10 ans (et 2 mois)


C’est drôle parce que le passage à un âge à 2 chiffres avait été très important pour moi alors que pour Mia, c’était juste un anniversaire normal. Avec sa longue liste de souhaits de cadeaux et ses envies de gâteaux mais, l’âge, lui, ne comptait pas vraiment.  

Alors voilà, elle a eu 10 ans et elle est plus espiègle que jamais. Ses bons mots nous font souvent rire et son air mutin lui permet de se sortir de situation où l’énervement est monté un peu trop.

Comme les écoles sont en grève depuis 5 semaines, elle vit sa meilleure vie à rester en pyjama toute la journée! On essaie bien de lui demander de s’habiller et de passer un moment dehors mais elle est du style à s’habiller pour jouer dehors 1h et remettre son pyjama aussitôt!

Elle aime toutes sortes de jeux : les jeux de société (si les parents y jouent), les jeux de rôle, les Lego, Playmobils mais quand même, le mieux du mieux ce sont les jeux vidéos! Ah, quel bonheur de pouvoir jouer à Roblox ou Fortnite pendant des heures! Bon, je vous rassure, on ne la laisse pas jouer pendant des heures et c’est bien ça le plus dur, faire la police des écrans!

Mais Mia a aussi une passion pour la pâtisserie. Généralement pour manger des gâteaux (au chocolat) mais aussi pour les cuisiner. Depuis la grève, elle a fait plusieurs fournées de biscuits, des brownies et des gâteaux au yaourt! D’ailleurs sa gourmandise est parfois un sujet de friction étant donné qu’à table, elle est plutôt du genre difficile et qu’il faut se battre pour lui faire goûter certains légumes alors que pour les desserts ou collations, ça, y a jamais de problème! 

Et puisqu’on parle de friction, parlons vêtement… C’est encore LE sujet de négociation quotidien! Toujours ces problèmes de coupe de pantalons, de manches ou de bas serrés, d’élastique qui gêne, ce qui fait que depuis plusieurs mois elle met les 2 mêmes pantalons (identiques) en boucle et rien d’autre! Bien sûr, quand on les a achetés au printemps, elle ne les aimait pas particulièrement sinon j’en aurais profité pour acheter plusieurs exemplaires en plusieurs couleurs et tailles… mais bon ce qu’elle aime pendant 6 mois peut lui sortir des yeux la saison suivante alors j’évite de prendre trop de risque.

En haut, elle a résolu la question en portant constamment un tee-shirt et jamais de pull! Une chance qu’elle ne soit pas frileuse comme moi!

Le bon côté, c’est qu’elle ne nous coûte pas grand-chose en habits (sa sœur compense bien) mais on doit parfois se débarrasser de vêtements que la famille lui a offerts sans même qu’elle ne les ait jamais portés, ce qui est toujours un peu crève-cœur. 

Dans un autre sujet, A. est toujours sa meilleure amie mais elle s’entend bien avec beaucoup d’autres copines! Elle peut être bossy avec certaines ou complètement effacée avec d’autres.

Elle prend aussi différents accents sur commande, ce qui nous amuse beaucoup.   

Elle continue les cours de piano à l’organisme communautaire du quartier et tant qu’il ne faut pas trop pratiquer, ça lui convient. Côté sports, on l’a inscrit à des cours de patin cette année et elle déteste ça! Oups! Par contre, elle a envie de faire du ski alors on va essayer de prévoir quelques journées sur les pentes cette année.

Voilà pour le petit bilan et j’espère pouvoir mentionner dans le post de l’an prochain qu’elle ne croit plus au Père Noël parce que cette histoire commence à durer un peu trop longtemps pour nous, parents, qui devons nous occuper du lutin tous les soirs! Surtout qu’elle ne croit plus à la Fée des dents depuis quelques semaines!

12 ans (et 3 mois)

Juste comme ça, Zoé, tu as commencé le secondaire et tu as eu 12 ans. Ce premier grand changement dans ta toute jeune vie m’angoissait probablement plus que toi, vu comment cette transition s’est passé tout en douceur.

Pas de grandes inquiétudes les jours précédant la rentrée, pas plus de stress que ça le jour J non plus, juste une jeune fille heureuse de commencer cette nouvelle école, école que tu avais choisie toi-même.

Il a fallu s’acclimater au fonctionnement du secondaire, notamment au fait qu’on laisse son sac à dos dans son casier et qu’à chaque cour, il faille retourner à son casier chercher les livres et cahiers de la prochaine matière… J’avoue que je ne suis toujours pas convaincu que ce soit logique mais toi, tu t’y es habituée.

Comme tu as une copine de ton école primaire avec toi, tu n’es pas anxieuse de te faire de nouveaux amis. Vous vivez votre petite vie toutes les deux, vous faites le trajet en métro ensemble (avec parfois ses désagréments) et vous êtes toute mignonne à voir.

Mais à 12 ans, tu es sûrement plus que jamais entre 2 âges. Tu joues encore à toutes sortes de jeux avec ta sœur quand ton humeur s’y prête et pourtant tout ce qui te tente de faire c’est d’être sur ton téléphone si on te laisse le choix! Mais pour y faire quoi? Snapchat, Youtube, Roblox… C’est probablement le plus grand sujet de friction à la maison mais on va continuer à mettre des balises, pour ton bien.

D’ailleurs même quand tu es avec tes copines, vous passez souvent bien trop de temps à mon goût (de parent) chacune sur vos écrans!

En dehors de ça, ces derniers mois tu as aussi développé un attrait pour les soins de peau (pardon, le « skincare » comme tu dis), fortement influencée par ta cousine. Il te fallait absolument une coiffeuse pour ton anniversaire (on a tranché pour un miroir avec des Leds sur ton bureau) et ta liste de Noël comprend pus de soins de beauté que je n’en utilise (mais suis-je une bonne référence?). C’est dans ces changements qu’on sent que tu t’éloignes de l’enfance… Et dans ta taille vu comme tu es grande (et belle évidemment)! 

Par contre, tu aimes toujours te coller à moi et me faire de longs câlins, ce qui sera toujours un bonheur.

À 12 ans, tu milites pour avoir un autre chien et un petit frère ou une petite sœur. Autant dire que c’est pas gagné! Tu as plus de chance d’avoir un chat…

12 ans, c’est l’âge aussi où tu auras commencé l’orthodontie. Pour l’instant ça se passe bien alors on va espérer que ça continue comme ça.

À l’école, les maths sont encore ta matière préférée mais autant dire que ça fait longtemps que ce n’est plus moi qui t’aide dans ce domaine! La lecture n’est pas trop ton truc mais tu prends quand même quelques mangas et BD à la bibliothèque. Tu as lu quelques romans qui font peur avec l’école, au moins pour ceux-là, tu as accroché!

Finalement M. reste ta meilleure amie, même si vous êtes dans des écoles différentes. Tu t’arranges généralement pour passer la voir après l’école et j’aime que votre relation soit assez forte pour continuer malgré votre séparation.

C’est toujours un privilège de te voir grandir, même si tu restes souvent un mystère pour moi mais le plus beau des mystères.

9 ans 1/4

Le moins que l’on puisse dire, c’est que je suis en retard pour l’article anniversaire de Mia puisque cela fait déjà plus de 3 mois qu’elle a soufflé ses 9 bougies!

Le grand jour nous étions à New-York que ma fêtée découvrait pour la première fois! Ça tombait bien puisqu’il a fait un temps superbe et qu’on a pu arpenter la ville avec plaisir. Le seul point noir, c’est que Mia est revenue avec une infection à l’oreille qui nous a valu bien des suivis à Ste-Justine. On a appris au passage que notre fille avait une petite malformation à l’oreille avec un canal qui ne devait pas être là et que c’est donc lui qui est sujet aux infections… Comme l’abcès était gros, l’ORL a du le percer et mettre une mèche ce qui nous a valu bien des cris quand il a fallu l’enlever et refaire le pansement! Heureusement après 5 semaines de traitement et autant d’antibiotiques testés, l’infection a pu être contrôlée et on a pu passer à autre chose!

Et sinon cette année?

Notre cocotte est maintenant en 3e année, avec la même prof que sa sœur avait eue et qu’on apprécie beaucoup. Elle est dans la même classe que sa meilleure amie, A., ce qui fait son bonheur. Elle aime toujours l’école et réussit bien, sans travailler trop fort.

À la maison, bien que Mia soit notre petite rigolote qui aime faire des blagues, elle est aussi notre petit boulet qui ne ramasse jamais rien et qui met des traces de chocolat partout. Il faut dire que ses goûts culinaires sont toujours aussi restreints… Alors le chocolat sous toutes ses formes oui, les légumes beaucoup moins! Quelques-uns trouvent grâce à ses yeux comme les haricots verts ou les carottes mais les tomates ou les poivrons ne sont toujours pas au programme. Mais le plus pénible pour nous c’est son refus de goûter la plupart des plats qu’elle ne connaît pas ou ceux où elle aperçoit le moindre bout de légume douteux! On espère que cela s’améliorera en grandissant mais c’est rendu au point qu’elle préfère ne pas dormir chez une copine de peur de ne pas aimer ce qu’il y a pour souper, dommage.

Par contre, la même poulette est toujours partante pour aider en cuisine et s’intéresse à différentes recettes, pas juste de gâteau! À mon anniversaire, elle avait même fait des lasagnes maison presque toute seule! Mais je dois dire que j’aime cuisiner seule car cela va bien plus vite (et ça salit moins) alors je refuse parfois son aide. 🙁

Du côté des activités, Mia a débuté le piano, le patin et le judo dans un cour parent-enfant. On ne peut pas dire qu’elle soit très assidue au piano mais quand même, elle est fière quand elle réussit quelques notes d’un morceau et nous avec. Comme elle écoute toujours autant de musique (notamment pour s’endormir), peut-être qu’un jour elle fera comme moi et se mettra sérieusement au piano… Du côté des sports, elle aime bien en faire mais y aller quand ça tombe le week-end (comme le judo cette année) lui demande un effort étant donné que notre petite casanière aime bien traîner devant la télé en pyjama! (Je ne peux pas lui en vouloir :)). Cela dit, elle a l’air motivée pour aller faire du ski cet hiver alors on va essayer d’en profiter!

Elle aime toujours les Playmobils mais les jeux de rôle avec sa sœur sous différentes variantes (garderie, vétérinaire, restaurant) sont ceux qui l’occupent le plus. Elle aime bien les jeux de société et les expériences scientifiques aussi mais comme cela demande un adulte de disponible, les occasions sont plus rares. Pour l’instant elle croit encore au Père Noël mais on évite le sujet car on sent bien qu’elle se questionne.

Un point qui n’évolue pas dans le bon sens est l’habillement! Notre hyper sensible ne met plus aucun legging ni aucun chandail à manches longues. Maintenant elle met les 3 mêmes pantalons en coton ouaté un peu large, un tee shirt à manches courtes et un gilet s’il fait froid, c’est tout. Ne lui parlez pas de robe, de jupe, de jeans, même du côté des pyjamas, elle en a 2 qu’elle porte en boucle! Au moins on a pu trouver de nouveaux pantalons qu’elle accepte de mettre car pendant plusieurs mois, il y a eu 1 seul legging qu’elle voulait mettre, aucun autre pantalon et il a fini troué forcément… Bref, ça aussi c’est toujours un défi et je ne compte plus le nombre de vêtements qu’elle a essayé en magasin et qui finissent sur un cintre, jamais portés!

Mais, hey, on l’aime et on ne la changerait pour rien au monde.

11 ans et la fin du primaire

Aujourd’hui celle par qui je suis devenue maman fête ses 11 ans! C’est aussi sa dernière année de primaire et le choix du secondaire entraine bien des questionnements pour nous, enfin surtout pour moi!

Je crois que je n’ai pas vu grandir ma fille cette année jusqu’à ce jour où, en magasinant de nouvelles chaussures, j’ai réalisé qu’elle faisait presque la même pointure que moi à présent! Fini les tailles Junior, on est passé aux tailles adultes, 8-8.5, soit 38-39! Bien sûr ce n’est pas le seul changement, la puberté pointe doucement son nez avec quelques signes distinctifs et je ne peux qu’imaginer que tout cela va encore s’accélérer dans les prochains mois.

En attendant Zoé est toujours aussi tendre. Elle aime très fort sa sœur, ses parents et son petit chien. Elle a adoré son été passé en France avec la famille et a déjà hâte de retrouver ses cousines l’année prochaine.

Indépendante quand il s’agit d’aller voir ses copines et se balader dans le quartier, elle l’est nettement moins quand il n’y a plus les amies dans les parages. Elle peut vite angoisser quand elle est loin de nous ou quand il faut prendre l’avion. Heureusement ce n’est qu’un mauvais moment à passer et tout va bien ensuite.

Par contre, l’impatience pourrait être son 2e prénom tant son ton laisse supposer qu’on l’irrite continuellement! J’imagine que c’est ça la préadolescence, tes parents te saoulent, ta sœur te tape sur les nerfs mais 5 minutes après tu viens te coller pour des bisous et un câlin!

Elle veut bien faire ses devoirs si ça dure 5 minutes top chrono, si on ne lui demande rien de compliquer et surtout, si elle peut sortir retrouver ses copines à peine après les avoir quittées! D’ailleurs, depuis cet été elle a un téléphone (sans ligne téléphonique) et là aussi il faut veiller au grain pour ne pas la retrouver devant son écran à texter ses amies n’importe quand!

Au cours de la dernière année, elle a commencé des cours de guitare et de patins à glace. Ça a l’air de lui plaire pour l’instant. J’ai bien tenté de reparler des cours de ski mais c’est nettement moins bien accepté alors on verra plus tard.

11 ans… Est-ce la dernière année où je peux te dire que tu es mon bébé et que ça te fasse plaisir de l’entendre?

8 ans et quelques jours

La fin de semaine précédente (samedi pour être précise), mon dernier bébé a eu 8 ans. Bien sûr je n’ai plus le droit de l’appeler mon bébé mais quelle mère serai-je si je ne faisais pas outre (parfois) des demandes de mes enfants!

C’est drôle parce qu’il y a des âges où l’on remarque plein de changements en 12 mois alors que je dois dire l’évolution de Mia depuis ses 7 ans se fait toute en douceur. Cela reste l’enfant facile à vivre que nous avons toujours connu (passé ses 6 premiers mois 😉) mais qui sait bouder quand quelque chose ne fait pas son affaire. Bien que les relations soient généralement au beau fixe avec sa sœur, elle ne se gêne pas pour la bousculer ou la taper si elle trouve que c’est mérité! On la recadre régulièrement mais c’est une enfant qui peut être têtue. Par contre, si elle est punie, elle va venir nous voir en nous demandant ce qu’elle pourrait faire pour que sa punition soit levée plutôt que de subir trop longtemps un châtiment.

Du côté de l’école, tout se passe bien. Elle aime beaucoup son professeur de 2ième année qui est, apparemment, très drôle. Les devoirs se complexifient un peu alors l’entrain de l’an passé s’estompe mais globalement, ça reste encore un plaisir et elle retire beaucoup de fierté d’avoir de bonnes notes.

À la maison, notre cocotte a toujours besoin de musique même si elle refuse, pour le moment, d’apprendre à jouer d’un instrument. Elle compense en lançant la musique dans chaque pièce où elle se trouve et en oubliant régulièrement de l’éteindre, à mon grand désespoir.

Elle aime toujours les animaux et milite pour un 2ième chien, voire un chat mais pour l’instant, ce n’est pas prévu.

Notre principal sujet de friction reste les repas où goûter ne fait pas partie de son vocabulaire si c’est un légume. Par exemple, elle adore le ketchup et la sauce tomate mais elle préférera faire la grève de souper que de manger 1 morceau de tomate, qu’il soit cuit ou cru, en sauce ou non. Par contre, pour les gâteaux, elle est toujours partante, une vraie gourmande.

C’est aussi une grande accro aux écrans. La télé bien sûr mais aussi la console! Sa sœur a reçu le jeu Story of Seasons à son anniversaire et depuis Mia a passé de longues heures à y jouer! Il faut donc lui rappeler que les écrans sont interdits la semaine et limités la fin de semaine mais c’est une rusée qui n’hésite à se cacher au besoin! Mais ça fait partie de son charme et on l’aime comme elle est!

Et juste comme ça, tu as 10 ans

Je ferme les yeux et je me revois sur mon ballon d’exercice attendre la prochaine contraction jusqu’à cet instant, à 19h et des poussières, où tu es née. Je ferme les yeux et je me revois dans la chaise berçante pleurer en t’allaitant, non pas de douleur mais envahie par cette immense inquiétude qu’il t’arrive quelque chose un jour et que je ne puisse pas te protéger.

Aujourd’hui tu as 10 ans et j’essaie d’étouffer toutes mes angoisses pour que tu grandisses heureuse et insouciante. Je crois que j’y arrive assez bien vu ta désinvolture et ta façon de croquer la vie.
L’an passé à cette époque tu rencontrais M. qui allait devenir ta meilleure amie. C’est peu dire que vous ne vous quittez plus, dans la mesure où chaque seconde de liberté est passée avec elle. Cette amitié t’a permis de vivre une 4e année épanouie, loin des chicanes de l’année précédente. Peut-être que les classes bulles ont aussi aidé alors ce sera au moins un des côtés positifs de la Covid.

Tu continues de nous montrer régulièrement 2 visages de toi, capable d’être la plus serviable à la maison, attentive à sa petite sœur et l’instant suivant prête à envoyer promener la terre entière. Tu as du mal à comprendre que parfois il faut s’arrêter alors les conflits sont légions. Tu n’as pas encore compris que la négociation pourrait t’ouvrir plus de portes mais ça viendra, j’en suis sûre, surtout que tu as un bon modèle avec ta sœur dans ce domaine.

On commence tranquillement à parler du secondaire puisque les journées portes ouvertes (virtuelles malheureusement) commencent bientôt et pour l’instant, tu es dans l’incertitude. Tu te bases beaucoup sur ce que tes amies pensent/veulent faire alors il va falloir trouver un juste milieu entre ce qui te plaira vraiment à toi versus ce que voudront faire tes copines. On a encore un peu de temps pour y penser surtout qu’entre les programmes de sport, musique ou science, tu n’as pas vraiment de préférence.

Cela dit ça te reflète assez bien de toucher à tout. Tu as fait du piano pendant 1 an et demi avant d’arrêter et tu parlais d’apprendre la guitare cet été. Ou le ukulélé. Mais finalement tu aimerais peut-être reprendre le piano maintenant que M. en a un. Les sports? Tu aurais suivi ta sœur à la gym s’il y avait eu des places mais finalement tu vas essayer le patin et le judo en cours parents-enfants. Je t’ai aussi parlé de handball que pratiquent certains de tes amis, et tu es ouverte à essayer.
Mais la vraie passion que tu as ces derniers temps, ce sont les BD. Tu en dévores de toutes sortes à la bibliothèque et à vrai dire, tu les prends et rends si vite que je ne suis pas sûre que tu te souviennes de toutes celles que tu as lues! Mais bon, ce nouvel attrait pour la lecture est tout à ton honneur.

Voilà, tu as officiellement 10 ans, ta première décennie comme tu dis.
Et moi j’ai peur de fermer les yeux et penser qu’à la prochaine décennie, tu seras une adulte.

Edit: cette année tu as cessé de croire au Père Noël. Nous avons joué le jeu encore à Noël mais au printemps, tu as voulu savoir alors tu as appris pour le Père Noël mais aussi le lutin et la Fée des dents. Je ne crois pas que tu étais déçue mais tu te questionnais sur la logistique surtout (qui s’occupait des cadeaux des parents par exemple).

4 séries humoristiques à voir

C’est la rentrée des classes et bientôt ce sera aussi la rentrée télévisuelle! Même si, il faut bien se le dire, depuis que Netflix et autres plateformes de vidéos en demande existent, on regarde de moins en moins de séries diffusées chaque semaine sur un grand réseau… Par contre, devant toute l’offre qui existe, il est parfois difficile de démêler les bijoux des « potables » alors je voulais prendre le temps de revenir sur quelques séries coups de cœur et il se trouve que ce sont toutes des comédies!

Ted Lasso (Apple TV)

Gros, gros coup de cœur pour cette série et pourtant la première fois dont on m’en a parlé, je n’étais pas convaincu par le sujet : un entraîneur de football américain se voit offrir un poste d’entraineur de soccer (foot pour les français) pour une équipe anglaise. Il y a des blagues sur le choc des cultures mais ce sont surtout les personnages qui sont tellement drôles et touchants! Pour bien faire, je voudrais en parler le moins possible pour éviter de ne pas lui rendre justice car la série est un bijou avec des acteurs à la hauteur (Jason Sudeikis, Hannah Waddingham, Juno Temple, Brett Goldstein notamment)

Superstore (NBC/Netflix)

Cette série de format court est une sitcom plus classique mais on a dévoré les 6 saisons en quelques semaines. On y suit le quotidien de plusieurs employés et gérants d’un grand magasin typiquement américain et bien que ce soit drôle et léger, les conditions de travail y sont fréquemment dénoncées. D’ailleurs, politique, immigration et religion y ont leur place avec différents points de vue qui s’opposent.

Si j’aime tout particulièrement les 2 personnages principaux (Amy et Jonah), au fil des épisodes, on s’attache beaucoup à tous les autres aussi (Dina, Garett, Cheyenne…). C’est un peu déjanté, on aime!

Schitt’s Creek (CBC, Netflix)

Honte à moi, il semble que je n’ai jamais mentionné cette série ici avant alors que je l’ai adorée et qu’elle est canadienne, youhou! La série s’est finie après 6 saisons en 2020 mais elle est tellement attachante qu’il FAUT la voir! Par contre, il faut plusieurs épisodes pour vraiment apprécier, ou s’attacher plutôt, aux personnages alors n’abandonnez pas si aux premiers épisodes, vous êtes un peu mitigés. La série se bonifie et on ne peut que tomber amoureux de ses personnages.

L’histoire? La riche famille Rose se retrouve sans le sou du jour au lendemain et s’installe dans une petite ville du nom de Schitt’s Creek, dans un motel miteux. La famille (dysfonctionnelle) devra s’adapter à cette nouvelle vie et autant dire que pour les (grands) enfants pourris gâtés, élevés à New-York, le choc va être rude! Les dialogues sont incisifs, le sarcasme y est roi et les acteurs sont extraordinaires (Dan Levy, Eugene Levy, Annie Murphy, Catherine O’Hara et tous les autres).

Never have I ever (Netflix) – Mes premières fois en français

Ma dernière découverte sur Netflix et comme il n’y a que 2 saisons d’une dizaine d’épisodes pour l’instant, je l’ai dévorée en quelques jours! Le résumé officiel: « Après une année traumatisante, Devi (Maitreyi Ramakrishnan) une ado indo-américaine souhaite être plus appréciée à l’école, mais ses amis, sa famille et ses sentiments ne lui rendent pas la tâche facile. »

Créée par Mindy Kaling, cette série est drôle et rafraîchissante avec une héroïne brillante mais qui se posent les mêmes questions que bien des ado. C’est léger mais quand même touchant et on apprécie la place de la culture indienne dans cette famille et dans le show. Pour les fans de tennis, John MacEnroe est la voix off.

Vivre à Montréal sans auto

Il y a des années de ça, nous avons acheté notre première voiture. Je crois qu’à l’époque, c’était synonyme d’une certaine liberté et de voyages. Je ne sais pas si on a fait tant de voyages que ça mais quand nous avons déménagé sur la Rive-Sud, la voiture est devenue carrément vitale puisqu’il n’y avait aucun commerce proche de notre maison.
Au fil des années, on a même acheté une voiture 7 places ce qui nous permettait de partir en balade ou en vacances avec nos familles sans avoir à louer une autre voiture quand ils nous rendaient visite pour l’été…

Mais la vie étant pleine de surprises, on a fini par revenir vivre à Montréal… où notre Ford Explorer nous est vite apparu comme un peu gros. Comme c’était une location, on s’était dit que notre prochaine voiture serait plus petite, histoire de rester proportionnelle à notre ruelle. Mais au fil des discussions, on s’est surtout demandé si c’était encore pertinent d’avoir une voiture tout simplement.

En as-tu vraiment besoin?

En regardant notre utilisation, on s’en servait environ 1 fois par semaine pour emmener Zoé à un cours de danse en dehors du quartier et une fois de temps en temps quand on soupait chez des amis à l’extérieur de la ville.

C’est ainsi qu’on a tranché et qu’on a dit bye-bye à notre auto en mars 2020, juste avant le début de la pandémie. Je me souviens d’un collègue qui m’avait dit qu’on ne tiendrait pas 6 mois comme ça. Et bien un an plus tard, on a aucun regret! Et vraiment l’auto ne nous manque pas.
On est abonné à Communauto et on ne se prive pas de prendre une voiture lorsqu’on en a besoin mais globalement, on se sert surtout de nos pieds, nos vélos et du métro bien sûr!

Est-ce une bonne alternative financièrement parlant?

En terme de coût, en 1 année, nous avons dépensé $2,000 en Communauto, sachant qu’on est parti 2 semaines au Saguenay-Lac St-Jean l’été passé avec notre petit bolide en autopartage et quelques fois en chalet. Si on fait le calcul, considérant que l’essence et l’assurance sont inclus, on a encore de la marge par rapport à posséder une voiture nous-même. En plus, on n’a pas besoin de gérer les changements de pneu, les révisions, ni même le déneigement en hiver! Plus d’angoisse de stationnement pendant le ramassage de la neige, bref plus de contrainte!

Après on a la chance d’habiter un quartier (Hochelaga) avec tout plein de commerces de proximité alors toutes nos courses se font à pied, avec une petite chariote pour la grosse épicerie. Pour le reste, on fait un saut chez le poissonnier, le boucher, la boulangerie, la fruiterie au besoin, ils sont tous à 5 minutes à pied. Quelque part, c’est pour cette qualité de vie-là qu’on a tiré une croix sur notre maison avec piscine creusée en banlieue et là aussi, on a aucun regret!

Construire un portique soi-même

Au bout de quelques semaines de confinement, alors que les beaux jours tardaient sérieusement à s’installer et que nos filles refusaient de mettre un pied dehors sans nous, on s’est dit que si elles avaient un module dans la cour, elles seraient peut-être plus enclines à sortir. Et donc à nous laisser travailler, CQFD.

C’est comme ça qu’on s’est mis à la recherche d’un portique en avril avec l’ensemble des habitants du Québec! Autant vous dire que les prix étaient ridicules et qu’en terme de disponibilité, il valait mieux en vouloir un XXL!

Sauf que comme bon nombre de montréalais, notre cour n’est pas très grande et que ça ne nous tentait pas qu’elle soit complètement occupée par un module.

C’est ainsi que mon chum s’est lancé dans la construction d’une balançoire qui serait proportionnelle à notre cour, soit PETITE!

L’avantage c’est que Pinterest regorge d’idées et même de plans alors on a très vite trouvé plusieurs solutions. On aurait d’ailleurs pu construire un chateau au passage tant il y a des modules de fou!

La solution la plus facile, celle pour laquelle nous avons optée, consiste à acheter 2 pièces préfabriquées qui vont permettre d’assembler très facilement le module. C’est aussi la partie la plus importante des coûts.

Si vous voulez que le module vous coûte vraiment moins cher, il vous faudra faire des coupes pour pouvoir assembler le tout. Ce n’est pas infaisable mais c’est beaucoup plus de boulot parce qu’il faut s’assurer que tout soit à niveau aussi.

Le matériel nécessaire

De notre côté, une fois nos pièces vertes reçues (par Wayfair car elles n’étaient plus disponibles dans aucune quincaillerie), nous avons commandé les 6 morceaux de bois pour pouvoir commencer l’assemblage. Il vous faut:

  • 4 planches 4x4x8 (Ou x10/12 si vous le voulez plus grand)
  • 1 planche 4x6x8 ou s’il n’y en a plus 2 planches de 2x6x8

Ensuite, rien de plus simple, il suffit de glisser les planches de bois aux emplacements prévus et de visser le tout. Une fois monté, on n’avait pas pensé que le portique serait si lourd alors on a eu quelques problèmes pour le déplacer, d’autant qu’il n’y avait pas vraiment de prise! Le lendemain, mon chum a ajouté les petites planches à mi-hauteur, ce qui permet d’avoir une prise plus facile au moins.

Il ne restait plus qu’à acheter des accessoires, nous avons choisi une balançoire, un trapèze et une corde étant donné que l’espace était limité. Depuis les filles y jouent beaucoup, non sans se chicaner pour avoir la balançoire au même moment!

Coût de l’opération : environ 300$ (dont 60$ de livraison du bois dans notre cas).

NB : on avait regardé pour acheter un portique usagé mais on s’est frotté à 2 problèmes. Le premier, c’est qu’on n’a pas de voiture et que ça ne serait pas rentré dans une Communauto. Il aurait donc fallu louer un van pour plusieurs heures, parfois pour se rendre assez loin, selon les articles à vendre à ce moment-là.

Le deuxième problème, c’est que les portiques usagés ont généralement déjà passé plusieurs hivers dehors et sont dans un état discutable. Alors on n’était pas sûr de pouvoir les démonter/remonter sans problème.

Que restera-t-il de la pandémie?

En mars 2020 quand les premières mesures de restriction ont été annoncées, je faisais partie de celles/ceux qui pensaient que ça ne durerait pas. Très cyniquement, je ne pensais pas qu’un gouvernement, quel qu’il soit, prendrait le risque de plomber l’économie à long terme en fermant tous les commerces, les écoles, tout ce qu’on sait. Et pourtant…

Un an plus tard, on est pas loin d’être dans la même situation. Parfois je me demande dans 15 ou 20 ans ce qui restera de cette période. De quoi se souviendra-t-on? Est-ce que ce sont les masques sur le visage qu’on racontera à nos enfants? Est-ce que ce sont ces premiers mois où, même à l’extérieur, on n’avait le droit de s’approcher de personne? L’isolement social encore qui aurait du durer 2 semaines et qui pourtant 1 an plus tard semble toujours aussi réel? Les restaurants désespérément fermés? La colère sourde qui monte en chacun de nous alors que les mesures s’éternisent et qu’on a l’impression qu’un retour à la normale n’arrivera jamais?

Je suis rendue à un stade où quand je vois des images de fêtes, de gens en groupe dans un film, je trouve ça presque choquant! C’est quand même fou, non?

Récemment j’ai mis la main sur l’épaule d’une amie qui pleurait la mort de son animal pour la réconforter. C’est le contact le plus rapproché que j’ai eu avec une personne en dehors de ma petite famille depuis 1 an! Une simple main sur l’épaule…

Je ne sais pas quand les mesures seront allégées au Québec et ailleurs mais je me demande avec quelle facilité on retrouvera une vie normale ou, si pendant longtemps, on aura toujours ce réflexe d’être à 2 mètres les uns des autres… D’ailleurs ces derniers 12 mois, c’est aussi tout un vocabulaire que nous avons sagement assimilé: distanciel et son pendant présentiel (uniquement pour parler d’un future hypothétique), distanciation sociale, quatorzaine, déconfinement (celui qu’on espère), télétravail (cette fois, vraiment généralisé) ou encore covidiot… Et parfois je ne peux m’empêcher de me demander si ce ne sont pas un peu nous les idiots, à continuer sagement de suivre toutes ces règles sans plus discerner si cela a encore un sens.