Catégorie : De tout mais surtout de rien

Vendre sa maison en 7 jours

Suite à mon dernier article sur le sujet, laissez-moi vous dire que nous étions convaincu que la vente de notre maison allait prendre plusieurs semaines, au minimum un mois voire deux. Il faut dire qu’on est dans un quartier un peu spécial où une partie de la rue est constituée de maisons petites et anciennes quand l’autre est faite de maisons de plus en plus grandes et chères… Il y a plusieurs maisons à vendre dans le quartier, des prix assez disparates alors si on ajoute ça au fait qu’on reste un quartier parmi des dizaines d’autres de la rive-Sud, il y a beaucoup de choix pour les acheteurs.

À l’inverse, pendant nos recherches à Montréal, on a plutôt l’expérience inverse : il y a peu de biens qui correspondent à ce qu’on cherche (un duplex dans certains quartiers et dans une gamme de prix) alors la moindre nouvelle annonce qui sort, il faut être vite sur le piton pour céduler une visite, voire être prêt à se positionner sur place. Ça nous est arrivé d’aller à une visite libre où il y avait une longue file derrière nous et où le bien s’est vendu à 640,000$ alors qu’il était affiché à 520,000$ et qu’il y avait pas mal de travaux à faire!

Alors c’est sûr que le marché dans notre quartier ne ressemble pas du tout à ça et que le téléphone de notre agent ne sonnait pas à toute heure. Par contre, les 2 visites qu’il y a eu ont été positives et la 2ième a été la bonne puisque le soir-même nous recevions une offre d’achat! Seul grain de sable dans l’engrenage, il fallait que tout soit réglé en 3 semaines car l’acheteur achetait pour son père qui arrivait de l’étranger début octobre et tout devait être finalisé avant ça! Alors forcément on a réfléchi quelques secondes mais comme on avait nous-même fait une offre d’achat conditionnelle à la vente de notre maison, on ne voulait pas prendre le risque de refuser et de mettre peut-être 2 mois pour trouver un autre acheteur.

On a donc passé une bonne partie de la soirée au téléphone entre les différentes négociations et le lendemain, l’inspection avait lieu et tout a été finalisé dans la foulée, soit 7 jours pile après l’affichage de notre maison à vendre!

Maintenant il reste à trouver un endroit où poser nos valises pendant les prochains mois. Compte tenu des délais, on ne peut pas être trop difficile puisque le 9 octobre au plus tard, on doit avoir déménagé!

Honnêtement ça a été pas mal de stress (rapport aux enfants qu’on peut pas bouger comme ça) et on a hâte que tout ça soit derrière nous. Les premiers jours on avait vraiment l’impression que c’était surréel, tant tout a été très vite. Maintenant on digère la pilule puisque si vendre était une bonne nouvelle, vendre sans avoir trouver à acheter faisait parti de mes pires scénarios…

Le couple et la décoration

Au début de l’année, plutôt que de prendre de bonnes résolutions, je me suis assise avec Chéri pour discuter d’objectifs qu’on pourrait se fixer. L’un d’eux était de finir la décoration de notre chambre puisqu’après plus de 6 ans, nous avons toujours un grand mur vierge de tout cadre du côté de notre lit. L’affaire était donc entendue.

Quand quelques jours plus tard, Chéri est arrivé en disant « J’ai eu une super idée pour la chambre », j’avais hâte d’en entendre plus… Je dois dire que j’ai été un peu échaudée! « On pourrait mettre la télé qui est dans le salon dans notre chambre et comme ça on en rachèterait une plus grande pour le salon! ». Comment dire… D’une part, il n’est pas question d’avoir une télé plus grande dans le salon, d’autre part, Chéri est le premier à avoir toujours refusé toute télé dans la chambre et enfin ce n’est pas le mur FACE au lit qui doit être habillé mais celui en ARRIÈRE du lit!

Après une petite mise au point, nous sommes passé à autre chose… Les semaines passant, Chéri à trouver une autre façon de décorer la chambre : se lancer dans une collection de vaisseaux Star Wars en Lego! Alors là c’est pareil, ce n’était pas tout à fait ce que j’avais en tête début janvier et surtout c’est en train d’empiéter partout sur l’étagère qui se trouve, devinez où, FACE au lit bien sûr! Tout ce qui était sur le dessus de l’étagère commence à être redescendu sur les rayons du bas sauf qu’on va bientôt atteindre un stade où il n’y aura plus de place ni sur le dessus ni sur les tablettes du meuble! Et en attendant ma tête de lit est toujours aussi vierge de toute décoration!

La saga qui n’en finissait pas

Dans la saga « Ma fille rentre à l’école », laissez-moi vous parler du énième rebondissement! Quelques semaines après s’être fait dire qu’elle était transférée à une annexe à 11km de chez nous car l’école était en surpopulation mais qu’un agrandissement était prévue pour « bientôt », nous avons reçu un courriel nous invitant à une rencontre pour discuter du projet de construction d’une NOUVELLE école!

Apparemment, il n’est point question d’agrandissement donc mais d’une autre école qui va être construite à moins d’1 km de l’autre, dans un des nouveaux quartiers en développement! Nous étions invités à nous prononcer entre 2 options et c’est là que les choses se compliquent :

  • Option 1 : l’école actuelle (avec son secteur d’élèves) déménage dans la nouvelle école et l’ancien bâtiment devient une école sans secteur (pour tout St-Hubert donc) mais le projet pédagogique de cette école sera à définir plus tard (musique, sport, autre).
  • Option 2 : la nouvelle école aura son propre secteur et aura une vocation internationale en faisant parti du Programme d’étude Internationale pendant que l’ancienne école se voit redéfinir son secteur pour accueillir moins d’élèves et ainsi ne plus avoir de risque de surpopulation mais conserve sa vocation actuelle (sport).

En fait, dit comme ça, ça n’a pas l’air trop compliqué mais à la réunion d’hier où de nombreux parents avaient fait le déplacement, ça a été laborieux pour bien comprendre, ne serait-ce que parce que beaucoup de choses sont « dans les airs » encore. Ainsi on nous demande notre préférence mais on n’est pas capable de nous indiquer le redécoupage des secteurs advenant l’option 2. Et si c’est l’option 1, il n’est pas prévu que les enfants proches de l’ancienne école aient la priorité pour l’intégrer, ça serait par tirage au sort chaque année! Mais je devrais mettre des guillemets à mon « chaque année » parce que là aussi ce n’était pas clair! Y a une formule où vous êtes tirés au sort une fois, après ça c’est bon pour toute la scolarité de votre enfant, y compris pour ses frères et sœurs et y a une formule où il faut vraiment être tiré au sort chaque année!! Bonjour le stress!

Mais alors à ma question « Si l’école n’est pas construite pour la rentrée 2017, que se passent-ils pour les enfants qui étaient transférés à l’annexe pour la maternelle cette année? », on m’a répondu qu’ils intégreraient l’école de secteur l’année prochaine. « Mais comment puisqu’il y a trop d’élèves? » Alors, laissez-moi vous dire que les enfants ne pouvant être transférés qu’une fois, Zoé intégrerait l’école et que d’autres enfants qui étaient à l’école cette année seraient alors transférés l’année prochaine! C’est pas fou, ça?! Sérieux, je ne peux même pas croire que ça fonctionnerait comme ça mais par contre, je crois les commissaires de la CSMV qui font tout pour que l’école soit prête à la rentrée parce que bonjour le casse-tête ces histoires de surpopulation!

Alors voilà, on va peut-être avoir une nouvelle école pour la rentrée 2017, on n’est pas trop sûr de son emplacement exact encore, ni de sa vocation, ni de son secteur d’élèves mais dans le pire des cas, ce sont d’autres mômes que les miens qui vont se faire bumper si ce n’est pas fait! Elle n’est pas belle la vie! 🙁

Mais sinon la France, c’était bien?

Outre le petit coup de blues mentionné il y a quelques jours, aller en France, c’est aussi faire quelques redécouvertes:

  • Les portes des toilettes sont pleines! Tout bon français qui arrive au Québec, surtout de sexe féminin, sera choqué par les toilettes publiques qui ont la particularité de ne pas aller jusqu’au sol. Ni la porte, ni les cloisons entre les toilettes. Ça donne un petit côté… convivial puisqu’on a l’impression de partager ce petit moment d’intimité avec ses voisins! Mais après 10 ans ici, retrouver les toilettes à la françaises m’a plutôt fait l’effet d’être emmurée! Vraiment, j’ai eu une minute de claustrophobie en me retrouvant enfermée entre ces 4 murs dans un si petit espace! Comme quoi, tout est question de perspective.

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  • Il y a des ronds points partout! Ceux qui suivent le blog sur Facebook le savent mais alors débarquer en France m’a fait l’effet de me retrouver au milieu d’un gigantesque carrefour giratoire!! Y en a partout! Et le mieux, c’est que les gens savent les prendre! Parce qu’au Québec, les 2-3 ronds points qui jalonnent les routes laissent plus souvent les conducteurs perplexes qu’autre chose!
  • Il faut des jetons pour n’importe quel caddie, même pour les chariots d’aéroport! Ça, sérieux, à l’aéroport, j’ai trouvé ça vraiment nul! Non, on ne se trimballe pas tous avec une pièce de monnaie du pays ou encore avec un jeton, d’autant plus un jeton de la bonne taille!
  • Les toilettes sont payantes dans les GARES! Dans le même ordre d’idée, quand on arrive dans un pays et qu’on doit tout de suite prendre le train, on n’a pas forcément de devise locale, et encore moins 70 centimes d’euro en petite monnaie. Pour peu que vous soyez pressé (rapport au train qui part) et que vous ayez une envie pressante (genre après un vol de 8h où vous n’avez pas voulu déranger vos 2 voisins), et bien vous l’avez dans le derrière, ou plus précisément encore dans la vessie! Notez à l’inverse que les toilettes dans les TRAINS ne sont pas (encore) payantes, elles! Bon la propreté et l’odeur ne seront peut-être pas au top mais ça soulage toujours!

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  • Tout est petit! C’est sûr que si on compare les voitures en Amérique du Nord où on trouve beaucoup de 4×4, voire de pick-up avec les voitures circulant en France (salut la Twingo et la C1), y a pas photo! Mais c’est aussi le cas de plein de choses. Celui qui m’a le plus « titillé », c’est les contenants de jus d’orange ou de lait qui font juste 1 litre. C’est peut-être moi, mais chez nous, avec 1l, on ne tient pas 3 jours alors je ne vous dis pas le nombre d’emballages que j’enverrais à la poubelle ou au recyclage si je devais troquer mon bidon de 3.5 litre!
  • Le mystère des cabines d’essayage et des vêtements qui ne « font » pas… Alors laissez-moi vous dire que je me suis questionnée beaucoup sur cette pratique. Je vous explique: au Québec, il y a très souvent une vendeuse près des cabines d’essayage à qui on redonne les habits non choisis et si elle n’est pas là, il y a des portants où on peut les déposer. En France, maintenant… et bien je ne suis pas trop sûre! Après mon premier essayage, je n’ai pas trouvé ni vendeuse ni portant près des cabines. Je me suis demandée ce qu’il fallait que je fasse des habits, puis un portant un peu plus loin a recueilli discrètement mes habits. Dans un autre magasin, il était indiqué dans la cabine de « bien vouloir ramener les articles dans les rayons »… Mouais, pas dit qu’ils soient bien raccrochés sur leur cintre ou vraiment au bon rayon mais d’accord! Puis au détour d’un autre magasin (à croire que j’ai juste fait les boutiques!), j’ai vu une cliente redonner à la vendeuse qui était à la caisse ses articles! Et là, tout à coup, ça m’a paru familier, comme un vieux souvenir! Serait-ce donc ça la bonne pratique en France?! En même temps, ça me paraissait tellement bizarre de ramener des vêtements non retenus aux caisses que je n’ai pas osé le faire! Mais sérieux, cette « question » m’a turlupiné un moment!

Mes addictions du moment

IMG_3548Depuis quelques semaines, j’ai trois addictions, assez différentes les unes des autres mais qui ont toutes en commun de se « dérouler » le soir! La première, qui rentre dans la catégorie gourmandise, est d’étaler un peu de beurre d’arachides (de cacahuètes, pour les français) sur des chips! Oui, je sais, on dirait une envie de femme enceinte mais non, je ne suis pas enceinte! Je vous jure, le mélange des deux goûts est parfait et moi qui n’aime pas trop la texture du beurre d’arachides, le croquant des chips vient parfaitement contrebalancer ce « désagrément »!! Trop bon! Le problème, c’est que j’en mangerais tous les soirs et pas qu’un peu! Alors j’essaie de me restreindre « juste une dernière chips » mais c’est duuuur!

plazaDeuxième addiction dans la catégorie « écran » cette fois, et partagée par Chéri : l’émission « Recherche Maison ou appartement » diffusée sur M6 et largement disponible sur Youtube! On a commencé par regarder les émissions dispo dans l’application « Replay » de M6 avant de chercher d’autres épisodes. Depuis on les enchaine et on commence à connaître le prix du mètre carré dans chacune des villes visitées! On adore Stéphane Plaza, on aime plus ou moins les autres agents selon les régions, mais c’est rendu à un point où je rêve la nuit de visites de maison, de poutres, de balcon, etc.!

pyjamaEnfin, la dernière addiction du moment date de Noël où j’ai reçu un pyjama tellement doux, chaud, parfait que je saute dedans dès que je passe la porte de la maison. Alors évidemment c’est tout sauf glamour (non, la polaire n’est pas sexy??) mais qu’est-ce que c’est bon!

1 mois, 1 photo, 1 année (7)

2015_12 moisJe triche un peu parce que je ne l’avais pas fait l’année dernière donc techniquement, je devrais dire 6e année mais comme je compte rattraper 2014, je vais garder 7 pareil!

Janvier, on emmène Zoé faire du patin pour la première fois… Ça n’a pas été un grand succès, faut dire qu’on n’est pas très bon nous-même!

Février, il fait froid encore et encore! On sort parfois au parc mais on fait le bonheur de Zoé en l’emmenant dans un parc intérieur avec son amie Olivia.

Mars, les filles ont compris l’intérêt du covoiturage!

Avril, le printemps arrive, on fait une chasse aux œufs de Pâques à la maison et avec le redoux Zoé se lance à vélo et commence les cours de danse.

Mai, on saute le printemps pour passer directement à l’été! On retrouve les joies de la baignade, même si ça ne tente pas trop Mia pour l’instant!

Juin, on a de la visite de France du côté de Chéri, ce sont d’ailleurs eux qui nous font découvrir le Rummikub. On visite le parc Oméga tous ensemble et on se fait une journée d’escapade juste en amoureux un peu plus tard pendant qu’on a des gardiens! On découvre la cueillette des fraises et on aime beaucoup, surtout les filles qui en mangent 3 pour une dans le panier!

Juillet, pic-nic entre amis, des jeux d’eau au parc de la Cité, piscine, tout pour passer un bel été!

Août, premières vacances à 4, on file à Boston, puis Cape Cod. À la fin du mois, mes parents arrivent et profitent du Québec en été pour changer un peu. Mia devient un poisson dans l’eau et se déplace (avec brassards bien sûr) toute seule dans la piscine, saute même depuis l’échelle.

Septembre, l’été joue les prolongations, on peut fêter l’anniversaire de Zoé au bord de l’eau avec les amis. Je commence mon premier cours en vue d’obtenir le titre de CRM.

Octobre, la maman de Chéri et son chum sont là pour 3 semaines, on en profite pour partir en amoureux 3 jours à Québec. Ça fait du bien! On fait la cueillette des pommes tous ensemble et Zoé commence les cours de gym.

Novembre, Mia a le droit à sa première coupe de cheveux et ne dit presque rien. Elle veut tout faire toute seule, y compris monter dans la voiture! On profite de la douceur du mois pour jouer dehors.

Décembre, on fête Noël pour la première fois dans un chalet avec un couple d’amis et leurs 2 filles, on passe un super moment même si la neige se fait désirer! Pas grave elle arrive pour la fin des vacances et on en profite pour ressortir les luges!

Les montagnes qui rapetissent

citationIl y a des moments dans la vie où, selon l’expression consacrée, « on se fait toute une montagne de quelque chose ». Je me souviens qu’avant de commencer à ma job, là où je suis encore 7 ans plus tard, j’angoissais beaucoup « oh la la, c’est dans une division anglophone, il va falloir que comprenne tous les termes techniques, tous les systèmes, dans un domaine que je ne connais pas du tout en plus, bla bla bla ». Et puis le premier jour est arrivé et j’avais un collègue anglophone quand tous les autres étaient francophones! Puis les systèmes étaient relativement simples et pour les plus complexes, j’avais zéro pression pour les maîtriser du jour au lendemain! Toute cette inquiétude pour rien!

Plus tard, en devenant maman, il y a eu d’autres montagnes bien trop grosses à franchir à première vue! Par exemple, quand j’ai décidé d’arrêter d’allaiter ma première fille après environ 10 mois de cette complicité, je me demandais vraiment comment j’allais pouvoir la consoler autrement, comment j’allais pouvoir la rendormir la nuit, comment elle allait se nourrir presque… Et bien vous savez quoi, je me souviens encore de ces questionnements mais je me souviens à peine comme tout a été facile une fois la décision prise. Elle a bu du lait dans un biberon (qu’elle a eu bien du mal à lâcher 3 ans plus tard même), elle a calmé ses pleurs avec un simple câlin et il n’y a pas eu de réveils nocturnes qui demandaient plus que « un bisous et au lit ». La montagne avait rapetissé du jour au lendemain.

Ma fille cadette était accro à sa suce pour dormir. Ça nous allait bien puisqu’on la couchait en 30 secondes et qu’on ne l’entendait plus jusqu’au matin, parfois 12h plus tard… Mais bon, un jour à la garderie, on lui a coupé la suce pour la sieste, nous faisant un appel du pied pour faire de même à la maison… « Ça va pas, non? Vous voulez pourrir nos nuits? » Je l’ai pensé mais je ne l’ai pas dit (enfin pas aux supers éducatrices en tout cas). On a repoussé ce moment parce que « vous ne vous rendez pas compte, j’ai zéro énergie pour me battre avec elle la nuit, rester debout une éternité pour qu’elle daigne se rendormir sans sa suce! Non, non, on est bien assez fatigués sans ça ». Puis un jour, il n’y avait plus d’excuse, il fallait franchir notre montagne. On a commencé par la sieste un dimanche après-midi. Ça a été compliqué! Endormissement difficile, réveil au bout d’1h à peine alors qu’habituellement il faut la réveiller après 3h30 de dodo parce qu’il se fait tard et notre angoisse pour la nuit à venir était à son comble! Cette nuit-là j’ai effectivement mal dormi. Mais pas ma fille. Je l’ai couchée comme d’habitude sauf que je ne lui ai pas donné sa suce, elle ne l’a pas réclamé, elle s’est tournée comme elle fait toujours à peine je l’ai posé et on ne l’a plus entendue jusqu’au matin! Et depuis il en est ainsi tous les jours! Moi qui pensais que lui faire arrêter la suce allait être une épreuve de force, allait engendrer des frustrations, des pleurs, des carences en sommeil… Il n’en a rien été. On a failli lui laisser sa suce pour encore très longtemps simplement parce qu’on avait peur de ce qui pourrait se passer, parce qu’on ne voulait pas prendre de chance. « Le sommeil, c’est la vie ». Et ce qui était une montagne est devenue une toute petite colline à peine. Et on l’a franchi ensemble sans aucune embûche!

2 minutes

dosRécemment mon chiro m’a lancé tout un défi: faire un exercice postural (assise) de 2 minutes trois fois par jour. Et bien je suis heureuse de vous annoncer que je n’ai encore pas réussi à le faire une seule journée!

Je ne parle pas de l’exercice en tant que tel qui consiste simplement à se tenir assis sur une chaise sans dossier en plaçant ses mains de telle façon que ça fait travailler le dos. Non, ça c’est la partie pas compliquée. La partie « challenge accepted », c’est de trouver 2 (f*cking) minutes dans la journée pour le faire!! Qui l’aurait cru?!

Le matin, oubliez ça, c’est tellement la course que si j’avais quelques minutes de rab, je m’en servirais pour ne pas arriver en retard à ma job. Au travail, je n’ai pas franchement plus de temps mais si je pouvais occuper mon temps à poireauter devant l’imprimante pour faire l’exercice, je le ferais sauf que rendu là je n’ai pas de chaise sous la main! Et puis arrive le soir. Là je me dis « bon allez dès que tu as fini de faire à manger/essuyer une paire de fesse/coucher un enfant, tu fais ton exercice », sauf qu’à chaque fois que je finis, ça me sort de la tête, occupée à penser à ce qu’il reste à faire (tiens la vaisselle, tiens mon cours, tiens The Good Wife), résultat il est 22h, je suis couchée et d’un coup je me rappelle que je n’ai encore une fois pas réussi à prendre 2 minutes de mon temps pour me tenir droite!

Le pire dans tout ça, c’est que les quelques fois où j’ai réussi, j’ai trouvé ça hyper long 2 minutes à ne RIEN faire! Juste regarder devant soi, tenir la position et attendre. Ne pas surfer sur son téléphone, ne pas classer de documents, ne pas FAIRE quoi que ce soit d’autre. Depuis quand 2 minutes de calme génère une tempête dans l’esprit??

La vie rêvée des mamans

***Article écrit le 12 août 2011 à un mois demon premier accouchement. Je le trouve toujours d’actualité même si les personnalités citées ne le sont plus trop!***

Je crois que j’avais déjà mentionné le sujet un jour mais à quelques semaines de mon accouchement, c’est un sujet qui m’énerve encore plus. Dans les journaux, on porte aux nues ces femmes, actrices ou chanteuses, qui à peine quelques semaines après avoir accouchées se remettent au « travail ».
D’abord laissez-moi vous dire qu’on n’a pas la même définition de travail, parce que moi je travaille pour vivre notamment, alors qu’elles, elles choisissent à chaque nouveau projet ce qu’elles veulent faire et combien elles vont demander pour ça.

Leur grossesse est sûrement plus facile puisque là encore elles choisissent ou non de travailler et la plupart du temps les photos volées nous les montrent en train de faire du shopping, de boire un café ou de bronzer sur une plage. C’est sûr que moi aussi je pourrais être drôlement épanoui à 8 mois passé si je n’avais pas eu à me lever à 6h45 tous les matins et à faire 50 minutes de transport pour aller m’enfermer dans un bureau pendant tout ce temps…

Une fois qu’elles ont accouché, on les voit de nouveau en train de faire du shopping, de boire des cafés, de faire des sorties en amoureux avec leur conjoint et bien souvent on ne voit pas trace du nouveau-né. Non parce que vous, maman lambda, vous êtes seule la plupart du temps pour vous occuper de votre rejeton, le nourrir à la demande et assumer les nuits. Elles ont des nannys, des femmes de ménage, voire des cuisinières et avec tout ça, si vous vous appelez Kate Hudson, 3 semaines après avoir accouchée, vous pouvez être sur une plage avec votre chum et le bébé Dieu sait où. Alors que vous, en congé maternité, vous avez unbudget vacances proche du zéro…

Qu’elles aient ce mode de vie, good for her, mais que les journalistes les portent aux nues pour ça (« Marion Cotillard est déjà de retour sur les plateaux de tournage », etc.), ça m’énerve encore plus. C’est quoi l’intérêt?

Être influençable

CIMG2442Être influençable est souvent vu comme quelque chose de négatif. Je ne me souviens pas du nombre de fois en grandissant où j’ai entendu mes parents dire que telle amie avait mauvaise influence sur moi… Quelque part, ça devait être un peu vrai puisque je me souviens avoir essayé la cigarette en voyage scolaire en 5e, avec un groupe de camarades alors que quelques mois auparavant je disais que « c’était vraiment dégueulasse, que jamais au grand jamais je ne fumerais! »

Mais ça c’était enfant.

En grandissant, les ami(e)s sont devenues une source d’influence ou même d’inspiration beaucoup plus positive! C’est en discutant avec une amie que j’ai orienté plusieurs décisions liées à la naissance de mes filles (du choix d’accoucher sans péridurale, de faire appel à une accompagnante à la naissance à celui d’utiliser des couches lavables par exemple) mais c’est aussi en échangeant avec des amies que j’ai pu modifier plein de petits gestes du quotidien pour être plus écologique, plus « naturelle » et mieux dans ma maison et mes baskets!

Un jour j’ai posé la question « est-ce que vous connaissez des shampoings un peu naturels, sans conservateurs notamment? » Et là j’ai ouvert la porte à un tout nouveau monde parce que justement plusieurs amies faisaient déjà le choix de rayer les produits industriels de leur salle de bain mais aussi de diminuer les lavages pour passer au « low poo ». Je ne rentrerai pas dans le détail aujourd’hui mais avec leur influence, je sauve du temps et de l’argent!

Ce sont aussi elles qui m’inspirent pour supprimer certains achats de mon caddie de course. Le dernier en date? Le sopalin (ou essuie-tout) suite à une conversation Facebook et avant ça il y avait eu les tampons hygiéniques remplacés par une Diva Cup et après ça, il y aura plein d’autres choses j’en suis sûre parce que je me laisse convaincre facilement quand les arguments sont bons! Être influençable c’est s’inspirer du meilleur qui nous entoure.

Pour tout ces petits gestes, je vous conseille les blogs de Laure, Véro et Marion qui sont une vraie source d’inspiration pour moi. D’ailleurs, j’envisage même de me mettre à la couture maintenant, c’est dire!