Mois : octobre 2008

La montée de lait

lait.jpg Tout un programme pour ce restaurant situé près du métro Laurier, sur la rue Villeneuve. Le concept est original: 4 choix à faire parmi une carte qui n’a pas de séparation entrées/plats. Un poil déroutant pour moi qui aime les choses carrées mais au final mon choix m’a permis de respecter le schéma d’un repas traditionnel. Ainsi, les portions assez réduites permettent 4 services sans difficulté.

Au menu donc pour moi ce soir-là, il y avait salade de palourdes, filet de mérou, un excellent porcelet et un délicieux pot de crème au chocolat blanc. Bien sûr je ne garde que l’ingrédient principal car je n’ai plus en mémoire l’intitulé sur la carte, ni tous les légumes frais qui accompagnaient chaque plat mais ça valait vraiment le détour.
Tout était absolument délicieux et fin mais par rapport à Cuisine et dépendance, les goûts étaient un poil moins affirmés.

Comptez 44$ HT pour les 4 choix mais sinon chaque plat est à 12$ je crois. Une très bonne bouteille quant à elle coûte dans les 100$. En plus d’un bar à vin, le lieu fait également bar à fromages pour les intéressés…

Cul de sac

cul_de_sac.jpg L’Australie vous fait rêver mais vous n’avez pas les moyens de payer un billet d’avion? Pas de problème, lisez Cul-de-sac de Douglas Kennedy et toutes vos envies de bush australien s’évaporeront aussitôt!!

Dans Cul-de-sac, un américain un peu looser décide de prendre toutes ses économies et de s’offrir un road trip dans le pays de Nicole Kidman (chacun ses références!).
Après avoir acheté un van à un couple de prêcheurs allumés, il se met en route à travers le bush pour rejoindre le Sud du pays. Première nuit, premier problème: il se prend un kangourou! De là, commence sa descente aux enfers qui sera fortement liée à une jeune fille bien roulée mais pas hyper intelligente… « Si tu baises une timbrée, attends-toi à te faire baisée par une timbrée » nous dit-on plus tard et c’est clair qu’il aurait du y réfléchir à deux fois!
Le pauvre homme va se retrouver prisonnier au milieu de nul part, dans une communauté d’allumés (je vous avais dit que ça dégoûtait de l’Australie)…

Je ne vous en dit pas plus mais sachez que le livre se dévore en quelques heures à peine, suspens et appréhension se mêlant pour vous pousser à poursuivre votre lecture, surtout si vous êtes une froussarde comme moi et que vous n’aimez pas les livres qui font peur.
J’avais lu Une relation dangereuse du même auteur mais j’avais été légèrement déçue, l’intrigue ne décollant jamais vraiment. À l’inverse, dans Cul-de-sac, pas de problème, les péripéties s’enchainent, ça avance vite et on ne voit pas le temps passé.

C’est juste dommage que l’Australie me fasse peur maintenant!!

On ne dit pas

#1 – Sur la route

Au Québec, on ne dit pas « feux (tricolores) » mais « lumières ».
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On ne dit pas une « voiture » mais un « char ».
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On ne dit pas un « camping-car » mais un « motorisé ».
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On ne dit pas un « stop » mais un « arrêt ». Voir les deux si on est à Ottawa.
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On ne dit pas un « vélo » mais un « bicycle ». En illustration, notre futur « Vélib » qui va s’appeler Bixi si je me souviens bien.
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On ne dit pas une « caravane » mais une « roulotte ».
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On ne dit pas une « moto » mais une « motocyclette ».
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Ottawa

Bien qu’ayant vécu deux ans et demi au Canada, je ne suis allée à Ottawa, la capitale du pays, à 2 heures de route de Montréal, que samedi dernier!
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La ville, bien que petite, a un charme certain et c’est sous un magnifique soleil que nous l’avons parcourue, appréciant au passage le paysage automnal.
Malheureusement, dû à un problème avec la location de la voiture, on est arrivé assez tard, 12h, et après s’être baladé au marché Byward, il était trop tard pour visiter l’intérieur du parlement. On a seulement pu monter dans la tour de la Paix (celle de l’horloge sur la photo), ce qui nous a tout de même donné une belle vue à 360° de la ville.

canal.jpg Nous nous sommes ensuite baladé le long du canal Rideau, tout en nous promettant d’y retourner cet hiver car il forme la plus longue patinoire au monde! Ça promet!

La journée est ainsi passée très vite, mais on a tout de même pris le temps d’aller acheter une 3e manette de Wii car les taxes sont moins élevées en Ontario! On ne se refait pas!
En tout cas, Ottawa est une ville vraiment sympathique, où les monuments, plus anciens que ceux dont on a l’habitude à Montréal, nous ont beaucoup plus. À refaire.

Toi Moi et Café

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Oui il existe de bonnes adresses de brunchs en dehors du Plateau et pour preuve, Toi Moi et Café est situé près du marché Atwater (métro Lionel Groulx donc).

On y déguste des pains dorés (3) recouverts de sauce choco-noisette et entourés de fruits frais, ou des crêpes roulées fromage-épinard par exemple, ou encore des œufs-bacon-rôties traditionnels. Le tout accompagné de jus de fruits frais mais surtout de café servi dans une cafetière Bodum, parmi un choix de plus de 80 variétés dont une quinzaine équitables! Les prix sont plus qu’abordables puisque pour l’assiette de pains dorés copieuse et le jus d’orange pressé j’ai payé 11$ et quelque.

En cherchant leur site Internet, je me suis rendue compte qu’ils avaient une deuxième adresse, sur le Plateau (c’est malin ça!). Pour les amateurs dans le quartier, c’est sur Laurier, angle Jeanne Mance!
http://www.toimoicafe.com/

Le choix de Sophie

sophie.jpg Il m’est difficile de parler de ce livre car j’ai encore du mal à savoir si je l’ai aimé ou non. Le choix de Sophie est un roman de William Styron publié en 1979 qui comprend 2 tomes de chacun 4-500 pages environ.

Il est question d’un jeune écrivain, Stingo, qui se rend à New-York, en 1947, et qui va se lier d’amitié avec un couple qui vit dans la même pension que lui. Ce couple complexe qui se déchire aussi violemment qu’il s’aime va exercer une emprise sur lui, à commencer par Sophie dont il tombe instantanément amoureux et qui le prendra comme confident.
Nathan, lui, est un homme douée d’une intelligence remarquable mais aussi d’un tempérament très changeant et jaloux, ce qui ne l’empêchera pas de considérer le narrateur comme son petit frère.

Deux histoires en parallèle se mêlent, celle de cette amitié dans la fin des années 40 et le récit du passé de Sophie, catholique polonaise, détenue du camp de concentration d’Auschwitz pendant un an et demi.

Les deux récits s’entremêlent et à la thématique de l’antisémitisme des nazis se superposent celle du racisme des états du Sud de l’Amérique.
L’histoire de Sophie est bien sûr bouleversante, tout comme celle de Nathan souffle le lecteur. Cependant, le roman s’enlise parfois dans ces histoires et la lecture devient plus laborieuse.
Pour ma part, j’avais plus envie de rester dans le présent que de retourner à l’univers concentrationnaire, bien que Sophie ne soit pas restée dans les baraquements communs mais ait été affectée au commandant du camp. On découvre ainsi la guerre, l’enfermement sous un autre angle.

Ce roman qui a remporté un franc succès à sa sortie malgré la polémique sur le fameux choix que fait Sophie a été adapté au cinéma avec Meryl Streep dans le rôle phare. Elle a d’ailleurs reçu un Oscar pour sa prestation alors que le film remportait 4 autres statuettes (dont meilleur scénario).

Je ne parle pas ici du choix que doit faire Sophie car cela vous gâcherait toute la lecture si vous décidez à ouvrir le livre mais sachez qu’il est cruel, sadique, inhumain…

Dis merci

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Ce week-end au Québec on fête l’Action de Grâce, pendant que le reste du Canada fêtera Thanksgiving! Vous l’avez compris, seule la langue change, la célébration reste la même. Cependant, ce n’est pas la même que celle des américains.

On fête Thanksgiving 15 jours plus tôt qu’eux et on remercie, non pas les premiers pèlerins (ceux du Mayflower) mais d’autres pèlerins, arrivés en 1576 ceux-là…

Il y a deux ans, je participais à deux dîners de Thanksgiving à Vancouver, dans les colocations d’amis. On avait eu le droit à des repas copieux avec la traditionnelle dinde, la sauce à la canneberge, du stuffing (une sorte de farce délicieuse), des mashed potatoes (purée de pommes de terre), et à toutes autres sortes de mets délicieux, dont la fameuse pumpkin pie (tarte au potiron).

Cette année, pas de repas traditionnel mais on profite du week-end de trois jours pour se balader. D’abord à Ottawa samedi, puis dans une montagne dimanche pour profiter de l’été indien. Lundi sera jour du repos ou plutôt de la préparation pour la soirée de départ de Sam qui quitte mercredi le Canada après 2 ans passés ici. Mon chéri n’aura donc dès lors plus de colocataire (à moins que Tartine compte comme telle??), ça va faire un drôle de vide…

Eagle Eye

eagle_eye.jpg Ou Le mauvais œil en québécois et L’œil du mal en français, c’est le film que je suis allée voir mardi soir au cinéma. Au casting on compte Shia Labeouf (Transformers, Indiana Jones IV) et Michelle Monaghan (Gone baby gone), que je confonds toujours avec Liv Tyler et Billy Bob Thornton!

L’histoire fait déjà vu puisqu’il s’agit de deux parfaits inconnus qui n’ont d’autres choix que d’exécuter les faits et gestes qu’une voix féminine leur ordonne de faire par téléphone s’ils veulent sauver leur peau (ou du moins celle de son fils dans le cas de Michelle Monaghan). Tout repose sur le principe du Big Brother is watching you puisque leurs moindres mouvements sont suivis (et facilités) grâce à tous les gadgets électroniques qui nous entourent (téléphone, caméra de vidéosurveillance, écrans, etc.).

Si l’on met de côté l’absence d’originalité, il reste un film au rythme soutenu et divertissant. Cela dit, tant le scénario que les dialogues manquent de saveur et force est de constater qu’on en ressort tous en pensant à d’autres films (Ennemi d’État, Terminator et I Robot notamment). Dommage.

Someone got a Wii!

wii.jpeg Le someone en question qui a une Wii ce n’est pas moi mais mon chéri, mais disons que je prends de l’avance sur (l’éventuel) jour où on emménagera ensemble!

Dimanche, pendant que je bouquinais et que Monsieur s’ennuyait, il a trouvé une activité: aller se balader en ville à la recherche d’une Wii! Avant de lâcher mon livre, je me suis assurée qu’il comptait bien l’acheter si jamais on la trouvait (car apparemment il n’y en a plus chez Futureshop), pas folle la guêpe!

On est donc partis à pied direction le centre-ville mais avant toutes choses Atwater et son centre commercial… Pas besoin d’aller très loin, il y avait des Wii chez Zellers! Un quart d’heure plus tard on repartait avec notre nouveau jouet, tout contents!

On a donc fait les malins au milieu du salon (qui se révèle trop petit tout à coup) sous les yeux amusés de Sam, le 3e larron et colocataire. L’histoire retiendra que le tennis c’est pas facile mais que j’ai explosé Monsieur au bowling et au golf!
Je m’abstiens de parler des jeux de Wii Play car j’en ai pas gagné un seul! WTF!!

En tout cas, c’est vraiment le fun pour jouer entre amis et c’est impressionnant de voir la sensibilité des manettes (si on peut encore appeler ça des manettes)! Maintenant, j’attends avec impatience que la Wii soit pucée pour pouvoir découvrir toutes sortes d’autres jeux!
Évidemment, la Wii Fit est sur la liste des prochains achats mais pour le coup elle semble vraiment introuvable! Pff!

Le pouvoir de l’estomac

Prince.jpg La nuit dernière j’ai rêvé que je découvrais un Monoprix à Montréal, genre personne ne m’avait dit avant qu’il y en avait un!

Je commençais par piquer un livre dans un Monoprix Beauté (allez comprendre), avant d’aller le lire dans un Monoprix Alimentaire! Et là, alors que je levais le nez de mon livre, je tombais sur des chocos Prince! Deux mètres plus loin des Dany au chocolat, puis des quenelles! Je vous jure, j’étais en transe dans le supermarché, c’était le paradis! À tel point que j’oubliais mon livre dans un rayon! J’avais beau le chercher au milieu des légumes, il n’y était pas, j’en ai déduit que quelqu’un m’avait piqué le livre que j’avais moi-même piqué! C’est quand même pas très sympa!

Au réveil j’étais partagée entre un sourire à l’idée de ce que l’expatriation peut entraîner comme rêves et la déception parce que mes Princes et Dany n’étaient qu’imaginaires…