deprime.jpg Certains jours, comme tout le monde (j’espère?), je me lève du pied gauche et je suis de mauvaise humeur sans vraie raison, juste parce qu’il a fallu se lever. Ces jours-là je n’ai envie de rien, surtout pas de parler ou de voir qui que ce soit, à moins qu’un déclencheur parvienne à me faire changer d’état. Mon frère par exemple me proposerait de faire des crêpes pour transformer instantanément cette humeur.
Sauf que ce n’est pas toujours si simple et que mon frère n’est pas toujours dans le coin…

Il y a peu j’ai expérimenté ce sentiment de vide intérieur mais pour plus qu’une journée, pour quasiment 10 jours… 10 jours pendant lesquels rien ne me rendait vraiment joyeuse. On me disait quelque chose de drôle, je riais (de bon cœur) mais aussitôt le sentiment s’envolait, comme si rien de positif ne restait accroché à moi!
C’est difficile à décrire mais j’étais vraiment troublée, à essayer de comprendre ce qui m’arrivait, pourquoi je me sentais sans arrêt triste ou indifférente. À bien y réfléchir je crois que c’est la mort de mon chien, cumulée à la pluie continue sur Montréal et à la fatigue qui a eu raison de moi.
L’arrivée du printemps qui est censé nous rendre euphorique ou chambouler nos hormones a eu tout l’effet inverse sur moi, me laissant sans énergie et sans passion.

Mais petit à petit le moral remonte, le sourire revient et les idées noires s’éloignent. Ça tombe bien car j’ai pas mal de choses à vous raconter! 🙂