était organisée la je-sais-plus-combien-t-ième soirée blogueuse à Montréal! Rendez-vous était donné à Casa Galicia, un petit resto espagnol que personne ne connaissait…

8 blogueuses ou lectrices ont répondu présentes pour ce dîner entre filles, bien sympathique. J’ai enfin pu rencontrer Une fille & La toile et découvrir par la-même son prénom (youhou, je sais, il m’en faut peu) et le fait qu’elle est vraiment sympa. Les autres je les avais déjà toutes croisées au moins une fois donc je savais déjà qu’elles étaient sympa! Étaient ainsi présentes: Celine, Valérie, Marlène, Natasha, ainsi qu’Aude et Marion qui n’ont pas de blog.

On en est arrivé à cette conclusion inévitable: il faut des blogueuses québécoises lors de la prochaine rencontre, et personnellement je mise tout sur MiniMin, vu que c’est la seule blogueuse québécoise que je connais!

À part ça, le resto, ambiance familiale, était sympa, la paella super (mais pas donné) et la sangria, pour autant que non experte que je sois dès que ça touche au vin, m’a paru bonne également…
Bref, la soirée était sympa, et j’espère qu’on sera encore plus nombreuses pour la prochaine, d’ailleurs pourquoi pas un brunch next time??

Ola! Soirée à ne pas manquer!

tapas.jpg OYÉ! OYÉ! L’été étant fini, les visiteurs estivaux (presque) tous partis, il est temps de faire une nouvelle soirée blogueuses! Après quelques hésitations, la date a été fixée au mercredi 24 septembre, soit la semaine prochaine!

Ambiance espagnole pour ce nouveau rendez-vous car c’est un restaurant à tapas qui a été retenu: Casa Galicia au 2087 St Denis.

Blogueuses, lectrices, rendez-vous nombreuses mercredi à 19h30!
Marlène, Val et Céline ont d’ores et déjà répondu présentes.
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