Mois : janvier 2019

J’ai pas envie

Je ne sais pas chez vous mais alors dans ma maison de fou, à chaque fois qu’on demande quelque chose aux enfants, on s’entend répondre « J’ai pas envie ». Qu’on leur demande de se laver les dents, de débarrasser leurs assiettes ou de lire un livre, la réponse est toujours la même, à mon grand désespoir. C’est parce qu’en soi, si elles ne se lavent pas les dents, ce n’est pas moi qui vais subir la réparation de la carie chez le dentiste (pour une fois) mais pourtant, comme tout parent (qui se respecte), je prends à cœur qu’elles aient une bonne hygiène buccale, voire une hygiène tout court parce qu’elles ne veulent pas non plus prendre de douche!

Dans notre livre des ruses parentales, nous alternons donc avec plus ou moins de régularité le chantage (tu pourras regarder un épisode de la Pat Patrouille si tu es habillée avant que ce soit l’heure de partir), la menace (si tu ne ranges pas tes jouets, je vais les donner) ou encore les systèmes de motivation divers et variés.

Ainsi nous avons eu une phase « Diamants ». Je vous explique. À chaque bonne « action » (vider sa boîte à lunch, ramasser ses jouets, etc.), les filles recevaient un ou plusieurs diamants (faux ai-je besoin de préciser) qu’elles pouvaient ensuite monnayer contre une bebelle dans la « boîte des récompenses ». On y trouvait des petits livres, des crayons à tatoo, des suçons, etc.
Ça a duré un certain temps, avec plus ou moins de succès. C’est d’ailleurs le problème de ces systèmes de motivation, il faut s’y astreindre et que ce soit pratiqué par toute la famille en permanence sinon les changements ne s’ancrent pas dans la routine.

Le temps a passé, on a laissé tomber mais les frustrations, elles, sont bien là, d’autant que plus les enfants grandissent, plus ils devraient s’impliquer dans les tâches quotidiennes et se responsabiliser.

C’est ainsi qu’on attaque un nouveau système : la liste des tâches à faire chaque soir est affichée dans la maison et elles cochent en vert ce qu’elles ont fait SANS qu’on ait besoin de leur répéter dix fois (sacré défi). Si toutes les tâches sont cochées, elles ont le droit à un privilège le mercredi, si seulement 5 ou 6 sont cochées, elles ont le droit à un privilège à la fin de la semaine seulement. Si à peu près rien est coché, les parents font juste s’arracher les cheveux (encore)!

Sur le papier, c’est bien beau mais le plus dur (outre l’astreinte), c’est de définir le bon privilège, soit celui qui va suffisamment motiver les enfants sans coûter un bras aux parents (pas question d’acheter quelque chose sur une base régulière) ou impliquer un temps d’écran quotidien… Parce que c’est sûr que si on leur dit « si vous faites toutes vos tâches, vous aurez le droit à la tablette », elles vont le faire mais moi, ça ne me convient pas. Je cherche à éviter à tout prix la tablette (surtout la semaine) alors je ne veux pas rentrer dans cet échange. Il faut donc que nous trouvions quelque chose qui convienne à tout le monde mais nous n’avons pas encore mis le doigt dessus.

Si vous avez des idées, n’hésitez pas! Et pour info, la liste de ce qu’on leur demande de faire:
– Vider leur boîte à lunch
– Faire 15 minutes de devoir les soirs où il n’y a pas d’aide aux devoirs
– Prendre une douche (un soir sur deux)
– Mettre la table
– Débarrasser son assiette
– Ranger le salon (elles jouent que dans cette pièce)
– Lire un livre
– Se laver les dents

Une rentrée… rock n’roll

Cette année les vacances de Noël ont vraiment été synonymes de repos, voire même de journée pyjama à plusieurs reprises. Nous avons rapidement adopté un rythme tout en douceur, avec lever plus tardifs (passé 9h pour les parents, 8h pour les enfants), repas à des heures décalés et soirées qui se prolongent. Le 1er janvier, je connais même une cocotte qui s’est réveillée passé 12h30, une vraie grasse matinée d’ado, après s’être couchée vers 1h30 du matin.

Les enfants ont découvert Netflix, auquel nous nous sommes tardivement abonnés, et il a fallu parfois user de ruse (généralement cacher la télécommande) pour leur faire cesser leur visionnement compulsif de certaines émissions (Fuller House pour la plus grande).

Globalement chacun a occupé ses journées à son rythme, sauf les 2 chatons que nous avons présentement en famille d’accueil qui ont plutôt subi celui de notre cadette qui a passé son temps à les trimballer d’une place à l’autre et à les garder (plus ou moins) discrètement dans sa chambre.

Portée par ses vacances tranquilles, je n’avais pas mesuré (ou avais-je déjà oublié?) que la rentrée amènerait son lot de crises, et ce, dès les premiers jours de retour à l’école.

C’est ainsi qu’à peu près tous les soirs de cette semaine, nous avons dû gérer les hurlements de l’une ou l’autre de nos filles, mais plus fréquemment de la plus jeune. Le premier prétexte est en général celui du goûter car en arrivant vers 17h15 à la maison, elles ont faim et ont souvent une idée bien arrêtée sur ce qu’elles veulent et qui impliquent de la pâte à tartiner! Quand après moult négociations, on s’est entendu sur quelque chose de plus léger, il faut gérer les cris pour faire un jeu sur la tablette! Alors celle-là je ne l’avais pas vu venir car les filles ont rarement accès à la tablette et ne l’ont même pas demandé pendant les vacances. Mais tout à coup, de retour de l’école, voilà que la demande (ou l’ordre) de « jouer sur la tablette » surgit! Comme on ne souhaite pas qu’elles jouent à ça pendant la semaine, une nouvelle crise mondiale se déroule au beau milieu du salon… tous les soirs de cette semaine!

Je vous passe les autres négociations quand vient le temps de prendre une douche, de se coucher mais en gros, à peine l’école a repris que la guerre s’est déclarée chez nous! On va espérer qu’il faut simplement que la routine se remette en place pour que les choses rentrent dans l’ordre parce qu’à ce rythme-là on va tous avoir besoin de nouvelles vacances très rapidement!

Et chez vous, comment s’est passée la rentrée?

Une année pleine de changements qui s’achève

2018 aura assurément été une année mouvementée. En février, nous sommes allés à Savannah, en mars, j’ai changé de travail, en avril j’ai fait du curling pour la première fois, en juin les filles ont participé à leur tout premier spectacle de danse puis nous avons quitté la Rive-Sud pour revenir nous installer à Montréal. En juillet mes parents sont venus et ma maman a malheureusement déclenché un zona qui lui pourrit encore la vie aujourd’hui, je suis aussi montée tout en haut d »une éolienne, en août, nous avons visité le Portugal et sommes devenus Famille d’accueil pour la SPCA, en septembre, les filles ont intégré leur nouvelle école (et l’école tout court pour Mia), en novembre, je suis allée au New-Jersey pour le travail et au courant de l’automne, j’ai eu 3 greffes de gencives!

Cette année a été très riche en émotions, en découvertes aussi et 2019 s’annonce pas mal plus calme, ce qui n’est pas forcément pour me déplaire. On va essayer de focaliser sur les petites choses du quotidien qu’on peut changer pour rendre la vie plus douce. Ça passe aussi par s’accorder plus de sorties, en célibataire ou en couple, et d’escapades en famille. C’est aussi cette année que je commence mon traitement orthodontique, pour au moins 2 ans et demi!

Pour 2019, j’aimerais avant tout que ma mère retrouve sa santé et que personne d’autres ne tombent malades tant qu’à faire. Pour le reste, on s’arrangera entre nous. 😉