Catégorie : Cuisine, Bricolage, Jeux vidéo, on teste tout

Chez nous, on aime bien manger alors on cuisine souvent mais on va aussi au restaurant.

On aime parfois bricoler, surtout si c’est pour améliorer notre maison.

Savannah et Charleston en famille

Cette année, pour la relâche, nous avons décidé de rendre visite à des amis qui habitent Savannah, dans l’état de Géorgie aux États-Unis, depuis maintenant 2 ans.

On aurait bien aimé y aller pour plus qu’une semaine mais ils nous ont tellement dit qu’en été les températures étaient difficilement supportables qu’on s’est rabattu sur la relâche vu qu’avec les enfants qui grandissent, partir en dehors des vacances scolaires devient difficile.

Au départ de Montréal, il n’y a aucun vol direct pour Savannah, il y a par contre toutes sortes de combinaisons selon où vous souhaitez faire escale (Chicago, New-York, Toronto ou encore Atlanta). Dans notre cas, nous sommes partis un mercredi soir et nous avons fait escale à New-York à l’aller. On devait passer par Newark au retour mais une tempête dans le coin nous a fait changer nos billets pour passer par Toronto, gagnant près d’un heure sur le temps de retour. Côté prix, ça nous est revenu à 1100$ à 4, à cheval sur la semaine de relâche.

Sur place, nous logions chez nos amis qui ont une maison à une quinzaine de minutes d’auto de Savannah. Cette petite ville du Sud-Est des États-Unis a été fondée au XVIIIe siècle par les britanniques mais a très vite accueilli des immigrants aussi bien espagnols, portugais que allemands et irlandais, conférant un côté cosmopolite à la ville. On dit que c’est la première ville planifiée (en damier) des États-Unis avec des rues perpendiculaires et de nombreux parcs à intervalles réguliers. Il reste encore 22 squares qui comprennent fontaines, statues, bancs mais qui ont surtout une végétation luxuriante avec de majestueux chênes ornés de mousse espagnole. Avec l’architecture typique des maisons du coin, se balader dans la ville nous permet de nous transposer dans une autre Amérique où douceur de vivre et nature seraient les maîtres-mots, un peu hors du temps.

C’est dans un de ces parcs, le Chippewa Square qu’a lieu LA scène sur le banc du film Forrest Gump! Je vous le dis tout de suite, le banc a été retiré et est maintenant dans un musée mais vous pouvez toujours vous amuser à retrouver l’angle du film en admettant que vous l’ayez revu récemment (contrairement à nous).

Vous pouvez aussi vous balader au parc Forsyth avec sa très belle fontaine (il y avait un mariage le jour où nous y étions) ou encore au cimetière Colonial Park (très arboré). Il faut également se balader dans le port, au bord de la rivière Savannah et faire quelques détours dans des boutiques incontournables: le glacier Leopold (l’attente peut être longue, même en mars) et la boutique de bonbons Savannah’s Candy Kitchen avec un mur complet dédié aux sucreries mais aussi un petit train aérien qui fait le tour de la boutique.

Si vous avez un peu de temps, je vous suggère d’aller à Tybee Island, la plage qui est à 30 minutes environ de Savannah. Vous pourrez y visiter un phare mais il était fermé le jour de notre visite et vous balader sur la plage. Vu la saison, on ne s’est pas baigné mais les filles ont beaucoup aimé jouer près des vagues.

Sinon, c’est non loin de là, à Oatland Island wildlife Center, que nous avons passé le reste de l’après-midi. Il s’agit d’une réserve qui regroupe plus de 150 espèces d’animaux, souvent des animaux blessés qui ne sont plus aptes à vivre seuls dans la nature, ou mêmes des oiseaux qui ne peuvent plus voler. Il y a une balade d’environ 3 km à faire entre forêt et marais ainsi qu’une mini ferme en fin de parcours. On a beaucoup apprécié la visite, faut dire qu’on avait l’endroit pour nous tout seul ou presque.

Pendant notre voyage, nous avons profité de la fin de semaine pour partir avec nos amis à Charleston (en Caroline du Sud) en louant une maison en bord de mer, à une dizaine de minutes de la ville. Nous avons passé la journée du samedi à nous balader dans la ville, notamment sur sa rue principale, la rue King et dans le centre historique. Comme Forrest Gump est un monument dans la région, nous avons mangé dans un resto entièrement dédié à ce film avec des éléments accrochés partout aux murs. À l’extérieur, il y a une sorte de petite rivière où les enfants peuvent faire flotter de petits canards pour leur plus grand bonheur.

Nous avons fini notre balade par le bord de mer (Waterfront) (d’où nous avons aperçu des dauphins, si, si, regardez bien sur la photo au-dessus) et où il y a des maisons tellement typiques mais tellement immenses que ça paraît fou qu’une seule famille y vive! La ville est très belle, on trouve des traces de l’architecture typique de cette région un peu partout et on s’émerveille.

Pour notre deuxième journée sur place, nous avons hésité entre visiter une plantation un peu plus loin ou visiter un porte-avion et un sous-marin mais la majorité a voté pour la 2e option. Nous avons donc traversé le pont Ravenel pour commencer la visite qui nous a occupé plusieurs heures! C’était assez impressionnant et petits et grands ont apprécié de découvrir cette ville flottante qu’est un porte-avion. Il y avait aussi une petite soucoupe Soyouz dans laquelle on pouvait vivre l’expérience de décoller pour l’espace et le chemin du retour, c’était trop bien! le sous-marin étant pas mal plus petit, la visite est bien plus rapide mais avec toute la marche qu’on avait déjà effectué, on était bien claqué.

Nous avons passé de superbes vacances, bien qu’un peu courtes, dans cette région. Côté température, il faisait globalement dans les 16-18° avec un beau soleil, ce qui rendait les balades très agréables avec une petite veste. Nous avons marché près de 11km par jour aussi bien à Savannah qu’à Charleston et les filles ont super bien suivi! Mia (4 ans et demi) râlait à certains moments mais on faisait des compromis en faisant des arrêts crème glacée ou parc à enfants de temps en temps et globalement on n’a pas eu à la porter. Si vous voulez faire une pause de l’hiver sans forcément aller dans un tout inclus dans les caraïbes, je vous conseille fortement cette région, qui non seulement n’est pas trop loin mais regorge d’Histoire!

 

 

Tapéo, le très bon resto à tapas de Villeray

Quand est venu le temps de se faire un bon resto sans enfant pendant les vacances de Noël, nous avions une longue liste de restos que nous avions envie de tester dont Bouillon Bilk sur St-Laurent, mais comme il était plein ce jour-là, nous avons opté pour un autre genre: Tapeo dans Villeray.

J’ai toujours dans l’idée que les restos à tapas sont chers si on veut manger à sa faim mais si on compare avec de « bonnes » tables à Montréal dont les prix grimpent vite, cela s’équivaut facilement.

Chez Tapeo, ce sont des tapas délicieuses et fines qui sont proposées, de quoi nous rappeler une soirée à Barcelone où nous avions divinement bien mangé. Comme nous étions 4, nous avons pris 10 tapas différentes que nous avons partagées et c’était parfait! Mon coup de cœur va au tartare de bœuf qui était juste trop, trop bon alors que d’habitude, je n’aime pas franchement ça. Nous avons aussi testé le tartare de saumon, les crevettes à l’ail, thon albacore, salade russe (très bonne), le jambon, les croquettes de morue, les pétoncles au lardon et la bavette de veau qui était le coup de cœur de Chéri!
Ce n’est pas que nous avions encore faim, mais nous n’avons pu résister à l’appel des desserts alors nous avons pris un peu de tout : churros au chocolat, crème catalane, gâteau basque et choco-nougat. Honnêtement, on avait déjà si bien mangé qu’on a laissé la moitié des churros (sacrilège) mais les desserts étaient à la hauteur du reste du repas.

Par contre, si vous ajoutez 4 apéros et une bouteille de vin, l’addition grimpe vite, comme partout! Mais on a passé une très bonne soirée et on y retournera avec plaisir.

À noter qu’en été ils ont un service de valet. Par contre, si vous y allez en hiver, une soirée de déneigement comme nous, avec la moitié des rues interdites de stationnement, trouver une place peut devenir très très galère! Un conseil : prenez le métro si vous le pouvez!

Les photos proviennent de leur site internet, avec la luminosité réduite, ne comptez pas sur moi pour vous montrer quelque chose d’appétissant.

Restaurant Tapeo, 511 rue Villeray, Montréal

3 jeux d’évasion à Montréal

Vous avez remarqué comme les jeux d’évasion (Escape game en anglais) se sont multipliés à Montréal (et même en banlieue) depuis quelques temps? C’est top parce que j’adore ça mais ça complique la tâche lorsqu’il faut choisir où aller!

Au cours des derniers mois, j’ai testé 3 scénarios en plus de Death Note fait chez Trapped l’an passé.

L’ancienne pyramide chez Trapped encore qui était très intense, avec une belle mise en scène mais le sable pour nous mettre dans l’ambiance des pyramides d’Égypte n’était pas sans nous causer quelques désagréments (éternuements, irritations notamment). Le problème de Trapped, c’est que ça va très vite et que c’est souvent « juste » quelques membres de l’équipe qui sont utiles alors personnellement, plusieurs mois plus tard, y a encore certains codes que les copines ont trouvé dont je n’ai jamais compris la logique!

Suite à cela, on a testé avec 3 copines le scénario L’illusioniste à Find the Key, rue Amherst. À date, c’est mon préféré. Tout y paraît un peu plus cheap mais j’ai trouvé qu’il y avait vraiment plusieurs « choses » qu’on pouvait faire en même temps pour aider l’équipe alors je me suis sentie utile!

Enfin dernièrement j’ai testé avec Chéri et un couple d’amis le scénario Appartement de l’agent disparu chez Escape Masters dans Griffintown. C’est probablement celui qui m’a le moins emballé. La pièce était froide dans tous les sens du termes! En fait, on nous a prévenu en arrivant qu’il y avait un problème de chauffage et qu’il faisait froid dans la pièce, ce qui est ballot quand il fait déjà -20 dehors! Alors comme en plus il faut enlever ses chaussures en arrivant, j’ai passé toute l’heure mon manteau sur le dos à me geler! Mais outre cet aspect, la déco était très épurée et comme la pièce était bien éclairée, ça ne faisait pas très mystérieux. Disons qu’il n’y avait pas l’ambiance qui allait avec comme dans les autres jeux que j’ai pu tester. Par contre, bien qu’il y avait beaucoup de cadenas à code à ouvrir, il y avait aussi plus d’éléments technologiques, ce qui apporte un peu de changement.

Etape 3: l’importance de l’inspection pré-achat

Peu de temps avant la mise en vente de notre maison, nous avions fait une offre d’achat sur un duplex qui rencontrait une bonne partie de nos critères. Comme nous ne voulions pas prendre de risque financier, nous avions mis notre achat conditionnel à la vente de notre maison. À ce moment-là on était plus inquiet de mettre longtemps à la vendre et donc de perdre le duplex qu’on souhaitait qu’autre chose.

Puis, comme je vous le disais il y a peu, on a finalement vendu en 7 jours la maison mais surtout on devait finaliser la vente en moins de 3 semaines, déménagement inclu… Qu’à cela ne tienne, les délais étaient un peu limites pour emménager dans le duplex mais en campant 2-3 semaines, c’était faisable. Seule étape à finaliser: l’inspection pré-achat.

Notre courtier nous avait recommandé quelqu’un en précisant qu’il était le meilleur pour les bâtiments anciens de ce genre. On a donc fait appel à lui mais comme le duplex était en train d’être rénové de A à Z pour être converti en cottage, on n’avait pas vraiment d’inquiétude sur cette étape.

Et c’est là que faire appel à un professionnel, à un inspecteur compétent et reconnu, peut faire toute une différence. Parce que si les travaux des étages habitables étaient très bien faits, il se trouve que personne n’avait pris la peine de faire des vérifications dans le vide-sanitaire! L’inspecteur a donc fait un constat douloureux: solives en train de pourrir, moisissure, aération à la mauvaise hauteur, les extensions (qui ne sont pas récentes) n’ont pas été assez creusées, etc.

Autant vous dire que c’était une très mauvaise surprise pour nous mais aussi pour le vendeur qui apparemment ne s’y attendait pas du tout! On a réfléchi une coupe de jours et là encore, sur les conseils de notre agent, on a préféré retirer notre offre d’achat que de s’engager pour de longs mois d’incertitude. Vu l’ampleur des travaux qu’il y a à faire, sans compter qu’un ingénieur voire d’autres experts devraient intervenir, on n’avait pas confiance que TOUS les travaux nécessaires seraient effectués, pas juste le minimum pour que ce soit vendable.

On a donc pris la décision difficile de retarder notre projet de revenir à Montréal pour louer quelque chose proche de chez nous (parce qu’avec tout ça il fallait quand même qu’on quitte notre maison avant le 9 octobre) vu que ça ne donnait rien de changer les filles d’école et de garderie en cours d’année tant qu’on ne savait pas dans quel quartier on allait poser nos valises pour de bon.

Alors voilà, on devrait être de retour sur l’île depuis quelques jours mais finalement on défait les boîtes du premier déménagement de notre série et on en a encore pour plusieurs mois de longs trajets maison-boulot. C’est une déception et pas mal de logistique mais l’inspection nous a permis d’éviter beaucoup plus de problèmes à long terme!

Vendre sa maison en 7 jours

Suite à mon dernier article sur le sujet, laissez-moi vous dire que nous étions convaincu que la vente de notre maison allait prendre plusieurs semaines, au minimum un mois voire deux. Il faut dire qu’on est dans un quartier un peu spécial où une partie de la rue est constituée de maisons petites et anciennes quand l’autre est faite de maisons de plus en plus grandes et chères… Il y a plusieurs maisons à vendre dans le quartier, des prix assez disparates alors si on ajoute ça au fait qu’on reste un quartier parmi des dizaines d’autres de la rive-Sud, il y a beaucoup de choix pour les acheteurs.

À l’inverse, pendant nos recherches à Montréal, on a plutôt l’expérience inverse : il y a peu de biens qui correspondent à ce qu’on cherche (un duplex dans certains quartiers et dans une gamme de prix) alors la moindre nouvelle annonce qui sort, il faut être vite sur le piton pour céduler une visite, voire être prêt à se positionner sur place. Ça nous est arrivé d’aller à une visite libre où il y avait une longue file derrière nous et où le bien s’est vendu à 640,000$ alors qu’il était affiché à 520,000$ et qu’il y avait pas mal de travaux à faire!

Alors c’est sûr que le marché dans notre quartier ne ressemble pas du tout à ça et que le téléphone de notre agent ne sonnait pas à toute heure. Par contre, les 2 visites qu’il y a eu ont été positives et la 2ième a été la bonne puisque le soir-même nous recevions une offre d’achat! Seul grain de sable dans l’engrenage, il fallait que tout soit réglé en 3 semaines car l’acheteur achetait pour son père qui arrivait de l’étranger début octobre et tout devait être finalisé avant ça! Alors forcément on a réfléchi quelques secondes mais comme on avait nous-même fait une offre d’achat conditionnelle à la vente de notre maison, on ne voulait pas prendre le risque de refuser et de mettre peut-être 2 mois pour trouver un autre acheteur.

On a donc passé une bonne partie de la soirée au téléphone entre les différentes négociations et le lendemain, l’inspection avait lieu et tout a été finalisé dans la foulée, soit 7 jours pile après l’affichage de notre maison à vendre!

Maintenant il reste à trouver un endroit où poser nos valises pendant les prochains mois. Compte tenu des délais, on ne peut pas être trop difficile puisque le 9 octobre au plus tard, on doit avoir déménagé!

Honnêtement ça a été pas mal de stress (rapport aux enfants qu’on peut pas bouger comme ça) et on a hâte que tout ça soit derrière nous. Les premiers jours on avait vraiment l’impression que c’était surréel, tant tout a été très vite. Maintenant on digère la pilule puisque si vendre était une bonne nouvelle, vendre sans avoir trouver à acheter faisait parti de mes pires scénarios…

Mon premier potager

Cette année, mue par je-ne-sais-quelle idée, j’avais envie d’avoir un vrai potager, pas juste un bout de plate bande dans lequel on plante des fraises et un plant de tomates.

Pour rendre la chose un peu plus esthétique, je souhaitais un bac surélevé alors plutôt que d’en payer un tout prêt mais cher en magasin, Chéri s’est porté volontaire pour en construire un. Comme c’était une première, on ne le voulait pas immense, on s’est plutôt dit qu’on en ferait un deuxième dans un autre espace plus tard si besoin.

J’avais choisi de planter des tomates, des carottes, des haricots et des fraises essentiellement. La météo n’ayant pas été de notre côté ce printemps, c’est seulement à la toute fin du mois de mai que le bac était construit et prêt à être planté. En choisissant les plants à la serre, j’ai ajouté à ma liste un pied de roquette et du basilic puisque ce dernier pousse très bien au milieu des tomates.

Une fois construit, on a hésité à retourner la terre ou à simplement mettre du papier journal avant de le remplir de terre mais on a finalement opté pour notre première idée en essayant de faire ça bien. Une fois la terre retournée, on a acheté différents mélanges, compost, engrais puis j’ai pu passer aux choses sérieuses!

Pour planter les tomates, j’ai suivi la méthode de MJardiner de les planter penchées et je dois dire que ça leur a bien réussi. J’ai eu un peu peur au début car un des pieds (de tomates cerise) semblait avoir souffert et avoir le bas de la tige fendu mais quelques semaines plus tard, il se porte très bien et on voit plein de bébé tomates! Par contre, j’ai planté mes 4 pieds de tomates trop proches, ils se chevauchent un peu!

J’ai choisi de planter mes 4 pieds de fraises de chaque côté du bac (on a d’autres plants dans l’ancienne plate-bande) et de faire des rangées de carottes et haricots au milieu. Le plan n’était pas mauvaise mais si les carottes poussent bien, bizarrement pas un haricot n’était sorti! En me renseignant, on m’a dit que mes graines avaient sans doute étaient mangées par un oiseau, j’en ai donc resemé tout début juillet mais pour éviter une nouvelle déconvenue, j’ai protégé la terre en attendant que les germes sortent. On recommande un filet mais n’ayant pas envie de faire une dépense rendu là, j’ai pris des morceaux de treillis qu’on avait pour « cacher » mes graines et ça a très bien marché! Je n’avais juste pas pris en compte que mes plants de tomate allaient devenir aussi énorme, au final ce sont eux qui sont en train de tuer mes haricots en les écrasant!

J’ai aussi pris un plant de courgette mais lui se trouve remisé dans la plate-bande vu la place que ça prend en poussant. Et effectivement, mon plant est énorme mais pas une courgette en vue pour l’instant, ça augure mal mais allez savoir pourquoi?

Si on a commencé à manger quelques fraises, il est encore trop tôt pour les légumes mais j’espère bien en profiter avant la fin de l’été! Quoiqu’on a mangé la roquette, qui était délicieusement parfumée mais maintenant on se demande si ça va repousser comme de l’oseille ou si c’est plutôt fini comme pour une laitue… Reste aussi à trouver quand récolter les carottes vu que la novice que je suis n’a aucune idée à quoi reconnaître qu’elles sont prêtes! Toutes ces questions existentielles qu’on ne s’était jamais posé avant!

3ième expérience de cours de cuisine

Cet hiver, avec des copines, on avait pris un coupon pour un cours de cuisine à L’académie culinaire puis on a un peu oublié jusqu’à ce que la date d’expiration se rapproche! On a donc récemment opté pour un cours sur les tapas un soir de semaine à 18h.

Situé dans le Vieux-Montréal au 360 rue du Champ-de-Mars, on découvre un espace pour cuisiner en sous-sol qui est très bien aménagé. Des 3 établissements que j’ai testés (Ateliers et Saveurs et la Guilde Culinaire), celui-ci est vraiment le mieux pensé pour cuisiner entre ami(e)s.

Les plans de travail sont généralement pour 2 autour d’un îlot pour 4 mais comme nous étions 3, nous avons pu nous mettre sur un même plan de travail. Le chef fait des démonstrations plusieurs fois dans la soirée et ensuite nous devons reproduire ses techniques. Cela rend la séance très interactive car on alterne « cours » et « cuisine » et tout le monde participe en même temps ce qui n’est pas forcément le cas dans les autres établissements testés.

Pour avoir testé les tapas chez Ateliers et saveurs, les recettes ou plutôt les produits sont moins sophistiqués ici mais ça reste bien bon. J’ai eu de très bonnes surprises et j’en referais certaines pour sûre.

Alors AURA, Foresta Lumina, ça vaut le coup?

Comme l’an passé, mon papa est ce mois de juin à Montréal pour son anniversaire alors j’en ai profité pour lui offrir une « activité » plutôt qu’un objet. L’an passé, on avait participé à un cours de cuisine dont on a tous gardé un très bon souvenir mais cette année, je me suis penchée sur les expériences montréalaises…

À l’occasion du 375ième anniversaire de Montréal, les idées ne manquent pas mais je me suis arrêtée sur 2 que j’avais moi-même très envie de tester et qui, par hasard, se trouvent toutes les deux être conçues par Moment Factory.

La première c’est le « spectacle » AURA donné à la Basilique Notre-Dame dans le Vieux-Montréal. On nous promet une « expérience lumineuse » au cœur de ce bâtiment sacré. J’avais pris les billets en ligne en avance car ce n’est pas disponible tous les jours et en arrivant pour notre « séance » de 18h, il y avait une sacrée foule! Les places coûtent 23$ pour un adulte mais il y a un tarif famille si vous y allez avec des enfants. À l’intérieur, on découvre tout d’abord des tableaux animés dont la technique nous impressionne avant de prendre place pour le « spectacle ». Avec seulement des jeux de lumières, des projections vidéos et un univers sonore, Moment Factory réussit à nous faire vivre 20 minutes incroyables! C’est difficile à décrire mais c’est tellement bien fait qu’à un moment on a l’impression que le cœur de la basilique va être renversé par les eaux et qu’on y croit vraiment! J’ai choisi de ne pas y emmener les enfants car j’y suis allée en semaine avec mes parents mais sans doute qu’à partir de 5 ans, ils apprécieront le spectacle. Prévoyez tout de même un casque ou des bouchons d’oreille car le son est vraiment fort (un petit devant moi s’est mis les mains sur les oreilles tout le long).

Bref, on a beaucoup aimé par contre, c’est CHER! Sérieusement 23$ pour 20 minutes (même si on ajoute un peu de temps avec les tableaux animés à découvrir), c’est bien trop cher pour moi.

L’autre activité que j’avais choisi d’offrir à mon père et donc à toute la famille au passage, c’était Foresta Lumina au parc de la Gorge de Coaticook. Comme les représentations commencent à 21h, j’avais décidé d’en profiter pour découvrir un peu la région que je ne connais pas trop bien. Par contre, il faut prendre les billets d’avance car c’est très couru. Pour ma part, je n’ai pas trop eu le choix pour faire rentrer ça dans les dates tant que mes parents étaient là, c’est donc dimanche 25 juin que nous y sommes allés… Et là commencent les problèmes!

Comme vous prenez les billets d’avance, vous n’avez aucun contrôle sur la météo et sachez que les billets ne sont ni échangeables ni remboursables! La météo annonçait des risques d’averses/d’orages mais il faisait grand beau en début de journée. Nous avons donc pris la route vers Magog pour arriver là-bas à l’heure du diner. On s’est garé près de la rue Principale Ouest et nous avons testé un resto au hasard: Méchant Steak. Mes parents y ont goûté un steak pendant que nous, on a préféré un brunch. Tout le monde a trouvé ça très bon et le service était très agréable. Comme on était garé juste devant des jeux pour enfant, les filles ont voulu y faire un tour pendant que mes parents se promenaient dans le rue principale, super agréable. Les choses se sont ensuite un peu compliquées quand ma plus jeune a eu des ennuis gastriques… La pauvre a du courir aux toilettes plusieurs fois en l’espace de peu de temps ce qui nous a aussi valu de devoir lui trouver en urgence quelques habits de rechange…

Puis il s’est mis à pleuvoir… des trombes d’eau!

Alors qu’on avait prévu de faire la balade du Marais de la rivière aux cerises, il a plutôt fallu se mettre à l’abri au plus vite… On s’est installé à la brûlerie Caffuccino (qui d’ailleurs ressemble presque plus à un bar qu’à un café) pour patienter. Les filles ont été relativement calmes et on a poussé un grand ouf de soulagement quand la pluie a cessé après 18h. On en a profité pour se balader rapidement au bord du lac qui est vraiment magnifique! Entre le lac et la rue Principale pleine de petits commerces et de terrasses, on avait vraiment l’impression d’être en vacances, loin de notre routine. Mais c’est pas tout ça, il fallait se rendre au parc de la gorge de Coaticook où j’avais réservé le restaurant Le coffret de l’imagination. C’est bien simple, il est situé juste en face de l’entrée de Foresta Lumina ce qui était parfait pour nous! On y a tous pris des moules frites qui étaient délicieuses, vraiment! Le service a été rapide, ce qui nous a permis d’être à 21h à l’entrée de notre prochaine étape! Pour info, il y a des navettes gratuites qui vont du centre-ville de Coaticook à Foresta Lumina si jamais vous décidez de manger là-bas par exemple.

On avait dit aux filles qu’on allait aller dans une forêt magique et je crois qu’on a tous ressenti ça ainsi. Il y a une petite attente car il faut scanner les billets de tout le monde mais ensuite on suit un parcours nocturne balisé chacun à notre rythme. Au milieu des fées et autres créatures plus ou moins sympathiques, on se balade dans le parc. On traverse même le pont suspendu qui est un des plus longs au Canada. Je n’étais pas trop rassurée dessus (j’ai peur du vide) mais le fait qu’il fasse nuit aidait puisque justement on ne voyait pas vraiment le vide!

Découvrir une foret de nuit est déjà assez rare (quand on a plus 15 ans en tout cas) mais alors avec la touche magique de Moment Factory, c’est encore une toute autre expérience. C’est super bien fait et les filles qui commençaient à sérieusement fatiguer de notre journée ont très bien marché. Elles n’ont pas lâché nos mains par contre parce qu’elles n’étaient pas très rassurées mais il y a un espace pour interagir en musique le long du parcours qui leur a beaucoup plu.

On a mis une grosse heure pour faire la balade tranquillement et à peine la voiture avait démarré que notre petit monde dormait! Au début, je pensais qu’on dormirait sur place histoire de s’éviter la route à 23h mais à 6 il aurait fallu 2 chambres d’hôtel et j’avoue que côté budget, ça revenait trop cher.

Parlant de budget, l’entrée pour Foresta Lumina coûte 16,50$ par personne (gratuit pour les 5 ans et moins) ce qui est beaucoup plus raisonnable que AURA, surtout qu’on y passe pas mal plus de temps et que c’est bien plus interactif! On le refera, c’est sûr!

Commencer le ski à 35 ans

Tous les Québécois vous le diront: pour supporter le long hiver de notre province, il FAUT faire des activités hivernales! Ça a l’air simple dit comme ça mais quand il fait nuit à 16h, qu’il peut faire -15 facilement, qu’on alterne verglas et chute de neige, la motivation pour sortir de chez soi n’est pas toujours au rendez-vous! Quand, en plus, vous avez des enfants en bas âge, que les habiller chaudement prend du temps, qu’ils ne peuvent pas rester dehors aussi longtemps que vous voire qu’ils ne veulent pas faire certaines activités (parlez patins à glace ou ski à ma 3 ans, vous verrez), alors il est facile d’hiberner pendant toute cette période.

Mais les filles grandissent et j’ai bien l’intention qu’elles sachent skier un jour. Qui dit emmener les enfants à une station de ski pour qu’elles apprennent sans en faire soi-même enlève pas mal du fun à l’activité! Cette année, c’était donc décidé je me mettrais au ski, et oui, à 35 ans, il n’est jamais trop tard pour apprendre!
Profitant d’une fin de semaine dans un chalet pas très loin de la station Ski Montcalm, j’ai donc pris mon tout premier cours! Le prof devait avoir 18 ans mais il était super sympa et de bons conseils évidemment! Après avoir fait une fois la pente « école », il m’a entrainé sur une piste verte et j’ai rapidement fait quelques progrès. Je suis tombée une fois de mémoire et l’avantage d’avoir un prof, c’est qu’il vous aide à vous relever parce que pour débuter, c’est mieux de ne pas avoir de bâtons. Cette séance m’a vraiment donné confiance en moi et m’a convaincue qu’à l’avenir j’irais skier régulièrement.

J’ai hésité pas mal entre louer de l’équipement la saison prochaine ou investir tout de suite dans mon propre matériel et finalement j’ai choisi d’investir maintenant en profitant des rabais de fin de saison. Une des raisons étant que le matériel disponible à la location est souvent du matériel d’entrée de gamme de toute façon donc ça ne changerait pas grand-chose. Après avoir essayé plusieurs bottes, je suis donc ressortie avec tout mon équipement, casque compris, la semaine dernière, bien décidée à tester mon matériel avant l’an prochain!

Quand une amie m’a proposé d’aller à Bromont dimanche, j’ai donc sauté sur l’occasion pour découvrir ce qu’on appelle le ski de printemps en plus. J’ai hésité à prendre mes bâtons mais on m’a dit que ne serait-ce que pour se relever ça pouvait être bien pratique et effectivement j’ai eu l’occasion de tester! Comparé à Montcalm, les pistes vertes de Bromont sont pas mal plus difficiles et surtout avec des bosses! Sérieux, je n’en revenais pas! Alors c’est sûr que je pars d’un niveau proche de zéro en ski mais disons que pour commencer c’est un peu ardu! Alors que la plupart des gens aiment aller vite pour les sensations, moi tout mon défi était de ne PAS prendre de vitesse! Parfois, je maîtrisais super bien et je faisais de beaux virages et puis tout à coup, c’était l’emballement, un pied qui ne répond plus et hop, la chute assurée! J’ai fait certains vols planés que j’ai revécus en rêves pendant la nuit mais je ne me suis, heureusement, jamais fait mal! Par contre, se relever est tout un sport en soi et ça m’a donné pas mal plus chaud que la descente en elle-même! À noter que la seule et unique fois où j’ai réussi à me relever facilement, un jeune homme en snow s’est arrêté à ce moment-là pour me proposer son aide! C’est ballot quand même!

Enfin voilà, à 35 ans, je l’ai fait, j’ai appris à skier! Ou plutôt je suis en cours d’apprentissage! C’est d’ailleurs pour ça que l’an prochain, je vais m’en tenir au Mont St-Bruno, à 15 minutes de la maison, plutôt et laisser les pentes plus difficiles (et sournoises) de Bromont aux skieurs confirmés! Et dans quelques années, on pourra skier tous ensemble en famille et ça, ça sera la plus belle des récompenses!

Une nouvelle table ou presque

1ère étape: on ponce

Quand le commun des mortels ne supporte plus de voir sa vieille table de salle à manger trôner au milieu de la pièce avec son vernis passé, ses traces d’usure, sa couleur qui ne va avec rien dans la maison, il choisit généralement d’aller magasiner une nouvelle table. Sauf le parent.

Le parent, lui, sait qu’avec des enfants de 3 et 5 ans, la toute nouvelle table design qu’il aura choisi avec soin en raclant ses fonds de tiroir, a plus de chance d’être abîmée par un coup de ciseau rageur, un crayon indélébile laissé inopportunément au mauvais endroit que de faire le bonheur de ses fiers nouveaux propriétaires.

Une couche d’apprêt

Alors le parent se résout à la seule alternative possible: redonner une nouvelle vie à la table! Chez nous, je n’en pouvais plus de cette couleur « faux pin » alors que le reste des meubles est soit brun foncé, soit blanc! Ne voulant pas assombrir la pièce, j’ai choisi d’opter pour le blanc. C’est donc ainsi sur un coup de tête qu’à 17h30 un jeudi pendant la semaine de relâche, je me suis mise à poncer la table avec les marmots dans les pattes! Une fois fait, j’ai mis un couche d’apprêt comme la dame du magasin me l’avait recommandé et ensuite on a pique-niqué dans le salon!

Les jours suivants, j’ai mis deux couches de peinture pour finir par avoir un résultat pas trop mal. Bien sûr je vois plein de défauts, notamment parce que j’ai peint au pinceau plutôt qu’au rouleau (on pensait en avoir mais non) et que j’aurais du poncer un peu plus mais ça rend assez bien.

Résultat après 2 couches de peinture

On n’avait juste pas réaliser qu’avec la luminosité qu’il y a dans la pièce à l’heure du petit-déjeuner, ça nous prendrait des lunettes de soleil maintenant pour pouvoir manger sur notre table toute blanche! En tout cas, on peut dire qu’on a redonné une nouvelle vie à cette table, respectant ainsi les principes du zéro déchet (#réutiliser), le tout pour le prix de deux pots de peinture. Pour aller plus loin, on pourrait aussi changer les pieds mais je n’étais pas trop inspirée et ceux que j’ai vu coûtaient pas loin de 200$ donc ça devient cher pour une table dont on souhaite juste prolonger la durée de vie de quelques années. D’ailleurs je n’ai pas peint les chaises car la table a été plus longue que prévu à peindre et que j’imaginais bien les heures passées pour les chaises. On verra si je me motive pour le faire cet été!