Je déteste le Téléthon. Voilà c’est dit et rien que pour ça je risque de rôtir en Enfer très longtemps mais malheureusement c’est plus fort que moi. Chaque année pendant beaucoup trop d’heures consécutives les chaînes du service publique sont en stand-by pour ne proposer que des programmes autour de cette action et de nombreux reportages sur les maladies que le Téléthon essaie d’aider.
Je comprends bien que c’est très important et qu’il faut en parler, seulement ne parler que de ça pendant 30 heures et ne plus en parler le reste de l’année ne me semble pas être la meilleure stratégie. Moi, franchement, chaque année quand je réalise que c’est le week-end du Téléthon, je reprogramme mon cerveau pour qu’il ne cherche pas à zapper sur la 2 ou la 3…
Je préfère largement le principe du Sidaction qui monopolise toutes les chaînes pendant un week-end mais qui au moins laisse la place aux programmes normaux, sauf les soirées spéciales ou des capsules dans la journée. Ça permet à la fois de rappeler régulièrement de faire un don tout en gardant un côté « ludique » si je puis dire.
Parce qu’en règle général je trouve le Téléthon triste et gris, limite déprimant… En même temps, ils ont pas de chance il pleut systématiquement et, mois de décembre oblige, il fait froid, les gens sont dans leurs doudounes… Tout de suite c’est moins glamour…
Pour cette cause comme pour d’autres, je me demande toujours si le montant des dons correspond aux promesses faites ou si un certain pourcentage de gens revient sur sa parole et s’abstient d’aider la recherche en fin de compte… En tout cas, bien qu’il faille appeler le 36 37 et donner car la recherche en a forcément et fortement besoin, je ne supporte pas le Téléthon, c’est comme ça.
Si Dieu me lit qu’il sache que j’ai été bénévole sur le Sidaction, que j’achète tous les CD des Enfoirés et que je vais même les voir en concert régulièrement. Ça devrait sûrement faire oublier que je n’aime pas le Téléthon… Non ?!