Mois : novembre 2017

Etape 4: acheter sa première maison à Montréal

La dernière fois qu’on s’est parlé d’immobilier, c’était pour parler du déménagement suite à la vente de notre maison et des difficultés engendrés pour… le chat!

Suite à l’inspection négative et au retrait de notre offre, on a repris les recherches et continué les visites. Si moi, j’avais tiré un trait sur cette fameuse maison dans Hochelaga, mon chum et notre agent continuaient de discuter avec l’autre partie pour voir quels travaux ils allaient entreprendre. De fil en aiguille, le vendeur s’est engagé à faire tous les correctifs, à faire venir un ingénieur, faire réaliser tous les tests nécessaires et on a repris confiance.

On a tout naturellement décidé de refaire une offre d’achat sur le fameux duplex (converti en cottage) sur lequel on avait donc fait puis retiré une offre quelques semaines auparavant!
Bien sûr on a mis des conditions renforcées, notamment que les travaux dans le vide-sanitaire devaient être validés par un ingénieur ou encore qu’il y aurait des pénalités si tout n’était pas fini à une certaine date mais tout a été accepté.

Par contre, comme l’année scolaire était déjà bien avancée et que Zoé a suffisamment de difficultés comme ça à l’école, on a choisi de ne pas déménager avant la fin de l’année scolaire même si on signe chez le notaire fin décembre.

On sera donc propriétaire pour la première fois à Montréal mais on ne pourra en profiter que plusieurs mois plus tard. L’attente va être longue!

The Leftovers, LA série à voir

The Leftovers est une série en 3 saisons diffusée sur HBO qui s’est achevée en juin 2017. J’en ai toujours eu de bons échos mais le sujet difficile, la lourdeur du propos m’avait rebutée. C’est finalement quand le dernier épisode a été diffusé et que les critiques ont été unanimes célébrant à la fois la constance de la série et sa fin parfaite que je me suis dit que je ne pouvais pas râter ça!

« Du jour au lendemain, un 14 octobre en apparence ordinaire, 2% de la population disparaît mystérieusement de la surface de la terre. (…) Trois ans plus tard, la vie a repris son cours dans la bourgarde de Mapleton, une petit ville près de New York, mais rien n’est plus comme avant. Personne n’a oublié ce qui s’est passé, ni ceux qui ont disparu. A l’approche des cérémonies de commémoration, le chef de la police locale, Kevin Garvey, est en état d’alerte maximale : des affrontements dangereux se préparent entre la population et un groupuscule comparable à une secte… » (Allociné)

Si le résumé met en avant Kevin Garvey (Justin Theroux), la série repose en réalité sur plusieurs protagonistes forts tous servis par des acteurs incroyables. Nora Durst est une mère qui a vu disparaître son mari et ses 2 enfants sous ses yeux et qui doit composer avec ça chaque jour. Matt Jamison est un pasteur dont la femme est plongée dans un état végétatif suite à un accident. Ces personnages et bien d’autres encore font la force de la série, surtout parce qu’ils sont incarnés par des acteurs fantastiques (je me répète)! Carrie Coon qui interprète Nora est tellement intense, tellement juste, à la fois forte, fragile, on vibre avec elle, on pleure avec elle, on se relève avec elle, bref, elle est parfaite! Mais c’est le cas des autres aussi. Je n’ai jamais aimé Justin Theroux mais alors depuis que je l’ai vu dans la peau de ce shérif, je suis totalement conquise! Il y est puissant et son jeu est vraiment impeccable!

The Letfovers n’est pas une série policière (même si son protagoniste est shérif), The Letfovers n’est pas une série de science fiction (même si 2% de la population a mystérieusement disparu), The Letfovers est une série qui mêle mystique, religion, questionnement philosophique sur la vie, l’amour, la place de la famille aussi.

La musique joue une part importante et la trame sonore merveilleuse complémente parfaitement la beauté des images lêchées!

Maintenant laissez-moi vous parler de la fin (sans vous révéler quoi que ce soit)… Le co-créateur de la série est Damon Lindelof qui a auparavant officié sur… LOST! Alors forcément pour ceux qui ont vu cette série en entier il y a de quoi s’attendre au pire quand il s’agit de conclure une histoire… Mais pas ici. Ici la fin est parfaite, nous offrant une conclusion digne de ce nom et célébrant une dernière fois ces 2 personnages principaux: Kevin et Nora, autour d’un face à face émotionnel et puissant.

À voir!

Première année, CP, pas toujours facile pour nos enfants

J’ai globalement de bons souvenirs de mes années d’école primaire. Maîtresses sympas, bonne entente parmi les enfants (les mêmes d’une année sur l’autre) et aucune difficulté d’apprentissage. Je vous peindrais un tableau bien différent si on parlait des années collège-lycée par contre!

Alors quand ma fille aînée a commencé l’école, je ne me suis pas dit une seule seconde qu’elle pourrait rencontrer des difficultés et surtout pas aussitôt dans sa scolarité… L’an passé, il y a eu la maternelle à l’annexe. Globalement tout se passait bien au niveau académique, c’est plus le service de garde et les journées pédagogiques qu’elle n’aimait pas, entraînant du même coup une baisse d’enthousiasme pour l’école.

Mais cette année, elle a intégré l’école de quartier pour sa première année (l’équivalent du CP pour les français). Il a fallu s’adapter à ce nouvel environnement, se refaire des amis, s’habituer à ce nouveau service de garde et à cette nouvelle maîtresse qui a une grosse voix mais qui est très gentille.

Pourtant deux mois plus tard, il nous faut constater que c’est difficile pour notre fille, pas l’adaptation à cette nouvelle école mais bien les apprentissages scolaires. Les devoirs ne prennent pas 10 minutes mais 1h-1h30, les résultats aux contrôles hebdomadaires sont souvent à la limite de la moyenne avec certains exercices totalement faux donc incompris. On essaie de bien l’encadrer pour qu’elle n’accumule pas du retard mais quand il y a 7 mots étiquettes à apprendre par semaine autant de mots pour les dictées et que chacun demande un travail quotidien, la lassitude arrive vite! On est pogné entre la faire apprendre/réviser dès que possible et ne pas la décourager pour ne surtout pas la dégoûter de l’école si tôt dans sa scolarité.

Les devoirs sont une source de stress pour tout le monde et on a beau essayer de les faire par le jeu (Bingo ou Memory pour les mots étiquettes par exemple), ça reste que tout accomplir en 1 semaine quand on n’a pas de facilité est difficile pour un enfant de tout juste 6 ans. Surtout quand d’autres dans sa classe ont déjà 7 ans. Et en tant que parent, on en vient à angoisser en se disant « Je ne lui ai pas fait travailler les mots étiquettes ou presque cette semaine, c’est sûr qu’elle va échouer à son contrôle », histoire de se rajouter une couche de culpabilité!

C’est une situation pas facile mais d’un autre côté, ce n’est que le début de l’année et c’est une des plus jeunes de sa classe. Alors on va continuer à l’épauler et à essayer de lui donner confiance en elle tout en cherchant des méthodes qui lui correspondent mieux pour ces apprentissages.