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Quand il y a une alarme qui se déclenche dans mon building au travail, on entend d’abord les soupirs de tout le monde. Puis un Monsieur prend la parole pour nous avertir qu’un danger a été signalé et qu’ils en recherchent la cause mais qu’il faut qu’on se tienne près des sorties de secours « juste au cas où ».
Vous imaginez bien que personne ne bouge de son fauteuil. C’est seulement quand le même Monsieur nous demande d’évacuer, en prenant soin de mentionner par les escaliers et non les ascenseurs, qu’on se dit que si ça se trouve il se passe réellement quelque chose. Toutes les filles sautent sur leur sac à main, certaines font même fait un détour par les toilettes, puis tout ce petit monde descend étage après étage. Arrivé en bas, on se dit qu’on est sauf même si on se doutait bien qu’il n’y avait aucun danger réel mais on ne peut s’empêcher de se demander ce qu’il se passerait si…

La consigne veut qu’une fois en bas on doive traverser la rue et non rester au pied de notre tour, ce qui paraît logique quelque part. La consigne ne précise toutefois pas s’il est autorisé de traverser l’autre rue pour aller magasiner ou boire un café!