Prenez une nana qui fait 5 ans d’études pour obtenir un DESS d’édition et communication. Elle fait des stages intéressants, on la garde en CDD puis elle décide de partir vadrouiller. Pendant ce temps, elle fait des petits boulots sans rapport avec son métier mais ce n’est pas grave c’est pour un an.
Puis elle s’installe pour de bon à Montréal, ville géniale, mais pas là où elle a fait ses études ni ses stages donc autrement dit, niveau contacts, c’est le désert.

Avec un peu de chance et des candidatures spontanées, elle parvient à travailler en freelance pour une petite maison d’édition pour laquelle elle corrige des manuscrits. C’est bien mais ça ne suffit pas pour les factures et il y a un moment où la filière « petite maison » s’épuise.
Tout en envoyant d’autres candidatures spontanées, la jeune fille se relance dans l’interim pour pouvoir payer ses factures mais là encore, surprise, ce n’est qu’un temps partiel (mais bien payé) et hop il vient de prendre fin car la personne à remplacer revient tout à coup à plein temps! Super!

Maintenant expliquez-moi ce que je suis censée faire. Comment est-ce que je peux espérer trouver un job d’éditrice dans cette ville alors que je n’y ai pas de contacts ni d’expérience et qu’il n’y a même pas un site équivalent à l’Asfored qui regrouperait les rares offres?
Est-ce que je suis censée faire de l’interim encore et encore jusqu’au jour où peut-être enfin, je trouverai quelque chose? Combien de temps je peux accepter et supporter cette situation? Dois-je me reconvertir? Dans quoi? Quand est-ce que moi aussi je pourrais appliquer pour une carte de crédit en bonne nord-américaine et être reconnue comme active?!emploi.jpg

11 commentaires le Expliquez-moi!

  1. Oulala… Ça n’a pas l’air d’être la forme aujourd’hui ! Dis-toi bien que la roue tourne toujours… Et puis ton expérience ici, tu vas te la faire petit à petit… La solution, en attendant, c’est peut-être de continuer à faire de l’intérim, ou de trouver un boulot « alimentaire ». Je sais que c’est pas l’idéal, crois-moi, j’en ai souvent fait les frais (et ça risque de recommencer dans pas longtemps si je trouve pas un boulot à temps partiel dans mes cordes pendant que je termine ma Msc), mais il faut bien payer les factures. Et puis je crois fermement qu’un boulot chiant c’est toujours mieux que rien du tout…

    Bon courage !

  2. Effectivement, c’est pas ta journée on dirait. Alors, je ne pense pas qu’il y ait de solution miracle malheureusement, mais je te conseillerais de persévérer dans tes candidatures, mettre en avant ce que tu sais faire (prouve leur que c’est toi la plus forte !), essayer de récupérer des lettres en ta faveur de tes anciens employeurs (si ce n’est déjà fait) et peut-être oui, garder une job alimentaire en attendant que ça paye. Le plus important c’est de garder le moral. Alors, bon courage dans cette épreuve !

  3. Salut !

    Te décourage pas ! Tu repars de zéro en arrivant ici. C’est normal que ce soit un peu long et qu’il faille passer par les petits boulots mais je suis sûre que tu vas trouver quelque chose au fur et à mesure de tes recherches et au fur et à mesure du développement de ton expérience québécoise ! je croise les doigts pour toi !

  4. Je suis dans le même état d’esprit que toi, c’est vrai que c’est pas facile ! Tu dis que t’as aucun contact, mais est-ce que t’as essayé LinkedIn ou encore Viadeo ? Ces réseaux professionnels cachent peut-être des relations inespérées ?
    En tout cas je te souhaite un gros bon courage !!

  5. Une fille & la toile: je suis d’accord avec toi, c’est d’ailleurs pour ça que je suis réceptionniste depuis ce matin 9h et jusqu’à je ne sais pas quand… Je pense aux fringues, ça me motive pour passer la journée!

    Manu: le problème c’est qu’il n’y a pas d’annonce dans mon domaine donc à qui prouver que je mérite un poste?!

    Val: merci! 😉

    JS: il faudrait que j’essaie les réseaux dont tu parles, on ne sait jamais! Bon courage à toi aussi! 😀

  6. Bon courage à toi ! Je sais d’expérience que l’édition est un milieu ultra fermé et qu’il est difficile de s’y faire une place… d’autant plus quand on emménage dans un autre pays et qu’il faut tout reprendre à zéro. Les contacts sont ce qu’il y a de plus important dans ce boulot.
    Et tu ne peux pas continuer à bosser pour des contacts que tu avais en France ? Avec Internet pour le freelance, ça ne devrait pas poser de problème (enfin pour le travail sur le texte sur ordi, pour la correction d’épreuves, c’est plus compliqué pour les envoyer).

  7. As-tu essayé les agences de placement (genre Ranstad) ou encore Monster.ca et jobboom.ca? Ils ont des milliers de job postings et il y a probablement une section dédiée aux postes dans le milieu de l’édition. As-tu pensé faire un tour aux fac de littérature des universités à Montréal? Habituellement, il y a des offres d’emploi d’affichés sur des babillards (en droit à l’UdeM c’était comme ça) et souvent, ces offres ne sont pas limités seulement aux étudiants. Bon courage et surtout, ne lâche pas!

  8. Eirian: j’ai jamais fait de freelance en France et je ne pense pas que mes anciens contacts aient envie de s’embêter avec une pigiste au Canada… :-/

    MiniMin: je suis inscrite chez Randstad, c’est d’ailleurs pas eux que je trouve mes « petits boulots » mais ils n’ont jamais d’offres liées à l’édition. Faut savoir que c’est un tout petit milieu et que les offres ont rarement besoin d’être publiées pour être pourvues! :-/

  9. Bon courage et surtout persévère, de fil en aiguille tu trouveras quelque chose, et chercher un poste dans le milieu de la comm ça te tente pas ? Et tu cherches aussi dans la presse ou que dans l’édition littéraire ?

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