Catégorie : Mon job est formidable

Welcome in the team!

bonheur.jpg Ce qui est drôle dans la vie quand on arrive à un certain âge, c’est que lorsqu’on dit qu’on a une bonne nouvelle à annoncer, la première réaction de notre interlocuteur est toujours « t’es enceinte? ».
Et bien non je ne le suis pas mais par contre, je suis « permanente » à mon job, c’est-à-dire que j’ai l’équivalent d’un CDI, avec les avantages que ça implique… À commencer par les vacances, même si l’on peut se demander si pour 2 semaines de congés payés, on ne devrait pas plutôt parler de « week-end prolongé »!

Mais je vais surtout pouvoir bénéficier de l’assurance santé de mon employeur et de sa couverture dentaire! Je suis sûre qu’il va y avoir du travail à faire là-dedans, je n’ose même pas prendre rendez-vous mais c’est peut-être simplement parce que j’ai toujours eu peur du dentiste…
Ah et je crois que j’oubliais l’essentiel, c’est que je vais être augmentée, je ne m’attendais pas à être payée tant! Parfois dans la vie, tout roule, tout simplement!

Ordre

ordre.jpg Aujourd’hui j’ai fait une constatation surprenante, c’est que je suis beaucoup plus organisée que ce que je pensais et que ce qu’« on » a voulu me faire croire (le « on » représentant ma famille…).

Petite on me demandait toujours de ranger ma chambre alors que je la trouvais parfaitement ordonnée. On s’entend qu’ordonner et ranger ce n’est pas la même chose, mais est-ce que l’important ce n’est pas que le propriétaire des lieux retrouvent ses affaires?

Avec le temps et la distance, j’ai appris que l’important c’était que ma mère retrouve mes affaires car à chaque fois qu’il y a un problème avec les impôts, la sécu, la banque ou que sais-je encore, c’est à elle de fouiller dans mes anciens dossiers pour savoir de quoi il retourne au grand désespoir de mon frère (jaloux!)!

Petit à petit, j’ai donc appris à m’organiser et aujourd’hui la constatation a été sans appel en voyant mon bureau : je suis une fille ordonnée! Rien ne traine, absolument chaque chose a sa place, y compris mon pass, ma tasse (qui ne me sert que pour l’eau) et mes cinq blocs de post-it du plus petit au plus grand modèle. Il y a des rangements pour le travail qui rentre, d’autres pour ce qu’il faut que je classe, que j’imprime ou encore ce qui est fait mais dont je veux garder une trace à court terme. Bref, j’ai le bureau le mieux rangé au monde, ou au moins de mon cubicule!

Ragnagna

r_gle.jpg Travailler dans le monde merveilleux (hum) des assurances va de paire avec travailler dans un environnement féminin pour moi et c’est parfois assez marrant. Je découvre qu’au Québec on n’a pas la pudeur placée au même endroit qu’en France ou alors c’est que mes anciennes collègues françaises sortaient du lot!

Depuis 6 semaines que je travaille dans mon entreprise, j’ai déjà 3 collègues qui m’ont parlé de leurs règles, et quand je dis « règles » j’entends bien menstruation.
La première fois, une collègue revenue de congés maladie de 2 jours a commencé à m’expliquer que ça faisait 7 mois qu’elle n’avait pas eu ses règles et donc que ce retour inopiné lui avait provoqué pas mal de douleur, dans les reins, le dos, le ventre, etc., elle ne m’a épargné aucun détail.
J’ai eu le droit quasiment au même discours quelques jours après d’une autre collègue qui, elle, n’avait pas eu ses règles depuis 3 mois… Elles ont fini par se rejoindre pour parler de ça et une troisième collègue s’est ajoutée pour parler de la pré-ménopause! Aujourd’hui c’est une autre collègue qui a lancé le sujet à la question « Ça va? » en répondant que non car elle avait ses règles et en commençant à énumérer tout ce que ça engendrait chez elle!

Ce n’est pas que ça me gêne mais ça me surprend toujours un peu d’entendre les détails liés aux menstruations des unes et des autres. Je ne me souviens pas qu’en France on abordait aussi « facilement » le sujet, qui plus est avec des collègues qu’on connaît à peine. C’est ça les différences culturelles?

Je ne veux pas travailler…

travail.jpg Ce lundi j’ai commencé un nouveau job. Un nouveau job dans une branche qui ne m’intéresse pas (pour l’instant au moins), un nouveau job qui est loin de l’emploi de mes rêves et qui plus est un job qui fait peur car c’est en milieu anglophone. Comme si les assurances (puisqu’il s’agit de ça), ce n’était pas déjà assez compliqué en Français, je travaille pour une équipe anglophone où tout ce qu’on va me demander sera formulé en anglais…

Je comprends l’anglais, du moins quand c’est dans des séries, que ça parle d’amour, de médecine, de naufragés sur une île, de funérarium, etc.! Mais pour le milieu professionnel, je suis moins préparée, il me manque beaucoup de vocabulaire et surtout ça m’effraie.
Alors bien sûr, je sais qu’il faut se lancer, que je vais m’en sortir comme je m’en suis sortie pendant 5 mois à Vancouver, mais franchement j’aurais préféré quelque chose de moins stressant.
Cerise sur le gâteau, qui dit open-space dit accès difficile à Hotmail, Netvibes, mon blog, vos blogs… et comme le soir j’ai un chien à sortir (oui je suis d’astreinte du soir), un chéri à « divertir », ok c’est une façon de parler mais vous comprenez, et bien je serais moins présente sur la toile à présent. Je sais, vous êtes tristes, il ne vous reste qu’à vous côtiser pour m’offrir un salaire pour que je reste à la maison à glandouiller sur internet! Comment ça non??

Accès privilégié

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J’ai le plaisir de travailler pour quelques semaines dans les bureaux de la BAnQ, soit la Grande bibliothèque du Québec, à Berri-Uqam. C’est un cadre de travail génial pour plusieurs raisons.
La première, la plus évidente, c’est la proximité des livres et donc l’occasion d’avoir toujours un livre à lire à portée de main.
La deuxième est l’espace et le confort qu’offre cette bibliothèque en particulier. À midi, après avoir mangé mon lunch, je me balade dans les étages jusqu’à trouver « mon » fauteuil, bien placé, dans lequel je m’installe confortablement pour bouquiner ou me reposer.
Enfin la dernière raison est le lundi. C’est le jour de fermeture hebdomadaire de la bibliothèque et c’est assez génial d’avoir les 5 étages pour nous tout seul, complètement vides. On voit les commis et les bibliothécaires s’activer pour remettre en rayon un maximum de documents, on y croise seulement des employés alors qu’en tant normal il y a entre 8 et 13000 visiteurs par jour!
J’aime avoir accès aux coulisses de ce grand lieu, c’est un peu comme être enfermé dans un grand magasin, les rayons de bonbons en moins!

De l’art de déconstruire un CV

recrutement.jpg Cette semaine, je suis en mode recrutement! Fini la job dans l’agence de pub avec biscuits à volonté, il me faut trouver autre chose pour payer les prochaines factures…

Du coup, lundi matin j’avais rendez-vous pour un entretien pour être secrétaire-réceptionniste dans une compagnie d’assurances jusqu’à Noël et alors que je m’attendais à une entrevue informelle vu que c’est mon agence de placement qui m’envoyait, j’ai eu le droit à un entretien en bonne et due forme, ouch!
Apparemment mes réponses improvisées, même aux traditionnelles questions « comment réagissez-vous en situation d’échéancier serré » ou « en conflit avec votre direction? », ont séduit car la recruteuse a dit à mon agence que j’étais une super candidate! Cela dit, elle lui a aussi dit que finalement ils allaient s’arranger en interne pour l’instant! Génial!!

Mardi, je passais un test d’orthographe pour une autre entreprise et à la fin du questionnaire une liste de 20 noms auxquels il fallait attribuer un domaine. Alors autant Michael Moore et Hubert Reeves j’ai su, autant Robert Levesque (Robert, sérieusement?) et Julie Payette par exemple, j’ai séché… C’est ça de ne pas être québécoise, il y a tout un pan de culture générale que je ne maîtrise pas.

Quoiqu’il en soit demain j’ai un entretien pour un autre job, dans une autre entreprise, où je suis pistonnée par une amie. D’ailleurs j’ai vu son nom s’afficher sur mon écran de portable et répondu d’un « Salut » jovial alors que c’était sa chef qui appelait pour l’entretien! Oups!!

Et comme c’est ma semaine, j’ai aussi répondu à quelques rares offres qui correspondent à mon domaine mais dont le recrutement est plus long, ce qui fait qu’avec ma chance, je vais accepter un CDD de plusieurs mois alors que je vais avoir des entretiens pour quelque chose qui me plaît… On fait comment dans ces cas-là??
Cela dit, il y a beaucoup plus de chance vu ma chance justement (ah ah) que je ne sois même pas contactée pour ces postes-là! Foutu CV qui commence à ne plus ressembler à rien!

Le parti-pris du bilinguisme

dico.jpeg Quand vous vivez dans un pays et plus généralement une ville bilingue, on s’attend de vous à ce que vous soyiez systématiquement bilingue. Il va de soi que pour nous français, avec nos cours à 2 balles, on a toujours quelques niveaux de retard par rapport aux québécois, sans mentionner notre accent déplorable!

Dans mon job actuel, la plupart des appels et des visiteurs sont francophones, ce qui m’arrange bien. Cependant il arrive parfois que ce ne soit pas le cas et même si vous accueillez les visiteurs avec un grand « Bonjour! », ils vous répondront en anglais, sans vous demander si cela pose problème.

Cette certitude que tout le monde est bilingue me surprendra toujours. Et j’ai beau me débrouiller en anglais, parfois au téléphone, il est difficile de comprendre ce qu’on vous demande lorsqu’il y a des mots comme « docket » ou « waybill » d’employés, que vous n’aviez jamais entendu auparavant. Mais on est au Québec donc tout le monde – ou presque – s’attend à ce que vous compreniez… Too bad for me!

Nourri, employé

courses.jpg En ce moment je travaille pour une agence de pub.
Je vous plante le décor: immeuble en centre-ville, mur en brique blanc, conduits de plomberie et de ventilation apparents dans le style loft, 2 cuisines à 5 mètres d’écart qui ont chacune cafetière, machine à expresso, lave-vaisselle, vaisselles et 2 frigos.
Les gens (70 environ) sont jeunes et fashion c’est-à-dire qu’ils arrivent avec leur lunettes de soleil à 9h même s’il fait gris mais par contre oublient régulièrement de dire bonjour à la charmante réceptionniste, c’est-à-dire moi!

Pour être sûr que ces jeunes talents n’aillent pas voir ailleurs on les chouchoute. Ainsi chaque semaine, on remplit les frigos et les placards: pain de mie, bagels, nutella, confiture, chips, bonbons, M&Ms, biscuits, Oreo, fruits, yaourts, jus de toutes sortes, Coca, Coca light, Ice tea, Nestea, fromage en stick, fromage à la crème, crackers, etc.!
C’est impressionnant, il y a d’ailleurs un local pour ranger toutes les réserves car les 2 cuisines et les 4 frigos ne suffisent pas en début de semaine!

Je comprends mieux maintenant pourquoi tout le monde veut travailler dans la pub ou la comm! Les employés y sont chouchoutés par leurs patrons et y a pas à dire c’est valorisant.

Got a (small) job

ennuijob.jpgJe suis pas sûre qu’on dise « small » d’ailleurs dans ces cas-là mais vous m’avez comprise.

Donc mercredi après avoir appelé l’agence de placement avec laquelle je travaillais il y a près de 2 ans, on m’a quasiment immédiatement proposé une mission, une mission flexible en plus ce qui m’arrangeait vu que je ne voulais pas m’engager pour trop longtemps.

Depuis aujourd’hui, je travaille donc pour un centre de réadaptation où mon job consiste essentiellement à corriger des rapports, ou à faire des petites tâches de secrétariat, parfait!
En fait, pas tout à fait car une fois de plus, je sens que je ne vais pas avoir foule de boulot dans la journée et j’ai un peu peur de m’ennuyer! D’autant que je ne peux avoir accès ni à mes mails ni à Facebook, mais heureusement il reste Netvibes! Va juste falloir que je travaille la discrétion vu que mon écran est relativement exposé mais bon j’ai vu pire!

Ainsi à Vancouver, j’ai fait de la saisie de données pour une compagnie d’assurance en plein milieu d’un open space. Du coup, j’ouvrais une fenêtre internet en la diminuant en hauteur au minimum et en me redressant à l’inverse au maximum pour pouvoir consulter et écrire mes mails peu près discrètement! C’était un peu pathétique, je vous le concède!

Pour en revenir à mon travail actuel, il va me donner l’occasion de ressortir mon (magnifique et vieux) vélo vu que je suis à peu près sûre que ça me prendra 2 fois moins de temps qu’en transports en commun. Et comme ça j’évacuerai (un peu) les schoko-bons et autres Kinder buenos que je m’enfile depuis que mon frère est passé, d’autant que maintenant que j’ai un job pour 2-3 semaines, je vais pouvoir aller me faire plaisir dans les boutiques, il était temps!!

Dieu, we have a problem!

phone.jpg Mardi 12 février, j’écrivais:
Seigneur, faites que je retravaille un jour!

Mercredi 13 février, j’écrivais:
J’aime pas le téléphone, je préfère de loin les mails

La bonne nouvelle c’est que Dieu existe, la mauvaise c’est qu’il ne travaille qu’un jour sur deux!

Comment je le sais? Très simple…

Mardi il a entendu que j’avais désespérément besoin d’un travail, mercredi il glandait (ou faisait la sourde oreille au choix) et jeudi il m’a dégoté un job intérimaire d’un mois (la grande classe) de PHONING, la galère!!
Moi qui déteste le téléphone, je suis condamnée à passer mes journées à appeler des entreprises pour savoir si elles comptent se rendre à tel endroit pour tel événement. Je vous passe les détails, vous avez compris le gros du job… et du problème!

Heureusement je n’ai rien à vendre en tant que tel (je n’aurais pas accepté), c’est juste de la prise de renseignements mais ça n’empêche que c’est très chiant et que les journées paraissent interminables!

Je passe la moitié du temps regarder l’heure et l’autre moitié à m’empêcher de regarder l’heure!
Entre les deux, de temps en temps, je lis mes mails et mes liens Netvibes mais comme je suis censée être au téléphone à longueur de journée, forcément c’est pas le plus pratique.

Ce que j’aime bien par contre, ce sont mes horaires, 9h-17h, c’est vraiment agréable, J’ai l’impression que la soirée est tout de suite plus longue qu’en finissant à 18h…