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Harcelée par ses enfants?

Et soudain la paix
Et soudain la paix

J’aime mes filles. Mais tabarouette, j’ai parfois l’impression d’être harcelée dans ma propre maison, harcelée par des enfants de 3 et 5 ans!! Le mot peut paraître fort mais c’est pourtant bien le ressenti que j’ai parfois.

Toute la semaine, je quitte mon bureau en courant vers 16h25 pour commencer mon marathon : marche-bus-voiture-école-garderie-maison, histoire de récupérer tout le monde dans les temps (et on remercie là encore la commission scolaire qui envoie ma fille à une annexe à 11km de là). On arrive toutes les 3 à la maison vers 17h45 et c’est là que le fun commence :
– J’ai faim!
– Mange des raisins.
– Non, je veux un biscuit au chocolat!
– Pas à cette heure-ci!
Je vous épargne le reste de la discussion qui se finit généralement dans les cris pendant que j’essaie tant bien que mal de préparer le souper pour que précisément, la faim du gnome soit comblée!

Je prends 1 minute parfois pour monter enfiler une tenue plus confortable. À l’instant où je mets le pied sur la première marche des escaliers :
– Tu vas oùùùùù?
– En haut!
– Quoi faire???
– ÇA TE REGARDE?! (Bon en vrai, je réponds « me changer » car sinon on s’en sort pas).
Cris surexcités!!
– Viens Mia, on monte avec maman!
Les deux enfants viennent donc s’accrocher littéralement aux poches arrière de mon pantalon, manquant de me faire tomber à chaque pas. Ne croyez pas qu’elles montent pour aller jouer dans leurs chambres, non… Elles montent juste pour me suivre, pour me coller à chaque seconde de ce changement de tenue et si je voulais en profiter pour aller aux toilettes, elles me suivraient également! Notion d’intimité toujours à zéro!

Le reste de la soirée se poursuit sur le même format : à chaque mouvement un tant soit peu suspicieux (comprendre sortir de leur champ de vision) :
– Tu vas oùùùùùù?
– Tu fais quoi?
– T’as dit quoi?
– Y a quoi dans ton verre?
– Tu manges quoi?

Sans compter toutes les sollicitations diverses et variées: « tu peux rattacher mon pantalon? Tu peux approcher ma chaise? Tu peux m’approcher le savon? Tu peux détacher mon réhausseur? Tu peux….?? »

Après une journée de travail, non je ne peux plus!

Outre le fait qu’il n’y ait donc pas une minute de silence à partir du moment où les enfants sont levés jusqu’à leur coucher, il faut aussi subir leurs interrogatoires incessants! Je suis pas mal sûre qu’un enfant de 5 ans ferait un meilleur détective que bien des policiers chevronnés! L’usure, il n’y a que ça de vrai!

La guilde culinaire

Après un cours chez Ateliers et saveurs à Noël dernier avec des collègues, un autre avec mes parents en juin au même endroit, c’est cette fois la Guilde culinaire que j’ai eu l’occasion de tester pour l’anniversaire d’une amie, autour d’un cours de cuisine thaïlandaise.

comptoirSitué sur St-Laurent, près de Beaubien, la Guilde est avant tout une boutique d’articles de cuisine avec en arrière un grand local pour les différents cours offerts. Ce soir-là, de 18h à 21h30, c’est le chez Jean-Philippe qui œuvrait. Les 10 « apprentis » présents étaient alignés le long du grand comptoir, et le chef de l’autre côté, au milieu nous expliquait ce qu’il faisait, nous montrait les gestes. Honnêtement, cette étape a duré assez longtemps et je commençais à me demander si nous allions nous-même cuisiner quoi que ce soit. L’autre inconvénient est que si vous êtes tout en bout de comptoir (ce qui était mon cas), vous n’entendez pas forcément bien ce que le Chef dit et, parfois, vous ne voyez pas très bien non plus, notamment si un tupperware se trouve tout à côté de sa planche à découper comme ça a été le cas à un moment de la démonstration.

postes_travailCela étant, c’était un moment agréable malgré tout, la disposition est juste un peu moins pratique et conviviale que chez Ateliers et saveurs selon moi. Au bout d’un moment, le Chef nous a donné toute une série de légumes, herbes, champignons et autres à découper/hâcher selon ce qu’il nous avait expliqué et comme ça se fait sur des comptoirs en arrière par petit groupe, cela nous a permis de papoter entre copines autour de notre tâche.
Une fois la première recette prête (une soupe), nous sommes tous passé à table pour la dégustation. C’est là que j’ai eu un peu de mal car c’était TRÈS TRÈS relevé pour moi (cuisine thaï, forcément) alors je n’ai pas franchement savouré ce plat (mais ce n’était pas le cas des autres convives).

soupe_coco-thaipad_thaibanane_tempuraNous sommes ensuite retourné finaliser le plat principal (un pad thaï) et comme nous étions par deux pour faire la cuisson, nous avons pu ajuster la sauce pimentée et en mettre moins pour moi, ouf! En dessert, c’était une banane tempura sur une sauce au chocolat blanc avec 2 verres de vin pour accompagner toute la soirée.

tableCe que j’en retiens? Des idées de recettes à reproduire mais en version moins épicée bien sûr, un moment très sympa avec les copines (nous étions 4) et un Chef super sympa.

Maintenant, j’ai trouvé ça trop cher par rapport à l’autre cours que j’ai testé (129$ versus 85$ pour le cours de tapas de 3 heures) et je n’ai pas eu l’impression d’apprendre grand-chose… Peut-être parce que précisément j’en ai déjà fait 2 auparavant mais aussi parce que la disposition du comptoir, le fait qu’on ne participe que ponctuellement, à part, alors que le Chef fait beaucoup de choses lui-même rend cela un peu moins instructif. Ça reste une activité très sympa mais ça ne sera pas mon premier choix pour une prochaine fois.

La Guilde Culinaire – 6381 Boul. St-Laurent, Montréal, Québec

Au pays des merveilles, parc d’attraction pour les petits

Le problème des parcs d’attraction, c’est que bien souvent les plus petits ont accès à peu de manèges. Si vous avez un enfant entre 2 et 8 ans, rendez-vous à Ste-Adèle, à 1h de Montréal environ, au parc Au pays des merveilles!

C’est un parc spécialement conçu pour les petits, vous n’y trouverez donc pas de grand huit mais pas non plus de limitation de taille! Ou alors c’est dans le sens inverse, il ne faut parfois pas faire plus de 1m27 par exemple. Pour autant dans quasiment tous les manèges on peut accompagner nos enfants, ce qui peut être utile (mais pas toujours confortable) quand vous avez des récalcitrantes comme moi!

IMG_3139montagne-russeP1120908P1120986Il y a 2 carrousels, une « montagne russe » (hmm), 2 petits trains, une piste d’herbétisme, un labyrinthe, d’autres sortes d’attractions mais aussi plusieurs mini spectacles qui mettent en scène différents personnages de contes pour enfant. On a assisté seulement à celui d’Alice au pays des merveilles mais on a aperçu Le petit Chaperon rouge et Cendrillon. Comme ce n’est pas très long, les enfants accrochent bien et mon aînée a même été faire des câlins à tout ce beau monde (y compris Blanche-Neige) alors qu’il y a peu encore, elle n’aurait jamais osé!

P1130001P1120989On trouve aussi un coin jeux d’eau et une pataugeoire. On a choisi cette dernière option vu qu’il y avait beaucoup beaucoup de monde aux jeux d’eau et les filles (et moi-même) avons bien apprécié de nous rafraîchir vu qu’il faisait très chaud mercredi! Après un bon moment, on les a convaincu de sortir sans mal pour faire les attractions qu’on n’avaient pas encore faites et de passer voir les animaux. On trouve quelques poules, cochons, brebis, etc. qu’on peut nourrir mais pour le coup mes grandes peureuses ont préféré se tenir loin!

Une des rares choses que nous n’avons pas faites, c’est le bateau pirate qui leur faisait un peu peur (surtout les cris des enfants dedans mettons) et le mini-golf car il y avait du monde quand on est passé devant! En parlant de peur, il y a une petite maison hantée et bien qu’il n’y ait rien de très impressionnant à part le fait que ce soit très sombre, les deux nôtres ont eu TRÈS peur!

P1120958P1120971On trouve aussi quelques jeux gonflables, plusieurs modules, en gros plein de petites activités à travers le parc ce qui nous a permis de ne jamais attendre aux attractions malgré la présence de plusieurs camps de jour! On a vraiment passé une très bonne journée! Il y a aussi de nombreuses tables pour manger, quelques chaises hautes (et des toilettes propres) mais comme on n’avait rien amené, on a pris des hot-dogs/burgers sur place pour un prix très abordable pour ce genre de lieu.

Prix d’entrée 18.95$ plus taxes par personne, tout à fait correct selon nous.

Demain commence aujourd’hui

demain-le-filmAvez-vous entendu parler du documentaire Demain de Cyril Dion et Mélanie Laurent? Ça faisait plusieurs mois que j’attendais de le voir et maintenant que c’est chose faite, je rêve que le monde entier le voit. C’est un documentaire sur l’écologie qui part du postulat classique du début: notre planète va droit dans le mur si on ne fait rien. Mais on ne s’étend pas sur ce constat, ce qu’on fait à la place, c’est qu’on fait le tour des initiatives qui voient le jour un peu partout dans le monde pour inverser ce pronostic, des initiatives de citoyen lambda, des initiatives de ville, de quartier, parce que oui, toutes sortes de choses existent et qu’on n’en parle pas assez.

Et c’est bien tout le propos du film: mettre en lumière des actions concrètes, donner envie d’en savoir plus, de faire pareil, ressortir avec un peu, beaucoup d’espoir en l’humanité.

De mon côté, plein de choses m’ont fait tiquer, des bonnes et des moins bonnes. En vrac: on installe un million d’écrans publicitaires interactifs dans les métros (Paris dans l’exemple) alors que seulement 1 seul de ces écrans consomment autant d’énergie que DEUX familles pour un an! En résumé, une Ville et une compagnie privée se mettent d’accord pour nous faire avaler encore plus de publicités qu’un banal panneau 3,20×2,40m et au passage ruinent encore un peu plus la planète! Merci à eux!

À l’opposé, on a 2 femmes en Angleterre, à Todmorden, qui ont un jour décider de s’investir pour l’environnement et qui ont elles-mêmes été surprises par l’enthousiasme des gens de leur communauté. C’est ainsi qu’est né Incredible Edible. Ça ressemble à quoi? À une petite ville où les espaces verts et terrains vacants ne servent plus d’ornements mais de potagers! Où chacun peut venir cueillir le fruit ou légume de saison, où l’on échange avec son voisin autour de la culture du moment, où on enseigne aux enfants à cultiver la terre. Tout ça par des bénévoles qui pensent qu’il est de la responsabilité de tous de faire quelque chose.

How many farmers can you destroy before destroying farming itself? » – Vandana Shiva

Pour rester sur le registre de la terre, j’ai été soufflé par ce couple français (elle juriste, lui ex-marin) qui s’est transformé en agriculteurs mais pas de n’importe quel genre. Non seulement ils font de la permaculture mais leur but est de le faire sans aucune émission de CO2. Autrement dit sans avoir recours à aucun tracteur et c’est fascinant! Sur une petite surface, leur gestion intelligente des plantations, la diversité des plants leur permet de cultiver à la main, avec des outils bien pensés (de leur cru parfois) autant que sur une surface 10 fois plus grande! On préserve donc la terre mais aussi la qualité de l’air! Je rêverais de les avoir comme voisin mais pour les voir visitez la ferme du Bec Hellouin en Normandie!

When people are asking us « How can you afford to become carbon neutral, to become green? » I have to say « How can you afford not to? » – Morten Kabell

Beaucoup d’autres initiatives à travers le monde sont fascinantes. Copenhague qui a réduit ses émissions de carbone de 40% par rapport à 1995 et qui voient ses usines de charbon se transformer en biomasse sous la pression des habitants et des politiques! La ville propose aussi à ses habitants d’investir dans les éoliennes qui leur fournit désormais de l’énergie leur permettant ainsi d’avoir un rendement sur leur placement (6-7% tout de même) tout en faisant diminuer leur facture de chauffage! L’île de la Réunion aussi se tourne vers les énergies renouvelables en optant pour l’agri-énergie: mettre des panneaux solaires sur les serres pour protéger les cultures tout en produisant de l’énergie!

Globalement ce qu’on remarque c’est qu’avec de bonne volonté, on peut faire beaucoup mais qui aujourd’hui a cette bonne volonté? Pas nos élus clairement, ni les leaders industriels qui tirent les ficelles en arrière…

On n’a pas besoin d’être toujours plus riche et on n’a pas besoin d’aller toujours plus vite. Toutes ces entreprises qui croient aujourd’hui encore que la mondialisation c’est devenir leader dans son propre pays, puis ensuite sur son continent, gagner un 2e continent…. Y a des limites. » – Emmanuel Druon (PDG de Pocheco)

On garde un peu d’espoir avec cette entreprise française, Pocheco, qui a fait le choix d’arrêter de rémunérer ses actionnaires (la croissance indéfinie est un non-sens) pour réinvestir dans l’entreprise elle-même. Une entreprise où tout est réfléchi, optimisé à la fois pour améliorer la productivité mais aussi pour diminuer la pénibilité et surtout préserver l’environnement. Alors la toiture est végétalisée et a des panneaux solaires, on récupère l’eau de pluie pour les besoins de l’usine, on y trouve des ruches, etc.! Franchement inspirant!

Il y a bien d’autres sujets abordés dans le film, notamment les monnaies locales dont je ne connaissais pas du tout l’existence, ou encore nos démocraties…

Alors voilà, je ne peux que vous encourager de regarder ce documentaire mais surtout d’en parler autour de vous et pourquoi pas de lancer vos propres initiatives ou d’en rejoindre une existante qui vous inspire…

 

Vers un mode de vie plus… sain? (2)

Forte de mes nouvelles bonnes résolutions, j’ai guetté attentivement quand aurait lieu la Journée verte à Longueuil cette année pour être sûre d’avoir un récupérateur d’eau de pluie et un bac à compost subventionnés par la ville! Une fois annoncée, j’ai réservé mes deux items en ligne et je suis allée les chercher au Marché Public de Longueuil un jour d’avril.

bac-compostQuelques semaines plus tard, Chéri a installé le récupérateur d’eau de pluie sous une gouttière et le bac à compost près du deck. Le choix de l’emplacement pour ce dernier a été un peu compliqué puisqu’il ne faut pas qu’il soit en plein soleil toute la journée mais il faut aussi qu’il soit proche pour ne pas rechigner à y aller dès qu’il ne fait pas beau!

Depuis, nous avons un Tupperware sur le comptoir qui recueille tous nos déchets de table, sauf de viande et poisson, et on a assez vite pris le pli. On a hésité à acheter une poubelle dédiée à ça que l’on aurait accrochée à l’intérieur d’un placard mais après mûres réflexions, on a choisi de continuer avec notre boîte sur le comptoir. Elle est facilement accessible, comme elle n’est pas très grosse, on la vide aux 2-3 jours en évitant les odeurs et surtout, elle se lave très facilement!

On a acheté un outil pour « retourner » le compost et donc on essaie de penser à le faire aux semaines environ. Le plus dur dans tout ça, c’est de savoir si on fait les choses comme il faut puisqu’on y va un peu comme on le sent! On ne fait pas très attention à l’équilibre entre matière brune, pleine de carbone, (feuilles mortes, terre, journal, pâte…) et matière verte, riche en azote, (fruits, légumes, mauvaises herbes…) ou encore à l’humidité alors on se demande si tout est normal mais comme cela peut prendre de 1 à 3 ans avant d’avoir du compost, on n’est pas près d’avoir la réponse! En même temps, on le fait pour réduire nos déchets et non pour avoir de la terre à compost, même si ça serait sympa d’en avoir! À noter tout de même qu’il est prévu à l’horizon 2018 que Longueuil (et donc St-Hubert) collecte les résidus organiques alors peut-être que rendu là, on choisira cette option pour se simplifier la vie…

récupérateur-eau-pluieCôté récupérateur d’eau de pluie, le moins que l’on puisse dire c’est qu’il s’est très vite rempli! En un gros orage, on avait déjà de quoi faire! La seule chose à laquelle on ne pense pas, c’est qu’il est 10 fois plus long d’arroser son potager comme ça qu’avec un bon vieux tuyau d’arrosage! Premièrement, le robinet est assez bas (logique) donc il faut un petit arrosoir ou alors creuser la terre pour pouvoir glisser un arrosoir plus gros. Mais même à ça, le débit est lent alors il faut s’armer de patience.

On peut toujours choisir de mettre un tuyau qui se rend jusqu’au jardin mais ça va pour les plates-bandes, rien en hauteur puisqu’il n’y a pas de pompe! Ainsi pour les bacs à fleurs (c’est ce que nous avons le plus), pas le choix d’y aller avec l’arrosoir! Enfin, bon ça m’apprend la patience mais c’est là où on se rend compte que l’écologie est toute une job!

Là où il est question de maternelle, commission scolaire et coup de gueule

Il y a 6 ans, pas un voisin, pas une route en arrière
Il y a 6 ans, pas un voisin, pas une route en arrière
Aujourd'hui, 3 rues de plus en arrière et autant de familles
Aujourd’hui, 3 rues de plus en arrière et autant de familles

Alors voilà, vous prenez une ville qui accorde des permis de construire à tout va pour créer de nouveaux quartiers sortis des champs, le mien notamment, le plus récent 2 rues avant et j’en passe. Vous écrivez en gros partout que c’est pour les familles, vous écrivez même « GARDERIE » sur vos panneaux publicitaires pour attirer le jeune parent crédule. Vous vous gardez de dire quand la garderie sera créée, histoire que tous les mômes soient déjà au secondaire quand elle sera en activité…. Puis vous gardez l’école de quartier telle quelle. Une année, deux années, de nombreuses années.

 Qu’est-ce qui se passe ensuite?

 Et bien le jeune parent qui se fait une joie d’envoyer son enfant à l’école maternelle du quartier, à 3 km de là, se voit annoncer 2 mois après son inscription que non, finalement son bambin va aller à une annexe, dans une autre école, à 11km de là parce qu’il y a TROP D’ENFANTS inscrits en maternelle!

 Hmmm… Ça se pourrait-tu que ça ait un lien avec les maisons qui poussent comme des champignons depuis, au bas mot, 6 ans?? Laissez-moi vous dire qu’il n’est pas question de 2 ou 3 enfants de trop ici mais de 66, SOIXANTE-SIX purée! Comment ça rien n’a été fait avant?? Si vous pensiez emmener votre enfant à vélo les beaux jours, voire même à pieds, oubliez ça! Puis si vous vous réjouissiez parce que la petite sœur va intégrer une garderie qui est juste à côté de l’école, tsé, le côté pratique, « Chouette, on ne sera pas en retard à l’un ou à l’autre », « chouette, en un mini crochet, les enfants seront chacune à leur école/garderie », et bien, vous l’avez là où je pense.

 À la place, on vous propose de mettre votre enfant qui n’aura pas 5 ans le jour de la rentrée dans un bus avec on-ne-sait-trop-combien d’autres enfants, on ne sait pas à quelle heure, ni d’où à où (maison-annexe, école-annexe?), sans accompagnateurs hormis le chauffeur. Vraiment? Parce que moi je ne souhaite pas ça pour mon enfant en maternelle. Google Map annonce 20 minutes de trajet sans arrêt. Donc si vous ajoutez des arrêts pour prendre plusieurs enfants, ma fille va passer quoi 1h? plus d’1h par jour dans un bus parce que quelqu’un n’a pas fait son travail?? En tant que parents placés dans cette situation, on est vraiment en colère. Tout ça arrive parce  quelqu’un a mal fait son travail ou une administration « a dormi sur la switch ». La commission scolaire Marie-Victorin annonce ainsi qu’elle a le budget pour agrandir l’école depuis 2 ou 3 ans mais qu’il manque le « ok » du Ministère de l’Éducation… Well, that’s just perfect! Parce que pendant ce temps là, y a des familles, et on s’entend que si c’est 66 enfants cette année, ça fait un paquet de familles impactées depuis quelques années, qui doivent en subir les conséquences.

Chez nous, c’est un casse-tête organisationnel. Si je calcule le trajet maison-garderie-école-bus, j’arrive à 30 minutes de trajet. Ça c’est sans compter le temps de s’arrêter pour de vrai, descendre les enfants, les déshabiller en hiver, repartir. Et puis bien sûr après, attendre le bus et se rendre à Montréal pour être au travail à 8h30… En temps normal, il faut qu’on parte à 7h30 pour être à l’heure. Avec cette histoire d’annexe, si on ne part pas à 6h45, on sera en retard. Et donc comme on met 1h pour se préparer environ, il va falloir se lever à 5h45! Pu***, 5h45! Comment voulez-vous que des enfants de 3 et 5 ans soient en forme (et de bonne humeur) dans ces conditions? Et on remet le couvert le soir. Dois-je préciser qu’en sortant du travail à 16h30 (si on n’est pas retardé), être à ces deux endroits opposés avant la fermeture à 18h, va relever du numéro d’équilibriste…

Faites des enfants hein…

Le jour tant attentu

Aujourd’hui a été un grand jour! Un jour que nous attendions depuis plusieurs mois, un jour qu’on a cru proche plusieurs fois mais qui ne s’est pas réalisé, si bien qu’on avait plutôt lâché l’affaire! De quoi je parle? Du jour où on a dit adieu aux couches! Et oui, Mia est parti ce matin en culotte à la garderie et est revenu en culotte aussi, sans accident, avec même un passage par la bibliothèque ce soir!

culottes de princesseAvec notre petite dernière, on ne savait plus trop sur quel pied danser dans ce domaine, rappelez-vous de mon article le bien nommé « La propreté? Non, le caca partout« ! Au moment des vacances de Noël, son éducatrice nous avait dit que Mia était sur la bonne voie, que sans doute avec les Fêtes, elle reviendrait sans couche en janvier! En fait, c’est plutôt l’inverse qui s’est produit puisque pas un pipi aux toilettes pendant les 15 jours de vacances et plus aucun signe d’intérêt. Rebelote avant nos vacances de février mais là non plus, zéro intérêt pour les toilettes à l’hôtel! Rendu là, je ne voulais pas me prendre la tête donc je m’étais dit qu’on verrait cet été. En fait j’avais même un plan!

Tout était prévu: en juin, quand mes parents viendraient pour un mois, ils auraient pour mission de rendre Mia propre! Comme c’était un peu ce qui s’était passé avec Zoé, un mois de mars 2 ans plus tôt, je trouvais mon idée très bonne! Mais comme on n’est jamais au bout de nos surprises avec les enfants, ma Cocotte est repartie vers les toilettes mi-mars! Et ça tombait bien car Pâques approchait…

Que faire quand on a une enfant de 2 ans et demi qui aime beaucoup le chocolat et qui a besoin d’un peu de motivation pour être propre? Du chantage bien sûr! Bon évidemment, toutes les mères parfaites vont me jeter la pierre mais sérieux, ça a super bien marché! Je lui disais qu’elle aurait le droit à un petit chocolat si elle faisait pipi aux toilettes et hop, elle y allait et faisait pour de vrai! En échange, je lui donnais 2 smarties, parce qu’au rythme d’un lapin en chocolat par pipi, elle aurait pris 3 kilo en une semaine si je donnais plus. Au bout d’un jour ou deux, elle allait très régulièrement aux toilettes, et plus besoin d’incitatif. La semaine dernière, ses couches étaient propres toute la journée et depuis samedi elle ne porte que des culottes sauf pour dormir!

Autant vous dire qu’on n’est pas peu fiers! Alors on avait encore un peu d’appréhension pour le trajet un peu long du matin et soir mais aujourd’hui on a sauté le pas et aucun accident! Mia est grande, c’est officiel! Et comme elle ne perd pas le Nord, il n’est pas rare de la voir escalader le comptoir de la cuisine à la recherche d’un reste de chocolat de Pâques et si on lui demande ce qu’elle est en train de faire, elle s’exclame « Mais j’ai fait pipi, je prends un chocolat! » Bah voyons!

Reste à voir si la propreté de nuit va être acquise aussi vite mais quelque part, on n’est moins pressé. Maintenant à moi le fun de trier le double de petites culottes de princesse!

Brunch au Communion

IMG_4260Depuis quelques mois, les brunchs ne sont pas trop mon trucs. J’ai l’impression de toujours manger la même chose, avec rarement le sentiment d’avoir reçu une assiette de qualité. Entre pommes de terre quelconque, fruits sans goût ou lieu trop bruyant/trop cantine, etc., je ne suis plus tellement motivée pour ce type de repas. Cependant, quand on a de la visite de France, on essaie de leur faire partager cette « tradition » bien d’ici et si on peut découvrir une nouvelle adresse au passage, tant mieux.

C’est ainsi que nous sommes allés au restaurant Communion dans le Vieux-Montréal un dimanche ensoleillé mais bien trop froid d’avril. J’ai beaucoup aimé le lieu. Il avait un côté chaleureux, un peu fancy mais sans forcé avec Elvis Presley en fond sonore, de grandes fenêtres qui donnent sur le St-Laurent, une salle assez petite et un service discret mais efficace.

English breakfast
English breakfast
Assiette Santé!
Assiette Santé!

Côté assiette, il y a peu de choix avec une assiette typique, « English breakfast », qui comprend un peu de tout: œufs,  saucisse, fève, bacon, même boudin noir, une assiette « Santé » avec pancakes aux bleuets, parfait au yaourt, muesli, œufs pochés, fruits, etc., et des œufs bénédictines (3 sortes au choix). Les enfants ont le choix entre des pancakes aux bleuets ou des œufs brouillés avec des pommes de terre (8$). Nous avons pris un de chaque pour que les filles partagent en ajoutant deux saucisses. J’en arrive à ma première critique : c’est un peu cher. Par exemple, le supplément pour deux saucisses est de 5$, alors c’est vrai qu’elles sont très bonnes mais d’un coup, l’assiette pour enfant coûte 13$!

Oeufs bénédictines aux épinards
Oeufs bénédictines aux épinards

Les autres plats sont dans les 16-18$ et je n’aurais pas eu de problème si mes œufs bénédictines aux épinards avaient une sauce décente. Là franchement, c’est comme s’il n’y avait pas de sauce et comme il y avait juste des épinards, pas de fromage en plus ou autres, ça donne l’impression de manger un œuf sur un muffin anglais, le tout nature. Du côté des autres assiettes, je crois que tout le monde était satisfait, sauf par le boudin noir qui était apparemment sec.

Pain délicieux
Pain délicieux

Par contre, c’est servi avec pain baguette et bagel aux sésames et là, on s’est régalé! J’ai mangé 3 tartines je crois alors que lorsqu’on nous sert du pain de mie, j’en mange rarement une!

En résumé, j’y retournerais ne serait-ce que pour le lieu, bien situé pour nos amis « touristes » et vraiment agréable, et comme en plus c’est à côté de la Maison Christian Faure, ça donne une excuse pour y faire un petit détour…

Communion – 135 rue de la Commune Ouest, Montréal

Mon expérience avec Culiniste

Il y a quelques semaines, Marie m’a envoyé une offre pour découvrir gratuitement Culiniste (« Des ingrédients frais et des recettes délicieuses livrés chez vous chaque semaine »), soit 3 repas pour 2 ou 2 repas pour 4 dans la semaine.

En quoi consiste Culiniste? Vous choisissez chaque semaine sur leur site internet les menus qui vous tentent et le mardi, avant 20h, vous découvrez votre boîte devant votre porte avec tous les produits nécessaires pour réaliser votre choix.

IMG_3870Les produits sont frais, locaux autant que possible et de très bonne qualité pour ceux qu’on a testés.

Par contre, il s’agit d’un abonnement. Si vous ne souhaitez pas être livré une semaine, il faut bien penser à aller sur le site cocher « sauter cette semaine ». De notre côté, nous avons eu quelques soucis avec ce système. D’abord, comme je regardais les recettes « familial » (pour 4 puisqu’on a besoin de lunch), je trouvais le choix assez limité et pendant les 2 premières semaines, rien ne nous tentait. Ensuite, on est parti en vacances et il a fallu penser à cocher « sauter cette semaine » à chaque fois… La semaine suivante, je m’étais résolue à commander dans la section « pour 2 » puisqu’il y avait vraiment des choix plus tentants pour nous. Sauf que mon lien pour l’offre gratuite était expiré! En contactant le service à la clientèle, on s’est rendu compte qu’Il nous avait automatiquement passé une commande car on n’avait pas sauté la semaine de livraison et que comme on n’avait pas choisi, c’était 2 menus pour 4 au hasard! J’ai demandé à faire annuler mais on m’a passé l’offre gratuite dessus et surtout on a accepté de changer les recettes pour celles que je souhaitais!

Autrement dit, autant le système d’abonnement est vraiment une plaie (encore que depuis peu on peut sauter plusieurs semaines d’un coup, ce qui doit faciliter les choses), autant le service à la clientèle est très arrangeant!

IMG_3871Parlons cuisine maintenant. Découvrir tous les produits frais, aux bonnes quantités était un pur plaisir, même si on peut regretter tous les emballages que cela entraine (qui sont tous recyclables par contre). Premier repas: filet de saumon avec sauce avec sauce chimichurri et salade d’hiver à l’épeautre. On a aimé mais il y avait tellement d’ail dans la sauce que ça m’a un peu écœuré. Par contre, on retiendra la salade d’épeautre, on n’en fait jamais alors que c’est plutôt sympa.

IMG_3876Deuxième repas: gnocchis au pesto de basilic avec champignons cremini et tomates séchées. Première fois que nous faisions des gnocchis sans les faire d’abord cuire à l’eau et le résultat, avec tous les petits légumes, était très bon. Simples mais efficace, on refera avec plaisir.

IMG_3882Troisième repas: pain de viande à la dinde et aux légumes avec bébé épinard.J’avais volontairement choisi des recettes avec peu de viande car Chéri étant un grand carnivore, on en mange déjà assez souvent. Au final, ça a été mon repas préféré! J’ai trouvé ça très goûteux, pas trop long à faire et encore une fois, ça changeait, nous permettant de manger de la viande différemment.

Est-ce qu’on continue avec Culiniste? À date, je n’ai pas recommandé car les recettes ne me tentaient pas mais j’essaie de regarder chaque semaine.

Les moins?

  • Le coût! 3 repas pour 4 personnes coûtent 120$ mais il y a possibilité d’avoir 3 repas pour 2 par exemple à 65$.
  • l’abonnement à gérer

Les plus?

  • les portions pour 4 étaient très généreuses puisque j’ai amené des lunchs à une de mes collègues deux fois.
  • des saveurs qui ressortent bien, des idées à reprendre.
  • on a cuisiné en tandem avec Chéri et c’était marrant de suivre la recette .
  • avoir pile les bonnes portions histoire d’éviter tout gaspillage! Ainsi quand il y a besoin d’une branche de céleri, on ne se retrouve pas avec un céleri entier avec lequel composé rapidement…

Le livre des Baltimore

livre des baltimoreL’été dernier j’ai dévoré La vérité sur l’affaire Harry Québert de Joël Dicker que des amies m’avaient offert. C’est un roman policier avec des personnages attachants qui se lit d’une traite. Alors quand mon beau-père m’a offert son autre succès, Le livre des Baltimore, j’avais hâte de le commencer tout en appréhendant d’être déçue.

La semaine au soleil tombait parfaitement pour que j’entame ma lecture et en quelques jours à peine, j’avais fini! Cette fois, c’est un « vrai » roman mais on retrouve le personnage de l’écrivain, Marcus Goldman. C’est un livre sur sa famille et notamment sur ses deux cousins, Hillel et Woody, avec qui il aura une relation quasi fraternelle très forte. Subjuguée par cette partie de la famille qui vit à Baltimore (d’où le titre), il nous décrira leur histoire si particulière, leurs liens si forts mais aussi le Drame qui mettra un point d’arrêt à leur histoire familiale.
Au fil de la lecture, on se sent bien en compagnie de ces personnages, que ce soit les 3 jeunes garçons, ou l’oncle Saul et la tante Anita de Marcus. Ils sont chaleureux, attentifs, en pleine réussite, dans une magnifique maison et on aimerait intégrer cette famille à notre tour. Le fil du livre repose sur le fameux Drame dont on connaît la date mais pas les circonstances et qui nous tiendra en haleine tout le long.

Quand j’ai eu fini le roman et que Chéri l’a entamé, j’avais un pincement de jalousie puisqu’il allait avoir le plaisir de côtoyer cette famille alors que pour moi c’était fini. Damned! Maintenant je me demande s’il y aura un autre roman avec Marcus comme héros ou si Joël Dicker va changer de protagoniste, voire même de thématique puisque dans ces deux romans, l’écriture est un personnage en soi.