Mois : octobre 2018

Avant/Après : créer une entrée avec verrière

Quand nous avons visité notre maison pour la première fois, nous aimions l’espace du rez-de-chaussée tout à aire ouverte mais nous savions d’entrée de jeu que cela poserait un problème logistique en hiver, puisqu’il n’y avait aucun espace de rangement pour les manteaux ou les chaussures. Nous aurions pu nous contenter de mettre des porte-manteaux aux murs mais cela n’aurait vraiment pas fait beau et les chaussures auraient continué à s’empiler n’importe où.

Nous voulions une solution pratique mais aussi esthétique, qui ne vienne pas casser tout l’aspect moderne et ouvert de la maison. Nous avons rapidement envisagé de créer une verrière qui nous permettrait d’isoler l’entrée, d’ajouter des rangements et de conserver l’esprit du duplex. Nous avions quelques idées mais c’est Stéphanie, du blog Deconome, qui a peaufiné la solution en nous proposant de faire un mur qui n’irait pas tout à fait jusqu’au plafond sur le côté et de créer une demi-verrière de l’autre avec des meubles en dessous. Nous gardions ainsi de l’espace de rangement tout en n’obstruant pas la lumière qui provient de la porte vitrée. En fait, ce côté-là de la maison est déjà le plus sombre puisqu’il reçoit le soleil seulement un petit peu le matin alors nous ne voulions pas assombrir encore plus cet espace.

Pour la construction, nous avons fait appel à un entrepreneur recommandé par des amis (Simon Lamarre) qui nous a dessiné les plans et qui a tout réalisé en quelques jours. Première étape, il fallait monter les murs de gypse, les peindre et ensuite, le plus difficile, était de faire la verrière. Comme dans notre cas, nous cherchions à faire au moins cher, nous avons demandé à Simon de faire une fausse verrière, c’est-à-dire d’utiliser du bois peint en noir pour les montants et du plexiglas à la place du verre. Pour continuer sur les économies, nous avons choisi d’acheter des meubles Ikea pour créer les espaces de rangement plutôt que de faire faire du sur-mesure.

Les travaux ont pris moins de 3 jours et le résultat est superbe. Comme la vitre n’est pas en verre, quand on la regarde bien, on remarque des reflets qui ne se verraient pas autrement mais honnêtement, au quotidien, on ne se rend compte de rien. Nous avons maintenant un banc, des porte-manteaux et des casiers à chaussures, de quoi garder une entrée en ordre et de limiter l’arrivée du froid dans la maison à chaque fois qu’on ouvrira la porte en hiver. Mission réussie!

Le Portugal en famille: Lagos en Algarve

En faisant des recherches pour nos vacances l’été passé, je tombais régulièrement sur des photos de plages et falaises magnifiques qui se trouvaient dans le Sud du Portugal, en Algarve. Alors on a ajouté cette étape à notre voyage car, vraiment, je ne voulais pas passer à côté. Nous en avons profité pour nous poser 5 jours, profitant de la mer mais aussi d’un complexe avec piscine, après avoir passé le reste des vacances à arpenter différentes villes.

En Algarve, les villes les plus connues sont Lagos et Faro. Nous avons opté pour Lagos et nous ne l’avons pas regretté. La ville n’est pas très grande mais prisée des touristes, par contre il y a de nombreuses plages, ce qui permet d’être tranquille pour se baigner, encore faut-il apprécier l’eau assez froide (dans les 20°). Les premiers jours à Lagos, il y avait pas mal de vent mais surtout il était vraiment froid! Alors après avoir connu 47° à Evora, ça nous a fait tout drôle et nous n’avons pas beaucoup profité de la plage entre le sable qui nous fouettait à cause du vent et la température. En revanche, nous avons profité de la piscine du complexe où nous logions puisque l’eau y était bonne et que les filles adorent pouvoir sauter dans l’eau.

Un des derniers jours, nous sommes parti explorer ces fameuses falaises à Ponta d’à Piedade, du haut tout d’abord. Comme de fait, ce jour-là, il faisait super chaud et on a sué pour atteindre les paysages de cartes postales. La vue est magnifique, l’eau transparente et si nous n’avions pas eu 2 poupettes avec nous, nous aurions sûrement descendu la falaise pour atteindre une des petites criques difficilement accessibles. Cela dit, mieux vaut ne pas avoir le vertige (ce qui n’est pas mon cas) car les escaliers sont escarpés et sans protection.

Nous avons opté pour une version plus réaliste et nous sommes retournés « en ville » pour prendre un des bateaux qui parcourt les différentes « cavernes ». C’est là que les choses sont moins fun car ça fait vraiment usine à touristes. Il y a plein de vendeurs de croisières et les bateaux, plus ou moins gros, se suivent tous les uns après les autres à travers le dédale de grottes. On peut aussi le faire en kayak, on a hésité mais avec les filles, on était pas sûrs que ce soit facile. On s’est demandé une fois sur notre bateau d’une dizaine de personnes si les kayaks faisaient le même trajet car si c’est le cas, la balade ne doit pas être agréable avec tous ces bateaux à moteur qui défilent…

Cela étant, les paysages sont magnifiques et le guide nomme les différentes grottes qui sont parfois inspirés des formes qu’on discerne (le Titanic, la maman éléphant, etc.). Honnêtement, ça aurait été dommage de ne pas faire le bateau mais l’idéal aurait été le kayak, beaucoup moins nuisant, en attendant que la ville réglemente un peu tout ça et limite le nombre de bateaux parce que là c’est vraiment excessif et ça gâche l’expérience.

Au final, on a beaucoup aimé nos quelques jours en Algarve, on aurait pu en profiter pour visiter un peu plus les alentours mais c’était aussi notre pause de voiture dans le séjour alors on a pris ça relaxe entre piscine, plage et balade dans la ville.

Une greffe de gencive, ça fait mal?

Si comme moi vous avez des problèmes de gencive trop rétractée ou encore une autre maladie gingivale, votre dentiste vous a peut-être parlé de greffe de gencive. Avec un peu de chance, vous n’êtes pas à un stade avancé et vous êtes tranquille encore quelques années avant de risquer un déchaussement des dents.

Dans mon cas, je souhaite avoir un traitement orthodontique car même si j’en ai eu un enfant, mes dents ont beaucoup bougé et c’est (à mon sens) nécessaire. J’ai consulté plusieurs orthodontistes et tous m’ont dit que je devrais, à un moment ou à un autre, passer par une greffe de gencive. Pour certains, ce n’était pas un prérequis alors que pour d’autres c’était à faire absolument avant car le risque de déchaussement pendant le traitement était trop important.

J’ai choisi d’écouter cet avis et de consulter un parodontiste pour faire un bilan complet. Pour le spécialiste aussi, la greffe était conseillée avant le traitement (on peut imaginer qu’il prêche pour sa paroisse cela dit) et comme j’ai la plupart des dents du bas à risque, ce sont mêmes de 3 greffes dont j’ai besoin pour un total de 10 dents. J’en ai déjà fait 2 et la dernière, côté gauche, est prévue pour fin novembre. Alors si comme moi il y a quelques semaines, vous vous demandez si c’est douloureux, voici tout ce que vous avez besoin de savoir.

Qui dit greffe dit greffon. 2 options sont possibles, soit le docteur vous prend de la peau du palais, soit vous recevez de la peau d’un « donneur », c’est-à-dire un cadavre ou un porc… Dans mon cas, pas de questionnement pour le parodontiste, il était préférable de prendre la peau de mon palais, qui apparemment s’y prête très bien (!).

La procédure en tant que telle ne dure pas très longtemps. Dans les 2 cas, on a recouvert ma gencive à hauteur de 3 dents et ça a pris une quarantaine de minutes. Le cabinet ressemble en tout point à un cabinet de dentiste et, allongé dans la chaise, on vous fait d’abord les anesthésies. C’est LE plus douloureux car la piqure est assez longue et comme il y a de l’adrénaline dedans, vous êtes bon pour avoir des palpitations dans les minutes qui suivent. Pour le reste, on ne sent rien, à part de la pression parfois, surtout si vous êtes stressés à mort comme moi et donc bien tendu en partant! À la fin de la procédure, on m’a donné des anti-douleurs, une prescription pour 1 semaine d’anti-inflammatoires et anti-douleurs (pas besoin d’antibiotique) et une compresse froide à appliquer en cas de douleur.

Dans les jours qui suivent, il ne faut pas croquer à l’endroit de la greffe (ce qui est bien pénible quand ce sont les dents de devant), manger mou et pas trop chaud et pour 2 semaines ne pas laver les dents qui ont été « traitées ». À la place, on utilise un rince-bouche anti-bactérien sur prescription. Il peut y avoir des saignements dans les premières heures, si c’est le cas, il faut simplement appliquer une compresse ou même un sachet de thé. Dans mon cas, je n’en ai pas eu besoin mais j’ai pris les anti-douleurs une bonne semaine, voire 10 jours. Dans tout ça, les points à la base des dents sont gênants car on sent toujours un intrus dans la bouche et le pansement au palais fait, lui, une drôle de sensation car il est très fin mais rugueux un peu (et il se dissout tout seul). Au niveau de la gencive, c’est surtout une pression qu’on ressent.

On ne peut pas dire que ça fasse très mal mais c’est une sensation désagréable pendant une bonne semaine. Encore là, à ma première greffe, on a pris la peau au fond du palais à gauche et la greffe était sur les 3 dents de devant alors que pour la 2ième greffe, on a pris le greffon à droite pour une greffe côté droit et je ressens bien moins de désagrément cette fois.

Au bout de 2-3 semaines, on a un petit rendez-vous de suivi pour ôter les points (10 minutes) et c’est un peu la délivrance! La peau du palais, quant à elle, se régénère toute seule en quelques semaines. Par contre, il est important de ne jamais tirer sur la lèvre pour regarder la greffe pendant les première semaines. C’est un peu déstabilisant parfois car on on aurait envie de voir à quoi ça ressemble, si tout est normal, mais en soi, même en regardant (lors de ma 1ère greffe, j’ai craqué à J+7) on ne voit rien de spécial en fait à part un amas de peau blanche sur la gencive. Il faut savoir que la peau va mettre plusieurs mois à retrouver sa couleur normale mais c’est normal justement. Il me reste d’ailleurs, 2 mois après ma 1ère greffe, une sensation bizarre à la base de la gencive mais là aussi, ça prend plusieurs mois avant de se « replacer », il faut donc être patient.

Voilà, j’espère que ça pourra aider/renseigner tout ceux qui s’inquiètent de cette procédure. Ah, je ne l’ai pas signalé mais il n’y a aucun arrêt de travail pour ça. J’ai pris mon après-midi de congé car ma greffe était à 14h mais le lendemain j’étais au travail. On évite juste de rire aux éclats et on apporte sa soupe mais sinon aucune contre indication.

Le Portugal en famille: Nazaré, Aveiro et Evora

Entre Lisbonne et Porto, nous avons choisi de faire quelques arrêts afin de découvrir d’autres régions. Nous avons tout d’abord commencé par Nazaré, station balnéaire qui se trouve à 120 km au Nord de Lisbonne. Petite ville côtière qui est surtout connue des surfeurs puisqu’elle abrite les plus hautes vagues du monde (le record serait de 35 mètres pour la plus haute vague jamais surfée), elle est formée de ruelles piétonnières où l’on trouve nombre de restaurants et boutiques de souvenirs. La plage y est gigantesque avec des petites tentes pour se changer par endroit mais les vagues, même en été, étant assez importantes, il n’y avait pas beaucoup de monde qui se baignait (ou alors c’est parce que l’eau était trop froide…).

Comme le ciel était voilé, nous avons choisi de prendre le funiculaire pour nous rendre sur les falaises, au-dessus de la ville, où nous avons tout d’abord visité le Sanctuaire Notre-Dame de Nazaré. Nous avons ensuite continué jusqu’au phare (le phare du Fort de São Miguel Arcanjo) d’où nous avons eu une superbe vue sur Nazaré. Par contre, la visite est payante (quelques euros) et le lieu surtout dédié au surf alors ça n’a pas présenté grand intérêt pour nous… Nous avons ensuite quitté Nazaré pour continuer notre voyage vers le Nord.

——————————————————————

Une autre journée, lorsque nous quittions Porto pour rejoindre l’Algarve cette fois, nous avons visité la ville d’Aveiro qui se trouve à 75 km de Porto. Réputé pour ses canaux, nous avions un peu trop d’attente je pense en arrivant sur place. C’est une autre ville aux façades colorées, aux ruelles piétonnières mais il ne faut pas retenir le côté « Venise locale » que certains guides essaient de vous vendre. Notre expérience a aussi été teintée car nous sommes arrivés en pleine canicule et découvrir une ville par 42°, c’est impossible! Nous avons passé une partie de l’après-midi dans un parc à l’ombre des arbres avant de nous lancer à la découverte de la ville. Il y a plusieurs rues piétonnes dans lesquelles on prend plaisir à se perdre avant de manger une bonne crème glacée et d’embarquer pour l’incontournable tour de bateau. C’est probablement une des activités qui nous aura coûté le plus cher (dans les 80 euros pour 4) et qui nous aura un peu laissé sur notre faim. Il faut dire que de la manière dont est fait le canal, on va à un bout, on fait demi-tour et ensuite pareil de l’autre côté. On découvre d’anciens entrepôts de sel au passage car il y a des marais salants tout prêts mais pas grand-chose à signaler autrement, surtout par une chaleur étouffante.

——————————————————————

Dernière ville étape de notre traversée du Portugal : Evora dans l’Alentejo. Evora est vraiment au centre du Portugal et un record de chaleur y a été battu pile pendant qu’on y était, accrochez-vous… 47°! Comme c’est une ancienne ville fortifiée, dans les terres, ne pensez pas y sentir un brin de vent. Heureusement, nous avions loué un studio climatisé (seul logement avec clim de notre voyage), alors nous avons choisi de rester au frais pendant l’après-midi car il était impossible de se balader dehors. Seul problème, à 20h il faisait encore près de 42°. Qu’à cela ne tienne, nous nous sommes aventurés dans les petites rues pavées à la recherche d’un restaurant. Comme rien n’est climatisé, nous avons opté pour une terrasse dans une petite rue, nous étions les seuls dans le coin mais nous avons mangé le repas le moins cher de tout notre séjour: 38 euros à 4 avec une bouteille de vin, un verre de Porto et deux verres de Ginjinha offerts! On est sorti de très bonne humeur et après quelques pas au hasard, nous avons découvert le Temple de Diane illuminé. C’était magique! Nous sommes revenus le lendemain matin, malgré la chaleur déjà présente, pour revoir le temple (qui est un ancien temple romain) et la cathédrale toute proche. La visite de la cathédrale est payante et pour une fois, nous avons décidé de ne pas la faire, accablés par la chaleur (il y a une partie à l’extérieur). Il y a d’autres choses à voir à Evora mais compte tenu de la météo (surtout avec les enfants), nous avons écourté notre séjour pour descendre dans l’Algarve où la plage nous attendait. Evora restera cependant un magnifique souvenir, à sa façon.