Catégorie : Vie de parents

J’étais capable

CIMG2658.jpgLa question qu’on se pose le plus lorsqu’on attend son premier enfant et qu’en plus on souhaite accoucher naturellement, c’est en serais-je capable? Comment savoir puisque même en imaginant les pires douleurs on ne sait pas réellement à quoi s’attendre ni comment on réagira. Alors comme tout le monde, je me suis demandée si je serais capable de vivre un accouchement et en plus sans avoir recours à la péridurale. Et maintenant je sais.

Je sais que je suis capable d’accoucher complètement naturellement puisque mardi 13 septembre à 19h01 Zoé est née après quelques heures de travail et 50 minutes de poussée. Bien sûr la douleur a été intense, j’ai eu envie parfois de « craquer » mais non pas pour la péridurale puisqu’on est arrivé à l’hôpital alors que j’étais dilatée à 8 cm mais plus pour qu’on me rompe la poche des eaux et que « tout soit fini en 1 heure » comme la gynéco me l’a proposé. J’ai finalement refusé pour donner une chance à la nature de faire son travail comme mon accompagnante me l’a suggéré et au final tout a roulé.

Après les dernières échographies pour contrôler sa croissance, on s’attendait à ce que notre fille soit un petit gabarit et effectivement avec ses 2.755 kg et 49 cm, c’est une petite crevette mais alors qu’est-ce qu’elle est belle! Bien sûr je ne suis pas objective mais franchement pour un nouveau-né, je la trouve très craquante! En plus, elle est plutôt adorable puisqu’elle dort beaucoup, prend très bien le sein et après 5 jours avait déjà repris son poids de naissance. Il n’y a que les soirs, lorsqu’on va se coucher, qu’elle est un peu plus difficile et refuse de s’endormir facilement comme tout le reste de la journée mais comme c’est son seul « défaut » on lui pardonne facilement, d’autant que ça me donne une excuse pour la cajoler encore plus!

Enfin voilà, j’ai une fille parfaite et je commence à croire mon accompagnante qui me disait que plus l’accouchement se passe bien, naturellement et dans la confiance, plus les bébés ont un beau début dans la vie et s’adapte bien. Pour tout vous dire tout se passe tellement bien que ça me fait un peu peur, mon côté superstitieuse sans doute…

9e mois de grossesse

9_mois.jpgRendu à 40.5 semaines de grossesse, je pourrais faire le bilan de ces 9 mois surréalistes mais étant toujours enceinte, j’ai l’impression que ce serait mettre la charrue avant les bœufs!
Au cours de ce 9e mois, je n’ai ressenti aucun signe avant-coureur de l’accouchement. J’imagine que je devrais être contente de ne pas avoir expérimenté encore les douleurs des contractions mais il y a bien un moment ou un autre où il va falloir que j’en passe par là et il me semble qu’il est à présent plus que temps! D’autant que plus ça va, moins je me sens prête!

Je revois mon médecin jeudi, à 41 semaines de grossesse pile, soit une semaine après ma date « prévue » d’accouchement et il y a des grandes chances qu’il me parle déclenchement artificiel alors…
Qui dit déclenchement et hormones synthétiques dit moins de chance d’accouchement naturel mais plus de vouloir l’épidurale. Je me sens donc un peu flouée, surtout quand on lit partout que la valise pour la maternité doit être prête à 36 semaines, que le bébé est à terme à 37 semaines et peut arriver n’importe quand. Moi j’arrive à 41 semaines et aucun signe de travail encore. Ma fille ne voudrait-elle pas venir au monde?!

Une randonnée de 8.8 km au Mont St-Bruno hier, le ménage tous les 2 jours, même un câlin avec Chéri n’ont rien donné alors il me reste l’acupuncture demain matin pour essayer de lancer le travail naturellement, sinon il faudra s’en remettre au médical… Et puis avec tout ça, il y a toujours l’angoisse que quelque chose se passe de travers, que notre fille ait un problème à la naissance ou plus tard. C’est pas facile d’être parent même avant la naissance!

8e mois de grossesse

DelphCe mois-ci, mon ventre a pris plus d’ampleur, entrainant du même coup quelques difficultés pour bouger la nuit! J’ai parfois l’impression d’être une baleine échouée qui a du mal à se tourner/lever alors même que pourtant ma prise de poids n’est pas si grosse que ça!

Depuis 2 semaines déjà mon col s’efface et le bébé est très bas, ce qui crée de drôle de sensations. Une après-midi shopping et me voilà à marcher en pingouin, en ayant vraiment mal à l’entrejambe! Le bon côté des choses c’est qu’on n’a plus vraiment à faire de shopping puisqu’on a à peu près tout ce qu’il nous faut. On n’a pas encore beaucoup de vêtements mais on préfère attendre sa naissance pour vraiment voir de quoi on a besoin, selon sa taille.

Côté prénom, Chéri a décrété que j’aurais le droit de choisir si j’avais un accouchement naturel! On croise les doigts pour que ce soit le cas, et pas uniquement pour le prénom! Maintenant reste à savoir quand le travail va commencer et quelle forme il va prendre. C’est fou tout cet inconnu qui entoure un bébé quand même…

En tout cas, depuis le début de la semaine, je suis officiellement en congé maternité jusqu’au 8 août 2012, je peux donc en profiter pour me reposer, lire les derniers livres qu’on m’a prêtés sur l’accouchement, préparer des repas congelés et m’entraîner à me relaxer/visualiser… On verra bien s’il y aura un article « 9e mois de grossesse » ou si on passera directement à « L’accouchement »!

photo prise par Lauraki

On a nos couches… lavables

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En voilà un autre sujet qui attire de drôles de regard, surtout en France là encore. Ici c’est bien simple, parmi les 8 bébés de mon entourage, seuls 2 « sont » aux couches jetables! Lorsque le premier couple a mentionné les couches lavables il y a de cela 1 an et demi maintenant (pendant la grossesse), il me semblait qu’il faisait le choix de se compliquer la vie. Et pourtant…

Pourtant 1 an et demi plus tard, on a notre stock de couches lavables nous-mêmes! Comme il est conseillé de ne pas les utiliser avant quelques semaines après la naissance (les premières selles étant particulièrement tâchantes), nous n’aurons pas de retour sur notre achat avant quelques mois mais voici tout de même les raisons qui nous ont poussés dans cette direction :
Les plus:
– l’économie! On a un stock de 14 couches lavables, avec une vingtaine d’inserts, 300 feuillets jetables pour un peu plus tard (pour retirer le gros des selles), une poubelle à couche et son sac imperméable, la lessive spéciale dont il faut utiliser ¾ de cuillère à thé par lavage (donc très peu), un pot de crème pour les fesses sans zinc au cas où, le tout pour 500$. Sachant que tout ça peut aussi se réutiliser pour un prochain enfant, je vous laisse calculer l’économie, d’autant que de nombreuses municipalités ont un programme de subvention (100$ pour 20 couches lavables à St-Hubert) et que les études montrent que les parents dépensent en moyenne entre 1 500$ et 2 000$ par année en couche jetable jusqu’à la propreté…
– la réduction des érythèmes fessiers. Comme le bébé n’est en contact qu’avec des matières naturelles (bambou ou coton bio pour les couches que nous avons choisies), il est très peu probable qu’il ait des problèmes de fesses irritées. On n’a d’ailleurs pas à lui tartiner les fesses d’une quelconque crème à chaque changement mais s’il devait y avoir besoin, on a acheté une crème spéciale qui ne contient ni zinc ni je-ne-sais-plus-quoi car il ne faut pas nuire à l’imperméabilité des couches…
– l’écologie : les couches jetables mettent entre 200 et 500 années avant de se biodégrader. Ce n’est pas notre motivation première mais ça fait plaisir de savoir qu’on ne contribue pas à ce gaspillage.

Les moins:
– les nombreuses machines à faire: une aux deux jours nous a-t-on dit mais ça dépend du nombre de couches qu’on a et que le bébé mouille. Cela nuirait à la catégorie économie si l’eau n’était pas gratuite au Canada…
– la manipulation : c’est sûr que la couche n’est pas toute prête en sortant d’un emballage plastique et qu’après chaque lavage, il faut remettre l’insert dans la couche mais honnêtement pour avoir pratiqué après les premiers lavages recommandés, cela prend de l’ordre de quelques secondes par couche. Ensuite, elles attendent sagement leur tour dans le tiroir de la commode à langer.
l’investissement de base : pour nous cela a coûté 500$ chez Câlins et popotins, c’est une somme à sortir d’un coup mais je m’attendais encore à plus à vrai dire. Et puis il y a toujours moyen de les acheter d’occasion ou de les revendre à l’inverse, le marché est très prospère! 🙂
– Ça fait de grosses fesses à bébé. Il paraît en tout cas parce que sincèrement quand je vois les petits de mes amis, ça ne m’a pas choqué plus que ça mais je n’ai pas les yeux fixés à leur derrière non plus !

Voilà pour l’instant ce que je peux dire du sujet. On a longtemps hésité, pesé le pour et le contre mais au moins on a fait un choix éclairé. J’ai maintenant hâte de voir ce que cela va donner à l’usage mais aucun de nos amis ne regrettent son choix donc je ne vois pas pourquoi cela serait différent pour nous.

Une accompagnante à la naissance, pour quoi faire?

naissance.jpgUne accompagnante ou doola en anglais ne fait pas partie du corps médical, ce n’est donc ni une sage-femme, ni une infirmière mais simplement une femme qui a suivi une formation pour aider les futurs parents à la naissance de leur enfant. La plupart des personnes qui font appel à une accompagnante souhaitent un accouchement le plus naturel possible, surtout si elles doivent accoucher à l’hôpital (par opposition aux maisons de naissance lorsqu’on a la chance d’être suivie par une sage-femme).
Au départ, j’étais réticente car il me semblait qu’avoir une « inconnue » près de moi au moment d’accoucher me gênerait si elle ne faisait pas partie du personnel médical. Chéri, quant à lui, n’aimait pas le côté « magasinage de personne » puisqu’il fallait choisir un peu au hasard en surfant sur internet (réseau québécois d’accompagnates à la naissance) qui nous suivrait…Au final, en rediscutant de tout ça avec nos amis, il est devenu évident qu’on passerait à côté de quelque chose si on se passait de ce « service ».
Dans notre cas, comme je l’expliquais ici, nous souhaitons dans la mesure du possible nous passer d’épidurale mais on sait bien que cela ne va pas être facile (enfin surtout moi quoi). L’accompagnante est là pour nous guider, nous donner des moyens d’y arriver et nous indiquer quoi faire. Concrètement, selon l’accompagnante qu’on choisit, on se rencontre un nombre de fois défini avant l’accouchement (3 dans notre cas mais cela peut être plus) et après celui-ci (1 pour nous) pour revenir sur cette expérience. Bien sûr le gros de son « travail » se fera le jour de l’accouchement puisqu’elle sera là tout le long à partir du moment où on l’appelle.

Lors de notre première session, nous avons parlé de tous les actes médicaux possibles lors de l’accouchement, de nos droits comme future maman (boire, manger, bouger, ne pas être attachée s’il devait y avoir une césarienne, etc.) mais aussi des positions à favoriser dès maintenant pour s’assurer que le bébé se place le mieux possible. Ce ne sont que des exemples mais on est ressorti de là le sourire aux lèvres et avec une grande hâte à la prochaine rencontre et toutes sortes de support matériel.
Lors de la 2e rencontre, nous sommes rentrés dans le vif du sujet puisqu’il était question des moyens de soulager la douleur, à l’aide d’accessoires (banc de naissance, ballon, électrodes) mais aussi de techniques diverses (massage, points de Bonapace, etc.). L’accompagnante nous a expliqué tout ce qui était à notre disposition, a enseigné à Chéri certains gestes et le jour J elle sera là pour nous rappeler quoi faire, nous inciter à changer d’activité, de positions si cela devient trop dur et nous encourager pour continuer sur la bonne voie.
La 3e session sera centrée sur le retour à la maison, l’allaitement (puisqu’on souhaite allaiter) et les soins du nouveau-né.

Étant suivi par un médecin que je vois environ 10 minutes chaque mois, j’apprécie beaucoup d’avoir quelqu’un avec qui parlait de tous les à-côtés de cet événement. En suivant les « cours » qu’elle a préparé on a l’occasion d’aborder plein de thèmes et de poser des questions auxquelles on ne pense pas quand on voit son médecin quelques minutes par mois (c’est bête mais par exemple quels vêtements prévoir le jour J, un maillot de bain pour le bain tourbillon ou pas, est-ce qu’on est capable de bouger juste après l’accouchement, etc.).

Là encore c’est un choix personnel mais j’invite vraiment les futurs parents à se renseigner sur ce qu’offrent les accompagnantes à la naissance car pour moi cela a été une vraie révélation. Côté prix, nous payons 80$ la session, 400$ l’accouchement mais comme elle est naturopathe et que mon assurance collective couvre cette « médecine » alors nous sommes remboursés à 90%. 🙂

7e mois de grossesse

7_mois.jpgUn autre mois d’achevé déjà, c’est fou comme ça passe vite! Pour autant j’ai hâte d’être encore rendue plus loin. Hâte d’arrêter de travailler d’abord (le 12 août, soit dans 3 semaines), hâte de savoir quand commencera l’accouchement et hâte de voir ce que ça va donner. D’un autre côté, si j’y pense sérieusement 5 minutes je ne suis plus si impatiente que ça, j’ai peur d’oublier tous les bons conseils reçus, peur de trouver le temps sacrément long aussi… Mais bon chaque chose en son temps.

En attendant, ce mois-ci, mon rythme de marche a bien diminué, tout comme mon endurance à la position debout! Disons que lorsque je marche, c’est tenable mais dès que je m’arrête, je n’ai qu’une envie me pencher le dos en avant! Pourtant on ne peut pas dire que j’ai une grosse bedaine encore bien que ma balance frôle dangereusement les +10 kg! C’est un peu injuste car je prends tout dans les fesses et dans les cuisses alors que ma hauteur utérine est de nouveau en dessous de la « norme »! Pff!

Côté mouvement toujours, je savoure l’été et le fait de ne pas avoir à enfiler des chaussettes et chaussures fermées tous les jours! C’est bien simple mettre ou enlever une culotte ou un pantacourt me demande déjà une certaine gymnastique alors je n’imagine pas si je devais en plus atteindre mes pieds! D’ailleurs je ne vis qu’en gougounes (tongues) en ce moment .
Je me suis aussi rendue compte récemment que je ne voyais tout simplement plus mes pieds si je ne me penchais pas en avant (idem pour mon poids sur la balance) mais également qu’à moins d’être penchée à 45° je ne vois plus ma foufoune non plus! Oups, va falloir faire gaffe pour le maillot la prochaine fois qu’on va aller à la plage!

Côté préparation, la chambre a pas mal avancé bien qu’il reste quelques détails de déco à régler, on a fait le plus gros des achats (meubles, poussette, couches lavables) mais on n’aborde plus le sujet du prénom… On verra bien ce qu’on décidera le jour J! Côté « préparation mentale », on a revu notre accompagnante et entamé les cours prénataux du CLSC. Si avec ça, on n’est pas prêts pour l’accouchement, c’est à n’y rien comprendre!

Avec ou sans… péridurale

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Quand on est enceinte, on a un certain nombre de décisions à prendre mais heureusement on a 9 mois (environ) pour se décider sur les principaux sujets. Bien sûr il y a tous les achats à faire dont j’avais déjà parlé et qui ne sont pas si facile quand justement on n’a pas encore d’enfant mais il y a aussi tout le reste.

Par exemple quand vous annoncez à votre RH que vous êtes enceinte de 3 mois et qu’il vous demande quand vous comptez partir en congé maternité, cela vous paraît encore très loin et pourtant il faut déjà être capable d’annoncer une date, au moins approximative. Comment savoir plusieurs mois à l’avance comment vous vous sentirez à 7-8 mois de grossesse, surtout quand cette période tombera en plein été? Cela fait partie des décisions à prendre pour lesquelles on est un peu embêté parce qu’on n’a pas encore vécu la situation…

Dans le même genre, il y a bien sûr le fameux accouchement… Pour moi, grâce à la présence de jeunes mamans dans mon entourage, il est devenu clair assez rapidement que je voulais éviter la péridurale (épidurale au Québec) au maximum. Quand vous abordez ce sujet en France, on vous regarde avec des yeux exorbités en vous demandant pourquoi vous tenez à souffrir?! Laissez-moi vous dire que c’est moi, à cette question, qui ai les yeux exorbités. Il n’est pas question ici de vouloir souffrir (je suis assez chochotte comme ça, merci) mais plutôt question d’essayer de laisser faire la nature, de s’armer des meilleurs outils pour se passer d’une anesthésie et au moins de considérer que le corps est bien fait et qu’il est possible de passer à travers cette épreuve naturellement.

Je sais que le jour J va être difficile, que je vais passer par des phases de découragement et d’intense douleur mais je sais aussi que j’ai lu des livres sur le sujet pour m’aider, que j’ai discuté avec des amis passées par là et surtout, que j’ai fait appel à une accompagnante qui justement est là pour m’aider dans cette démarche. Je ne sais pas si au final je ne demanderais pas la péridurale mais je sais que je veux retarder ce moment au maximum et me donner toutes les chances de faire sans si j’en suis capable. Parce qu’il ne faut pas oublier que la péridurale était à la base une solution pour des cas difficiles, particuliers mais qu’on en a fait une généralité pour des millions de femmes qui ne se posent même plus la question de sa pertinence. Et ça, c’est quand même un peu dommage in my opinion.

Petite frayeur

hauteur_uterine.jpg La semaine dernière nous avions notre rendez-vous mensuel chez le médecin et alors qu’elle nous annonçait que je ne faisais pas de diabète de grossesse, pas d’anémie, ouf, elle a commencé à s’inquiéter en mesurant ma hauteur utérine
À 29 SA ma hauteur utérine était de 24 cm, soit en dessous de la moyenne. Le médecin nous a donc envoyé faire une échographie à l’hôpital cette semaine pour vérifier que la crevette grandissait normalement. Elle nous a tout de même rassuré en nous disant que sans doute c’était ma morphologie qui voulait ça, le fait d’être grande faisait peut-être en sorte que le bébé était plus en arrière… Nous sommes donc sortis pas trop inquiets du rendez-vous mais suffisamment pour faire quelques recherches sur internet et là devenir vraiment inquiets!

Rien de tel que le web pour lire les pires scénarios catastrophe mais on a mis ça de côté en attendant le jour de l’échographie. Mardi nous avons donc pu revoir la crevette, encore que plus le temps passe moins on reconnaît quoi que ce soit sur l’écran de l’échographie, c’est ballot! Tout ça pour dire que le médecin n’a rien trouvé d’anormal. Le bébé pèse un peu moins d’1.3kg pour 30SA, ce n’est pas énorme mais ça reste dans la norme. Au moins on évite le spectre du « gros bébé » pour l’instant! 🙂
Nous voilà rassurés, sauf qu’il nous a tout de même suggéré de discuter avec notre médecin pour refaire une écho dans 3 semaines car il a remarqué des points de pression sur le cordon ombilical… Je ne sais pas trop ce que ça veut dire mais on avisera cela lors du prochain rendez-vous chez le docteur…

J’en ai profité pour lui demander si c’était bien une fille mais vu comment elle était placée, il ne pouvait voir! Mince alors!

6 mois de grossesse

29SA.jpg Si le 5e mois avait été marqué par les premiers mouvements de bébé, le 6e lui a été marqué par les premières contractions! C’est pendant notre séjour en France que j’ai vraiment pu les identifier et comprendre ce que l’expression « contractions non douloureuses » voulait dire…

Oui, parce qu’en tant que novice (nullipare diront certaines, c’est-à-dire sans enfant), pour moi les contractions c’était synonyme d’accouchement et donc de douleur. Alors qu’en fait non, pas à cette étape. À cette étape, l’utérus s’entraine et se contracte de temps en temps sans que cela ne soit douloureux pour la maman… Ça fait tout de même une drôle de sensation, surtout qu’en général, enfin pour moi, cela va de paire avec une envie de faire pipi. Dans ces cas-là je marche donc comme un pingouin en attendant d’avoir trouvé un toilette (2 fois à Roissy en l’espace d’1 heure quand même!) et je suis environ à 3 km derrière Chéri en permanence!

À part ça, ce mois est passé super vite, sans encombre particulière et on continue à me dire que je n’ai pas pris beaucoup de poids, que sans doute je ne finirais donc pas comme une baleine! J’espère que ça se vérifiera mais tout de même nos vacances en France ont fait sérieusement accéléré ma courbe de poids! Remarquez moi j’ai l’excuse du bébé, Chéri lui n’en a aucune, ah ah!

Côté décision, aucune n’a encore été prise, la guerre des prénoms fait rage mais personne ne veut capituler! La chambre est toujours blanche et sans meuble mais on a bon espoir d’avancer de ce côté-là d’ici début juillet, idem pour la poussette.

J’ai également enfin passé le test de diabète que je redoutais autant pour le résultat que pour les 75 grammes de sucre à boire en l’espace de 5 minutes mais finalement tout s’est bien passé. Trois prises de sang plus tard, je peux donc me remettre aux bananas splits sans crainte! Enfin c’est aussi lors de ce mois que l’on a eu notre première « session » avec notre accompagnante, je vous en reparle bientôt, c’était génial!

Et maintenant? Maintenant on est dans le 3e trimestre et à moins de 80 jours de ma date prévue d’accouchement! Incroyable!

5 mois de grossesse

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Dans quelques jours on attaque la dernière semaine du 5e mois de grossesse, mois qui comptait 5 semaines selon mon calendrier… J’ai l’impression de répéter que je suis à « 4 mois et demi » depuis 1 mois, ce qui au final n’est pas totalement faux puisque de la 21e à la 23e semaine, voire la 24e, c’est ce que je réponds quand on me demande où j’en suis…

Ces dernières semaines, j’ai donc fêté mes 30 ans et reçu de Chéri un Ipad 2! Il regrette parfois ce choix vu qu’il se sent un peu délaissé au profit de mon nouveau jouet!
On est aussi parti 2 jours du côté de Sherbrooke pour Pâques et dans une semaine on fait nos bagages pour la France! J’ai de plus en plus hâte, surtout si le temps se maintient tant à Montréal qu’en France d’ici là puisqu’ici il tombe des cordes depuis près d’un mois (avec une semaine de répit quand même) alors que de l’autre côté de l’Atlantique, c’est déjà l’été!!

Pour en revenir à la grossesse, tout se passe bien, la Crevette bouge de plus en plus mais si elle a le malheur de ne pas bouger une journée (ce qui n’arrive quasiment plus), je commence à psychoter! Heureusement ce n’est pas le genre de Chéri qui est toujours là pour positiver et me rappeler que c’est normal aussi à ce stade. Bref, tout va bien, le dos me fait un peu mal si je reste debout longtemps mais apparemment c’est peut-être parce que mon utérus est pas mal en arrière…

Côté matériel, on n’a toujours rien acheter pour le bébé et ça attendra notre retour de vacances mais aujourd’hui on a reçu un cadeau pour notre fille, le tout premier! Des bodys manches courtes et longues en taille 3-6 mois tout mignon, on était super contents! Enfin surtout moi puisque je râle depuis des semaines de ne rien pouvoir acheter…
Cela dit, en attendant, on essaie de se mettre d’accord sur ce qu’on veut et ce n’est pas gagné. Pour la chambre, on est d’accord sur le jaune mais alors pas du tout sur le ton de jaune! Alors que moi j’aime les couleurs assez vives et tranchantes (surtout qu’on prévoie ne peindre qu’un mur et laisser les autres en blanc), Chéri préfère lui les couleurs claires dont il pense qu’on se lassera moins… Reste donc à trouver un compromis entre les deux!
Pour le prénom, on n’avance pas vraiment non plus et alors que pour un garçon plein de choix nous emballaient tous les deux, pour une fille on n’a jamais vraiment de coup de cœur ou alors ce sont des prénoms pris par des membres de la famille… Là encore il va falloir se mettre d’accord mais il reste 114 jours pour cela!