Catégorie : Ô Canada!

Etape 4: acheter sa première maison à Montréal

La dernière fois qu’on s’est parlé d’immobilier, c’était pour parler du déménagement suite à la vente de notre maison et des difficultés engendrés pour… le chat!

Suite à l’inspection négative et au retrait de notre offre, on a repris les recherches et continué les visites. Si moi, j’avais tiré un trait sur cette fameuse maison dans Hochelaga, mon chum et notre agent continuaient de discuter avec l’autre partie pour voir quels travaux ils allaient entreprendre. De fil en aiguille, le vendeur s’est engagé à faire tous les correctifs, à faire venir un ingénieur, faire réaliser tous les tests nécessaires et on a repris confiance.

On a tout naturellement décidé de refaire une offre d’achat sur le fameux duplex (converti en cottage) sur lequel on avait donc fait puis retiré une offre quelques semaines auparavant!
Bien sûr on a mis des conditions renforcées, notamment que les travaux dans le vide-sanitaire devaient être validés par un ingénieur ou encore qu’il y aurait des pénalités si tout n’était pas fini à une certaine date mais tout a été accepté.

Par contre, comme l’année scolaire était déjà bien avancée et que Zoé a suffisamment de difficultés comme ça à l’école, on a choisi de ne pas déménager avant la fin de l’année scolaire même si on signe chez le notaire fin décembre.

On sera donc propriétaire pour la première fois à Montréal mais on ne pourra en profiter que plusieurs mois plus tard. L’attente va être longue!

Etape 3: l’importance de l’inspection pré-achat

Peu de temps avant la mise en vente de notre maison, nous avions fait une offre d’achat sur un duplex qui rencontrait une bonne partie de nos critères. Comme nous ne voulions pas prendre de risque financier, nous avions mis notre achat conditionnel à la vente de notre maison. À ce moment-là on était plus inquiet de mettre longtemps à la vendre et donc de perdre le duplex qu’on souhaitait qu’autre chose.

Puis, comme je vous le disais il y a peu, on a finalement vendu en 7 jours la maison mais surtout on devait finaliser la vente en moins de 3 semaines, déménagement inclu… Qu’à cela ne tienne, les délais étaient un peu limites pour emménager dans le duplex mais en campant 2-3 semaines, c’était faisable. Seule étape à finaliser: l’inspection pré-achat.

Notre courtier nous avait recommandé quelqu’un en précisant qu’il était le meilleur pour les bâtiments anciens de ce genre. On a donc fait appel à lui mais comme le duplex était en train d’être rénové de A à Z pour être converti en cottage, on n’avait pas vraiment d’inquiétude sur cette étape.

Et c’est là que faire appel à un professionnel, à un inspecteur compétent et reconnu, peut faire toute une différence. Parce que si les travaux des étages habitables étaient très bien faits, il se trouve que personne n’avait pris la peine de faire des vérifications dans le vide-sanitaire! L’inspecteur a donc fait un constat douloureux: solives en train de pourrir, moisissure, aération à la mauvaise hauteur, les extensions (qui ne sont pas récentes) n’ont pas été assez creusées, etc.

Autant vous dire que c’était une très mauvaise surprise pour nous mais aussi pour le vendeur qui apparemment ne s’y attendait pas du tout! On a réfléchi une coupe de jours et là encore, sur les conseils de notre agent, on a préféré retirer notre offre d’achat que de s’engager pour de longs mois d’incertitude. Vu l’ampleur des travaux qu’il y a à faire, sans compter qu’un ingénieur voire d’autres experts devraient intervenir, on n’avait pas confiance que TOUS les travaux nécessaires seraient effectués, pas juste le minimum pour que ce soit vendable.

On a donc pris la décision difficile de retarder notre projet de revenir à Montréal pour louer quelque chose proche de chez nous (parce qu’avec tout ça il fallait quand même qu’on quitte notre maison avant le 9 octobre) vu que ça ne donnait rien de changer les filles d’école et de garderie en cours d’année tant qu’on ne savait pas dans quel quartier on allait poser nos valises pour de bon.

Alors voilà, on devrait être de retour sur l’île depuis quelques jours mais finalement on défait les boîtes du premier déménagement de notre série et on en a encore pour plusieurs mois de longs trajets maison-boulot. C’est une déception et pas mal de logistique mais l’inspection nous a permis d’éviter beaucoup plus de problèmes à long terme!

Vendre sa maison en 7 jours

Suite à mon dernier article sur le sujet, laissez-moi vous dire que nous étions convaincu que la vente de notre maison allait prendre plusieurs semaines, au minimum un mois voire deux. Il faut dire qu’on est dans un quartier un peu spécial où une partie de la rue est constituée de maisons petites et anciennes quand l’autre est faite de maisons de plus en plus grandes et chères… Il y a plusieurs maisons à vendre dans le quartier, des prix assez disparates alors si on ajoute ça au fait qu’on reste un quartier parmi des dizaines d’autres de la rive-Sud, il y a beaucoup de choix pour les acheteurs.

À l’inverse, pendant nos recherches à Montréal, on a plutôt l’expérience inverse : il y a peu de biens qui correspondent à ce qu’on cherche (un duplex dans certains quartiers et dans une gamme de prix) alors la moindre nouvelle annonce qui sort, il faut être vite sur le piton pour céduler une visite, voire être prêt à se positionner sur place. Ça nous est arrivé d’aller à une visite libre où il y avait une longue file derrière nous et où le bien s’est vendu à 640,000$ alors qu’il était affiché à 520,000$ et qu’il y avait pas mal de travaux à faire!

Alors c’est sûr que le marché dans notre quartier ne ressemble pas du tout à ça et que le téléphone de notre agent ne sonnait pas à toute heure. Par contre, les 2 visites qu’il y a eu ont été positives et la 2ième a été la bonne puisque le soir-même nous recevions une offre d’achat! Seul grain de sable dans l’engrenage, il fallait que tout soit réglé en 3 semaines car l’acheteur achetait pour son père qui arrivait de l’étranger début octobre et tout devait être finalisé avant ça! Alors forcément on a réfléchi quelques secondes mais comme on avait nous-même fait une offre d’achat conditionnelle à la vente de notre maison, on ne voulait pas prendre le risque de refuser et de mettre peut-être 2 mois pour trouver un autre acheteur.

On a donc passé une bonne partie de la soirée au téléphone entre les différentes négociations et le lendemain, l’inspection avait lieu et tout a été finalisé dans la foulée, soit 7 jours pile après l’affichage de notre maison à vendre!

Maintenant il reste à trouver un endroit où poser nos valises pendant les prochains mois. Compte tenu des délais, on ne peut pas être trop difficile puisque le 9 octobre au plus tard, on doit avoir déménagé!

Honnêtement ça a été pas mal de stress (rapport aux enfants qu’on peut pas bouger comme ça) et on a hâte que tout ça soit derrière nous. Les premiers jours on avait vraiment l’impression que c’était surréel, tant tout a été très vite. Maintenant on digère la pilule puisque si vendre était une bonne nouvelle, vendre sans avoir trouver à acheter faisait parti de mes pires scénarios…

Étape 1: mettre en vente

Alors voilà, c’est fait, notre maison est en vente! Quand l’annonce est parue, une amie m’a demandé si j’étais stressée et, ce jour-là, c’est plutôt du soulagement qui m’avait envahie.

Non pas parce que j’avais hâte de me départir de la maison (toujours pas) mais plutôt hâte de mettre tout ce processus derrière moi. Il faut dire qu’il s’est passé beaucoup de temps entre le moment où on s’est sérieusement dit qu’on voulait vendre la maison (aux alentours du mois de mai) et le jour où ça c’est fait. On a voulu d’abord regarder ce qu’on trouvait à Montréal (pas mal le mois de juin) puis nos vacances approchant, on a repoussé le processus en août. Mais ce mois-là a été bien occupé et nos derniers visiteurs de l’été quittant début septembre, c’est donc là qu’on a signé le contrat avec notre agent.

Ensuite tout a été très vite : un peu de « home staging » le lundi, les photos le mardi, la publication de l’annonce le mercredi et enfin, le soulagement! Faut dire que la journée de lundi a été épuisante pour épurer au maximum la maison et s’assurer que rien ne traîne, que tout soit nickel pour les prises de vue! Le tout avec deux enfants dans les pattes qui ne l’entendaient pas de la même oreille!

Depuis le soulagement a laissé place à l’anxiété : est-ce qu’il y aura des visites, en combien de temps va-t-elle se vendre, à quel prix, etc. Surtout que chaque visite rime avec nouveau ménage et quand ça tombe le week-end d’anniversaire de votre grande, c’est encore plus plate… Mais notre maison n’aura jamais été aussi rangée!

D’un côté, on n’est pas pressé donc ça ne devrait pas nous stresser plus que ça mais je pense que c’est juste naturel d’être inquiet pendant ce processus. En attendant, j’essaie de prendre un jour à la fois et de ne pas me rajouter des angoisses en gardant les questions de garderie et école pour quand sera venu le vrai temps du déménagement!

Les vacances en France et son flot de remises en question

Les petites places de Provence… le bonheur!

Alors voilà cette année on a décidé de partir en vacances en Europe, ce qui n’était pas arrivé depuis 4 ans si on omet mon saut en France en solo l’an passé pour les 40 ans de mon frère.

Il avait été décidé que ce serait de vraies vacances donc dans des régions qu’on avait envie de visiter, soit la Provence et l’Espagne, sans course à travers la France pour tenter de voir tout le monde.

Et vous savez quoi? C’était bien, c’était même très bien! J’ai passé la première semaine avec les filles dans le camping de Provence de mon enfance avec mes parents et mon frère et sa famille. On en a profité à fond, les filles ont aimé leur liberté, moi j’ai aimé ce rythme propre aux vacances, qui plus est dans le Sud.
Puis là, pendant que les enfants jouaient ensemble et que les adultes feuilletaient des magazines, je me suis demandais pourquoi on s’infligeait ça. Pas les vacances en famille hein, le reste. Vivre loin de sa famille, vivre dans un pays qui connaît un long hiver… alors qu’on pourrait vivre dans une région qui ne connaît pas la pluie, qui est ensoleillée, où les gens ont un accent chantant et où nos familles ne seraient pas très loin.

En balade, on se prend à calculer le prix des maisons à vendre par rapport à notre maison en dollars canadiens, on se demande si y a du travail dans cette région, si on se (re)ferait au rythme français mais surtout à la mentalité.

Comme les vacances c’est bien différent de la routine boulot-école-métro-dodo, on revient sur terre. On est parti pour une raison et surtout si on n’est pas encore revenu, c’est bien justement parce que la vie à Montréal est douce et agréable. Alors on se raccroche à ça et on continue à passer de super vacances!

À défaut de rentrer pour de bon en France, on se dit qu’on reviendra peut-être plus souvent pendant l’été… Ça c’est faisable facilement! Enfin presque.

Alors AURA, Foresta Lumina, ça vaut le coup?

Comme l’an passé, mon papa est ce mois de juin à Montréal pour son anniversaire alors j’en ai profité pour lui offrir une « activité » plutôt qu’un objet. L’an passé, on avait participé à un cours de cuisine dont on a tous gardé un très bon souvenir mais cette année, je me suis penchée sur les expériences montréalaises…

À l’occasion du 375ième anniversaire de Montréal, les idées ne manquent pas mais je me suis arrêtée sur 2 que j’avais moi-même très envie de tester et qui, par hasard, se trouvent toutes les deux être conçues par Moment Factory.

La première c’est le « spectacle » AURA donné à la Basilique Notre-Dame dans le Vieux-Montréal. On nous promet une « expérience lumineuse » au cœur de ce bâtiment sacré. J’avais pris les billets en ligne en avance car ce n’est pas disponible tous les jours et en arrivant pour notre « séance » de 18h, il y avait une sacrée foule! Les places coûtent 23$ pour un adulte mais il y a un tarif famille si vous y allez avec des enfants. À l’intérieur, on découvre tout d’abord des tableaux animés dont la technique nous impressionne avant de prendre place pour le « spectacle ». Avec seulement des jeux de lumières, des projections vidéos et un univers sonore, Moment Factory réussit à nous faire vivre 20 minutes incroyables! C’est difficile à décrire mais c’est tellement bien fait qu’à un moment on a l’impression que le cœur de la basilique va être renversé par les eaux et qu’on y croit vraiment! J’ai choisi de ne pas y emmener les enfants car j’y suis allée en semaine avec mes parents mais sans doute qu’à partir de 5 ans, ils apprécieront le spectacle. Prévoyez tout de même un casque ou des bouchons d’oreille car le son est vraiment fort (un petit devant moi s’est mis les mains sur les oreilles tout le long).

Bref, on a beaucoup aimé par contre, c’est CHER! Sérieusement 23$ pour 20 minutes (même si on ajoute un peu de temps avec les tableaux animés à découvrir), c’est bien trop cher pour moi.

L’autre activité que j’avais choisi d’offrir à mon père et donc à toute la famille au passage, c’était Foresta Lumina au parc de la Gorge de Coaticook. Comme les représentations commencent à 21h, j’avais décidé d’en profiter pour découvrir un peu la région que je ne connais pas trop bien. Par contre, il faut prendre les billets d’avance car c’est très couru. Pour ma part, je n’ai pas trop eu le choix pour faire rentrer ça dans les dates tant que mes parents étaient là, c’est donc dimanche 25 juin que nous y sommes allés… Et là commencent les problèmes!

Comme vous prenez les billets d’avance, vous n’avez aucun contrôle sur la météo et sachez que les billets ne sont ni échangeables ni remboursables! La météo annonçait des risques d’averses/d’orages mais il faisait grand beau en début de journée. Nous avons donc pris la route vers Magog pour arriver là-bas à l’heure du diner. On s’est garé près de la rue Principale Ouest et nous avons testé un resto au hasard: Méchant Steak. Mes parents y ont goûté un steak pendant que nous, on a préféré un brunch. Tout le monde a trouvé ça très bon et le service était très agréable. Comme on était garé juste devant des jeux pour enfant, les filles ont voulu y faire un tour pendant que mes parents se promenaient dans le rue principale, super agréable. Les choses se sont ensuite un peu compliquées quand ma plus jeune a eu des ennuis gastriques… La pauvre a du courir aux toilettes plusieurs fois en l’espace de peu de temps ce qui nous a aussi valu de devoir lui trouver en urgence quelques habits de rechange…

Puis il s’est mis à pleuvoir… des trombes d’eau!

Alors qu’on avait prévu de faire la balade du Marais de la rivière aux cerises, il a plutôt fallu se mettre à l’abri au plus vite… On s’est installé à la brûlerie Caffuccino (qui d’ailleurs ressemble presque plus à un bar qu’à un café) pour patienter. Les filles ont été relativement calmes et on a poussé un grand ouf de soulagement quand la pluie a cessé après 18h. On en a profité pour se balader rapidement au bord du lac qui est vraiment magnifique! Entre le lac et la rue Principale pleine de petits commerces et de terrasses, on avait vraiment l’impression d’être en vacances, loin de notre routine. Mais c’est pas tout ça, il fallait se rendre au parc de la gorge de Coaticook où j’avais réservé le restaurant Le coffret de l’imagination. C’est bien simple, il est situé juste en face de l’entrée de Foresta Lumina ce qui était parfait pour nous! On y a tous pris des moules frites qui étaient délicieuses, vraiment! Le service a été rapide, ce qui nous a permis d’être à 21h à l’entrée de notre prochaine étape! Pour info, il y a des navettes gratuites qui vont du centre-ville de Coaticook à Foresta Lumina si jamais vous décidez de manger là-bas par exemple.

On avait dit aux filles qu’on allait aller dans une forêt magique et je crois qu’on a tous ressenti ça ainsi. Il y a une petite attente car il faut scanner les billets de tout le monde mais ensuite on suit un parcours nocturne balisé chacun à notre rythme. Au milieu des fées et autres créatures plus ou moins sympathiques, on se balade dans le parc. On traverse même le pont suspendu qui est un des plus longs au Canada. Je n’étais pas trop rassurée dessus (j’ai peur du vide) mais le fait qu’il fasse nuit aidait puisque justement on ne voyait pas vraiment le vide!

Découvrir une foret de nuit est déjà assez rare (quand on a plus 15 ans en tout cas) mais alors avec la touche magique de Moment Factory, c’est encore une toute autre expérience. C’est super bien fait et les filles qui commençaient à sérieusement fatiguer de notre journée ont très bien marché. Elles n’ont pas lâché nos mains par contre parce qu’elles n’étaient pas très rassurées mais il y a un espace pour interagir en musique le long du parcours qui leur a beaucoup plu.

On a mis une grosse heure pour faire la balade tranquillement et à peine la voiture avait démarré que notre petit monde dormait! Au début, je pensais qu’on dormirait sur place histoire de s’éviter la route à 23h mais à 6 il aurait fallu 2 chambres d’hôtel et j’avoue que côté budget, ça revenait trop cher.

Parlant de budget, l’entrée pour Foresta Lumina coûte 16,50$ par personne (gratuit pour les 5 ans et moins) ce qui est beaucoup plus raisonnable que AURA, surtout qu’on y passe pas mal plus de temps et que c’est bien plus interactif! On le refera, c’est sûr!

Le zoo de Granby en famille (nombreuse)

Portée par je-ne-sais-quelle-folie, j’ai décidé de traîner tout mon petit monde, ainsi que mes parents en visite de France, au Zoo de Granby alors mêmes qu’il faisait dans les 30 degrés ce dimanche!

À 1h à peine de Montréal, on découvre plus de 200 animaux en parcourant plusieurs zones géographiques. On a commencé par l’Afrique et ça fait son petit effet de découvrir des éléphants, girafes, zèbres et autres rhinocéros dans leurs habitats. À midi on a pique-niqué et l’avantage, c’est qu’il y a des tables à piques-niques pas mal partout. Il y a aussi des micro-ondes pour réchauffer ce qu’il faut pour bébé ainsi que de nombreuses fontaines à eau.

Ensuite, on a continué avec l’Asie, où on a eu plus de mal à voir des animaux mais une fois aperçus les tigres, ça valait vraiment la peine! Je ne vous listerai pas tous les animaux mais avec l’Océanie (wallaby, émeu), l’Amérique du Sud (jaguar, lama) et la mini-ferme où l’on peut caresser/nourrir des chèvres et des cochons, on a aperçu de nombreux animaux tout au long de la journée.

Il y a aussi la section « Dinozoo » qui met en scène des reproductions de dinosaures animés grandeur nature. Ça plaira aux amateurs, pour notre part, on est juste passé en hauteur via la petit train mais ça avait l’air sympa.

Maintenant, les points qui fâchent: c’est CHER, très cher! Les enfants de plus de 2 ans paient et pour une famille de 4, il y a un tarif à 118,95 + taxes et donc si vous ajoutez les grands-parents comme dans mon cas, comptez 220$ la journée! À ce prix-là, vous n’achetez pas à manger sur place!

Alors, évidemment, le billet vous donne le droit d’accéder à Amazoo, le parc aquatique situé à côté mais qui a le temps de faire/profiter des 2 parcs? À moins de le faire au pas de course et de passer en 30 secondes devant chacune des espèces, ça ne présente aucune intérêt selon moi, surtout avec des enfants en bas âge qui y vont à leur rythme.

Autre point qui m’a vraiment halluciné, le petit train aérien qui passer à travers le parc est payant! Au prix de l’entrée, c’est vraiment abusé! Il faut donc compter 3.5$ par personne et hop, un autre 20$ de parti pour 10 minutes de balade! Il y a d’autres « attractions » payantes, comme le tour de chameau ou le tour de poney ainsi que certains manèges mais nous ne sommes pas allés dans cet espace. Pour le tour de chameau, comptez… 4$ par PERSONNE, pas par TOUR de chameau! Là encore, je trouve ça un peu abusé parce que ça ne change rien qu’il y ait une ou deux personnes (des enfants en général) sur l’animal surtout pour un tour de 2 minutes (à peine)!

Bref, je trouve le parc chouette, il est bien fait, très bien entretenu, bien ombragé pour une journée aussi chaude mais ouf, vu le prix on n’est pas près d’y retourner! Par contre, si vous comptez y aller plus souvent dans l’été, un passeport saison est sans doute très vite rentabilisé.

Famille proche et expatriation

La plupart des expatriés vous le diront: ce qui manque le plus à notre vie loin de la Mère Patrie, ce sont nos familles. Bien sûr les premières années, le rayon yaourts et le rayon biscuits des supermarchés français nous manquent BEAUCOUP aussi mais au fil des ans, on s’habitue, on trouve des produits de remplacement, on cuisine des équivalents, voire même on finit par trouver LE paquet de gâteaux qu’on adorait parce que l’offre de produits importés ne cesse d’augmenter.

Mais la famille, elle, reste loin. Les amis aussi. Mais les amis, on s’en fait d’autres, alors pas toujours des «locaux» mais au final ce qui compte c’est d’être entouré, que ce soit d’énième français, de libanais ou de québécois, ça n’a aucune importance.

La famille, elle, reste difficile à remplacer. À vrai dire certains amis font office de tatie et tonton mais les grands-parents de substitution, y en a pas trop dans notre entourage. Nos parents essaient de venir en général au moins une fois par année et pour plusieurs semaines, histoire que tout le monde en profite. Les filles sont ravies et comptent les dodos avant la prochaine visite et nous on souffle un peu pendant ce temps. Alors l’inconvénient, c’est qu’il faut cohabiter ensemble pendant tout ce temps et, croyez-moi, rendu à nos âges, ce n’est pas tous les jours faciles de vivre avec ses parents, surtout quand nous on passe la semaine à travailler…

Après près d’une décennie d’expatriation, on se fait à ce rythme et on trouve même de nouveaux arrangements. Ainsi, les enfants grandissant, on peut s’essayer à les envoyer en France chez papy-mamie. Cette année, on fait un mixte de tout ça : mes parents viennent tout le mois de juin, ils repartent avec les enfants et ensuite on se retrouve pour quelques jours de vacances sur place au soleil! C’est le meilleur compromis qu’on ait trouvé, surtout qu’on n’a plus envie de traverser la France pour aller voir tout le monde. Alors c’est sûr que je suis triste de ne pas voir mes oncles et tantes, cousins et cousines cette année mais hey, je vais enfin aller en Espagne!

Nos familles nous demandent parfois de leur envoyer les filles, t’sais comme un colis à la Poste. Je comprends leur envie/besoin de passer du temps avec nos cocottes mais elles ont leur personnalité aussi et tant qu’elles sont petites, on ne les « shippera » pas comme ça et on attendra qu’elles aient un vrai lien avec chacun avant de les envoyer seule en France. On essaie de trouver un équilibre pour qu’elles connaissent leur famille mais ce n’est pas avec les maigres congés qu’on a ici (y compris les enfants qui n’ont qu’une semaine de vacances en février) qu’on peut s’offrir des excursions ou prendre congé quand on a de la visite.

C’est drôle parce qu’avec le temps on voit aussi qui est prêt à venir jusqu’ici nous voir. Bien sûr tout le monde n’a pas le budget pour un billet d’avion mais il y a aussi ceux qui auront toujours un excuse (ce n’est pas le bon moment, il fait trop chaud, il fait trop froid, y a rien à voir, etc.). Honnêtement, je comprends bien qu’on n’ait pas envie de venir à Montréal tous les 4 matins mais je dois dire qu’on n’a pas très envie non plus de payer 4 billets d’avion pour traverser la France et se rendre dans des régions qui ne nous attirent pas ou qu’on connaît par cœur. Bien sûr c’est nous qui avons décidé de vivre de l’autre côté de l’océan et c’est pour ça qu’on en veut à personne de ne pas venir nous voir mais dans l’expatriation on apprend à vivre loin de nos proches et maintenant on n’est plus triste quand vient noël ou un anniversaire parce qu’on est entouré pareil.

La Fée des dents débarque

Ça fait des semaines qu’on en parlait, qu’on se demandait quand ce moment arriverait et pourtant, quand il est arrivé, ça a été la panique! De quoi je parle? De mon bébé qui a perdu sa première dent!

Depuis plusieurs semaines, les deux incisives du bas bougeaient, surtout une, et depuis quelques jours on voyait très très clairement les dents d’adultes pousser en arrière. On s’est même demandé s’il ne fallait pas aider la nature en les arrachant nous-même mais sur les conseils des copains, on a rien fait. De temps en temps, je disais à Chéri qu’il faudrait qu’on mette de côté de la monnaie pour le jour J mais sans jamais le faire.

Et puis jeudi soir, quand je suis allée chercher ma Chouette à l’école, elle m’a accueillie avec un grand sourire en me disant « Devine quoi? J’ai perdu ma dent! » Vous auriez du la voir, tellement fière, tellement heureuse! Je dois dire que j’étais presque aussi excitée qu’elle!
Elle m’a expliqué qu’elle l’avait tout simplement arrachée le midi alors même que ce week-end, on lui avait proposé de lui enlever avec le bon vieux coup de la ficelle accrochée à une porte et qu’elle n’avait jamais voulu!

Par contre, si j’étais contente de voir ma fille toute heureuse, j’étais en mode panique parce qu’on n’avait rien prévu! Pas de petit cadeau à glisser sous l’oreiller, ni une seule pièce de monnaie! Mon chum étant dans le bus, il était trop tard pour faire un détour et moi j’avais les filles avec moi! Je me suis dit que j’allais acheter une brique de lait et faire de la monnaie puisqu’au moins j’avais un billet de 20$ sur moi, pour une fois! Sauf que les filles voulaient aller au parc et que laisser le lait dans l’auto pendant ce temps-là n’était pas l’idéal! Au final, j’ai opté pour un détour au dépanneur où je leur ai chacune pris un oeuf Kinder en prétextant que c’était pour fêter la dent perdue!

De retour à la maison, on a mis la dent dans une enveloppe, avec un dessin et un petit mot pour la Fée des dents. On s’était posé la question il y a quelques semaines pour savoir si on faisait appel à la Fée des dents ou à la petite souris et on a tranché pour la coutume nord-américaine, histoire de simplifier les explications par rapport à ses copains de classe!

Au moment d’aller se coucher, Zoé n’était plus si sûre de vouloir glisser sa dent sous l’oreiller… « Comment elle va faire la Fée des dents pour prendre l’enveloppe? Elle va soulever ma tête? Je ne veux pas la voir. J’ai peur » On a donc mis l’enveloppe assez excentré pour que la Fée ne la dérange pas pendant la nuit et je dois dire que ça nous a bien arrangé!

Restait juste à ne pas oublier de glisser les petites pièces sous l’oreiller, alors sachez que chez nous, le cours de la dent est à 2$! Au petit matin (comme bien avant notre réveil), Zoé est venue nous voir pour savoir si la Fée était passée, elle avait trop peur pour regarder elle-même sous l’oreiller! Ouf, la Fée était bien passée et avait bien récupéré la dent et le dessin! Seul problème, ladite Fée (Chéri en l’occurrence) n’avait plus aucune idée de ce qu’elle avait fait du colis récupéré! Oups!

Finalement tout est rentré dans l’ordre, Zoé a gardé ses 2 pièces dans la main jusqu’à ce qu’il soit le temps de partir et de les mettre dans « sa litière » (dixit sa petite sœur) et à chaque personne rencontrée, il fallait raconter la dent tombée, la Fée, les pièces, etc.!

La seule chose à laquelle je ne m’attendais pas, c’est d’avoir à tout recommencer le lendemain!

En effet, première chose que Zoé m’a dit ce soir « Devine quoi, j’ai perdu ma 2ième dent »! C’est donc reparti pour un tour! Cela dit, on devrait être tranquille pour un bout vu qu’aux dernières nouvelles, les autres dents avaient l’air encore bien ancré dans les gencives!

Nos enfants et nos traditions

fantome-halloweenIl y a des traditions que j’espère très fort transmettre à mes filles. Les fêtes et leurs célébrations en font partie avec en tête Noël, bien sûr! Ayant grandi en France, on ne connaissait pour ainsi dire pas Halloween et quand la fête a commencé à essayer de s’importer, j’étais déjà de ce côté-ci de l’océan.
Par contre, maintenant que j’ai des enfants, cette journée prend de plus en plus d’importance dans nos célébrations. Pour les 2 premières années de Zoé, on s’était contenté de la déguiser pour la garderie mais depuis ses 3 ans, en plus, on part à la tombée de la nuit à la « chasse aux bonbons » dans notre voisinage. Habitant un quartier de nouveaux développements, on n’y compte plus les familles avec jeunes enfants! Du coup, beaucoup de maisons sont décorées et les voisins sont très généreux en matière de bonbons!

recolte-halloweenCette année, le 31 octobre tombait un lundi alors on a un peu écourté notre balade mais en faisant juste notre rue et la rue en arrière de chez nous où l’on connaît plusieurs voisins, on avait déjà passé 45 minutes dehors à courir d’un bord de l’autre de la rue et à remplir encore et encore nos seaux! Les filles étaient surexcitées et auraient bien continuer encore plus longtemps mais « Hé! Y a école demain! » (et il ne fait pas si chaud à cette saison).
Les années précédentes, les filles mangeaient très peu de leur récolte car elles n’étaient pas vraiment branchées sucreries mais il semble que ce soit l’année du changement puisqu’hier soir, on a eu tout le mal du monde à les faire passer à table, trop occuper à se battre pour savoir quel bonbon manger à la place du souper! Quelque part, ça me fait plaisir de voir que cette fête est bien ancrée dans leur enfance et qu’elles en garderont des souvenirs longtemps.

lutin-noelPar contre, quand ce matin, ma fille de 5 ans m’a demandé quand est-ce que le lutin de Noël allait arriver, ma première réaction a été de me dire « Minute, on vient tout juste de passer Halloween, on n’est que tout début novembre! » Puis tout à coup, j’ai vu les choses sous un angle totalement différent : ma fille se souvient que chaque année en décembre un drôle de petit lutin vient faire des bêtises à la maison! Voilà, c’est une tradition qui fera partie pour toujours de ses souvenirs d’enfance et ça me réjouit au plus haut point! D’ailleurs elle se souvient bien plus du lutin que du calendrier de l’Avent alors que ce dernier implique des cadeaux!

PaquesPour Pâques aussi, nous faisons toujours la traditionnelle chasse aux cocos, même si plus elles grandissent, plus le faire à l’intérieur va être compliqué avec le nombre d’amis! Mais on ne désespère pas qu’une année, ils fassent assez beau et sec pour pouvoir cacher les œufs dans le jardin!