friends.jpg Il y a des gens qui ont le bonheur de vivre près de leurs meilleurs amis. Et puis il y a ceux qui vivent à l’étranger, loin de leurs meilleurs amis.
Avec de la chance, ces derniers se feront de nouvelles connaissances qui deviendront peut-être d’excellents amis dans ce lointain pays. Mais avec un peu de malchance, ces mêmes amis ne seront ici que temporairement et s’en retourneront dans leur pays d’origine au bout de quelques mois, un an…

Avant mes meilleures amies étaient mes amies de DESS. On aspirait toutes au même métier, on était liées par une année de cours un peu particulière et les premières galères du monde du travail. Et puis je suis partie un an au Canada. En revenant on s’est vu 2 fois. J’envoyais des mails qui restaient sans réponse, elles avaient avancé dans leur vie sans moi.

Heureusement pendant cette année au Canada j’en avais profité pour me refaire d’autres amies. Notre histoire a commencé l’air de rien et puis, en quelques mois à peine, elle était déjà plus solide que d’autres construites sur des années. On vivait quelque chose d’unique au Canada, on a traversé le pays en bus pendant 72 heures pour faire Montréal-Vancouver, on a connu quelques désillusions professionnelles mais surtout vécu des aventures formidables.

On a passé à peine un an ensemble et pourtant près de 3 ans après notre rencontre on se donne régulièrement des nouvelles, on se manque mais surtout on s’aime toujours et on se le dit. Peut-être que je retrouverais le même style d’amitié plus près, ici à Montréal un jour, mais en attendant je me conforte en disant qu’elles existent et en oubliant que sur 5 autres mails envoyés à d’autres, aucune n’a répondu.

Il paraît qu’on ne choisit pas sa famille mais ses amis. Moi j’ai l’impression que mes amies sont ma famille.

19 commentaires le Les copains d’abord

  1. C’est un article tristoune ça 🙁

    Les amis c’est pas facile à gérer, surtout à 6500km. Tes vrais amis seront toujours là, même avec la distance, ça c’est mon avis. J’ai pu le constater dans mon cercle d’amis.

    Bon courage à toi et t’inquiète, je suis sure que tu as déjà plein d’amis ici à Montréal… 🙂

  2. Ce qui est drôle, avec mes amis en France, c’est qu’on ne s’écrit jamais. Pourtant, quand on arrive à se boucler un rdv quand je suis n France… C’est comme si on ne s’était jamais quitté (mais ça n’arrive même pas tous les ans !)

  3. Pas facile l’amitié longue distance …
    J’ai des amies à qui j’envoie 1 ou 2 mails par an mais ça ne m’empêche pas de penser à elles et de les considérer comme des amies.

  4. Ca me fait penser au film 4 filles et un jean (enfin le livre qui a été adapté au ciné, j’ai vu que le film !).
    L’année prochaine je vais devoir me faire de nouvelles amies, j’espère juste que je vais regarder le contact avec mes amies du lycée 🙂

  5. Je pense que ce billet pourrait être écrit par chaque personne ayant quitté son pays ! On se rend compte de la force de l’amitié dans ce genre de cas et ce n’est jamais facile de recréer son cercle d’amis, faut perséverer, enfin, c’est ce que je me dis tous les jours !!! LOL

  6. C’est un peu magique l’amitié. Dès fois tu croise une personne, tu lui parle un tout petit peu et tu sais déjà que vous serez amis dans 10 ans quoi qu’il arrive.
    Et j’exagère à peine. Mais ça reste un mystère.
    Comme l’amour.
    Sauf que l’amour on en parle souvent, l’amitié, moins.

  7. Moi je réponds 😀
    Et je suis à Montréal… on ne se voit pas assez en fait 😐
    Mais oui, les amis peuvent être une famille, et une mieux vu qu’on les choisit eux au moins !

  8. Pauline: le problème c’est qu’à un moment tu crois que certains sont de vrais amis et un jour tu te rends compte que ce sont des inconnus. 🙁

    Une fille & La toile: moi ça marche avec les copines de pvt mais pas avec celles de DESS… T’as de la chance! :-/

    MissBrownie: si quand vous vous écrivez vous vous répondez alors c’est ça qui compte, même si ce n’est pas fréquent. 😉

    Touwity: Je te le souhaite, c’est triste de perdre des amies.

    Anne: oui mais il faut que ça aille dans les deux sens. Si personne ne répond jamais à mes mails, je ne vois pas comment on peut entretenir quoi que ce soit! 😮

    La Marmotte: c’est mignon ce que tu dis et je suis bien d’accord! 🙂

    Marlène: nan mais voilà, « vous » vous répondez au moins et les initiatives ne viennent pas toujours de la même personne pour s’écrire… 🙂

    Aurélie: je pensais bien que ça te ferait quelque chose! 😀

  9. Je crois qu’on n’a pas juste besoin de changer de pays pour vivre ce genre de séparation en amitié… pour ma part, je suis coupable de ne pas entretenir mes amitiés autant que je le voudrai, mais je suis chanceuse, car chaque fois que je vois mes amies, même si ça fait presque 1 an qu’on ne s’est pas vue, c’est comme si on ne s’étaient jamais quittées.

    En même temps, de nouvelles amitiés se créent et souvent, lorsqu’on s’en attend le moins 😉

  10. Moi mes meilleurs amis , je les ai rencontré au lycée, et depuis, on s’est jamais perdu de vue! Pourtant ça fait 6 ans que j’ai déménagé, et je me suis mariée en Argentine, mais ils ont toujours été là…fidèle au poste 😀

    Ca ne m’a pas empêché de m’en faire des nouveaux, de très bons d’ailleurs, avec qui je garde contact jusqu’au jour d’aujourd’hui, et d’autres qui n’ont fait que passer aussi d’ailleurs….! :-/

  11. Qu’est-ce que je te comprends! Je pense que j’aurais pu écrire à quelques mots près la même note!
    Partir en France un an a chamboulé ma vie. Revenue ici rien n’était pareil, je n’ai pas supporté et je suis repartie au bout de 8 mois. Les amies que je m’étais fais en un an là-bas comptaient plus pour moi que certaines personnes que je connaissais depuis des années.
    Bien malgré moi j’ai dû repartir, revenir à Montréal. Elles me manquent toujours autant, et je n’arrive pas à croire qu’elles sont encore dans ma vie et qu’elles restent malgré la distance! Entre ici tout ou presque a été à reconstruire et j’ai la chance de dire que ça va plutôt bien pour le moment. « Malheureusement » qui se ressemble s’assemble, et mes amis sont tous aussi mordus de voyages et de nouveaux horizons que moi, ce qui fait que nous savons d’avance que notre temps ensemble dans une même ville est compté, car il y en a toujours un ou une sur le départ!

  12. Ah oui c’est tristounet.

    C’est vrai que la distance est une maladie. Comme tu dis, même si on ne se rpéond pas souvent, il faut au moins se répondre pour garder le contact. On essaie de s’écrire dès qu’on peut avec ma cousine à ottawa, certaines mois, on arrive à s’récire tous les jours, d’autres, à peine une fois par mois.

    Je souhaite que tes amies de montréal soient de vraies amies que tu garderas pour la vie.

  13. C’est malin de trifouiller ma corde sensible comme ça de si bon matin… Mes amies sont ma famille depuis un bon paquet de temps maintenant. C’est dur de garder contact avec elles car je suis loin et 2 d’entre elles ne se servent presque jamais du net. Mais j’ai des infos régulières par voie détournée…

    Ici, le loin, j’ai quelques copines que je me suis faite mais c’est autre chose. Ca fait longtemps en fait que je suis une solitaire avec 4 amies complémentaires qui seront toujours là, même loin, même quand on ne se parle pas pendant des mois.

  14. MiniMin: quand il n’y a pas l’éloignement géographique, c’est déjà plus facile de garder le contact mais c’est sûr que la vie nous sépare toujours à un moment donné…

    An’So: les amies de lycée j’en retrouve avec FB mais on avait perdu le contact… 🙁

    Petite Fleur: C’est déjà dur de repartir à zéro dans un pays mais quand en plus on quitte toutes les personnes à qui l’on tient ça n’aide pas! Après tu peux essayer de retrouver tes amies dans un des pays qu’elles prévoient de visiter, histoire de faire d’une pierre deux coups!

    Pimousse: moi avec ma cousine on s’écrit rarement mais pour le coup on sait qu’on sera toujours là pour les moments importants! 😉

    Tink: C’est ça qui est dur d’en l’éloignement c’est que tu ne sais pas ce qu’elles deviennent parfois pendant longtemps. Moi j’ai appris des mariages via Facebook, super!

  15. Mouais…
    Tu as aussi une famille qui aurait bien aimé choisir leur Delphine aussi ! nous n’avons pas eu le choix nous !…et moi, ca fait plus de 27 ans que je te supporte…j’oubliais ta famille te trouve chiante et tes amis t’adorent 🙂 quelle ironie 🙂

    Remarque…si je devais choisir ma soeur…ben, ce serait toi ! malgré tout !

    Ta famille 🙂

  16. Le frangin: comment ça quelle ironie?! T’essaies d’insinuer que je suis chiante?! Mais sinon moi aussi je te choisirais dans la liste des frères disponibles! 😀

  17. Quel billet ! tellement vrai, tellement nostalgique, tellement réaliste…
    je viens de découvrir ton blog ce soir, et je le dévore 😉
    Merci à toi de nous faire partager tout ce qui te passe par la tête

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