CIMG0252.jpg#7: Quand il n’y a plus d’hiver

On ne dirait pas comme ça mais quand, au Québec, au mois de janvier, il fait dans les 2-3 degrés deux jours consécutifs, on ne parle plus que de ça dans les conversations! Comme tous les extrêmes (tempêtes de neige, grand froid plusieurs jours d’affilés), un réchauffement alors même qu’on doit rentrer dans le « vif » du sujet monopolise l’attention! Il y a ceux qui se plaigent car ce n’est pas normal, « de mon temps, on n’aurait jamais vu ça », ceux qui se plaignent parce que les sports d’hiver de proximité sont fermés (les patinoires extérieures par exemple) et puis ceux qui, comme moi, sont bien contents parce qu’au moins on peut se passer de bonnet ou de doudoune pendant quelques jours et que ça, pour moi, c’est le bonheur!

Alors bien sûr dans ces cas-là, on n’échappe pas à la grisaille car qui dit réchauffement dit ciel bas, couvert et adieu grand soleil qui fait du bien au moral… Du coup, on n’est pas franchement mieux dans ses baskets, il y a d’ailleurs un nombre record de malades au travail en ce moment avec tous les germes qui s’en donnent à coeur joie…
Et dites-vous bien également que qui dit réchauffement dit fonte de la neige mais aussi verglas alors à choisir je préfère encore la première option parce que traverser le petit parc vers notre métro chaque matin devient de plus en plus périlleux, vu qu’il n’y a pas d’option patins sur mes chaussures! Sans compter qu’on se doute bien que le redoux ne va pas durer et que le retour aux grands froids risquent d’être encore plus difficile après cette pause…

Mais finalement si on vit au Québec, c’est quand même bien pour avoir des bordées de neige et des -15 pendant quelques mois sinon on serait resté en France (quoique…). Mais bon… Vivement l’été!