Mois : août 2016

Ottawa et son musée des enfants

Comme on n’a pas eu trop de chance avec nos vacances et qu’il y a eu plusieurs journées de grosse pluie, on a profité de la plus récente pour partir à Ottawa 2 jours et visiter notamment le Musée des enfants qui se trouve au Musée canadien de l’Histoire, à Gatineau juste en face du Parlement.

On avait pris un hôtel tout près (Best Western Plus), ce qui nous a permis de poser la voiture à l’hôtel et de faire les 400m pour rejoindre le musée à pied.
Comme on n’avait pas encore mangé, on est allé faire un tour à la cafétéria et les filles y ont mangé des pâtes et une saucisse géante! Pas grand chose à dire sur ce repas, les prix étaient correctes, les choix un peu limités mais si vous voulez mieux manger il y a aussi un bistro à un autre étage.

P1130025IMG_5313 Nous avons pris nos billets sur internet pour éviter la file d’attente et nous avons juste eu à montrer notre téléphone pour les scanner, très pratique. Le musée est donc consacré aux enfants et nous a fait penser à celui fait à Cape Cod l’an passé, sauf qu’il est pas mal plus grand!
On découvre toutes sortes de pays à travers différentes activités et de nombreux déguisements. Les enfants prennent plaisir à se glisser dans différents costumes et sont tour à tour régisseur de spectacle (superbe salle), facteurs, architectes, peintre en bâtiment, architectes, cuisiniers ou même grutiers! Les attractions ne manquent pas et comme un petit passeport est remis à l’entrée du musée, chaque enfant peut l’étamper au fil des « kiosques » visités, ce que Zoé a fait très consciencieusement! Pour les plus grands ou ceux que ça intéresse, il y a aussi quelques bricolages à faire. De notre côté, on est resté longtemps à la cabine téléphonique anglaise, à la Poste et au restaurant! Le bateau avec sa grue rencontre un franc succès, ce qui entraîne un peu d’attente, même si Mia a préféré y passer la moppe!P1130075

P1130059Évidemment qui dit jour de pluie dit foule et bruit mais d’un autre côté vu le déluge dehors, on n’aurait rien pu faire d’autre. D’ailleurs en sortant de là, juste le temps de refaire les 400m pour rentrer à l’hôtel, et on était trempé malgré nos parapluies géants! Qu’à cela ne tienne, nous avions passé une bonne journée et le lendemain nous avons profité de la plage d’Aylmer à une vingtaine de minutes de là puisqu’il faisait un temps magnifique!

Musée des enfants / Children’s Museum, 100 rue Laurier, Gatineau, 36$ pour nous 4.

Au pays des merveilles, parc d’attraction pour les petits

Le problème des parcs d’attraction, c’est que bien souvent les plus petits ont accès à peu de manèges. Si vous avez un enfant entre 2 et 8 ans, rendez-vous à Ste-Adèle, à 1h de Montréal environ, au parc Au pays des merveilles!

C’est un parc spécialement conçu pour les petits, vous n’y trouverez donc pas de grand huit mais pas non plus de limitation de taille! Ou alors c’est dans le sens inverse, il ne faut parfois pas faire plus de 1m27 par exemple. Pour autant dans quasiment tous les manèges on peut accompagner nos enfants, ce qui peut être utile (mais pas toujours confortable) quand vous avez des récalcitrantes comme moi!

IMG_3139montagne-russeP1120908P1120986Il y a 2 carrousels, une « montagne russe » (hmm), 2 petits trains, une piste d’herbétisme, un labyrinthe, d’autres sortes d’attractions mais aussi plusieurs mini spectacles qui mettent en scène différents personnages de contes pour enfant. On a assisté seulement à celui d’Alice au pays des merveilles mais on a aperçu Le petit Chaperon rouge et Cendrillon. Comme ce n’est pas très long, les enfants accrochent bien et mon aînée a même été faire des câlins à tout ce beau monde (y compris Blanche-Neige) alors qu’il y a peu encore, elle n’aurait jamais osé!

P1130001P1120989On trouve aussi un coin jeux d’eau et une pataugeoire. On a choisi cette dernière option vu qu’il y avait beaucoup beaucoup de monde aux jeux d’eau et les filles (et moi-même) avons bien apprécié de nous rafraîchir vu qu’il faisait très chaud mercredi! Après un bon moment, on les a convaincu de sortir sans mal pour faire les attractions qu’on n’avaient pas encore faites et de passer voir les animaux. On trouve quelques poules, cochons, brebis, etc. qu’on peut nourrir mais pour le coup mes grandes peureuses ont préféré se tenir loin!

Une des rares choses que nous n’avons pas faites, c’est le bateau pirate qui leur faisait un peu peur (surtout les cris des enfants dedans mettons) et le mini-golf car il y avait du monde quand on est passé devant! En parlant de peur, il y a une petite maison hantée et bien qu’il n’y ait rien de très impressionnant à part le fait que ce soit très sombre, les deux nôtres ont eu TRÈS peur!

P1120958P1120971On trouve aussi quelques jeux gonflables, plusieurs modules, en gros plein de petites activités à travers le parc ce qui nous a permis de ne jamais attendre aux attractions malgré la présence de plusieurs camps de jour! On a vraiment passé une très bonne journée! Il y a aussi de nombreuses tables pour manger, quelques chaises hautes (et des toilettes propres) mais comme on n’avait rien amené, on a pris des hot-dogs/burgers sur place pour un prix très abordable pour ce genre de lieu.

Prix d’entrée 18.95$ plus taxes par personne, tout à fait correct selon nous.

Demain commence aujourd’hui

demain-le-filmAvez-vous entendu parler du documentaire Demain de Cyril Dion et Mélanie Laurent? Ça faisait plusieurs mois que j’attendais de le voir et maintenant que c’est chose faite, je rêve que le monde entier le voit. C’est un documentaire sur l’écologie qui part du postulat classique du début: notre planète va droit dans le mur si on ne fait rien. Mais on ne s’étend pas sur ce constat, ce qu’on fait à la place, c’est qu’on fait le tour des initiatives qui voient le jour un peu partout dans le monde pour inverser ce pronostic, des initiatives de citoyen lambda, des initiatives de ville, de quartier, parce que oui, toutes sortes de choses existent et qu’on n’en parle pas assez.

Et c’est bien tout le propos du film: mettre en lumière des actions concrètes, donner envie d’en savoir plus, de faire pareil, ressortir avec un peu, beaucoup d’espoir en l’humanité.

De mon côté, plein de choses m’ont fait tiquer, des bonnes et des moins bonnes. En vrac: on installe un million d’écrans publicitaires interactifs dans les métros (Paris dans l’exemple) alors que seulement 1 seul de ces écrans consomment autant d’énergie que DEUX familles pour un an! En résumé, une Ville et une compagnie privée se mettent d’accord pour nous faire avaler encore plus de publicités qu’un banal panneau 3,20×2,40m et au passage ruinent encore un peu plus la planète! Merci à eux!

À l’opposé, on a 2 femmes en Angleterre, à Todmorden, qui ont un jour décider de s’investir pour l’environnement et qui ont elles-mêmes été surprises par l’enthousiasme des gens de leur communauté. C’est ainsi qu’est né Incredible Edible. Ça ressemble à quoi? À une petite ville où les espaces verts et terrains vacants ne servent plus d’ornements mais de potagers! Où chacun peut venir cueillir le fruit ou légume de saison, où l’on échange avec son voisin autour de la culture du moment, où on enseigne aux enfants à cultiver la terre. Tout ça par des bénévoles qui pensent qu’il est de la responsabilité de tous de faire quelque chose.

How many farmers can you destroy before destroying farming itself? » – Vandana Shiva

Pour rester sur le registre de la terre, j’ai été soufflé par ce couple français (elle juriste, lui ex-marin) qui s’est transformé en agriculteurs mais pas de n’importe quel genre. Non seulement ils font de la permaculture mais leur but est de le faire sans aucune émission de CO2. Autrement dit sans avoir recours à aucun tracteur et c’est fascinant! Sur une petite surface, leur gestion intelligente des plantations, la diversité des plants leur permet de cultiver à la main, avec des outils bien pensés (de leur cru parfois) autant que sur une surface 10 fois plus grande! On préserve donc la terre mais aussi la qualité de l’air! Je rêverais de les avoir comme voisin mais pour les voir visitez la ferme du Bec Hellouin en Normandie!

When people are asking us « How can you afford to become carbon neutral, to become green? » I have to say « How can you afford not to? » – Morten Kabell

Beaucoup d’autres initiatives à travers le monde sont fascinantes. Copenhague qui a réduit ses émissions de carbone de 40% par rapport à 1995 et qui voient ses usines de charbon se transformer en biomasse sous la pression des habitants et des politiques! La ville propose aussi à ses habitants d’investir dans les éoliennes qui leur fournit désormais de l’énergie leur permettant ainsi d’avoir un rendement sur leur placement (6-7% tout de même) tout en faisant diminuer leur facture de chauffage! L’île de la Réunion aussi se tourne vers les énergies renouvelables en optant pour l’agri-énergie: mettre des panneaux solaires sur les serres pour protéger les cultures tout en produisant de l’énergie!

Globalement ce qu’on remarque c’est qu’avec de bonne volonté, on peut faire beaucoup mais qui aujourd’hui a cette bonne volonté? Pas nos élus clairement, ni les leaders industriels qui tirent les ficelles en arrière…

On n’a pas besoin d’être toujours plus riche et on n’a pas besoin d’aller toujours plus vite. Toutes ces entreprises qui croient aujourd’hui encore que la mondialisation c’est devenir leader dans son propre pays, puis ensuite sur son continent, gagner un 2e continent…. Y a des limites. » – Emmanuel Druon (PDG de Pocheco)

On garde un peu d’espoir avec cette entreprise française, Pocheco, qui a fait le choix d’arrêter de rémunérer ses actionnaires (la croissance indéfinie est un non-sens) pour réinvestir dans l’entreprise elle-même. Une entreprise où tout est réfléchi, optimisé à la fois pour améliorer la productivité mais aussi pour diminuer la pénibilité et surtout préserver l’environnement. Alors la toiture est végétalisée et a des panneaux solaires, on récupère l’eau de pluie pour les besoins de l’usine, on y trouve des ruches, etc.! Franchement inspirant!

Il y a bien d’autres sujets abordés dans le film, notamment les monnaies locales dont je ne connaissais pas du tout l’existence, ou encore nos démocraties…

Alors voilà, je ne peux que vous encourager de regarder ce documentaire mais surtout d’en parler autour de vous et pourquoi pas de lancer vos propres initiatives ou d’en rejoindre une existante qui vous inspire…