Mois : mars 2008

C’est trop VIP! (copyright Katerine)

animaux-futur.jpg Ce week-end j’ai eu l’énorme privilège grâce à Kriss de passer la journée de samedi au Futuroscope pour assister à l’inauguration d’une nouvelle attraction: les animaux du futur.

Nous étions invitées par l’agence BuzzParadise avec une soixantaine d’autres personnes, l’occasion d’être traitées comme des VIP le temps d’une journée, notre badge « Presse » autour du coup, la classe!

Le matin on a assisté à une conférence sur la genèse de cette nouvelle attraction et autant dire que j’ai été complètement bluffée par le principe de « réalité augmentée » auquel elle fait appel. Ça laisse présager plein d’applications incroyables et/ou rigolotes pour l’avenir…

L’attraction en elle-même nous permet d’interagir avec des animaux du futur, pensés selon ce que les chercheurs ont appris de l’évolution jusqu’à aujourd’hui. Armé de lunette 3D et d’un capteur à la main on peut les voir, les porter au creux de la main et tenter en vain (ou pas) de les balancer pour s’en débarrasser, bref c’est vraiment marrant. Par contre, comme toujours dans ces cas-là ça ne dure pas assez longtemps mais le concept est vraiment très sympa.

Après ça, on avait quartier libre ce qui nous a permis de tester un voyage au cœur d’Atlantis et un autre en Laponie, où à chaque fois on s’est fait pas mal secouer par les simulateurs, heureusement c’était avant le repas!

repas-Futuroscope.jpg Une très bonne surprise nous attendait au déjeuner puisque nous avons eu le droit à un « menu moléculaire« , entouré des officiels et de quelques people, dont Raffarin, Olivier Sitruk et Gérard Majax!
Le repas était vraiment délicieux mais en lisant « cuisine moléculaire » sur le menu, je m’attendais à quelque chose d’un peu plus original au niveau des textures. Là, tout était très bon, présenté de manière originale mais la cuisine en elle-même n’était pas inventive au sens moléculaire (pas de salade au CO2 comme à L’Européa par exemple).
En tout cas, on s’est bien amusé à se remémorer les Fritzis-patzis (ça ne doit sûrement pas s’écrire comme ça) de notre enfance au moment du dessert quand une mousse au malabar (puis des chocolats) se sont mis à crépiter dans nos bouches!

À table, nous avons eu l’occasion de faire connaissance avec Sabrina, Marie et son mari, Charly, tout trois adorables ce qui fait qu’on a continué la journée ensemble.

On a eu l’occasion de se prendre pour les stars d’un film (après une certaine attente vue que l’attraction est tombée en panne pile quand c’était à notre tour), de crier dans la Vienne dynamique, de recrier dans le Meilleur du Dynamique et enfin malgré un estomac déjà retourné d’achever la journée pour les plus courageuses (à savoir Sabrina et moi) par une danse de robot… Une certaine vidéo prouve que j’avais très envie de descendre à un moment de l’attraction où je n’en pouvais plus de me voir agiter dans tous les sens après déjà la journée éprouvante passée!

Si la journée a vraiment été un régal, je trouve tout de même dommage que le Futuroscope ne soigne pas plus ses attractions. Certains simulateurs, comme celui d’Atlantis, présentent des décors magnifiques mais manque cruellement de scénario ce qui fait qu’on ressort sans trop savoir pourquoi on a été secouée dans tous les sens.

Autre point que je trouve dommageable c’est le peu de soin apporté aux détails et à tout ce qui entourent les attractions. Je pense par exemple aux files d’attente qui se déroulent dans des endroits vides de mise en situation, ou alors à des attractions dont on voit trop l’envers du décor, dommage…

Cependant mes deux précédentes visites du parc remontant à mon adolescence, j’ai pu découvrir avec plaisir que quasiment tous les films avaient été renouvelés ou qu’on y avait apporté des changements, comme l’arbre qui nous éternue dessus dans la Vienne dynamique, excellent!

Cela étant, le Futuroscope n’a pas le pouvoir de faire rêver à mon sens et c’est ce qui fait que je n’ai pas spécialement envie d’y retourner, tout au moins pas avant une bonne dizaine d’années on va dire, mais je suis ravie une fois de plus que BuzzParadise et Christelle m’ait permis d’en profiter à fond cette fois, merci beaucoup!

Semaine sans/trop

Je délaisse honteusement mon blog en ce moment, non pas que je n’écrive pas des débuts d’article chaque jour mais plutôt que pas une seule fois je n’arrive à finir quoi que ce soit de bien…

Comme en plus c’est ma dernière semaine sur Paris, que tout s’enchaine très vite, que je suis fatiguée, que le week-end s’annonce chargé entre une copine du Sud qui débarque, la journée au Futuroscope avec d’autres blogueurs et lundi à Disney avec mon frère, je ne sais plus où donner de la tête.

Avec un peu de chance ça ira mieux la semaine prochaine, quoi que…!

Amour et chipolatas

amouretchipolatas.jpg Non ce n’est pas moi qui fait cette drôle d’association mais Jean-Luc Lemoine dans sa pièce du même nom. Et autant vous le dire tout de suite, le titre est un peu ce qu’il y a de moins bon dans la pièce heureusement… Parce qu’il faut bien avouer que ce n’est pas terrible « Amour et chipolatas » et qu’en plus ça ne renvoie pas à grand chose…

En tout cas, cette comédie qui se joue au théâtre du Temple (près de République) est donc écrite par Jean-Luc Lemoine et jouée par deux troupes de comédiens dont Jean-François Cayrey, Sébastien Castro, Laurent Hugny et Christophe de Mareuil.

Trois mecs qui ne se connaissent pas se retrouvent invités à un barbecue chez l’ex-copine qu’ils ont en commun et qui a une grande nouvelle à leur annoncer…

On se trouve en présence de caractères très différents et qui fonctionnent très bien, soit tout seul, soit par opposition à un autre. On rit beaucoup, on garde en mémoire quelques scènes vraiment marrantes et on regrette juste un petit passage de 5-10 minutes peut-être où le rythme diminue un peu à l’entrée en scène du personnage féminin.

Cela étant, c’est une comédie vraiment agréable qui se joue déjà depuis plus de 400 représentations et encore jusqu’au 27 avril à Paris.
On peut, qui plus est, trouver des places à moitié prix (dans les 17 euros) sur certains sites internet, c’est donc l’occasion de passer une soirée rigolote au théâtre! Par contre, le placement est libre donc mieux vaut arriver un petit peu en avance. Et si cette pièce ne vous emballe pas, vous pouvez toujours tenter Les Belles-soeurs

Hermé, ça c’est fait!

460.jpg Je fais rarement de bonnes actions il faut bien l’avouer, mais vendredi dernier je me suis prêtée au jeu de la générosité avec beaucoup d’entrain… tout ça parce qu’il s’agissait de manger gratuitement plus ou moins!

Quand je dis manger gratuitement, il faut comprendre « déguster quelques macarons pour quasi rien » car vendredi se tenait le jour du macaron. Sauf que moi, vous le savez, les macarons (ou au moins ceux de Ladurée) ce n’est pas quelque chose qui me passionne plus que ça. Mais bon quand il s’agit de goûter ceux de Pierre Hermé tout en faisant une bonne action pour la Fédération des maladies orphelines, je ne pouvais quand même pas passer à côté!

Et pourtant les choses ont mal commencé vu qu’une manifestation a entrainé la déviation de mon bus, que dans le suivant pour rattraper mon itinéraire initial, j’ai loupé mon arrêt pour cause de conversation téléphonique justement sur le thème des macarons, et qu’enfin je suis partie dans la mauvaise direction, ce qui m’a valu de mettre 45 minutes pour arriver chez Hermé contre les 20 initialement prévue! Et là, surprise (quoique) la file d’attente devant la boutique qui s’étend jusqu’à l’angle de la rue!
Heureusement, ça avance assez vite et 20 minutes plus tard c’est la pression pour choisir 3 macarons dans la précipitation vu le monde qui attend derrière!

Seulement j’avais bien dit que je n’étais pas une aventurière du sucré et malgré tout je me suis retrouvée avec de drôle de parfums entre les mains! Je crois qu’il y avait un Inca (compote d’avocats à la banane, ganache au chocolat), un Ispahan (crème au litchi à la rose, compote de framboises) et Chocolat et au lait & Noix de coco. Après ça moyennant un euro pour l’association, on avait le droit à un macaron rouge ou noir, j’ai pris ce dernier, biscuit macaron, crème à la truffe noir!!

Parmi les 4, il y en a 2 que je n’ai pas finis, celui à la truffe noir et celui à la rose, quant aux autres je ne les ai pas spécialement appréciés non plus. Celui au chocolat et à la noix de coco n’avait que le goût de coco malgré un petit coeur au chocolat et l’Inca était vraiment bizarre…
Bref, grosse déception mais maintenant c’est sûr il faut que je m’en tienne à des parfums basiques pour apprécier un dessert et si possible éviter les macarons qui de toute manière ne m’attirent déjà pas spécialement à la base. Je vois par contre sur le site d’Hermé des sablés à la banane enrobés de chocolat noir qui me tenteraient beaucoup plus (si seulement ils pouvaient être moins chers!).

En tout cas, on peut saluer les pâtissiers qui se sont prêtés à l’opération car c’est vraiment un beau geste et tout le monde y trouve son plaisir. Je me suis d’ailleurs longtemps demandé si j’avais bien compris l’opération et si je n’avais pas oublié de payer à un moment donné!

(Pour la photo, il s’agit de La cerise sur le gâteau de chez Hermé… tout un programme!).

La chanson de la semaine: Where do I begin de Shirley Bassey

Depuis peu j’ai commencé à regarder The L word, série centrée sur des lesbiennes qui compte déjà 5 saisons à son actif et une 6e et dernière commandée par Showtime, la chaîne du câble américain qui la diffuse.

Je suis à la fin de la saison 2 et j’avoue avoir été agréablement surprise. Au début je n’avais pas spécialement envie de voir une série consacrée à des lesbiennes mais en fait les personnages sont assez sympa et les intrigues plutôt bien menées.

Shirley_Bassey.jpg Tout ça nous amène à la chanson de la semaine puisqu’il s’agit d’un morceau écouté dans l’épisode 7 de cette 2e saison, Where do I begin?
Ça m’a valu quelques petites recherches sur internet pour trouver le bon interprète mais il s’agit donc de Shirley Bassey – que je ne connais absolument pas – mais dont il semblerait que cette chanson (avant le remix d’Away team) figurait sur la BO de Love Story… N’ayant jamais vu le film je ne suis pas en mesure de confirmer.

Where do I begin
To tell the story of how great a love can be

Après j’irais me cacher

Dans la série « J’ai honte mais j’assume », je demande les références culturelles pourries.

C’est bien simple j’en ai plein… Du genre des bouts de phrases qui m’évoquent une chanson de Goldman d’il y a 15 ans ou, comme hier par exemple, où deux noms dans ma liste de contacts à appeler au travail m’ont paru familiers… Camden et Rambaldi.

Et oui pour moi aussitôt ça évoque les séries « 7 à la maison » et « Alias« . Alias ça va encore, ça n’a rien d’une série honteuse (hmm Sark) mais 7 à la maison quand même si, un peu, voire beaucoup! Cela dit j’ai vu les premières saisons mais je n’ai jamais suivi de A à Z, c’était bien trop lisse.
Quoiqu’il en soit j’ai vraiment des références très moyennes parfois et dans ces cas-là je n’étale pas ma « science » je vous rassure!

Dans la même série « J’ai honte mais j’assume », je demande la blonde qui veut faire débloquer son portable pour pouvoir l’utiliser à l’étranger et qui est obligée d’appeler 3 fois de suite Orange…

La première fois le mec du service client m’a demandé le numéro EMIE (ou un truc du genre) qui se trouve être inscrit sous la batterie du-dit téléphone. Donc, vu que j’appelais de mon portable, j’ai dû raccrocher, dommage pour les 6 minutes d’attente! Sur ce, mon numéro à la main, je rappelle (toujours du portable) et je m’entends dire au bout de quelques minutes qu’il faut rappeler d’un fixe parce qu’il faut faire la manip en même temps sur le portable! Pfff!
La troisième fois fut heureusement la bonne mais quand même parfois je ne suis pas douée!

Les 3 P ou l’enfer

People, Politique, Paparazzis.

britney-spears-paparazzi.jpg Comme beaucoup de gens, j’aime, au détour d’un magazine (généralement chez le coiffeur), être informée des derniers potins concernant les stars. Je suis également les news People de Yahoo, ou du moins je lis les gros titres ce qui en revient à peu près au même vu le niveau.

Cependant depuis quelque temps, les people, tout comme les politiques qui se prêtent au jeu des médias, commencent à me fatiguer! Parmi les politiques je pense notamment à Sarkozy et à sa gestion plus que douteuse de sa vie privée à grand coup de déballage dans un célèbre parc à thèmes par exemple! Évidemment il est loin d’être le seul à s’afficher dans les médias quand ça l’arrange mais c’est un bel exemple, surtout quand quelques semaines plus tard on nous sort que le pauvre est harcelé par les journalistes, qu’il n’a pas le choix…

Parmi les people, le cas qui m’effraie le plus est celui de Britney Spears. On peut dire ce qu’on veut d’elle, il n’empêche que ne pas pouvoir faire un pas sans une meute de 50 voire 100 paparazzis sur ses talons ça doit être insupportable et je la plains sincèrement!
Je comprends que certaines célébrités pètent les plombs devant l’étalage de leur vie privée ou même aux vues des gros titres adjoint à certaines images, souvent sortis de leur contexte.

Hier soir, on apprenait ainsi que Diam’s s’en était pris à des employés de Voici, en colère suite à la Une racoleuse de la semaine. Même si on peut (doit) condamner la violence en toute circonstance, il faut reconnaître que ces gens-là gagnent des millions à chaque fois qu’ils annoncent une mauvaise nouvelle, une dépression, une rupture ou une mort dans la vie des célébrités donc que de temps en temps ça leur retombe sur le coin de la figure ne me paraît pas totalement surprenant…

Depuis quelques jours on parle aussi beaucoup de Patrick Swayze qui serait malheureusement atteint d’un cancer. Il faut attendre cette nouvelle pour que les journalistes s’intéressent à nouveau à lui et commencent à épier ses mouvements (il rentre chez le médecin, il sort de chez le médecin, il paraît ceci, etc.). Je trouve le procédé ignoble une fois de plus mais le pire c’est que j’y contribue en lisant ces mêmes news!
Cela dit, je ne vais pas à la pêche aux infos non plus, je ne clique pas sur les photos pour voir telle star déchue en train de se doper ou telle autre en train de se faire bronzer sur une plage mais bon le fait est là.

Pour finir, il y a quelques années le monde a violemment critiqué les méthodes des paparazzis à la mort de Lady Di, mais qu’est-ce qui a changé aujourd’hui?

Rien apparemment.

Ça c’est lundi!

Hier soir, ayant quelques difficultés (et c’est un euphémisme) à m’endormir tant j’étais préoccupée par tout ce qu’il fallait que je règle en peu de temps, j’ai résolu d’ajouter une To Do List à mon Netvibes (oui je suis comme ça!).
Donc ce matin, j’ai commencé à la remplir avec les principales tâches dont il fallait que je m’occupe avant mon départ… Sauf qu’en fin de journée, c’est un onglet à part entière qu’il m’aurait fallu, tellement elle est longue! Finalement, cette mise par écrit se voulait à des fins de sérénité et le résultat est pire!!

Car maintenant que j’ai mon billet d’avion (pour le 21 avril), j’ai voulu m’occuper de la résiliation de mon abonnement de portable Orange. J’appelle et on m’explique qu’il faut rappeler 7 jours avant le départ maximum puis envoyer en recommandé avec accusé de réception une des pièces justificatives suivantes: bail ou contrat de travail à l’étranger. C’est vraiment des enfoirés méchants parce que dans leurs clauses de résiliation anticipée il est écrit « départ à l’étranger » sans aucune mention des pièces justificatives. Ils ont qu’à être plus précis dans ce cas-là, je ne vois pas pourquoi mon billet d’avion + mon visa de Résidente Permanente ne suffirait pas…
Et leur histoire de 7 jours avant c’est ridicule aussi! Ça veut dire que si les pièces que j’envoie ne leur suffisent pas, je vais le savoir au dernier moment, quand il sera à peu près trop tard pour régler ce problème ou les appeler de France! Très malin! Bref, ça m’énerve et pour peu ma mutuelle va être aussi pénible à résilier.

La bonne nouvelle du jour par contre c’est que j’ai vaincu le capitalisme!! Oui, oui, à moi toute seule!! Enfin plus exactement j’ai juste réussi à faire valoir mes droits pour deux pauvres jours fériés!

wolinski1.gifOui parce que l’entreprise qui m’emploie n’avait pas tilté qu’il y avait 2 jours fériés qui se présentaient pendant la prolongation de mon contrat et il comptait bien magouiller pour ne pas me les payer!
Sentant venir l’histoire, vendredi, j’ai appelé mon agence interim pour leur demander ce qu’il en était quand il y avait des jours fériés pendant la prolongation d’une mission et la nana a trouvé le moyen de me dire que le cas ne s’était jamais vraiment présenté mais qu’elle allait se renseigner et me rappeler lundi.
Aujourd’hui donc, après son appel à ma société, j’ai entendu quelques bribes de conversations où il était question de faire deux contrats histoire que les jours fériés en soient exclus! J’hallucinais dans mon coin, surtout que j’avais l’avenant à mon contrat signé dans mon sac, qui ne demandait qu’à être envoyé donc j’étais à peu près sûre que c’était pour leur pomme!
Ils ne m’en ont pas parlé mais à un moment j’ai compris (c’est ça les bureaux ouverts) que pour moi c’était bon mais qu’à l’avenir, surtout au mois de mai (grosse inquiétude pour eux), ils surveilleraient les jours fériés pour fixer les dates des contrats des intérimaires! Charmant…

Comment Paris a-t-il pu être d’un ennui mortel…

paris.jpg Paris, dernier film de Cédric Klapisch, est à oublier bien vite si vous voulez mon avis! Quel est l’intérêt de faire un film chorale si c’est pour s’intéresser 1minutes 30 à chaque personnage à raison d’une fois toutes les 20 minutes?!

Juliette Binoche (très belle) est le personnage le plus développé alors que Mélanie Laurent (Je vais bien, ne t’en fais pas) doit avoir 3 lignes de texte et toutes insipides.
Luchini a qui l’on colle quelques déclamations sans doute parce qu’il faisait ça très bien dans d’autres films arrive à être chiant dans à peu près chaque séquence alors que Cluzet (3 minutes 30 à l’écran) parvient tout de même à avoir un petit côté attendrissant. Quant à Olivia Bonamy, la pauvre, elle apparaît elle aussi à peine quelques secondes!
Albert Dupontel, Gilles Lelouch, Karin Viard, et tant d’autres n’ont pas beaucoup plus de chance dans leur rôle. Mais quel dommage car toutes leurs intrigues pourraient avoir un potentiel si seulement on s’intéressait un tant soit peu réellement à eux et pas seulement comme faire-valoir!

Mais faire-valoir de quoi au juste? Difficile à dire tant tout s’éparpille, et cela dès le générique. Même Paris, qui donne son nom au film, n’est pas mis en valeur. On nous montre quelques monuments célèbres, sans les mettre en scène, on alterne les plans sans intérêt et parfois c’est le silence. Parfaitement inutile et mal advenu alors même qu’à un autre moment Luchini en voix off récite du Baudelaire (ou Apollinaire, j’ai un doute) sur une musique de fond plus les bruits de pas du personnage que l’on suit! Rien de mieux pour prêter attention à de la poésie!

Bref, j’ai beau aimer Romain Duris et Juliette Binoche, c’est loin de suffire pour rattraper tous les défauts du film! Heureusement depuis aujourd’hui et jusqu’au 19 mars c’est le printemps du cinéma donc la séance (bonne ou mauvaise) ne coûte que 3,50 euros, c’est déjà ça!

La chanson de la semaine: Je regarderai pour toi les étoiles d’Abd Al Malik

On parlera de la chanson de la semaine un peu plus bas mais d’abord un constat s’impose: depuis deux jours je suis d’humeur exécrable! J’en cherche la cause mais je crois qu’à part un léger manque de sommeil et un grand ras-le-bol du travail et surtout des travaux au travail, il n’y a pas vraiment d’autres explications.

Dans la rue, je passe mon temps à râler contre les gens qui, au choix, n’avancent pas assez vite, marchent en plein milieu du trottoir empêchant toute tentative pour les doubler, arrivent en face par grappe de 3 et n’envisageraient pas de se pousser pour éviter la collision!

Dans le métro, je ronchonne parce qu’il y a toujours un boulet devant les portes qui va avancer au ralenti, empêchant ainsi les plus malicieux, d’atteindre une place assise, et ça, de bon matin, quand vous avez les yeux à peine ouverts, ça énerve!

Et puis au travail, j’ai eu la bonne surprise lundi de récupérer mon « bureau » (l’entrée je le rappelle) et ainsi internet et ma pseudo tranquillité mais pour vite me rendre compte que ma semaine allait être empoisonné (c’est le mot) par d’autres choses!
Ainsi, la pièce juste derrière moi est maintenant en travaux, j’ai donc eu le droit à une journée ponçage et la poussière qui va avec (j’ai encore le goût dans la bouche) puis, depuis deux jours, à la peinture et autant vous dire que ce n’est pas de la peinture à l’eau! L’odeur est tellement forte que même la fenêtre ouverte c’est entêtant, et qui dit fenêtre ouverte dit froid de canard dans la pièce!

Bref, une longue semaine où je passe mon temps à me raccrocher à « l’avenir » et à mon retour un jour dans le monde de l’édition, ou au moins à un travail intéressant, à Montréal je l’espère!

abd_al_malik.jpg
Quant à la chanson de la semaine, pour faire honneur à « L’artiste masculin de l’année » dixit les Victoires de la musique, il s’agit de Je regarderai pour toi les étoiles d’Abd Al Malik. C’est du slam donc forcément ça ne plaît pas à tout le monde mais moi je dois dire j’aime assez. J’ai toujours une préférence pour Grand Corps Malade dont les textes me parlent plus mais certains morceaux de l’album Gibraltar Abd Al Malik sont vraiment beaux (notamment les instrumentations).