Mois : mai 2020

En cuisine: le number cake et ses déclinaisons

Cette année, et pas juste depuis le confinement, j’ai cuisiné de nombreux gâteaux et un de mes préférés est celui qu’on appelle le « number cake », ou gâteau en forme de chiffre.

La base et les différentes formes

Le premier point que j’aime, c’est que sa forme justement est déclinable à l’infini: chiffre, lettre d’un prénom ou juste forme quelconque selon l’événement à souligner, comme mon sapin pour Noël.

Ça peut être un gâteau à partager ou un gâteau à l’assiette, individuel.

Et tant qu’on y est, il n’y a pas UNE recette mais plein parce qu’il peut se faire avec une base sablée ou un biscuit moelleux! Pour avoir tester les deux, il y a des pour et des contres dans chaque option.

Pour un gros gâteau de fête, je préfère personnellement la version biscuit, bien plus facile à couper car sinon le sablé écrase la ganache. D’ailleurs, c’est aussi pour ça que je réserve la version sablée au dessert individuel. Chacun gère son assiette comme il veut et se dépatouille pour la découpe! (Pour les plus petits, ça peut franchement être difficile).

Maintenant, en terme de goût, pour la version moelleuse, j’adore personnellement le biscuit joconde. Très simple à faire, il demande par contre beaucoup de poudre d’amande. Vous pouvez toutefois opter pour une génoise, un biscuit cuillère ou toute autre recette que vous aimez.

Il faut par contre garder en tête qu’il faut normalement 2 étages pour un effet réussi alors votre biscuit devra être assez fin pour que le gâteau ne devienne pas trop lourd. Il vous faudra par conséquent doubler votre recette. Pour mon 8 plus haut, j’avais doublé la recette mais il aurait fallu la quadrupler si j’avais voulu avoir 2 étages.

Pour la version sablée, vous avez l’embarras du choix en terme de recette: à base de poudre d’amande, de cacao pour une pâte foncée, épices de Noël si c’est le temps des fêtes, etc., c’est vraiment au goût de chacun.

On met quoi dedans?

Pour la garniture, il vous faut une ganache montée. Ou plutôt plusieurs car l’intérêt c’est aussi d’avoir un beau dessert, avec différentes couleurs et même différentes douilles pour le pochage pour le côté visuel. Vous pouvez aussi réaliser une crème diplomate qui a l’avantage de bien se tenir mais je ne crois pas avoir en avoir utilisé dans mes différentes variantes.

Je pense par contre avoir tester la garniture à tous les chocolats: lait, noir, blanc, voire même sans chocolat, en réalisant une chantilly au mascarpone! L’important c’est d’avoir une ganache montée (ou crème fouettée) assez ferme pour que la 2ième couche du gâteau tienne bien.

La touche finale: la décoration

Enfin, la dernière étape est la décoration! C’est un dessert avec lequel on peut vraiment s’amuser! Quand je le fais pour des amis, je rajoute souvent des petites meringues que je fais parfois la veille (un jour il faudra vous raconter comment je suis tombée dans les meringues à 35 ans!). L’avantage, c’est qu’avec un brin de colorant alimentaire et différentes douilles, on peut s’amuser à faire plein de choses!

Sur le gâteau en forme de 8 (mon premier number cake), j’avais mis des noisettes caramélisées, j’ai adoré! Pour faire un tout petit peu plus santé, on peut y ajouter des fruits et pour ne rien perdre, si vous avez des retailles de sablés, c’est le moment idéal pour leur donner une mini forme et s’en servir comme touche déco.

Un conseil pour le montage: la base, que ce soit un biscuit ou un sablé, doit être froide pour que la ganache montée tienne bien, alors n’attendez pas la dernière minute pour vous lancer sinon cela n’aura pas le temps de refroidir. D’ailleurs, la plupart des recettes suggèrent de préparer la première étape des ganaches la veille (car elles aussi doivent être bien froides). Personnellement, je ne suis pas toujours ce conseil mais tout au moins, je commence le matin pour un dessert à manger au souper.

Voilà, vous savez tout.

Quelques recettes

Maintenant, je vous donne quelques unes de mes recettes préférées mais j’ai tendance à prendre le biscuit sur un site, la ganache au chocolat sur un autre, la chantilly au mascarpone encore sur un autre, indécise que je suis.

Une recette de biscuit joconde (vous y trouverez aussi une ganache aux Carambars mais je ne l’ai pas testée) chez Cuisine Lolo.

Une recette de chantilly au mascarpone et un exemple de pâte sablée sur le site Demotivateur.

Plusieurs recettes de ganaches montées aux différents chocolats chez Les petites chouquettes.

Cher journal du confinement – semaines 8-9

On peint des coquillettes

Ces 2 dernières semaines sont passées à toute allure et autant on parlait de réouverture des écoles dans le dernier article, autant, oups, on s’est questionné pour rien puisque les écoles vont rester fermées dans la grande région de Montréal!

Mais vous savez quoi? Si ce revirement avait eu lien dans les premières semaines du confinement, j’aurais été désespérée, autant maintenant, ça m’arrange presque!

Parce qu’on ne va pas se mentir, s’il avait fallu que les filles soient à l’ecole à 8h10, il aurait fallu se lever plus tôt qu’en ce moment! Parce que oui, un des effets secondaires du confinement, c’est qu’on se lève de plus en plus tard! On a commencé vers 7h15 pour émerger maintenant à 8h, voire un peu plus tard encore pour moi! Oups!

Puis, je pense l’avoir dit il y a 2 semaines, mais avec le retour des beaux jours (pour les températures douces, il a fallu attendre jusque tout récemment), la vie de ruelle a repris et l’ambiance à la maison s’en trouve plus équilibrée! Les filles continuent à faire les devoirs avec leurs grands-parents mais passent pas mal tout le reste de la journée dehors.

De mon côté, je suis redevenue productive au travail, youhou! C’est important n’empêche parce que ça joue sur mon moral, mon stress, ma culpabilité aussi. Alors, voilà, sans dire que tout est rose, je le sens bien cet été, même sans camp de jour ou grand voyage.

On aimerait quand même pouvoir partir dans la nature, louer un chalet peut-être, histoire de changer d’air et de rythme aussi mais on verra si c’est possible ou non au cours des prochaines semaines…

Cher journal du confinement – semaines 6-7

Les deux dernières semaines ont été marquées par une sorte de routine, à peu près huilée, notamment grâce aux interventions des grand-parents dont j’avais parlé la dernière fois.
Par contre, routine établie ne rime pas forcément avec sérénité car il faut de plus en plus gérer les humeurs de chacun.

Si nos filles ont toujours été très proches et ne savent jouer qu’ensemble, de plus en plus on les entend s’envoyer promener de manière vraiment agressive. Alors quand, en plus, vient le temps de se chamailler pour savoir qui met la table (soit à chaque repas de chaque journée!), les mots échappés me font parfois hérissés le poil et comme adulte, on n’est pas mieux, avec une patience qui a du mal à revenir.

Cela dit, l’annonce du gouvernement Legault la semaine passée de rouvrir les écoles a entraîné de nouvelles réflexions chez nous, comme j’imagine dans à peu près toutes les maisons: renvoyer son enfant à l’école ou pas?

À vrai dire, c’était à peine une question chez nous tant il était clair que les filles retourneraient à l’école sitôt possible.

Pourquoi?

Outre le fait qu’elles ont super hâte, c’est d’abord, parce que, je pense, elles ont vraiment besoin de reprendre une vie « sociale » avec des règles et des individus à respecter (ou peut-être malgré les nouvelles règles à respecter). Je ne pense pas qu’être enfermées à la maison avec 2 parents en télétravail à plein temps leur apporte beaucoup ces temps-ci.
On a aussi la chance d’avoir une petite école où les groupes étaient déjà de 15-16 enfants pour leurs classes.

Est-ce que le fait que leurs pupitres seront éloignés ou qu’elles devront rester à leur place m’inquiète?

Pas vraiment. Je pense que les professeurs ont de quoi être mal à l’aise parce que de la manière dont je vois les choses, ils vont surtout passer du temps à faire la police pour faire respecter les mesures décidées par la Santé publique alors que les enfants, eux, s’adapteront très bien.

Une chose par contre qui me questionne suite au grand beau temps de cette fin de semaine: qu’en est-il du confinement?

Honnêtement, on ne va pas se leurrer, ça ressemble de plus en plus à la fin, non? Il y a du monde partout dans les parcs, on voit des groupes de jeunes qui se rapprochent et l’exemple de mes filles… Mes filles ont retrouvé 2 amies de la ruelle ce week-end et ont enfin accepté d’aller jouer dehors (cf mon article précédent où je me désespérais qu’elles ne sortent pas). Elles sont parties chacune sur leur vélo, jusque-là tout va bien, mais à un moment elles les ont laissés dans un coin et ont commencé à vouloir se cacher derrière un cabanon. Vous me voyez venir? Elles ont totalement oublié la règle des 2m de distanciation physique…

Je suis intervenue pour leur rappeler de rester loin les unes des autres mais il faudrait être naïf pour penser qu’à moins de les surveiller en permanence, elles vont appliquer cette règle en tout temps. Or, aucun autre parent n’était dans les parages pour surveiller leurs interactions…
La seule solution pour respecter le confinement serait de leur interdire d’aller dans la ruelle. Est-ce que j’ai envie de ça alors même qu’on rouvre les écoles et les commerces?

Tout ça m’amène à ma dernière réflexion: les camps de jour!

Si notre première réaction a été de nous dire, comme pour les écoles, s’ils ouvrent, on y envoie les filles, la décision est finalement plus incertaine.
D’une part parce que nos cocottes détestent les camps de jour, et que ça représente un coût! Autant l’école, elles ont hâte, on sait qu’elles vont être bien encadrées et continuer leurs apprentissages, même si c’est par des révisions, autant le camp de jour, hmm… Quelles sorties vont-ils pouvoir faire si les parcs sont fermés, les piscines, les pataugeoires, etc.?

Alors évidemment, avoir les puces 2 mois d’été à la maison, ce n’est pas l’idéal mais quelque part, si on accepte la vie de ruelle, je crois que le risque sanitaire sera toujours moins élevé que de les emmener dans un camp quelque part.