Mois : octobre 2017

Du chat ou des enfants, qui souffre du déménagement?

Un déménagement est stressant pour tout le monde mais alors quand en plus vous ajoutez les enfants, le niveau d’angoisse monte d’un cran. Dans notre cas, nous avions au moins l’avantage, pour cette fois, de rester plus ou moins dans le même coin et donc de ne pas imposer aux filles de changer d’école ou de garderie, surtout en cours d’année.

Pour autant, je me demandais comment elles allaient vivre ce changement: quitter la maison qu’elles ont toujours connu, notre beau jardin et la piscine… L’avantage de faire ça en octobre, c’est qu’elles ont 8 mois avant de réaliser qu’elles n’ont plus nul part où se baigner en été! 😉
La maison qu’on loue en ce moment est aussi plus petite, même si elles conservent chacune une chambre, et surtout on leur a dit plusieurs fois qu’on était là temporairement alors pas de super déco dans leurs nouvelles chambres comme on en avait discuté quand on avait fait une offre d’achat à Montréal

Cela étant, la journée du déménagement elle-même s’est super bien passée avec 2 petites filles très patientes et surtout Zoé qui nous a vraiment aidés en portant plusieurs cartons! À la fin de la journée, on est resté toutes les 3 plus de 2h dans l’ancienne maison quasiment vide pendant que je la nettoyais. Il était plus de 20h quand on est parti, il n’y avait même pas une chaise pour elles et encore moins à manger et elles n’ont quasiment pas bronché! Je leur en suis encore très reconnaissante!

Dans la foulée, elles se sont super bien adaptées à leur nouvel environnement. Pas une seule critique, pas une seule mention de leur ancienne maison, elles ont intégré leurs chambres comme si on n’avait rien changé et y dorment paisiblement toutes les nuits.

De l’autre côté, on a notre chat, chat d’extérieur indépendant au possible qu’il a bien fallu mettre dans un carton lui aussi. Enfin techniquement dans sa cage mais ça aurait été plus facile dans un carton! Pour la petite histoire, après les 2h de ménage, on s’apprêtait toutes les 3 à partir sous les yeux des acheteurs quand on a aperçu Elliott traverser la rue. J’ai donc sauté sur l’occasion pour l’embarquer (sinon je serais revenue le chercher le lendemain) et c’est là que les ennuis ont commencé! J’ai mis 10 vraies minutes à le faire rentrer dans sa cage, sous ses miaulements rageurs et ses coups de griffes! À la fin, je transpirais de m’être battue avec lui mais au moins j’avais gagné!

Ça aurait du me mettre la puce à l’oreille car depuis, il est toujours aussi mécontent! La première nuit, je l’ai gardé dans notre chambre pour qu’il ne soit pas trop stressé par tous les cartons et on ne l’a pas trop entendu. Le lendemain, il a eu le droit de se balader un peu dans la maison mais il restait pas mal terré dans un coin. En fin de journée, on lui a mis un harnais pour aller faire un tour dehors sous surveillance mais il ne voulait même pas sortir.

Le problème c’est que la 2ième nuit, il s’est mis à miauler très fort de manière ostensiblement fâchée! J’ai fini par le mettre dehors même si ce n’était pas flagrant que c’est ce qu’il voulait, tant pis pour la surveillance!
Quand il n’était pas là au petit matin, on s’est un peu inquiété, quand il n’était toujours pas là en fin de journée malgré nos tours du quartier à l’appeler, on était VRAIMENT inquiet!

Finalement, il est revenu dans la soirée heureusement! Par contre, depuis, il continue d’exprimer son mécontentement tous les jours! Il a une façon de miauler très particulière qui n’est pas du tout sa façon normale plutôt douce. Non, là c’est vraiment fort et rauque, genre « vous allez me le payer ». Mais le pire c’est qu’on ne sait pas ce qu’il veut! On lui ouvre, il ne veut pas sortir, on le garde à l’intérieur, ça repart de plus belle alors on espère que ça va se placer parce que là on vit avec un petit dragon!

Et dire qu’il faudra recommencer tout ça dans quelques mois à Montréal!

Etape 3: l’importance de l’inspection pré-achat

Peu de temps avant la mise en vente de notre maison, nous avions fait une offre d’achat sur un duplex qui rencontrait une bonne partie de nos critères. Comme nous ne voulions pas prendre de risque financier, nous avions mis notre achat conditionnel à la vente de notre maison. À ce moment-là on était plus inquiet de mettre longtemps à la vendre et donc de perdre le duplex qu’on souhaitait qu’autre chose.

Puis, comme je vous le disais il y a peu, on a finalement vendu en 7 jours la maison mais surtout on devait finaliser la vente en moins de 3 semaines, déménagement inclu… Qu’à cela ne tienne, les délais étaient un peu limites pour emménager dans le duplex mais en campant 2-3 semaines, c’était faisable. Seule étape à finaliser: l’inspection pré-achat.

Notre courtier nous avait recommandé quelqu’un en précisant qu’il était le meilleur pour les bâtiments anciens de ce genre. On a donc fait appel à lui mais comme le duplex était en train d’être rénové de A à Z pour être converti en cottage, on n’avait pas vraiment d’inquiétude sur cette étape.

Et c’est là que faire appel à un professionnel, à un inspecteur compétent et reconnu, peut faire toute une différence. Parce que si les travaux des étages habitables étaient très bien faits, il se trouve que personne n’avait pris la peine de faire des vérifications dans le vide-sanitaire! L’inspecteur a donc fait un constat douloureux: solives en train de pourrir, moisissure, aération à la mauvaise hauteur, les extensions (qui ne sont pas récentes) n’ont pas été assez creusées, etc.

Autant vous dire que c’était une très mauvaise surprise pour nous mais aussi pour le vendeur qui apparemment ne s’y attendait pas du tout! On a réfléchi une coupe de jours et là encore, sur les conseils de notre agent, on a préféré retirer notre offre d’achat que de s’engager pour de longs mois d’incertitude. Vu l’ampleur des travaux qu’il y a à faire, sans compter qu’un ingénieur voire d’autres experts devraient intervenir, on n’avait pas confiance que TOUS les travaux nécessaires seraient effectués, pas juste le minimum pour que ce soit vendable.

On a donc pris la décision difficile de retarder notre projet de revenir à Montréal pour louer quelque chose proche de chez nous (parce qu’avec tout ça il fallait quand même qu’on quitte notre maison avant le 9 octobre) vu que ça ne donnait rien de changer les filles d’école et de garderie en cours d’année tant qu’on ne savait pas dans quel quartier on allait poser nos valises pour de bon.

Alors voilà, on devrait être de retour sur l’île depuis quelques jours mais finalement on défait les boîtes du premier déménagement de notre série et on en a encore pour plusieurs mois de longs trajets maison-boulot. C’est une déception et pas mal de logistique mais l’inspection nous a permis d’éviter beaucoup plus de problèmes à long terme!

Tes 4 ans un peu mouvementés

Voilà mon trésor, tu as eu 4 ans aujourd’hui et même si tu as gardé ta bonne humeur habituelle tout la journée, j’aurais aimé qu’on se concentre un peu plus sur toi mais les Dieux de l’immobilier en ont décidé autrement puisqu’on a déménagé ce week-end et que ça nous a bien occupé ces 3 derniers jours.

Mais toi, mon amour, tu es la petite fille de 4 ans parfaite. Tu es la plus souriante, un vrai rayon de soleil, toujours heureuse. Tu ris facilement, tu participes à tout et en bonus, tu es capable de jouer toute seule dans ta chambre! Même si tu préfères de la compagnie bien sûr. Tu as ton caractère, on ne va pas se le cacher mais ça reste très gérable pour l’instant.

Tu as eu un peu de mal avec ton changement de groupe/d’éducatrice à la fin de l’été mais en quelques semaines, tout était revenu à la normal. Il semble que changer de maison te posera moins de problème puisque tu es déjà comme un poisson dans l’eau ici.

Tous les soirs, tu adores aller chercher ta sœur à l’ecole. Tu cours vite pour me dépasser, tu souris aux éducatrices du service de garde, elles te demandent en riant qui tu viens chercher et elles rajoutent aussitôt « comme si on ne le savait pas, tu ressembles tellement à ta sœur »! Puis tu repars en courant pour aller te cacher dans un angle en attendant que Zoé et moi on arrive et qu’on fasse semblant de te chercher! Notre petit rituel.

Tu as 4 ans et tu nous remplis de bonheur!

 

Le camping de 1986 à 2017

Toute mon enfance, les grandes vacances ont été synonymes de camping. On partait pendant un mois en caravane, caravane qui restait chez nous jusqu’au jour du grand départ. Les jours qui précédaient, mes parents s’affairaient à « charger » la caravane de tout ce dont on allait avoir besoin: vêtements, produits de toilettes, vaisselles mais aussi jeux de société, lit pliant, duvet, etc. Pas mal de stock à caser dans chaque recoin disponible.

Le soir du départ (nous faisions la route de nuit), il y avait une sorte de fébrilité dans toute la maison, peut-être causée par les entraves de dernière minute qui ne manquaient jamais de se produire! Du genre le clignotant arrière qui ne fonctionne plus au moment de partir ou encore la clé de la maison qui a disparu, etc.!

Une fois arrivés, au petit matin, il fallait attendre que l’emplacement que nous avions réservé (toujours le même) se libère pour pouvoir enfin nous installer et commencer les vacances. Mais avant ça il fallait « monter » la caravane! S’assurer que la bête soit bien à niveau, bien calée et ensuite le grand moment: monter le auvent! Quelle histoire à chaque fois! S’ostiner pour trouver le bon sens, courir d’un bout à l’autre pour faire glisser la toile tout en tenant un piquet de l’autre côté, crier sur celui qui ne comprenait pas la consigne, forcer la fermeture éclair qui ne voulait plus glisser et bien d’autres moments d’anthologie qui se reproduisaient chaque mois de juillet! Je dois dire que c’est pas mal la partie des vacances que j’aimais le moins. Heureusement ça ne durait que quelques heures et ensuite on pouvait profiter des joies du camping et de la piscine.

Forte de tous ces souvenirs, j’avais hâte de faire découvrir le camping à mes enfants mais je dois dire que mon expérience cette année a été pas mal plus facile! Pour simplifier les choses et comme nous étions plusieurs familles, nous avons loué 3 « bungalows » les uns à côté des autres. Évidemment c’est bien moins de préparatifs puisqu’à part nos habits et affaires de toilettes, on n’avait pas grand chose à apporter. Et que dire de l’installation! On arrive, on ouvre nos bagages et hop, on est prêt pour le fun! Le plus grand luxe dans cette affaire, outre le fait de dormir dans un vrai lit plutôt que sur un lit pliant dans une tente et outre le fait d’avoir ses propres toilettes, c’est qu’il y a la CLIM à l’intérieur! Je ne m’y attendais pas et je dois dire que c’était la petite touche en plus juste parfaite! Qui aurait cru à l’époque où je devais me battre contre LE moustique qui avait réussi à rentrer dans ma tente, sans pouvoir aérer sous peine d’en faire rentrer plus, qu’un jour le camping serait synonyme de logement de luxe!

Laissez-moi vous dire que si j’ai adoré mes années en tente en étant enfant et ado, j’étais bien contente d’avoir mon confort en revenant près de vingt ans plus tard avec mes 2 marmots! 🙂 Mais dans les deux ça, on a accumulé plein de joli souvenirs!