Mois : septembre 2015

Kamouraska

kamouraskaLa première fois que je suis venue à Montréal, c’était dans le cadre d’un échange CREPUQ pendant ma maîtrise de Lettres. Pour présenter ma demande de candidature, il avait fallu donner un sujet de mémoire longtemps en avance alors que je ne m’étais pas du tout penchée sur la question.

Je m’étais dit que j’avais plus de chance d’être acceptée au programme en optant pour un sujet en lien avec la littérature québécoise sauf que n’y connaissant rien, j’avais du chercher quelque chose comme « classiques québécois » dans un moteur de recherche. En quelques minutes, je suis tombée sur Marie-Claire Blais et notamment son roman, Une saison dans la vie d’Emmanuel. Hop, c’était décidé, je trouverais un angle d’attaque pour étudier ce livre que je n’avais jamais lu! Je vous passe les détails mais une fois sur place, une fois rencontré d’autres étudiants en maîtrise de Lettres, j’ai découvert beaucoup d’autres classiques québécois.

Une amie faisait sa maîtrise sur le livre d’Anne Hébert, Kamouraska. Je m’étais promis de de lire mais il a fallu attendre cet été pour que je le fasse enfin! Dans ce roman, on partage le récit presque délirant d’une femme qui vit les derniers instants de son second mari. Elle se remémore sa jeunesse et notamment la vie à côté de son premier mari, brutal, excessif, qui va la conduire à l’irréparable après être tombée amoureuse d’un mystérieux docteur.

Je vais être franche, je n’ai pas accroché! J’ai eu un mal de chien à le finir alors qu’il n’est pas très long mais je n’arrivais pas à m’attacher aux personnages et le récit fiévreux de la narratrice n’aidait pas. Il m’a fallu un certain temps pour discerner ce qui était du présent versus ce dont elle se souvenait et encore maintenant des passages n’ont pas trouvé de sens dans mon esprit.

Alors je vais continuer à lire des classiques québécois mais j’espère mieux accrocher au prochain.

La vie rêvée des mamans

***Article écrit le 12 août 2011 à un mois demon premier accouchement. Je le trouve toujours d’actualité même si les personnalités citées ne le sont plus trop!***

Je crois que j’avais déjà mentionné le sujet un jour mais à quelques semaines de mon accouchement, c’est un sujet qui m’énerve encore plus. Dans les journaux, on porte aux nues ces femmes, actrices ou chanteuses, qui à peine quelques semaines après avoir accouchées se remettent au « travail ».
D’abord laissez-moi vous dire qu’on n’a pas la même définition de travail, parce que moi je travaille pour vivre notamment, alors qu’elles, elles choisissent à chaque nouveau projet ce qu’elles veulent faire et combien elles vont demander pour ça.

Leur grossesse est sûrement plus facile puisque là encore elles choisissent ou non de travailler et la plupart du temps les photos volées nous les montrent en train de faire du shopping, de boire un café ou de bronzer sur une plage. C’est sûr que moi aussi je pourrais être drôlement épanoui à 8 mois passé si je n’avais pas eu à me lever à 6h45 tous les matins et à faire 50 minutes de transport pour aller m’enfermer dans un bureau pendant tout ce temps…

Une fois qu’elles ont accouché, on les voit de nouveau en train de faire du shopping, de boire des cafés, de faire des sorties en amoureux avec leur conjoint et bien souvent on ne voit pas trace du nouveau-né. Non parce que vous, maman lambda, vous êtes seule la plupart du temps pour vous occuper de votre rejeton, le nourrir à la demande et assumer les nuits. Elles ont des nannys, des femmes de ménage, voire des cuisinières et avec tout ça, si vous vous appelez Kate Hudson, 3 semaines après avoir accouchée, vous pouvez être sur une plage avec votre chum et le bébé Dieu sait où. Alors que vous, en congé maternité, vous avez unbudget vacances proche du zéro…

Qu’elles aient ce mode de vie, good for her, mais que les journalistes les portent aux nues pour ça (« Marion Cotillard est déjà de retour sur les plateaux de tournage », etc.), ça m’énerve encore plus. C’est quoi l’intérêt?

Comment le coiffeur vire au combat!

Ma fille aînée est une peureuse, voilà c’est dit! Parlez-lui de docteur et elle commence à dire que « non, non, non, elle n’ira pas » même si c’est juste pour une visite annuelle et qu’objectivement vu qu’elle n’y est à peu près jamais allée à part pour ses visites annuelles, on s’entend que l’expérience n’est pas trop négative.

Imaginez donc quand il faut qu’elle aille chez l’optométriste ou le dentiste… Ce dernier, elle a besoin d’y aller puisqu’elle a une carie depuis plus d’un an mais à chacun des rendez-vous elle n’a jamais voulu s’assoir dans la chaise et encore moins que le dentiste s’approche de sa bouche! Il a juste eu le temps de voir la carie la toute première fois et depuis on réessaie tous les 8-9 mois histoire de voir si ça s’arrange mais la réponse est non!IMG_1973 Sauf qu’elle a aussi peur des coiffeurs!! Elle y va une fois par an environ et à chaque fois, c’est la crise! Cette fois, comme je voulais une bonne coupe, j’avais prévu le coup et sélectionné un coiffeur « pour enfants » avec glissade pour attendre, petite voiture comme chaise, télévisions qui projettent des dessins animés, etc.! Malgré les amies qui étaient elles-mêmes allées chez le coiffeur peu avant et qui lui avaient dit que ça ne faisait pas mal, malgré les photos des glissades, ça a été la crise pour ne pas y aller!IMG_1977Une fois sur place, tant que ce n’était pas son tour, elle était ben correcte et aussitôt que la coiffeuse l’a appelée, elle a couru vers la porte pour s’enfuir! Ensuite, elle s’est mise à pleurer et j’étais donc cette maman avec son enfant de 4 ans en larmes alors que tous les petits autour se laissaient coiffer sans broncher!IMG_2292Elle a fini par s’assoir dans une chaise (une chaise normale parce que les petites voitures, ça fait peur, ça pourrait être un manège!) et la coiffeuse a pu commencer son travail mais Zoé me serrait la main tout le long!! Autant vous dire qu’on a fait ça vite et qu’au lieu de la belle coupe que j’imaginais, ma fille est ressortie avec un carré bien lambda, une espèce de frange pas droite et qu’à l’instant où la coiffeuse a demandé « on les sèche?! », Zoé est descendue à la vitesse de l’éclair de sa chaise! Elle n’a même pas voulu que la dame lui fasse une tresse!

Au final, ça m’a coûté 22$ et ça a été aussi pénible que les expériences précédentes dans un coiffeur de quartier à 10$. C’est donc la dernière fois qu’on teste le salon « spécial enfants » même si on n’a pas grand chose à lui reprocher à part son prix!

Minimod, 6845-500, boul. Taschereau, Brossard

 

Être influençable

CIMG2442Être influençable est souvent vu comme quelque chose de négatif. Je ne me souviens pas du nombre de fois en grandissant où j’ai entendu mes parents dire que telle amie avait mauvaise influence sur moi… Quelque part, ça devait être un peu vrai puisque je me souviens avoir essayé la cigarette en voyage scolaire en 5e, avec un groupe de camarades alors que quelques mois auparavant je disais que « c’était vraiment dégueulasse, que jamais au grand jamais je ne fumerais! »

Mais ça c’était enfant.

En grandissant, les ami(e)s sont devenues une source d’influence ou même d’inspiration beaucoup plus positive! C’est en discutant avec une amie que j’ai orienté plusieurs décisions liées à la naissance de mes filles (du choix d’accoucher sans péridurale, de faire appel à une accompagnante à la naissance à celui d’utiliser des couches lavables par exemple) mais c’est aussi en échangeant avec des amies que j’ai pu modifier plein de petits gestes du quotidien pour être plus écologique, plus « naturelle » et mieux dans ma maison et mes baskets!

Un jour j’ai posé la question « est-ce que vous connaissez des shampoings un peu naturels, sans conservateurs notamment? » Et là j’ai ouvert la porte à un tout nouveau monde parce que justement plusieurs amies faisaient déjà le choix de rayer les produits industriels de leur salle de bain mais aussi de diminuer les lavages pour passer au « low poo ». Je ne rentrerai pas dans le détail aujourd’hui mais avec leur influence, je sauve du temps et de l’argent!

Ce sont aussi elles qui m’inspirent pour supprimer certains achats de mon caddie de course. Le dernier en date? Le sopalin (ou essuie-tout) suite à une conversation Facebook et avant ça il y avait eu les tampons hygiéniques remplacés par une Diva Cup et après ça, il y aura plein d’autres choses j’en suis sûre parce que je me laisse convaincre facilement quand les arguments sont bons! Être influençable c’est s’inspirer du meilleur qui nous entoure.

Pour tout ces petits gestes, je vous conseille les blogs de Laure, Véro et Marion qui sont une vraie source d’inspiration pour moi. D’ailleurs, j’envisage même de me mettre à la couture maintenant, c’est dire!

 

La propreté? Le caca partout, non?

Pour aller s'assoir dans une bassine pleine d'eau, là elle garde sa couche!
Pour aller s’assoir dans une bassine pleine d’eau, là elle garde sa couche!

Mia s’est lancé dans la grande aventure de la propreté! Tout d’abord, en voyant sa sœur aux toilettes, elle a voulu faire pareil mais elle avait bien trop peur pour s’assoir pour de vrai sur les toilettes ou même sur le pot.

Les semaines passant, elle a décidé de s’assoir mais tout habillée, pas de problème, ça fait toujours une couche de moins à remettre!

Puis, elle a pris confiance et a décidé d’enlever ses habits, sa couche et de s’assoir, enfin, sur le trône! Mais rien n’est sorti ce jour-là, ni les jours suivants. Il a fallu plusieurs semaines avant que le premier pipi n’apparaisse et à vrai dire je crois qu’il n’y en a pas eu d’autres depuis à la maison (alors qu’à la garderie, quelques uns).

Mais pendant ce temps-là, notre cocotte a pris goût à avoir les fesses à l’air et nous fait toute une comédie pour ne pas remettre de couches! On se dit, c’est l’été, c’est l’fun, elle va pouvoir apprendre plus vite la propreté… Mais en fait non. Parce que voyez-vous, mes filles ne restent pas dehors! Mes filles jouent à rentrer/sortir en permanence! Et que je vais te chercher un jouet, et que je vais reposer un autre, et que j’ai oublié mon chapeau, en veux-tu, en voilà! Résultat des courses, j’ai l’impression d’avoir un chiot à la maison à qui on apprend la propreté puisqu’il a fallu ramasser nombreux pipis mais aussi caca de Mia parterre! DANS la maison!

Et quand ce n’est pas ça, elle nous a aussi fait le coup de jouer tranquillement dehors, après le souper, quand tout à coup, sa sœur débarque en criant « Vite, il faut venir, Mia a fait caca dehors! » Et en effet, non seulement elle a fait caca dehors mais à moitié dans sa couche (elle-même à moitié enlevée) et à moitié parterre! Me voilà donc à ramasser du caca sur les pavés, remettre le pantalon à moitié descendu déjà plein de caca et prendre ma marmaille puante sous le bras pour l’emmener sous la douche!

Et quand ce n’est pas l’une qui donne des idées à l’autre, c’est l’autre! C’est ainsi qu’en train de savonner Mia, Chéri a débarqué pour donner une douche à Zoé puisque celle-ci avait décidé de faire caca dehors à son tour et avait été cherché un sopalin pour le ramasser! Nan mais c’est quoi ce bazar?! Depuis quand on sème des crottes partout?!

Alors voilà, l’aventure de la propreté en été, pour moi c’est fini! Mais pas pour Mia ça a l’air! Rassurez-moi, ça se passe comme ça aussi chez vous?!

6 restos proches du centre-ville

En peu de temps, j’ai eu l’occasion de tester plusieurs restaurants mais pas toujours de prendre des photos alors voici un condensé:

IMG_1959Marché 27 (1241 Square Philips): ici la spécialité c’est le tartare. C’est plus un fast-food qu’un restaurant dans la mesure où il n’y a aucun service mais le prix lui tient plus du restaurant haut de gamme! C’est cher (comptez 21$ le tartare) et le goût n’est pas là! On était deux à avoir pris le tartare de saumon et l’espèce de sauce wasabi (mayonnaise??) était tellement prononcée que les yeux fermés, personne n’aurait reconnu le tartare. Donc 21$ pour un tartare mal présenté (il se faisait la malle dans l’assiette), qui en plus n’a rien d’exceptionnel, c’est sûr que je n’y retournerai pas! Il est servi avec des croutons et il faut ajouter 3$ et quelques pour des frits. À noter qu’à cette adresse il y a une terrasse mais que le jour où nous y sommes allées (en plein été), les parasols étaient inutilisables!

Graziella (116 rue McGill, Montréal): on change complètement de registre avec ce restaurant fin italien. Situé sur la rue McGill, dans le Vieux Montréal, le lieu est très beau (haut plafond, décor moderne mais chaleureux, lumineux…). La table d’hôte du midi est à 27$ (entrée-plat). Je suis incapable de me souvenir ce que j’ai pris en entrée mais c’était délicieux et je dois dire que tous les choix autour de la table m’ont fait envie! En plat, j’ai pris des espèces de pâtes fourrées à la pomme de terre avec des petits légumes et une bouillon, hmmm, je n’en ai pas laissé une miette! Personne n’a pris de dessert autour de la table et je dois dire que c’est mon seul point noir: il n’y avait que deux choix de desserts et aucun ne nous a inspiré (l’un à base de pêche et l’autre une sorte de panna cotta aux épices et bleuets si je me souviens bien).

IMG_5580Boris Bistro (465 McGill St. Montreal): C’est avant tout une magnifique terrasse en été dans le Vieux Montréal. C’est retiré, ombragé, pas trop bruyant, plein de charme! Côté assiette, on y mange à la carte le soir pour des plats allant de 18$ à 27$ environ. J’ai choisi le lapin pour ma part et c’était délicieux! J’aurais pris le double de sauce tant elle était bonne! Par contre, j’aurais apprécié quelques légumes de plus pour le prix (26$) puisque c’était servi avec du riz et 2 petites branches de légumes vert seulement. Je n’ai pas pris de dessert mais autour de moi la marquise au chocolat et le petit pot de crème à la vanille ont remporté un beau succès. Bref, c’est un peu cher pour ce que c’est mais juste pour la terrasse, ça vaut le coup!

L’assommoir (211 Notre-Dame Ouest, Montréal): encore une adresse du Vieux Montréal (bien qu’ils aient des succursales ailleurs), testée à l’occasion d’un souper de filles cette fois. Le lieu est tendance et cela implique d’avoir climatisation et musique à fond! Franchement, ce n’était pas très agréable, d’autant qu’il y avait un groupe d’une vingtaine de personnes à côté de nous en mode célébration et qu’on n’arrivait pas à s’entendre parler! On a demandé à changer de table pour tout vous dire! Ici je n’ai testé que le daïquiri fraise et le tartare de saumon puisque les mardis et mercredis ils font les tartares à moitié prix (soit 11$). C’était correct mais il y avait une herbe (la coriandre je crois) qui me déplaisait un peu dans le tartare mais rien de trop grave non plus.

Taverne sur le square (1 Carré Westmount, Westmount): j’y suis allée un midi et l’avantage c’est qu’il y a une terrasse sympathique dans ce coin d’Atwater. On y mange de la cuisine de bistro mais avec un petit truc en plus. J’ai choisi la soupe du jour en entrée (soupe de tomate froide) qui était très bien et en plat le « sandwich » soit une tartine avec du thon au sésame et des frites en accompagnement. C’était délicieux! Je n’ai pas eu l’occasion de tester les desserts malheureusement.

IMG_4700Taverne Dominion (1243 Rue Metcalfe, Montréal): à l’occasion d’un lunch avec Chéri, nous avons atterri ici, dans ce lieu un peut atypique, tout en longueur avec une déco de bric et de broc qui attire l’œil. J’ai pris le fish’n chips, qui était correct tandis que Monsieur a pris l’assiette appelée « Viandes ». Franchement en voyant son assiette arrivée, j’ai trouvé ça très très moyen pour 23$ mais il a eu l’air d’apprécier. Personnellement, je ne suis pas sûre d’y retourner d’autant que le service a été très long alors que le resto était loin d’être plein!

Joyeux 4 ans ma Chérie

DSC_0318Il y a 4 ans, j’étais à la maison en train de chronométrer soigneusement mes contractions. Tu allais naître en début de soirée et faire de moi une maman pour la première fois! Je me souviens très bien de cette soirée, de ces premiers jours… Tu étais le bébé parfait. Tu dormais bien, tu tétais comme une championne et j’étais tellement heureuse de t’avoir près de moi qu’il m’arrivait de pleurer à la simple idée que l’univers pourrait te reprendre!

Les semaines ont passé, les mois et maintenant les années mais tu restes mon bébé. D’ailleurs tu te comportes comme tel assez souvent, refusant d’abandonner ton biberon de lait du matin, essayant de devancer ta sœur pour sauter dans mes bras mais tu es aussi une petite fille au goût affirmé (pas question de mettre un pantalon, il faut regarder Peppa Pig encore et encore, les pépites de chocolat c’est bon quand on prépare la brioche mais pas quand on la mange, etc.).

Tu nous demandes très souvent si on est fiers de toi. Et selon les circonstances, on te répond oui ou non mais j’essaie de t’expliquer que ce n’est pas ça qui compte. Qu’il faut que tu soies, toi, fière de toi, qu’il faut être attentive aux autres et qu’il faut être heureuse surtout. Parfois tu aides ta sœur, comme cette fois dans les jeux gonflables où tu lui as montré comment escalader, où tu la tenais par les fesses pour l’aider à monter et tu vois, cette fois-là on était hyper fiers de toi!

Alors bien sûr tout n’est pas rose. Il y a souvent des confrontations puisque tu as tendance à continuer les bêtises même quand on te demande d’arrêter et tu aimes beaucoup embêter ta sœur qui, elle, aime beaucoup venir chouiner dans nos bras! Ton sommeil est devenu plus chaotique ces derniers temps: tu as du mal à t’endormir le soir sans te relever plusieurs fois, tu ne veux plus faire de sieste l’après-midi même si pour l’instant on arrive toujours à te faire dormir un petit moment et les nuits il arrive assez souvent que tu débarques dans notre chambre et que tu attendes patiemment qu’on aille te recoucher! Ça ne fait pas trop notre affaire mais on se dit qu’une fois l’été (et son lot de visites) pour de bon fini, tu retrouveras peut-être un rythme un peu plus agréable pour tous!

Aujourd’hui tu as 4 ans et depuis ce matin tu me demandes « quand c’est midi? » pour pouvoir enfin découvrir tes cadeaux! Tu avais tellement hâte à cette journée! Pour la première fois, papy et mamie sont là pour ta fête et dans une semaine, c’est avec tous tes amis que tu souffleras tes 4 printemps, pour ton plus grand plaisir. À la garderie, il faudra dorénavant attendre la fin du mois pour célébrer l’événement, l’année prochaine, ce sera une autre histoire à l’école…

Joyeux Anniversaire mon amour! Et comme tu me l’as demandé plusieurs fois, au moment de chanter « Bonne Fête », je la chanterai très fort, juste pour te faire plaisir! Et n’en doute jamais mon cœur, on t’aime plus que tu ne le sauras jamais même quand on se fâche, même quand on est un peu moins fiers de toi!

23 mois

IMG_2327Mon petit cœur, tu fêtes tes 23 mois et tu es toujours aussi craquante! Hier soir, tu as mis le déguisement de bisounours de ta sœur et on avait l’impression que tu sortais tout droit du dessin animé! Tu suis ta sœur dans toutes ses bêtises, surtout si c’est l’heure de se coucher et que ça implique de se mettre à courir et crier dans la maison! Mais parfois vous vous faites aussi des câlins et là, c’est mon cœur qui fond!

Tu dis de plus en plus de mots (dont « oh hisse! », quoi c’est pas un mot?) mais ils restent parfois compris de toi seule… Souvent j’ai l’impression que je te comprenais mieux quand tu n’en disais qu’une petite dizaine! Tu as profité de la visite de tes grands-parents pour apprendre à dire « mamie et papy » et c’est pas mal la première chose que tu dis en te levant le matin depuis qu’ils sont là!

Comme tu es pleine de tendresse, tu tends souvent les bras vers moi en disant « portée! » pour que je te prenne et je te refuse rarement ce plaisir, qui l’est tout autant pour moi!

À table, tu es une vraie petite carnivore alors on entend souvent ton papa dire « Ah, ça c’est bien ma fille! » mais pour être honnête tu as un bon coup de fourchette et il y a peu de chose que tu n’aimes pas. Ce qui ne veut pas dire que tu ne lances pas tes couverts parfois ou que tu ne jettes pas des petits morceaux de tout et n’importe quoi parterre, hein! Mais voilà tu as 23 mois et tu n’en fais qu’à ta tête!

EDIT: dans les choses que j’ai oublié: tu connais 2! À chaque fois que tu as deux choses dans la main, tu t’exclames « 2! », ou pareil quand tu vois deux choses dans la rue, exemple 2 vélos!

Aussi peu après les vacances, on a supprimé ta suce pour les trajets en voiture et à part des pleurs les deux premiers jours (et encore, j’ai un doute pour le 2e jour), ça s’est fait sans difficulté! J’aimerais que ce soit pareil pour la nuit mais j’ai comme un doute!

Dilemme du parent expatrié au Québec

Quel vocabulaire employer avec nos enfants? Celui qui est naturel pour nous, avec lequel nous avons grandi et vécu pendant 20, 25 ou 30 ans ou celui qui le sera pour nos enfants allant à l’école, grandissant ici?

Toboggan ou glissade??
Toboggan ou glissade??

Soccer ou football, Zoé a déjà tranché, c’est soccer.

Chaussettes ou bas. Là c’est plus fort que moi, on conserve chaussettes!

Lumière ou feu (de circulation). On emploie les deux selon les jours!

Calinours ou bisounours. On s’adapte selon si on parle à un français ou à un québécois!

Char, voire auto ou voiture. Voiture pour nous!

Melon d’eau ou pastèque. On dit plus souvent melon d’eau mais comme on en mange peu, on ne se pose pas trop de questions!

Écouter ou regarder un dessin animé. Alors là, il n’y a pas débat, on regarde la télé chez nous! En fait, on ne la regarde pas vraiment, les filles n’étant pas branchées dessin animé mais si la question se pose, on va la regarder plutôt que l’écouter!

Pour certains, c’est évident parce que vraiment ça ne peut pas sortir naturellement de ma bouche (char, bas) mais pour d’autres ce n’est pas un problème d’employer le pendant québécois. Et puis certains sont tout à fait courant ici (voiture par exemple) et elle n’aura pas de problème pour se faire comprendre mais pour lumière par exemple ou des fournitures scolaires comme efface (pour gomme), brocheuse (pour agrafeuse), c’est plus compliqué alors je fais le choix qu’elle n’ait pas de problème à se faire comprendre. Je n’ai pas envie que ma fille soit pointée du doigt parce qu’elle sera « fille d’immigrés », qu’elle ne parlera pas tout à fait comme les autres. Je voudrais en faire une richesse pour elle mais je sais aussi que les enfants sont cruels et qu’il en faut peu pour qu’ils se moquent.

Pourquoi je n’ai pas aimé De voiles en voiles

Impossible de passer à côté de LA nouvelle attraction du Vieux-Montréal cette année: De Voiles en voiles! Toute la blogosphère en a parlé et dans le coin, un grand bateau pirate ne passe pas inaperçu!

IMG_2318Comme tout le monde avait l’air emballé, on avait hâte d’essayer mais l’occasion ne s’est présenté que ce samedi de septembre. On y est allé en famille avec mes parents et comme on nous avait conseillé d’arriver à l’ouverture (10h) pour éviter la longue attente, nous sommes arrivés vers 10h30.

Première file pour acheter les billets et surtout comprendre comment ça marche et qu’est-ce qui est le plus avantageux pour nous. Difficile de vraiment jauger vu qu’on ne savait pas si Zoé voudrait faire le petit parcours, voire même celui au-dessus ou encore combien de fois les cocottes iraient dans les jeux gonflables. On a choisi d’acheter 12 écus, ce qui aurait du être pile ce dont nous avions besoin selon nos calculs.

Avec mon papa, on était décidé à faire un parcours, c’est donc nous qui nous sommes collés à cette file d’attente pendant que les filles, Chéri et ma maman allaient aux jeux gonflables. Et l’attente a été longue, longue, longue! En plein soleil!! On crevait de chaud, il fallait rester debout tout le long et il n’y avait rien d’autres à faire que regarder ceux qui avaient déjà la chance d’être dans les parcours. Ou de regarder les enfants, tannés d’attendre, qui avaient investi l’espace du petit parcours pour faire n’importe quoi. Ainsi il y avait 4-5 enfants qui grimpaient sur des barils, sautaient de l’un à l’autre, sautaient parterre, et même s’accrochaient au filin de la tyrolienne pour les petits pour se pendre après! Rendu là, j’étais assez atterrée qu’aucun parent ne dise rien mais qu’aucune personne du staff non plus! C’était n’importe quoi et dangereux!

Après près de 2h d’attente, ça a enfin été notre tour. Entre temps, les filles s’étaient tannées des jeux gonflables et patientaient tant bien que mal près de nous. Quand ça a été à nous de nous harnacher, évidemment Zoé ne voulait pas mettre l’équipement et n’a donc pas pu faire le petit parcours. Comme il était difficile de surveiller les filles dans cet espace pendant qu’on faisait notre parcours, Chéri est reparti aux jeux gonflables (après avoir racheté des écus) avec les filles, pendant que maman était en charge des photos!

DSC_0292Mon papa voulait faire le parcours intermédiaire mais arrivés là-haut c’était vraiment trop haut pour moi qui ai le vertige! Je l’ai donc laissé et suis redescendue d’un cran. Une petite fille et sa maman étaient devant moi mais la petite fille (d’à peine 10 ans) ne voulait plus y se lancer. Une monitrice est venue l’aider et l’a accompagnée pour faire la première section. Ensuite, sa maman a pris le relai, je suivais derrière en me disant que vraiment ce n’était pas pour moi ce genre d’activité, que j’avais trop peur mais j’ai franchi tant bien que mal la première section. Sauf qu’arrivée là, la petite fille ne voulait pas continuer et qu’il a fallu qu’on revienne toutes en arrière pour qu’elle puisse redescendre! Moi qui étais si soulagée d’avoir au moins commencé, il fallait tout refaire! La maman devant moi, qui a repris le parcours sans sa petite, était drôlement à l’aise et filait à toute allure alors que j’avançais à deux à l’heure, priant à chaque pas pour réussir à finir sans que quelqu’un ne soit obligé de venir me chercher!

DSC_0267À l’inverse derrière moi, il y avait deux enfants d’une dizaine d’année aussi qui étaient super à l’aise! Du coup, je faisais bouchon devant eux et à plusieurs reprises, je leur ai dit « doucement » parce qu’ils arrivaient à toute allure sur les structures, faisant tout balancer et moi manquant de défaillir! Arrivée à une espèce de section « balançoire » (la pire), j’ai été un peu rassurée de voir que la maman devant moi en bavait! En fait, rassurer n’est pas le bon mot vu que si elle avait du mal, qu’est-ce que ça allait être pour moi mais au moins je me sentais un peu moins seule! C’est là que je me suis demandée si je restais accrochée à mon poteau, est-ce qu’il y avait moyen qu’on fasse juste venir une échelle pour que je descende plutôt que d’être obligée de revenir en arrière si je voulais abandonner! Comme ce n’était pas vraiment une option, j’ai pris sur moi et j’ai fini le parcours tant bien que mal. Honnêtement, je n’en ai éprouvé aucun plaisir, aucune fierté. Je suis contente de l’avoir fait parce que maintenant je sais qu’aussi fun ça ait l’air d’en bas, ce n’est vraiment pas quelque chose pour moi.

Mon papa a pas mal galéré sur son parcours aussi, notamment les espèces de trapèzes où il a cru mourir m’a-t-il dit. (Oui, on fait dans la demi-mesure chez moi).

Au final, bien qu’on soit arrivé assez tôt, on a passé pas loin de 2h à attendre en plein soleil pour une vingtaine de minutes dans les airs. Évidemment rendu là, on mourrait tous de faim puisque l’heure du lunch était bien avancée et je me suis demandée si j’allais faire un malaise là haut! Ce n’est pas arrivé heureusement mais on a filé se mettre à l’ombre sur une terrasse du Vieux Port pour avaler quelque chose avant de rentrer.

Donc non on n’a pas aimé. On n’a pas aimé qu’il n’y ait quasiment pas d’ombre (il y a quelques tables avec parasol mais la moitié était cassée), on n’a pas aimé attendre encore et encore et on n’a pas aimé que le staff soit aux abonnés absent. D’ailleurs, on se demandait souvent qui était du staff et qui était des visiteurs car ils ont des polos de toutes les couleurs qui ne se différencient pas vraiment du reste de la foule.

On s’est demandé si ça n’aurait pas été plus simple d’avoir une file par parcours plutôt qu’une pour tous les parcours en même temps vu que tous les parcours ne prennent pas le même temps à faire et que certains font la file juste pour celui des touts petits. Bref, on passera notre tour l’année prochaine si rien ne s’améliore.

Ah et autre détail, une pub passait sur Facebook: « aimer notre page pour obtenir des coupons rabais ». Je me suis donc « abonnée » à la page au début de l’été mais je n’ai jamais vu passer un seul coupon rabais malheureusement!