Mois : juillet 2015

Spa Balnéa

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Je ne sais pas vous mais nous, quand on a de la famille qui vient nous voir, on en profite immédiatement pour planifier une excursion plus ou moins longue SANS les enfants (que la famille se chargera donc de garder)! C’est ainsi qu’au cours des 2 dernières années nous avons passé quelques jours dans des « hôtels de charme » de la région en amoureux ou encore que nous avons eu l’opportunité de voir des films au cinéma ou encore de manger dans de bons restos sans enfant pour s’impatienter ou en mettre partout!

La plus récente escapade que nous avons fait remonte au mois de juin. Pas de nuit loin de la maison car le timing ne s’y prêtait pas mais une journée qui a commencé par un brunch délicieux à Bromont au restaurant L’étrier et qui s’est poursuivi au Spa Balnéa avant de retourner par la case resto, à Boucherville cette fois (le Tire-Bouchon), et enfin un ciné à Montréal! Yep, on rentabilise quand on est en célibataire que 2-3 fois par année!

J’ai toujours aimé les spas bien que je n’ai pas eu souvent l’occasion d’y aller et je pensais que Chéri n’aimait pas ça jusqu’à ce qu’il nous réserve 3 nuits à Sacacomie avec le forfait spa et massage. On a passé 3 jours de rêve, on a profité à fond des spas (en décembre, c’était merveilleux) et depuis on saute sur la moindre occasion pour revivre cette expérience.

C’est ainsi qu’il y a 3 semaines, nous avons jeté notre dévolu le Spa Balnéa à Bromont dont on nous avait dit beaucoup de bien pour profiter du superbe paysage par cette belle journée d’été. Alors le problème, c’est que justement en été, ce n’est pas aussi agréable de mijoter dans un bain à 37° qu’en plein hiver ou tout au moins qu’à un moment où il ne fait pas 28°. Mais bon, on a quand même apprécié les bains, faut dire que la vue sur le lac aide pas mal! Outre la vue, ce qui est top ce sont les nombreux lits/matelas dispersés un peu partout qui permettent de se reposer en ayant une vraie impression d’intimité. On peut aussi profiter du lac si on le souhaite mais Chéri étant frileux de la baignade, nous nous sommes contenté des spas! D’ailleurs à ce sujet, j’ai trouvé un peu dommage qu’il n’y ait pas un petit panneau qui indique la température de chaque bain car il fallait tremper un orteil pour vérifier si on parlait de 37° ou plutôt 18°! Ou se fier sur le nombre de personnes dans l’eau, ce qui est un bon indicateur aussi… Sinon il y a un resto sur place que nous n’avons pas eu l’occasion de tester mais qui a l’air d’être sympa.
Quitte à être là, nous avions réservé un massage de couple et c’était assez drôle parce qu’il faut aller dans une sorte de chalet où tous les autres couples qui ont rendez-vous à la même heure attendent et tout à coup, les masseurs arrivent pour venir nous chercher et on se retrouve donc à monter tous ensemble dans les étages: « baisodrome » est le mot qui m’est venu à l’esprit en vivant cette scène mais je vous rassure il n’y a rien de sexuel dans ce qui se déroule ensuite!

Nous avons tous les deux très appréciés notre massage et en sortant nous avons eu le droit à un thé et une coupe de fruits frais. C’était très apprécié même si je ne bois pas de thé pour ma part.

Par contre, comme souvent dans ces cas-là, on nous donne nos reçus d’assurance toute de suite et ce qui devait arriver arriva : je les ai laissés dans le peignoir quand j’ai jeté celui-ci dans la case prévue pour en partant! Je m’en suis rendue compte instantanément mais c’était trop tard, la seule solution était de laisser nos coordonnées à l’accueil pour qu’on nous les renvoie par la poste. Ça fait maintenant un mois et je n’en ai encore reçu qu’un (il y a 3 jours en plus). C’est un peu mon seul point négatif, ça aurait été tellement plus simple de pouvoir les récupérer tout de suite. En attendant je patiente pour me faire rembourser mes 200$ parce que l’autre point négatif, c’est bien les prix! Oui, c’est top mais qu’est-ce que c’est cher! Et là je n’ai mentionné que les massages mais pour profiter des bains, il vous en coûtera un autre 45$ par personne. Alors bon, dans ce temps-là, autant y aller tôt le matin et ne plus en bouger de la journée parce que pour quelques heures, ça représente un sacré budget malheureusement. Mais cela dit, ce n’est pas propre à ce lieu, les prix sont pas mal les mêmes dans tous les spas de ce genre…

Photo tirée de leur site web

Dans mon projo #12

Depuis pas mal de temps maintenant, on regarde de moins en moins de séries à la maison. Non pas par choix mais parce qu’entre les séries qui se sont terminées (The Mentalist, Mad Men, Parenthood, White Collar pour n’en nommer que quelques unes), celles qui ont été annulées (Franklin and Bash) ou celles dont on s’est lassées (Once upon a time), il ne reste plus grand-chose dans notre agenda. On en a bien ajouté quelques nouvelles (House of cards par exemple) mais pas assez pour combler toutes nos soirées.

Alors pour s’occuper, on fait parfois des soirées jeux tous les deux (je vous en reparlerai) mais surtout on regarde des films… Et pas que des très bons laissez-moi vous dire!
D’abord il y a les classiques mais que l’un de nous n’avait jamais vu (exemple : Top Gun pour Monsieur), les films qui ont plus ou moins bien vieillis mais que l’un de nous ressent le besoin irrésistible de revoir (Minority Report, Point Break, Contact…). Et puis les films récents qu’on regarde un peu au hasard… Alors dernièrement voilà ce que ça a donné :

papa_ou_maman.jpgPapa ou maman
Une comédie française sortie récemment au Québec avec Marina Foïs et Laurent Lafitte. Florence et Vincent se séparent en très bons termes jusqu’au moment où chacun à une offre professionnelle qui signifierait partir à l’étranger quelques mois. Aucun ne veut refuser l’offre et ils décident alors que ce sera aux 3 enfants de choisir avec qui ils veulent vivre, forçant ainsi l’heureux élu à rester en France. C’est plein de coups bas, c’est drôle, c’est assez original mais à la longue un poil lassant dans la surenchère. Quelque part, ça fait penser un peu à Tanguy avec des parents prêts à tout pour se débarrasser de leur(s) enfant(s), ce côté irrévérencieux mais l’humour n’est pas le même par contre. J’ai beaucoup aimé la fin aussi.

longest_ride.jpgThe longest ride
Un jour Chéri m’a demandé si j’avais entendu parler de ce film ou de ses acteurs (Scott Eastwood et Britt Robertson) et à part savoir que Scott est le fils de Clint, cela n’évoquait rien pour moi. J’imagine que c’est parce que c’est franchement moyen et que ça n’a pas du faire grand bruit à sa sortie! C’est tiré du livre éponyme de Nicholas Sparks, ça vous donne donc une idée du niveau pour ceux qui connaissent cet auteur (The Notebook, Dear John, Safe Heaven). L’histoire? Un prétendant au titre de meilleur « bull rider » (rodeo) rencontre une étudiante brillante qui s’apprête à partir vivre à New-York. Un accident de voiture va les emmener à rencontrer un vieux monsieur et a changé leurs perspectives. En gros, c’est un film de midinette mais qui a le rodéo (et l’art) pour fond donc autant vous dire que j’étais mal à l’aise car ça se rapproche des sévices aux animaux pour moi (le rodéo, pas l’art, enfin!). Je n’ai pas aimé la fin non plus qui nous pousse à croire que c’est possible de tout avoir (je n’élabore pas pour ne pas vous dévoiler trop de détails) alors que bon, rien n’est crédible. Bref, passez votre chemin sauf si vous êtes d’humeur très fleure bleue!

Gamins.jpgLes gamins
Autre comédie française (de 2013 cette fois) avec Max Boublil, Alain Chabat, Mélanie Bernier et Sandrine Kiberlain. Un père récemment « retraité » déprime dans son nouveau rôle et, suite à la rencontre avec son futur gendre, décide de plaquer sa femme et de retrouver une seconde jeunesse, entrainant le fiancé de sa fille dans son sillage en le poussant à rompre avec elle. S’en suit toutes sortes d’aventures assez sympathiques, des dialogues qui marchent bien et en prime une bande son agréable! Par contre, le truc qui m’a un peu gênée, c’est de choisir Sandrine Kiberlain, 47 ans, pour jouer cette mère/femme de retraité. Elle fait quand même pas mal plus jeune que Chabat et elle n’est pas super crédible en maman de cette jeune femme. il me semble qu’on aurait pu choisir une actrice plus vieille puisqu’ici sa jeunesse n’apporte rien à l’histoire.

21 mois

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Notre petite demoiselle fête ses 21 mois aujourd’hui et devient tout doucement une grande. Elle a ainsi complètement quitté la pouponnière pour intégrer le groupe de sa sœur à la garderie puisqu’ils fonctionnent en groupe multi-âges. Le premier jour, elle n’a pas vraiment réussi à faire la sieste, en même temps passer de dormir dans un vrai lit, au calme, à dormir sur un tapis parterre, au milieu de 2-5 ans plus ou moins enclin à dormir, ce n’était pas gagné! Bref, passée cette première journée où elle a tenté d’embêter les autres enfants, rejoindre sa sœur, il n’y a pas eu d’autres problèmes et elle fait maintenant ses 2h de sieste facilement, même sans doudou puisqu’on l’a oublié à la maison toute la semaine! Avec la suce par contre, faut pas rêver!

Son éducatrice trouve qu’elle fait des progrès de jour en jour au niveau du langage alors que, personnellement, j’avais plutôt l’impression qu’elle régressait! Beaucoup de « chat » pour désigner à peu près n’importe quel animal, voire même juste pour pointer du doigt (son « ça » j’imagine) mais toujours ses petits mots de politesse qui nous font sourire. Ainsi elle dit avec entrain « peupé » et « messi » quand on lui demande. Dans les nouveautés, j’ai remarqué « quère » pour cuillère récemment, à part ça, rien qui me vient vraiment à l’esprit (ai-je mentionné le « oui » le mois dernier? Parce que ça c’est cute aussi!). On devine quelques phrases comme « féfaud » pour « c’est chaud » mais pas on est loin des grands discours. Cela dit, sa sœur parle pour 2 (voire 3… ou 10) donc on n’est pas non plus ultra pressé de l’entendre tout commenter (voire discuter) comme son aînée!

Si les mots sont compliqués, elle a bien compris qu’on pouvait aussi s’exprimer avec son corps: et que je te pousse si tu m’embêtes, et que je te tape si tu me refuses quelque chose, et que je te barre le passage et te tends les bras si je veux être portée, etc.! Le problème, c’est qu’il faut bien lui dire que ce ne sont pas des manières de faire alors qu’en même temps, la voir pousser avec sa mini force sa sœur qui l’embête, ça me donne juste envie de lui dire « Bravo Chérie, continue comme ça! »… ce que Zoé ne comprendrait pas!

Les deux sont toujours aussi collantes avec moi et se précipitent pour être celle que je porterai quand elles me retrouvent le soir! Cela entraine invariablement une déçue, le plus dur étant quand les deux se font mal en même temps et pleurent pour que je les prenne alors que de toute évidence, c’est impossible!

Comme les deux miss ont un sacré caractère, certaines sorties au parc commencent par des négociations pour savoir qui aura la trottinette, la poussette (la vraie ou celle des bébés), le vélo (Mia est encore trop petite mais s’essaie pareil) ou le tricycle et en cours de route il n’est pas rare que l’une délaisse l’objet de son choix et parte revendiquer celui de sa sœur! Qui est rarement d’accord! Le bon côté, c’est qu’il est généralement facile de les faire quitter le parc puisque l’une se précipite toujours sur le véhicule qui n’est pas à elle pour l’avoir en premier alors qu’on n’a pas parlé d’échange! Récemment on a réglé la question en partant au parc à pied tous les quatre car on n’en pouvait plus du trajet qui dure 30 minutes de chicane plutôt que 10 minutes tranquilles!

Entre leurs disputent, elles trouvent quand même un terrain d’entente quand il s’agit de mettre le bazar, cracher ou crier! Alors ça les amuse beaucoup et nous, ça nous rend un peu fou! J’essaie de travailler le « lâcher prise » mais ce n’est pas encore gagné!
En parlant de cracher, le truc de Mia en ce moment avec sa gourde, c’est de mettre de l’eau dans sa bouche et de se la recracher dessus! Elle m’a fait ça 2 fois dans le bus cette semaine, ça tombait bien il faisait chaud mais enfin quand même quoi! D’ailleurs en parlant de gourde, elle appelle tout ce qui contient ou distribue de l’eau comme ça!

Dans les jeux un peu plus sympa à la mode chez notre 21 mois, le fameux « caché-coucou »! Elle se met les mains sur les yeux, on « l’appelle » partout et hop, quand elle en a envie elle se découvre les yeux et crie « coucou »! C’est super pratique quand vient le temps de lui laver les dents parce qu’elle déteste ça donc je profite qu’elle ait les yeux à peu près cachés (et la bouche grande ouverte à se marrer) pour frotter!

Comme d’habitude, il y a plein de trucs que j’oublie mais ça brosse déjà un bon portrait.

La consolante

consolante.jpgEntre les enfants, le travail, la vie qui va bien trop vite, j’ai délaissé la lecture pendant très, trop longtemps! Et puis, un jour, j’ai eu envie de m’y remettre, aider par des enfants qui grandissent (et font de bonnes siestes) et pousser par mon cerveau qui s’effritait (et s’effrite encore). Je passe un temps fou à chercher mes mots (et pas des complexes, hein), à tenter de me souvenir de LA bonne expression qui colle à ma pensée et à un moment, j’en suis venue à la conclusion qu’il fallait vraiment que je reprenne la lecture et que mon cerveau reparte en mode « jeune et en santé » plutôt que « gaga et en train de dépérir »!

Mais pour ce faire, il fallait commencer en douceur, pas de grand roman complexe ou qui serait long à démarrer, plutôt un bon livre « facile » qui me ferait renouer avec le plaisir de la lecture. C’est ainsi que j’ai choisi « La consolante » à la bibliothèque de mon quartier puisque le choix des romans d’Anna Gavalda était assez restreint. Ayant beaucoup aimé son recueil de nouvelles « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part », ayant encore plus aimé son roman « Ensemble, c’est tout », j’étais sûre de plonger avec délice dans cette nouvelle histoire.

Malheureusement ça n’a pas été le cas. L’écriture m’a paru laborieuse: qui parlait? À propos de quoi? Qui était ce personnage? Est-ce qu’on parlait encore de la même personne? Dès les premières pages, tout ce mélangeait et il était difficile de comprendre qui parlait de quoi/de qui. Je n’ai plus le livre sous les yeux pour vous citer un extrait mais l’écriture en mode première personne, les phrases courtes, parfois sans verbe, c’était tout sauf agréable.

Qu’à cela ne tienne, j’ai horreur de ne pas finir un livre et j’avais bon espoir qu’au fil de l’histoire les éléments se placeraient et que je lirais avec plus de plaisir… Oui mais non!

Les protagonistes sont apparus plus clairement, la « timeline » aussi mais le plaisir, non. La lecture devenait plus facile mais le cœur ne s’est jamais emballé. Je l’ai fini pour en avoir le cœur net mais je ne recommanderais pas ce livre. D’ailleurs, peu après l’avoir commencé, j’en parlais avec une amie qui m’a dit qu’elle-même l’avait abandonné après quelques chapitres. Pourtant, on trouve des critiques très élogieuses sur Internet!

Et comme je n’aime pas rester sur un échec, j’ai emprunté « La vie en mieux » en espérant que celui-ci soit meilleur. Wait and see!