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Pourquoi faire testament et mandat d’inaptitude?

Les faits: mon chum et moi sommes conjoints de fait et non mariés. Si un jour, l’un de nous décède, ce n’est donc pas le conjoint qui hérite mais les héritiers légaux. Dans notre cas, ce serait les enfants mais tant qu’ils sont mineurs, la gestion de l’héritage revient au conseil de tutelle soit 3 à 5 membres de la famille qui surveillent tout et ont leur mot à dire sur toutes les décisions, y compris pour racheter les parts de la maison ou la vendre… Imaginez les conflits que cela peut entraîner…

Si nous décédons tous les deux, sans testament, c’est le conseil de tutelle encore qui décide de l’avenir des enfants. Le conseil est nommé parmi les membres des deux familles. Imaginez quand les familles sont en France et que chacun pense savoir ce qui est le mieux pour les enfants.

Le jour où nous sommes devenus parents, il a été rapidement clair que s’il nous arrivait quelque chose à tous les deux, nous souhaitions que les enfants restent au Canada, seul pays qu’ils ont connu et auprès des amis qu’ils voient très souvent. Si nous étions restés en France, nous aurions peut-être choisi de confier la garde à quelqu’un de la famille, et encore, ce n’est pas toujours évident, selon la proximité, les liens… mais en étant loin, la question a été vite résolue. Par contre, choisir les « bonnes » personnes pour affronter cette situation dramatique n’a rien d’évident même si on adore nos amis. On a donc fait le choix qui nous paraît aujourd’hui le meilleur mais il faut savoir qu’on doit nommer un tuteur, pas un couple. Il est par contre recommandé de choisir des « back-ups » au cas où le premier ne puisse pas ou ne souhaite pas assumer cette lourde responsabilité.

Si cela règle la question de la garde des enfants, il y a encore celle de l’héritage. Si nous décédons tous les deux, les enfants hériteront mais il est fortement recommandé de désigner un « liquidateur testamentaire » différent dont l’objectif sera de gérer au mieux l’héritage dans l’intérêt des enfants. Nous avons découvert que ce liquidateur n’avait pas le droit de vendre la maison excepté s’il obtient l’autorisation d’un juge. Il remboursera par contre toutes les dépenses que le tuteur encourra pour nos enfants (ex: frais scolaire, habillement, activités sportives, etc.). Si le tuteur doit se reloger dans plus grand, c’est aussi une dépense admissible. Au poste de liquidateur, nous avons choisi une amie proche, qui ne connaît pas forcément les tuteurs, mais qui veillera aux meilleurs intérêts des enfants.

S’est posée la question de la rémunération de tout ce monde-là… C’est un choix personnel avec 2 écoles de pensée: « les tuteurs/liquidateurs sont des personnes proches qui font ça par pur altruisme donc ils ne devraient pas être rémunérés » versus « c’est un rôle énorme qu’on leur demande, qui peut leur encourir pour très longtemps (en espérant que non, hein) alors ça mérite bien une rémunération »… Si c’est votre choix, il faut encore se mettre d’accord sur la somme et définir les modalités. Personnellement, on n’a pas souhaité qu’il y ait un montant X forfaitaire qui soit donné dès la « prise de fonction » mais plutôt une petite rémunération annuelle car on peut mourir demain comme la veille des 18 ans des enfants…

Les testaments, c’est une chose mais qu’est-ce qui se passe si l’un de nous devient inapte? C’est-à-dire qu’il tombe dans le coma ou dans un état végétatif en gros et donc que sans être décédé, il n’est plus capable de rien, ni de décider quoi que ce soit pour lui-même… C’est là qu’un mandat d’inaptitude ou de protection est important. Comme le testament, il n’est pas obligé d’être fait devant notaire si l’on respecte certaines règles mais dans ce cas, le jour où un événement dramatique se produit, il faut le faire homologuer, ce qui prend du temps et coûte de l’argent. Personnellement, on a mis longtemps à le faire mais on a fait toutes les formalités en même temps chez le notaire.

Ce mandat vous permet d’indiquer des choix médicaux (pas d’acharnement thérapeutique par exemple) mais aussi de confier les rennes de votre « portefeuille » à votre mandataire, histoire de pouvoir continuer à payer les factures courantes par exemple, ou même faire les déclarations d’impôts. Comme nous ne sommes « que » conjoints de fait, ce n’est pas automatiquement l’autre qui aurait ce rôle puisque la décision reviendrait à un tribunal et on entend assez d’horreurs là-dessus pour s’en prémunir. Surtout que dans ce cas, un conseil de tutelle est aussi nommé pour surveiller toutes les décisions que prend la personne. Charmant!

Il y a toujours le risque que nous soyons inaptes en même temps ou que l’autre soit décédé avant, il est donc important de nommer plusieurs mandataires pour différents cas de figure.

Mais une fois les testaments et mandats d’inaptitude dument signés devant notaire et enregistrés ici, que se passe-t-il s’il nous arrive quelque chose en France? Et si nous héritons un jour de biens en France?

J’aurais du préciser que pour tous les aspects précédents, il est très fortement déconseillé de nommer quelqu’un qui réside à l’étranger. Le droit international pourrait venir compliquer vos souhaits notamment.

Mais si vous rendez visite à vos familles en France quand malheureusement vous décédez? Hmm, cela se complique car le droit n’est pas le même et qu’en admettant que vos familles demandent votre testament canadien, des clauses pourraient être invalidées. Exemple: on ne peut pas déshériter ses enfants donc oubliez le conjoint qui hérite de tout, c’est maintenant le conjoint et les héritiers.

Si vous êtes inaptes, est-ce que vous souhaitez attendre que votre mandataire au Canada prenne l’avion pour vous rejoindre et prendre des décisions ou souhaitez-vous que votre famille sur place ait le droit de décider? Je n’ai pas de bonnes réponses à toutes ses questions. Une solution serait de faire un testament en France qui en gros vienne dire que c’est le testament canadien qui prévaut mais c’est un coût additionnel. Par contre, si jamais vous avez des biens en France, il est important de vous pencher sur la question. Si besoin, j’ai le contact d’une notaire française qui est basée à Montréal (mais qui officie vraiment comme notaire en France).

Bonne chance!

Plein de nouvelles séries à découvrir

Plus le temps passe plus j’ai l’impression de regarder de nouvelles séries et pourtant j’ai aussi l’impression de n’avoir rien à regarder! Pourquoi? Parce que la majorité de ces nouveaux shows ne comprennent que peu d’épisodes. Oubliez le temps des saisons à 24 épisodes, maintenant quand on en a 13, c’est le jackpot!

Dix pour cent (Call my agent au Canada)
On commence par une série française puisque c’est suffisamment rare pour le signaler. C’est à vrai dire une collègue (qui n’est pas française) qui m’en a parlé! « Quatre agents de comédiens, aux personnalités hautes en couleur et aux vies personnelles compliquées, se battent au quotidien pour trouver les meilleurs rôles pour leurs prestigieux clients. Quand Camille, la fille illégitime de l’un d’entre eux, débarque à Paris pour chercher un boulot, cette dernière est alors plongée dans le quotidien mouvementé de l’agence et nous fait découvrir à travers son regard naïf les dessous de la célébrité…»
Qu’est-ce qui fait le succès de cette série? Les acteurs! Ceux de la série bien sûr (Camille Cottin, Thibault de Montalembert et Grégory Montel entre autres) mais aussi ceux qui viennent jouer leur propre rôle! C’est un gros plus de la série, découvrir à chaque épisode quelles seront les stars invitées et quels traits leur prêtera-t-on. Ont joué le jeu Fabrice Luchini, Juliette Binoche, Cécile de France, Nathalie Baye et Laura Smet, etc.

The Marvelous Mrs. Maisel (La fabuleuse Mme Maisel)

Je n’en avais pas entendu parler jusqu’à ce qu’une copine en parle alors que c’est une série (d’Amazon) dont les 8 épisodes méritent d’être vus!

« Dans le New York de 1958, Miriam “Midge” Maisel a tout ce dont elle peut rêver : un mari parfait, 2 enfants et un appartement élégant dans l’Upper West Side. Mais sa petite vie parfaite prend un virage inattendu lorsqu’elle se découvre un talent pour le stand-up après que son mari l’ait quittée. »

Outre le fait que les acteurs sont parfaits (Rachel Brosnahan, Michael Zegen, Alex Borstein, etc.), qu’on découvre le New-York de la fin des années 50, que ce soit écrit par Amy Sherman-Palladino (Gilmore girls forever), on vibre avec cette héroïne exubérante, pleine d’énergie à la répartie toujours bien trouvé. C’est original, drôle mais pourquoi ça ne fait que 8 épisodes? 🙁

Mindhunter

« Comment anticiper la folie quand on ignore comment fonctionnent les fous? Deux agents du FBI imaginent une enquête aux méthodes révolutionnaires et se lancent dans une véritable odyssée pour obtenir des réponses. »

Ne vous y trompez pas, il ne s’agit pas ici d’une série policière, on suit plutôt la démarche de ces 2 agents qui seront les premiers à définir le profil psychologique de tueurs en série, après des recherches méticuleuses et des séries d’entretien avec plusieurs criminels. Basée sur une histoire vraie, on plonge au cœur de ce qui sera une révolution psychologique. J’ai adoré le duo formé par les 2 flics, par contre le rythme est assez lent, il ne faut pas vous attendre à de l’action vraiment.

Produite par David Fincher pour Netflix, on retrouve Jonathan Groff, Holt McCallany et Anna Torv (Fringe) au générique notamment.

Atypical
« Sam, 18 ans, est sur le spectre de l’autisme mais il décide, encouragé pas sa thérapeute, qu’il est temps d’avoir une petite amie. Ce nouveau besoin d’indépendance va entraîner une série de bouleversements sur l’ensemble de sa famille. »
Avec des épisodes de 30 minutes, la série de Netflix se dévore très rapidement. On découvre les challenges de Sam (Keir Gilchrist) mais aussi toutes les répercussions sur sa famille, notamment sa mère qui a toujours tenté de le protéger à tout prix mais aussi sur sa sœur (Brigette Lundy-Paine) qui est passée en second pendant longtemps…

The Good Doctor
« Atteint du syndrome d’Asperger ainsi que de celui du savant, le chirurgien Shaun Murphy, fraîchement diplômé, rejoint un prestigieux hôpital de San José. Livré à lui-même, il éprouve des difficultés à s’intégrer à l’équipe. Mais en mettant son incroyable don au service de ses patients, ce jeune prodige suscite vite de l’admiration chez certains de ses pairs. D’autres, en revanche, n’attendent qu’une erreur de sa part pour le mettre hors course.»

La force de la série réside dans son acteur principal, Freddie Highmore (Bates Motel), qui joue à la perfection ce jeune médecin autiste. Les 2 premiers épisodes ne m’ont pas plus emballé que ça, tout y était trop cliché, mais les suivants m’ont bien plus accroché. Les personnages secondaires notamment sont un peu moins caricaturaux, un peu plus attachants et les intrigues intéressantes. Seule série « mainstream » de ce post puisqu’elle est en cours de diffusion sur ABC/CTV et qu’elle comptera 18 épisodes.

Unbreakable Kimmy Schmidt
J’avais regardé les premiers épisodes l’an passé, et bien que j’ai aimé, je n’ai pas continué la série. C’est au cours des vacances de Noël où je n’avais vraiment plus rien à voir que je me suis dit qu’il serait temps que je regarde les autres épisodes. L’histoire? Kimmy a été retenu dans un bunker avec 3 autres jeunes filles pendant plus de 15 ans, enlevée par un gourou qui leur a fait croire à l’apocalypse. Le jour où elle retrouve la liberté, elle décide de s’installer à New-York et de repartir à zéro.
Il s’agit ici d’une comédie avec des personnages loufoques mais attachants. Le kidnapping et les années de séquestration sont abordés mais jamais dramatiquement. À la manière de Kimmy (Ellie Kemper), naïve et pleine d’optimiste, on regarde la vie avec bonne humeur et on s’amuse de toutes les découvertes qu’elle fait, accompagné par son coloc, Titus Andromedon (Tituss Burgess) et de sa nouvelle boss (Jane Krakowski). Il y a déjà 3 saisons et c’est diffusé sur Netflix. Bonus : la chanson du générique qui reste en tête pour la journée!

1 mois, 1 photo, 1 année (8)

Quand je repense à l’année qui s’est écoulée, je n’ai pas l’impression d’avoir vécu de grand chambardement et pourtant avoir vendu la maison et décider de revenir vivre à Montréal en est certainement un!

Janvier, on commence l’année en profitant des joies de l’hiver: luge notamment, avec une petite miss qui aime toujours que quelqu’un la traine pour remonter la pente!

Février, on continue à profiter de l’hiver: Zoé progresse en patin et je m’en achète au passage (après 8 hivers ici, il était temps!).

Mars sera le mois de l’initiation au ski pour Zoé et moi et d’un week-end au chalet entre amis. Que de bons moments!

Avril, j’investis dans des skis et découvre donc ce qu’est le ski de printemps! Je crois que c’est aussi ce mois-là qu’on commence sérieusement à penser à déménager à Montréal.

Mai, on construit notre potager qui nous donnera des tomates incroyables tout l’été. Zoé commence aussi le vélo sans petites roues mais ça prendra assez longtemps pour qu’elle soit vraiment à l’aise.

Juin, on profite de la visite de mes parents pour faire plusieurs sorties: Foresta Lumina, Aura, Zoo de Granby et on commence les visites de duplex à Montréal. On visitera d’ailleurs le jour de l’anniversaire de mon père notre future maison.

Juillet, mois placé sous le signe des vacances, de la famille, des voyages (Provence, Espagne). C’était les vacances parfaites et Barcelone restera un superbe souvenir.

Août, on se prépare pour la mise en vente de la maison et c’est déjà le retour à l’école pour Zoé qui rentre en première année à l’école de quartier.

Septembre, mes cousins sont là pour notre plus grand plaisir et on profite des derniers jours de baignade puisque bientôt nous n’aurons plus de piscine.

Octobre, voilà c’est fait, la maison est vendue et il faut vite déménager. Après quelques péripéties, on déménage à 5 minutes de chez nous en attendant la fin de la prochaine année scolaire pour intégrer notre « vraie » future maison!

Novembre, on surveille les travaux de la future maison en attendant de pouvoir y emménager!

Décembre, on attend les vacances avec impatience, on n’avait juste pas prévu qu’il ferait -20 tout le long! On profite de la présence de la famille de Chéri pour passer du temps à deux et les filles sont à fond dans la magie de Noël entre le calendrier de l’Avent et le lutin!

Première année, CP, pas toujours facile pour nos enfants

J’ai globalement de bons souvenirs de mes années d’école primaire. Maîtresses sympas, bonne entente parmi les enfants (les mêmes d’une année sur l’autre) et aucune difficulté d’apprentissage. Je vous peindrais un tableau bien différent si on parlait des années collège-lycée par contre!

Alors quand ma fille aînée a commencé l’école, je ne me suis pas dit une seule seconde qu’elle pourrait rencontrer des difficultés et surtout pas aussitôt dans sa scolarité… L’an passé, il y a eu la maternelle à l’annexe. Globalement tout se passait bien au niveau académique, c’est plus le service de garde et les journées pédagogiques qu’elle n’aimait pas, entraînant du même coup une baisse d’enthousiasme pour l’école.

Mais cette année, elle a intégré l’école de quartier pour sa première année (l’équivalent du CP pour les français). Il a fallu s’adapter à ce nouvel environnement, se refaire des amis, s’habituer à ce nouveau service de garde et à cette nouvelle maîtresse qui a une grosse voix mais qui est très gentille.

Pourtant deux mois plus tard, il nous faut constater que c’est difficile pour notre fille, pas l’adaptation à cette nouvelle école mais bien les apprentissages scolaires. Les devoirs ne prennent pas 10 minutes mais 1h-1h30, les résultats aux contrôles hebdomadaires sont souvent à la limite de la moyenne avec certains exercices totalement faux donc incompris. On essaie de bien l’encadrer pour qu’elle n’accumule pas du retard mais quand il y a 7 mots étiquettes à apprendre par semaine autant de mots pour les dictées et que chacun demande un travail quotidien, la lassitude arrive vite! On est pogné entre la faire apprendre/réviser dès que possible et ne pas la décourager pour ne surtout pas la dégoûter de l’école si tôt dans sa scolarité.

Les devoirs sont une source de stress pour tout le monde et on a beau essayer de les faire par le jeu (Bingo ou Memory pour les mots étiquettes par exemple), ça reste que tout accomplir en 1 semaine quand on n’a pas de facilité est difficile pour un enfant de tout juste 6 ans. Surtout quand d’autres dans sa classe ont déjà 7 ans. Et en tant que parent, on en vient à angoisser en se disant « Je ne lui ai pas fait travailler les mots étiquettes ou presque cette semaine, c’est sûr qu’elle va échouer à son contrôle », histoire de se rajouter une couche de culpabilité!

C’est une situation pas facile mais d’un autre côté, ce n’est que le début de l’année et c’est une des plus jeunes de sa classe. Alors on va continuer à l’épauler et à essayer de lui donner confiance en elle tout en cherchant des méthodes qui lui correspondent mieux pour ces apprentissages.

Le camping de 1986 à 2017

Toute mon enfance, les grandes vacances ont été synonymes de camping. On partait pendant un mois en caravane, caravane qui restait chez nous jusqu’au jour du grand départ. Les jours qui précédaient, mes parents s’affairaient à « charger » la caravane de tout ce dont on allait avoir besoin: vêtements, produits de toilettes, vaisselles mais aussi jeux de société, lit pliant, duvet, etc. Pas mal de stock à caser dans chaque recoin disponible.

Le soir du départ (nous faisions la route de nuit), il y avait une sorte de fébrilité dans toute la maison, peut-être causée par les entraves de dernière minute qui ne manquaient jamais de se produire! Du genre le clignotant arrière qui ne fonctionne plus au moment de partir ou encore la clé de la maison qui a disparu, etc.!

Une fois arrivés, au petit matin, il fallait attendre que l’emplacement que nous avions réservé (toujours le même) se libère pour pouvoir enfin nous installer et commencer les vacances. Mais avant ça il fallait « monter » la caravane! S’assurer que la bête soit bien à niveau, bien calée et ensuite le grand moment: monter le auvent! Quelle histoire à chaque fois! S’ostiner pour trouver le bon sens, courir d’un bout à l’autre pour faire glisser la toile tout en tenant un piquet de l’autre côté, crier sur celui qui ne comprenait pas la consigne, forcer la fermeture éclair qui ne voulait plus glisser et bien d’autres moments d’anthologie qui se reproduisaient chaque mois de juillet! Je dois dire que c’est pas mal la partie des vacances que j’aimais le moins. Heureusement ça ne durait que quelques heures et ensuite on pouvait profiter des joies du camping et de la piscine.

Forte de tous ces souvenirs, j’avais hâte de faire découvrir le camping à mes enfants mais je dois dire que mon expérience cette année a été pas mal plus facile! Pour simplifier les choses et comme nous étions plusieurs familles, nous avons loué 3 « bungalows » les uns à côté des autres. Évidemment c’est bien moins de préparatifs puisqu’à part nos habits et affaires de toilettes, on n’avait pas grand chose à apporter. Et que dire de l’installation! On arrive, on ouvre nos bagages et hop, on est prêt pour le fun! Le plus grand luxe dans cette affaire, outre le fait de dormir dans un vrai lit plutôt que sur un lit pliant dans une tente et outre le fait d’avoir ses propres toilettes, c’est qu’il y a la CLIM à l’intérieur! Je ne m’y attendais pas et je dois dire que c’était la petite touche en plus juste parfaite! Qui aurait cru à l’époque où je devais me battre contre LE moustique qui avait réussi à rentrer dans ma tente, sans pouvoir aérer sous peine d’en faire rentrer plus, qu’un jour le camping serait synonyme de logement de luxe!

Laissez-moi vous dire que si j’ai adoré mes années en tente en étant enfant et ado, j’étais bien contente d’avoir mon confort en revenant près de vingt ans plus tard avec mes 2 marmots! 🙂 Mais dans les deux ça, on a accumulé plein de joli souvenirs!

Vendre sa maison en 7 jours

Suite à mon dernier article sur le sujet, laissez-moi vous dire que nous étions convaincu que la vente de notre maison allait prendre plusieurs semaines, au minimum un mois voire deux. Il faut dire qu’on est dans un quartier un peu spécial où une partie de la rue est constituée de maisons petites et anciennes quand l’autre est faite de maisons de plus en plus grandes et chères… Il y a plusieurs maisons à vendre dans le quartier, des prix assez disparates alors si on ajoute ça au fait qu’on reste un quartier parmi des dizaines d’autres de la rive-Sud, il y a beaucoup de choix pour les acheteurs.

À l’inverse, pendant nos recherches à Montréal, on a plutôt l’expérience inverse : il y a peu de biens qui correspondent à ce qu’on cherche (un duplex dans certains quartiers et dans une gamme de prix) alors la moindre nouvelle annonce qui sort, il faut être vite sur le piton pour céduler une visite, voire être prêt à se positionner sur place. Ça nous est arrivé d’aller à une visite libre où il y avait une longue file derrière nous et où le bien s’est vendu à 640,000$ alors qu’il était affiché à 520,000$ et qu’il y avait pas mal de travaux à faire!

Alors c’est sûr que le marché dans notre quartier ne ressemble pas du tout à ça et que le téléphone de notre agent ne sonnait pas à toute heure. Par contre, les 2 visites qu’il y a eu ont été positives et la 2ième a été la bonne puisque le soir-même nous recevions une offre d’achat! Seul grain de sable dans l’engrenage, il fallait que tout soit réglé en 3 semaines car l’acheteur achetait pour son père qui arrivait de l’étranger début octobre et tout devait être finalisé avant ça! Alors forcément on a réfléchi quelques secondes mais comme on avait nous-même fait une offre d’achat conditionnelle à la vente de notre maison, on ne voulait pas prendre le risque de refuser et de mettre peut-être 2 mois pour trouver un autre acheteur.

On a donc passé une bonne partie de la soirée au téléphone entre les différentes négociations et le lendemain, l’inspection avait lieu et tout a été finalisé dans la foulée, soit 7 jours pile après l’affichage de notre maison à vendre!

Maintenant il reste à trouver un endroit où poser nos valises pendant les prochains mois. Compte tenu des délais, on ne peut pas être trop difficile puisque le 9 octobre au plus tard, on doit avoir déménagé!

Honnêtement ça a été pas mal de stress (rapport aux enfants qu’on peut pas bouger comme ça) et on a hâte que tout ça soit derrière nous. Les premiers jours on avait vraiment l’impression que c’était surréel, tant tout a été très vite. Maintenant on digère la pilule puisque si vendre était une bonne nouvelle, vendre sans avoir trouver à acheter faisait parti de mes pires scénarios…

Escapade à Barcelone

Au programme des vacances cet été, il y avait 2 semaines de prévues dans une petite ville de la Costa Brava en bord de mer. Comme c’était à peine à 2h de Barcelone et que je reprenais l’avion de cette ville, partant avant le reste de la famille, on a choisi de s’y offrir 2 jours en amoureux. Laissez-moi vous dire qu’on a adoré Barcelona! C’est une ville fantastique, en tout cas pour y passer quelques jours, et on s’interrogeait pour y vivre, même si tout ça était avant l’attentat sur Las Ramblas malheureusement.

Les mélanges architecturaux sont incroyables, il y a des choses à voir absolument partout! La moindre fontaine, le moindre banc s’y transforme en œuvre d’art, sans parler bien sûr de tout ce que Gaudi et ses disciples ont laissé.

Moi ce que j’ai adoré ce sont toutes ces petites rues piétonnes, toutes ces terrasses à tous les coins de rue, cette impression que le temps s’arrête ou plutôt qu’enfin on prend le temps nous aussi de nous arrêter. Nous logions dans un hôtel au confort très sommaire (la douche avait du mal à contenir une personne) mais bien situé (Hostal Radio dans la vieille ville). Nous avons arpenté la ville à pied le premier jour, optant pour les bus rouge touristiques le 2ième jour pour pouvoir aller à l’autre bout de la ville. On avait tendance à se moquer de ce piège à touristes mais ça s’est révélé super pratique pour découvrir certains coins où nous ne serions pas allés autrement pour 2 jours seulement et surtout, à bord, il y avait des explications que nous n’avions pas à moins de lire 36 guides!

Les quartiers que nous avons aimés? Comment répondre alors qu’on a honnêtement aimé tout notre séjour! Bien sûr on a visité l’incontournable Sagrada Familia mais autant l’extérieur est fou, complètement baroque, autant j’ai trouvé l’intérieur très « sage ». Les explications sont très intéressantes car on découvre à quel point le moindre détail a un sens alors qu’à l’œil, on ne se rend pas compte de tout. Par contre, il faut réserver ces billets en ligne en avance. On avait choisi une des premières plages horaires du matin, à 9h30 je crois et c’était parfait car nous n’avons eu aucune attente même s’il y avait pas mal de monde à l’intérieur…

Par contre, nous aurions du appliquer ce conseil à d’autres monuments puisqu’en arrivant tout en haut du parc Güell (et ça monte en titi), surprise, il n’y avait plus de billet! On ne pensait pas qu’il y avait des places limitées pour un parc mais apparemment si puisqu’il n’y en avait plus aucune pour cette journée-là alors qu’il était 11h30 à peine!

Pour le reste, on n’a rien fait de payant et on s’est surtout baladé dans la ville, testant les petits cafés et restaurants à droite à gauche! Nos deux coups de cœur gastronomiques: Bar Lobo, situé dans le quartier de Raval, les tapas y sont délicieux! On s’est régalé autour d’une bonne bouteille mais l’addition monte vite. le cadre y est toutefois très soigné et la terrasse, si vous avez la chance d’y obtenir une place est très agréable. Notre deuxième coup de cœur est en fait le premier restaurant que nous avons testé le premier midi: Tosca de Carme. Menu abordable le midi comprenant 2 tapas, une boisson et un dessert, le tout situé juste en face d’une petite place charmante (à côté d’un parc à enfants d’ailleurs).

Un regret toutefois: avoir découvert tardivement la rue Carrer de Blai et ne pas avoir pu manger y des pintxos sur une des nombreuses terrasses!

 

Étape 1: mettre en vente

Alors voilà, c’est fait, notre maison est en vente! Quand l’annonce est parue, une amie m’a demandé si j’étais stressée et, ce jour-là, c’est plutôt du soulagement qui m’avait envahie.

Non pas parce que j’avais hâte de me départir de la maison (toujours pas) mais plutôt hâte de mettre tout ce processus derrière moi. Il faut dire qu’il s’est passé beaucoup de temps entre le moment où on s’est sérieusement dit qu’on voulait vendre la maison (aux alentours du mois de mai) et le jour où ça c’est fait. On a voulu d’abord regarder ce qu’on trouvait à Montréal (pas mal le mois de juin) puis nos vacances approchant, on a repoussé le processus en août. Mais ce mois-là a été bien occupé et nos derniers visiteurs de l’été quittant début septembre, c’est donc là qu’on a signé le contrat avec notre agent.

Ensuite tout a été très vite : un peu de « home staging » le lundi, les photos le mardi, la publication de l’annonce le mercredi et enfin, le soulagement! Faut dire que la journée de lundi a été épuisante pour épurer au maximum la maison et s’assurer que rien ne traîne, que tout soit nickel pour les prises de vue! Le tout avec deux enfants dans les pattes qui ne l’entendaient pas de la même oreille!

Depuis le soulagement a laissé place à l’anxiété : est-ce qu’il y aura des visites, en combien de temps va-t-elle se vendre, à quel prix, etc. Surtout que chaque visite rime avec nouveau ménage et quand ça tombe le week-end d’anniversaire de votre grande, c’est encore plus plate… Mais notre maison n’aura jamais été aussi rangée!

D’un côté, on n’est pas pressé donc ça ne devrait pas nous stresser plus que ça mais je pense que c’est juste naturel d’être inquiet pendant ce processus. En attendant, j’essaie de prendre un jour à la fois et de ne pas me rajouter des angoisses en gardant les questions de garderie et école pour quand sera venu le vrai temps du déménagement!

The Handmaid’s Tale

Fouille-moi pourquoi je suis incapable de prononcer le titre de cette série à haute voix! Mais l’avantage c’est qu’en vous en parlant à l’écrit, vous n’avez pas à subir mes cafouillages!

La première saison de cette série a été diffusée sur Hulu au printemps 2017 et a reçu de nombreux éloges, sans compter des nominations à différents prix (les Emmys notamment à venir en septembre). Basé sur le roman culte de la canadienne Margaret Atwood, La servante écarlate ou The Handmaid’s Tale, cette série raconte ce que sont devenus les États-Unis dans un futur pas si éloigné quand une religion s’est imposée en exploitant terrorisme, désastre écologique et infertilité mondiale pour renverser le pouvoir et établir un nouvel ordre des choses plus près de la dictature que de la démocratie…

Imaginez une société où les femmes n’ont plus le droit de travailler ni même d’avoir un compte bancaire mais sont réparties en 3 castes: les Épouses (des hauts placés), les Martha (les cuisinières, bonnes à tout faire) et les « Handmaid » (Servantes), les rares femmes dont l’utérus est encore fonctionnel et dont le seul rôle est de porter les enfants des hauts placés. Ces femmes-là habitent chez leur « maître », prennent leur nom et doivent une fois par mois, au moment où elles sont fécondes, subir la Cérémonie, en croisant les doigts pour qu’un bébé en découle…

Sans rentrer dans plus de détails, ce qui est formidable dans cette série, c’est à la fois la certitude que cette société pourrait exister tant des pans de ce qui est décrit existent déjà ou ont existé à travers l’histoire et à la fois les flashbacks qui nous permettent d’effleurer les événements qui ont amené à cette société. C’est assez difficile de concevoir comment on a pu en arriver là et pourtant bien des choses paraissent crédibles voire probables. La force de la série repose sur ses acteurs bien sûr (exceptionnelle Elizabeth Moss, Joseph Fiennes, Max Minghella, Alexis Bledel, Yvonne Strahovski, etc.) mais aussi sur la maîtrise de ses deux fils narratifs. On est tenu en haleine de bout en bout, espérant que June, Elizabeth Moss donc, trouve une échappatoire à sa condition présente misérable mais en même temps assistant à son « réveil »: comment rester saine d’esprit en étant confinée dans une vie régie dans le moindre détail, ou prendre la parole est limite un acte de rébellion, ou posséder un livre n’est plus permis, ou être amoureux n’est pas loin du péché…

Alors c’est ça, la folie imposée par un groupe d’hommes qui a réussi à mettre sous son joug les États-Unis, devenus La République de Gilead, un retour de plusieurs siècles en arrière et une impression glaciale que la science-fiction pourrait devenir réalité un jour si on n’y prend garde, comme June a été prise de court dans un passé pas si lointain.

Mon premier potager

Cette année, mue par je-ne-sais-quelle idée, j’avais envie d’avoir un vrai potager, pas juste un bout de plate bande dans lequel on plante des fraises et un plant de tomates.

Pour rendre la chose un peu plus esthétique, je souhaitais un bac surélevé alors plutôt que d’en payer un tout prêt mais cher en magasin, Chéri s’est porté volontaire pour en construire un. Comme c’était une première, on ne le voulait pas immense, on s’est plutôt dit qu’on en ferait un deuxième dans un autre espace plus tard si besoin.

J’avais choisi de planter des tomates, des carottes, des haricots et des fraises essentiellement. La météo n’ayant pas été de notre côté ce printemps, c’est seulement à la toute fin du mois de mai que le bac était construit et prêt à être planté. En choisissant les plants à la serre, j’ai ajouté à ma liste un pied de roquette et du basilic puisque ce dernier pousse très bien au milieu des tomates.

Une fois construit, on a hésité à retourner la terre ou à simplement mettre du papier journal avant de le remplir de terre mais on a finalement opté pour notre première idée en essayant de faire ça bien. Une fois la terre retournée, on a acheté différents mélanges, compost, engrais puis j’ai pu passer aux choses sérieuses!

Pour planter les tomates, j’ai suivi la méthode de MJardiner de les planter penchées et je dois dire que ça leur a bien réussi. J’ai eu un peu peur au début car un des pieds (de tomates cerise) semblait avoir souffert et avoir le bas de la tige fendu mais quelques semaines plus tard, il se porte très bien et on voit plein de bébé tomates! Par contre, j’ai planté mes 4 pieds de tomates trop proches, ils se chevauchent un peu!

J’ai choisi de planter mes 4 pieds de fraises de chaque côté du bac (on a d’autres plants dans l’ancienne plate-bande) et de faire des rangées de carottes et haricots au milieu. Le plan n’était pas mauvaise mais si les carottes poussent bien, bizarrement pas un haricot n’était sorti! En me renseignant, on m’a dit que mes graines avaient sans doute étaient mangées par un oiseau, j’en ai donc resemé tout début juillet mais pour éviter une nouvelle déconvenue, j’ai protégé la terre en attendant que les germes sortent. On recommande un filet mais n’ayant pas envie de faire une dépense rendu là, j’ai pris des morceaux de treillis qu’on avait pour « cacher » mes graines et ça a très bien marché! Je n’avais juste pas pris en compte que mes plants de tomate allaient devenir aussi énorme, au final ce sont eux qui sont en train de tuer mes haricots en les écrasant!

J’ai aussi pris un plant de courgette mais lui se trouve remisé dans la plate-bande vu la place que ça prend en poussant. Et effectivement, mon plant est énorme mais pas une courgette en vue pour l’instant, ça augure mal mais allez savoir pourquoi?

Si on a commencé à manger quelques fraises, il est encore trop tôt pour les légumes mais j’espère bien en profiter avant la fin de l’été! Quoiqu’on a mangé la roquette, qui était délicieusement parfumée mais maintenant on se demande si ça va repousser comme de l’oseille ou si c’est plutôt fini comme pour une laitue… Reste aussi à trouver quand récolter les carottes vu que la novice que je suis n’a aucune idée à quoi reconnaître qu’elles sont prêtes! Toutes ces questions existentielles qu’on ne s’était jamais posé avant!