Mois : février 2009

Une banque dans sa poche?

Blogrider m’a proposé de tester la nouvelle application de BNP PARIBAS permettant d’avoir accès à tout un tas d’informations depuis son téléphone portable. Comme pré-requis il faut avoir un téléphone compatible dont on trouve la liste ici. Le mien n’en fait pas partie mais celui de Chéri oui. Pourtant, premier problème, on nous demande un numéro en 06 pour recevoir un sms qui permettra d’accéder directement à bnpparibas.net, or moi je suis bel et bien cliente BNP PARIBAS mais je n’ai plus de portable français. Pour une application qui doit permettre de « bénéficier des services et des outils utiles pour optimiser ses déplacements à l’étranger », c’est moyen.

Finalement, j’ai réussi à accéder à l’application depuis le site fait pour les Iphones et à partir de là c’est vrai que c’est pratique. On peut consulter ses comptes et effectuer ses virements très simplement, voire même faire une simulation de crédit en ligne et c’est ainsi qu’en 1 click on m’a dit que si je voulais faire un crédit auto de 21000€ sur 48 mois, mes mensualités seraient de 504,33€! Mieux vaut pas que je convertisse mon salaire, je risquerais d’avoir peur! Cela étant, si on est à l’étranger, on peut faire appel à la liste des banques partenaires, établissements dans lesquels on peut faire des retraits sans frais notamment. C’est d’ailleurs pour ça que je suis devenue cliente de la BNP PARIBAS, pour leur accord avec la Scotiabank au Canada et ne connaissant pas tous les autres partenaires, ça peut être utiles quand j’irais faire un tour aux États-Unis!
Évidemment, il y a les cours de la bourse et la possibilité de passer ses ordres en direct, et d’autres petits gadgets dont les liens en cas de vol ou perte de sa carte de crédit et la possibilité de trouver les 4 agences les plus proches en entrant une adresse.

En résumé, le plus pratique est bien sûr l’accès à ses comptes en banque en tout temps, encore faut-il avoir une raison de les consulter de n’importe où et avoir confiance dans les accès sécurisés. La liste des banques partenaires me plaît bien mais ça c’est du au fait de vivre à l’étranger. L’application est censée être utile aux non-clients de la banque mais si c’est pour les cours de la bourse ou le convertisseur de devise, l’intérêt est tout de même limité…

Ma vie chez les Inuits #4

lumiere.jpg#4 La fin de l’hiver

À Montréal on est des petits malins, on fait la nuit blanche au mois de février, celle-là même qu’à Paris on fait au mois d’octobre quand on a encore une chance qu’il ne fasse pas trop froid!
Non, ici, on fait ça un 28 février, histoire d’être bien sûr d’avoir encore de la neige sur les trottoirs, un facteur éolien qui fait descendre les températures sous les -10° et malgré tout des milliers de gens dans les rues. Car oui, c’est ça le plus fort, les gens font la nuit blanche, font la queue dehors parfois plusieurs heures pour pénétrer dans un lieu à l’activité recherchée et le font avec le sourire!

Moi j’avoue que l’hiver, il commence un peu à me taper sur les nerfs. Ce n’est pas tellement lui en tant que tel le problème, ce sont les couches qu’il faut mettre pour lutter contre ses effets. J’ai envie de ne pas passer 5 minutes chaque matin et chaque soir à mettre l’écharpe, la doudoune, le bonnet, les gants, les bottes fourrées (dont la doublure n’arrête pas de se coincer dans la fermeture éclaire, argh!)… Mais c’est comme ça, l’hiver est encore là pour quelques semaines, un mois, et on pourra souffler. Il faut reconnaître qu’on aura passé 4 mois quasiment sans pluie, avec de nombreuses journées radieuses, quelques tempêtes de neige, des jours plus gris mais dans l’ensemble un hiver agréable, sans extrême à part les 4-5 jours à -25° qu’on a eu en janvier.

Petit à petit l’herbe va réapparaître dans les parcs, les bourgeons vont fleurir sur les arbres et Montréal va retrouver l’effervescence de l’été, la succession des festivals et toutes les terrasses seront bondées. C’est pour ça que j’aime cette ville, on y vit de vraies saisons et on est toujours un peu impatient de retrouver la prochaine…

Fille vs Extra-terrestre

fight.jpg Je profite de ce que Chéri ne soit pas là ce soir pour vous parler tranquillement de lui… Il a un petit côté narcissique qui fait qu’il adore quand je parle de lui sur ce blog ce qui à son grand désarroi ne se produit plus beaucoup, ou alors indirectement, pour parler de SA sâle bête!

Chéri est quelqu’un de pas compliqué, mais vraiment. C’est-à-dire que si je suis de mauvaise humeur, ça ne va pas franchement l’affecter, il ne va pas me parler ni me poser de question et attendre que ça passe.
Si à l’inverse il était de mauvaise humeur, ce qui bizarrement n’arrive jamais, ça me mettrait de mauvaise humeur à mon tour et sûrement que moi je l’enverrais ch*er! Non mais oh!
Dans le même ordre d’idées – ou pas, il aime tout le monde, il se trouve très bien comme il est (aucun complexe le monsieur, vous y croyez?) et il est sûr que toutes les filles ne rêvent que de lui! J’exagère à peine! En le titillant un peu, il peux dire qu’il « pourrait avoir plus de muscles » (Humm!) mais c’est vraiment histoire de dire quelque chose car on sent bien que rien ne le traumatise! C’est donc possible?

Par contre quand vous lui demandez ce qu’il veut manger, ce qu’il veut regarder à la télé, ce qu’il veut faire le lendemain, il répond toujours « ce que tu veux », ce qui est à double tranchant. D’un côté j’aime bien choisir mais d’un autre j’aime pas être toujours à l’origine de la moindre décision, même si c’est pour dire « ce soir c’est courgettes! ». Donc en ce moment j’applique la stratégie du « ce que tu veux » à mon tour et quand il choisit, je peux après, à loisirs, dire « ah non en fait je préférerais ça ». Mais non, non, non, je ne suis pas chiante, je suis juste une fille! Et lui il n’est pas chiant, vraiment, c’est juste un OVNI!

Plat d’ici

pate_chinois.jpg Hier j’ai fait mon premier pâté chinois, youhou! Oui je sais le nom n’est pas très glamour mais c’est un plat traditionnel québécois qui est en fait un hachis parmentier revisité! Tout de suite, ça en jette moins!

Pour ce faire, on fait revenir de la viande de bœuf haché avec un oignon, on prépare une bonne purée de pommes de terre maison (j’avais fait carotte la vieille, ça change!!), et on achète de la crème de maïs. Pas du maïs en grain comme moi mais bien cette fameuse « crème » qui est en fait un truc bizarre où il y a des grains et du liquide… On met la viande dans un plat, on ajoute la crème de maïs par-dessus plus des grains de maïs dans mon cas car j’avais acheté les deux et on recouvre de la purée. On soupoudre de paprika, on enfourne jusqu’à ce que ça dore et hop, c’est prêt!

Par rapport au hachis parmentier, l’ajout du maïs apporte un vrai plus je trouve et vu comme c’est facile à faire, je ne manquerai pas d’en refaire, c’est parfait pour mes lunchs! Reste à savoir pourquoi on appelle ça du pâté chinois…
L’image, tout comme la recette, vient du site Recettes du Québec.

EVJF

girls.jpg Ma cousine et moi on a 2 ans d’écart, mon frère et son frère ont 2 ans d’écart et nos parents habitent à une maison l’un de l’autre. Autant vous dire qu’on a grandi tous ensemble, enfin les filles avec les filles et les garçons avec les garçons, passant nos mercredis et nos week-ends chez les uns ou les autres, s’appropriant le chemin devant chez nous comme annexe de terrain de jeu.

Du coup, quand ma cousine se marie, c’est un événement que je peux difficilement manquer, d’autant que je suis témoin! Une première pour moi et c’est ainsi que j’ai appris que les témoins étaient en charge de l’organisation de l’enterrement de vie de jeune fille/garçon. Ah!
Mais… euh… on fait quoi pendant un enterrement de vie de jeune fille? Parce que moi je ne suis allée qu’à un seul il y a bien longtemps (personne ne se marie jamais dans mon entourage), et du coup je cale un peu en matière d’idées!

Est-ce qu’on passe toute la journée à faire des conneries dans la rue, habillée n’importe comment ou seulement le soir? Est-ce qu’on peut se faire une matinée/après-midi soin avant d’arroser la soirée dans un bar? C’est quoi le principe en gros? Car il me manque de toute évidence le manuel de la parfaite témoine, surtout qu’à 5000 km, c’est pas franchement le plus simple!

Vos retours d’expérience sont donc les bienvenus!

Dear Future me

hiro.jpg Vendredi il m’est arrivé quelque chose d’étrange… J’ai reçu un mail que je me suis envoyée à moi-même il y a deux ans… C’était le but, puisque je suis passée par FutureMe.org en choisissant la date à laquelle je voulais recevoir cette lettre du passé. Mais je ne me souvenais absolument pas quand j’étais censée la recevoir ni ce que j’avais écrit dedans et c’est ce qui a rendu l’expérience troublante.

Ce 20 février 2007 m’a paru tellement proche que j’ai l’impression de l’avoir écrit il y a quelques mois à peine. J’y parlais de mon PVT, des rencontres qui l’ont marqué, des espoirs que certaines amitiés perdurent tout en n’étant pas optimiste et surtout j’y parlais de ce que je me souhaitais pour dans deux ans.
À part le job d’éditrice exercé de « quelque part dans le monde », pour le reste je ne m’en sors pas trop mal. Il manque quelques petites choses mais j’ai tout de même l’impression d’avoir avancé dans le bon sens depuis ce 20 février 2007. Je ne vous copie pas la lettre car c’est plutôt quétaine (niaiseux) mais je vais de ce pas m’en écrire une autre pour dans 2, 5 ou 10 ans, histoire de voir ce qui aura changé. Ou pas.

Sur le site, on peut voir des lettres écrites, ce petit côté voyeuriste est très rigolo… Extraits:
« Dear FutureMe,
you should be married to (___) with children an amazing job, good figure, beautiful house, and more importantly be a legal driver. and if your not when you get this it’s obviously been sent to the wrong future. »

« Dear FutureMe,
Today, the issues are:
1) Where is Saddam Hussein?
2) Where is Osama Binladden?
3) Arnold Schwartszeggar is running for Governor, in the Recall election of Gray Davis
7) We’re still pissed off at the French for turning their back on us in taking down Saddam, by going to war in Iraq. etc« 

Fourquet-Fourchette

fourquet.jpg Samedi dernier, comme prévu, nous sommes allés tester un resto de cuisine de « Nouvelle-France », le Fourquet-Fourchette.
J’avais lu que la cuisine amérindienne y était bonne et que les serveurs en costume d’époque nous plongeait dans une ambiance amusante.

En arrivant dans ce lieu, situé à l’intérieur du Palais des Congrès, nous avons tout d’abord constaté qu’il était très grand mais pour autant quasiment vide. Alors, effectivement, les serveurs sont en costume d’époque mais comme le décor ne suit pas, cela passe quasiment inaperçu!

La table d’hôte (le menu si vous préférez) a la curieuse idée de proposer des plats qui ne sont pas particulièrement amérindiens ni exotiques, il faut pour cela piocher à la carte, ce que nous ne ferons pas. Dans la table d’hôte, on trouve ainsi un pavé de saumon, du magret de canard ou encore une bavette de bœuf de leur fumoir… Nous avons choisi ces deux derniers plats. En entrée, on nous a servi une soupe du jour (crème de maïs il me semble) qui était bonne et qui venait accompagner d’une corbeille de pain dans laquelle se trouvaient quelques morceaux d’un fin pain typique, assez sympa.

Le magret de canard n’était pas très bon dixit Chéri (la viande n’étant pas tendre et le gras se détachant trop), qui en a profité pour me dire que celui que je lui avais fait pour son anniversaire était bien meilleur! Hé hé! Quant à la bavette, elle était bonne et il faut reconnaître que l’aspect fumé était à la fois original et délicieux, même si sur une trop grosse portion, on pourrait s’en écœurer.
En dessert, nous avons opté pour des crèmes brûlés sympas et comme le choix de vin était limité et que la bière est une de leur spécialité, nous avons accompagné notre repas d’une très bonne bière pour Chéri et de sangria pour ma part.

Au total, avec les taxes et le pourboire, nous en avons eu pour 100$. Bien que ce ne soit pas exorbitant, la cuisine ainsi que le décor et l’ambiance du restaurant ne nous ont pas particulièrement plu. En sortant, nous nous sommes fait la réflexion que c’était vraiment la dernière fois que nous dînions dans le Vieux Montréal!

http://www.fourquet-fourchette.com/

Dans mon projo #3

dernier_jour.jpg Le premier jour du reste de ta vie: c’est un film touchant, qui nous fait passer à travers un panel d’émotions. On rit, on pleure, on est surpris, on est ému… Et si en plus je vous dis que la bande originale est vraiment sympa alors je suis sûre que vous êtes convaincu!

La guerre des mariées: Anne Hathaway et Kate Hudson sont meilleures amies jusqu’au jour où leur mariage est programmé à la même date, dans la même salle accidentellement! C’est une petite comédie sympa, qui plaira aux filles mais qui ne restera pas dans les annales!

taken.jpg Taken: c’est court (1h29) mais ça n’arrête pas une minute! Liam Neesson se lance à la recherche de sa fille, enlevée à Paris, et il ne compte pas faire de quartier pour la retrouver! C’est violent et surtout dérangeant par ce qu’on nous montre d’un traffic de femmes. On est limite au bord de la nausée parfois mais ce film d’action vaut le coup.

MR 73: autant 36 quai des Orfèvres était un polar sympa, autant MR 73 (du même réalisateur) n’a rien de particulier à offrir. C’est noir pour dire d’être noir, sans une histoire vraiment intéressante derrière, du moins dans son traitement, car une partie est tirée d’une histoire vraie qui fait froid dans le dos (une petite fille a vu ses parents se faire assassiner sous ses yeux)…

freeman.jpg Sans plus attendre: deux petits vieux qui n’ont a priori plus longtemps à vivre se rencontre et décide de profiter à fond de leurs derniers instants. Mettant en scène les deux excellents acteur que sont Jack Nicholson et Morgan Freeman, ce film est touchant mais un peu long à démarrer je trouve… À regarder pour les acteurs sans avoir de trop grandes attentes, c’est gentillet.

Fièvre à Columbus: mis à part le fait qu’il est rigolo de voir Dr Pratt de House dans un rôle à contre emploi, c’est un film assez quelconque. Beaucoup de téléfilms sur le même thème existent et l’on a l’impression de ne rien voir de nouveau en le regardant aujourd’hui (il date de 1995). Il s’agit de l’adaptation à la vie universitaire d’étudiants de divers horizons. Entre la fille violée, le militantisme féministe, le groupe néo-nazi, le black qui découvre qu’il sera toujours opprimé, on est dans tous les clichés du genre. Cela dit il y a Laurence Fishburn qui joue un professeur intéressant, bien avant d’intégrer Les Experts!!

Superstition(s)

echelle.jpg Pour moi les vendredis 13 ne révèlent aucune signification, et ça tombe bien car il y en aura 3 en 2009!
Dans les superstitions que j’applique il y a plutôt le fait de ne jamais passer sous une échelle… Je l’ai fait une fois, il y a longtemps, en sortant de l’école Primaire pour aller manger chez ma grand-mère à midi… J’ai commencé à avoir envie de faire pipi et je n’ai jamais pu atteindre les toilettes! De mémoire j’ai fait pipi dans ma culotte sur le palier de l’appartement de ma grand-mère! C’est alors que j’ai résolu de ne plus jamais passer sous une échelle!

À table, si je renverse du sel, je vais m’empresser d’en jeter par-dessus mon épaule pour conjurer le sort et pour ne pas prendre de risque, je mets toujours le pain à l’endroit… Et si quelqu’un m’offre un couteau, je lui donnerais une pièce, histoire de ne pas rompre l’amitié…

Mais non, non, non, je ne suis pas superstitieuse, j’ai juste quelques petites manies qui en découlent, ça n’a rien à voir!

Pêche sur glace

                               L’hiver à Paris, on va au ciné, au musée ou boire un thé brûlant dans le dernier salon à la mode. À Montréal, un dimanche d’hiver, on va faire de la pêche sur glace!
On choisit un lac ou une rivière gelée dans la campagne environnante, on loue une cabane pour 5 personnes, on achète de la baguette, du jambon, du fromage, du vin parce qu’on est français (et quelques bières malgré tout parce qu’on vit au Québec) et on est prêt pour la pêche!
Il faut savoir que les cabanes en question sont nombreuses dans certaines régions, notamment à St Anne de la Pérade où nous sommes allés. On gare la voiture sur la rivière, à côté de notre cahute, et on aperçoit les énormes tracteurs qui cheminent sur la glace comme sur une route quelconque. Petit moment de recueillement à l’idée de ce qui pourrait nous arriver si le tout s’effondrait! Heureusement, la glace de bien 30 cm d’épaisseur, était solide.

À l’intérieur de la cabane, un long trou se trouve le long d’un mur, à travers lequel on peut faire tomber de nombreuses lignes attachées en hauteur et pêcher des dizaines, pour ne pas dire des centaines, de « petits poissons des chéneaux ». Parmi notre équipée, deux étaient dégoûtés par ce qu’on faisait à ces pauvres poissons et criaient soit pour qu’on les relâche, soit pour qu’on les tue sans torture, deux ont touché les lignes, voire une fois un poisson et enfin un, et un seul, a pêché! Avec ferveur, avec passion, avec détermination, bref il faisait mumuse avec toutes les lignes qui n’arrêtaient pas de mordre et ai reparti avec 7 poissons, les 7 seuls qu’on a accepté de tuer sur la trentaine je pense qu’on a attrapés!

La cabane nous a coûté 25$ par personne, tout ça pour finalement se faire un petit repas bien sympa et papoter toute la journée, ce qu’on aurait pu faire de chez nous mais on aurait pas eu le plaisir de crier tout ensemble pour couvrir le bruit que faisait la mort brutale d’un poisson! Et comme il faisait beau on a fait quelques glissades, juste assez pour que j’ai deux beaux bleus sur les genoux car avec les températures du moment la neige s’est transformée en glace! Ça m’apprendra!