J’ai cédé à Ladurée!

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Et oui, à force de lire des références aux macarons et plus précisément à ceux de Ladurée un peu partout (notamment sur la blogosphère féminine, voire parisienne), je me suis laissée tentée. Enfin, surtout je ne voulais pas mourir idiote (cela dit je ne veux pas mourir tout court), et je voulais avoir des arguments pour pouvoir dire « lâchez-nous avec ces foutus macarons » à toutes les personnes qui en parlent…

En découvrant que je travaillais à 5 minutes d’une fameuse échoppe Ladurée, j’y ai vu comme un signe du destin, il était temps que je croque la pomme, pardon le macaron et quoi de mieux comme prétexte qu’une expat qui rentre en France et qui est déjà conquise par ces sucreries?

C’est donc accompagnée de Kriss, que j’ai franchi le salon de thé et scruté la carte des pâtisseries et autres gourmandises…
Déjà je m’attendais à un choix beaucoup plus vaste et original de parfums je crois. Alors bien sûr il y a Fleur d’oranger ou Réglisse qui sortent un peu de l’ordinaire mais sinon on retrouve des goûts assez classiques: chocolat, vanille, café, pistache, etc. Cela dit, autant j’adore les desserts type fondant au chocolat, autant je ne suis pas du tout une aventurière du sucré, ce qui fait que dans un glacier aux 10 ou 50 parfums, je vais toujours choisir les deux mêmes: banane et pomme verte.

Pour en revenir aux macarons en tant que tel, j’ai pris chocolat, vanille, praliné et framboise (ce dernier pour mon compte de 5 fruits et légumes par jour évidemment!). Mon préféré est le parfum framboise et comme je le disais à Kriss, tout ce qui est à la framboise me rappelle invariablement le goût des Pailles d’or (on a les références qu’on peut)! Quant aux autres ils étaient très bons, quoiqu’un peu écœurant pour le praliné, mais j’ai du mal à comprendre pourquoi on en fait un tel battage tout de même…

Ce sont de bons petits gâteaux mais ils coûtent les yeux de la tête (6.90 euros pour 4 mini macarons) et surtout il y a des tas d’autres pâtisseries beaucoup plus savoureuses mais qui, effectivement, ne bénéficient d’aucun effet de mode…
Moi vous me laissez le choix entre des macarons et un fondant au chocolat ou une crêpe au Nutella ou même un crumble banane-fraise, je choisis sans hésiter ces derniers!
Par contre, tant qu’à faire pour 6 euros et quelques de plus j’ai pris un chocolat chaud (un vrai), un pur régal! Tellement que je n’ai même pas fini ma petite « théière » c’est dire!

Enfin voilà, je sais enfin quel goût ont les macarons Ladurée, il faudrait que je teste ceux d’Hermé maintenant, histoire de voir s’il y a une vraie différence…

Et après ça régime, parce que hein, bon, c’est bientôt l’été quand même, mince!

La chanson de la semaine: Rue de Paname par Les Ogres de Barback et les Hurlements d’Léo

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Quoi de mieux qu’une chanson évoquant Paris pour célébrer mon tout nouveau et tout beau visa canadien apposé ce jour-même dans mon passeport?

Cherchez pas, c’est ma drôle de logique…

ogres.jpg Pour revenir à cette chanson, Rue de Paname, je l’ai entendue pour la première fois en version live sur l’album Un air, Deux familles que Les Ogres de Barback ont enregistré avec Les hurlements d’Léo. Sur cet album on pouvait découvrir à quel point Les Ogres de Barback et Les hurlements d’Léo (qui ne cassent pas les oreilles je vous rassure) se complétaient et s’inscrivaient effectivement dans la même « famille », un vrai plaisir.

Les Ogres de Barback sont composés de quatre membres avant tout instrumentalistes. Vous pouvez les voir tantôt au violon, tantôt à l’accordéon, en passant par le trombone ou encore la flûte, un joyeux folklore en quelque sorte. Je suis loin de connaître tout leur répertoire mais leur premier album Rue du temps (sorti en 97) avec donc Rue de Paname mais aussi Accordéon pour les cons est un vrai petit bijou à mon goût. C’est un groupe que j’aimerais bien voir en concert tant j’imagine l’énergie qu’ils peuvent dégager sur scène…

Je scruterai leurs dates de tournée voir si des fois il ne passerait pas à Montréal à tout hasard dans les mois à venir et en attendant on peut écouter quelques extraits de leur dernier album, Du simple au Néant, sur leur page myspace.

Damages: LA série à voir!

Mais vraiment quoi!
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Dans Damages, on est plongé au coeur d’une affaire judiciaire opposant la redoutable Patty Hewes (Glenn Glose) et le riche industriel véreux, Arthur Frobisher (Ted Danson). Pour se faire on suit, dans les méandres de ce dossier, Ellen Parson (Rose Byrne), jeune avocate ambitieuse et fraîchement diplômée qui fera ses premières armes aux côtés de son mentor Patty Hewes et qui découvrira ainsi jusqu’où la soif de gagner peut conduire et engendrer.

damages2.jpg Cette série, dont la première saison compte 13 épisodes, est diffusée sur la chaîne câblée américaine FX et depuis peu sur Canal+. Elle se regarde ou plutôt se dévore comme un film tellement elle est bien ficelée et tient les téléspectateurs en haleine.

La réalisation est implacable, les personnages, les acteurs, le scénario, tout est complètement maitrisé et parfait! Bref c’est à ne pas manquer, moi j’ai adoré!

À noter que Glenn Glose a reçu le Golden Globe de la meilleure actrice dans la catégorie « drama » cette année grâce à ce rôle, et même que c’était vachement mérité!

Sur ce, je finis mes rattrapages de Rome et Dexter puis j’attaque The Wire (Sur écoute) dont j’ai entendu beaucoup de bien!

Fallait pas me dire ça!

MINOLTA DIGITAL CAMERA         À ma première semaine de travail, je passais consciencieusement mes coups de fil en me demandant si je faisais bien tout ce qu’il fallait car on se référait sans cesse à moi en tant que « télémarketing » alors que j’avais plus l’impression de faire de la prise de renseignements, d’autant qu’on ne m’a jamais détaillé vraiment ce que j’étais censée dire/demander/vendre.

Du coup, quand au bout de 4 jours mon supérieur est venu me voir en me disant que selon ses calculs au 6e jour j’aurais passé environ 600 appels, je me suis dit qu’il y avait un problème vu que j’en étais déjà à plus de 700!

De son côté cette nouvelle n’a pas eu l’air de le contrarier ni de le questionner, juste de le surprendre mais pour moi ça a fait tilt tout de suite, je travaillais trop! Ou du moins trop vite! Et ça fallait pas me le dire, ou du moins me le faire comprendre!!

Depuis lors, j’ai mis en place plusieurs stratagèmes pour travailler moins sans en avoir l’air…
L’inconvénient dans ce genre de job c’est que vous êtes censé être constamment en train de parler au téléphone ou au moins d’essayer de joindre quelqu’un et du coup, ça entrave mes lectures sur internet.

Première solution pour pouvoir lire tranquillement mes blogs préférés, décrocher le téléphone, bien faire le zéro pour que la standardiste qui n’est pas loin voit que je suis en ligne, et raccrocher au bout d’une minute environ en soufflant, genre y a jamais personne qui répond…

Le deuxième stratagème consiste à passer beaucoup plus de temps que nécessaire à rentrer les éléments dans le tableau entre deux appels, sauf qu’au lieu de rentrer les éléments j’en profite pour taper un mail, ou si je suis en train de lire un article il faut que je pense de temps en temps à tapoter sur le clavier, histoire de rendre le tout crédible!

Je sais, ça a l’air pitoyable mais les journées passent tellement lentement, c’est un tel calvaire que passer 3 minutes à lire un blog ou un mail relève du bonheur incommensurable!

Cela dit mon mauvais esprit a été puni puisqu’aujourd’hui on m’a annoncé que mon « bureau » (comprendre l’entrée) serait en travaux à partir de jeudi et donc que non seulement j’allais être dans le même espace que mon supérieur mais en plus je risque fortement de ne pas avoir internet!! Damned!
Il va vraiment falloir que j’enchaine les appels et d’ici là j’ai intérêt à savoir si le speech que je fais est celui qu’on attend de moi, sinon bonjour la mauvaise surprise quand mon chef va découvrir que depuis 2 semaines et demi, je fais n’importe quoi!! Quand je vous disais qu’une instance supérieure avait une dent contre moi…

Cashmere mafia/Lipstick jungle, même combat?

Cashmere mafia et Lipstick jungle font partie avec Gossip girl de ces séries inspirées voire adaptées de roman « chick lit » cette saison à la télé. Toutes trois ont de nombreux points communs à commencer par New-York et les hautes sphères de la bourgeoisie de la ville. Gossip girl se concentrant sur les riches ado, je n’en parlerai pas plus aujourd’hui, car Cashmere mafia et Lipstick jungle ont encore beaucoup d’autres points communs.

Dans chacune de ces séries, on se concentre sur un groupe d’amies (4 pour la première et 3 pour la seconde) qui ont toutes parfaitement réussi dans des domaines assez proches: les médias et la mode. Elles ont dans les 35 ans, certaines sont mariées avec enfants et d’autres (la minorité) célibataires. Les intrigues tournent autour de leur vie amoureuse et des coups bas qu’on peut leur faire dans leur travail, car le succès crée des jalousies, forcément.

cashmere1.jpgDans Cashmere mafia (diffusée sur ABC), on retrouve Lucy Liu (Ally Mc Beal, Charlie’s angels), Bonnie Sommerville(Friends, The OC), Miranda Otto (Le seigneur des anneaux) et Frances O’Connor. L’ensemble du casting fonctionne bien, de même que les acteurs interprétant les maris pour les couples concernés, cependant c’est du côté des intrigues que le bât blesse car elles sont loin d’être prenantes. On a beau suivre des filles ultra lookées, qui réussisent dans leur métier, qui ont tout pour elles, c’est très convenu, sans attrait, bref on s’ennuie! Du coup, pas étonnant que les audiences soient mauvaises et que la série soient déjà au bord de l’annulation.

Mais qu’en est-il pour Lipstick jungle diffusée sur NBC dont l’histoire est sensiblement la même?

lipstick_jungle.jpgD’abord le casting sur le papier me séduisait beaucoup moins: Brooke Shields (Susan), Kim Raver (24, The nine) et Lindsay Price (Beverly Hils) mais à l’écran, hormis quelques réserves pour Brooke Shields, je trouve que le trio fonctionne parfaitement. L’une est à la tête d’un studio de production, l’autre d’un magazine de mode et la dernière (seule célibataire) est créatrice de mode (de quoi s’embrouiller avec Cashmere mafia). Leurs intrigues professionnelles sont bien mieux intégrées et souvent plus intéressantes que celles de CM. En plus, on s’éloigne un peu du « meilleures amies à qui on dit toujours tout » quand l’une dissimule une liaison aux deux autres.

Dans l’ensemble, elles sont plus accessibles que leurs cousines et leurs intrigues sont beaucoup plus intéressantes voire croustillantes (en tout cas celle de Kim Raver me suffirait à elle seule!). Les maris et les enfants sont eux encore moins présents que dans CM mais ça passe sans problème, surtout que Kirby (Robert Buckley) est là pour le plaisir de ces dames!

Au final, je ne regrette donc pas le départ de Cashmere mafia et pour l’instant (à 4 épisodes de diffusés) j’espère que Lipstick jungle remontera suffisamment dans les audiences pour s’offrir une seconde saison.

Enfin, difficile de ne pas penser à Sex and the City en voyant chacune de ces séries mais aucune ne l’égale pour l’instant, il faut dire l’approche n’est pas tout à fait la même non plus. Reste à voir si Lipstick jungle maintiendra son intérêt sur toute la saison…

La chanson de la semaine: Anyone else but you by The moldy Peaches

 

moldypeaches.jpgCette semaine, marquée par la vision de Juno, je vous propose un titre tout droit sorti de la bande originale, Anyone else but you. L’ensemble des musiques sont de cet acabit, c’est-à-dire très folk, et ça colle parfaitement à la tonalité du film.

Ce morceau est interprété par The Moldy Peaches, groupe qui s’est apparemment auto-proclamé anti-folk (?!), mais j’aurais pu mettre la version finale chantée par les deux acteurs Michael Cerra et Ellen Page s’ils ne chantaient pas si faux! J’déconne, c’est juste que c’est plus touchant de voir la scène que de les écouter comme ça, sur internet.

En tout cas, au cas où vous en doutiez, la BO a beaucoup contribué à me faire apprécier ce film car à plein de moments, je trouvais que ça collait parfaitement à l’émotion ou à la tonalité générale de Juno.

On retrouve également sur l’album Cat Power, Belle & Sebastian, The velvet underground, The Kinks, plein de bonnes choses à découvrir ou approfondir sans hésitation!
« I don’t see what anyone can see in anyone else
but you… »

Le myspace du groupe (j’aime beaucoup Nothing came out, le reste bof): http://www.myspace.com/themoldypeachesfans

Le début de la folie??

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Un jour, à Vancouver, j’étais chez une copine qui habitait à côté de chez moi et qui, en me parlant de sa colocataire un peu étrange, fit cette remarque: « C’est bizarre, parfois je l’entends parler mais elle est toute seule dans la pièce ». Devant mon air surpris, non par la révélation mais par l’idée que ça puisse être bizarre, j’ai dû avouer que moi aussi je parlais très souvent toute seule et que ça ne me paraissait pas anormal…

À vrai dire, je pensais que tout le monde parlait souvent tout seul mais apparemment ça ne doit pas être le cas… (comme la fois où je croyais que tout le monde voyait son nez, tout ça parce que moi j’ai un tout petit problème de convergence et que je vois le mien, comment je pouvais deviner que ce n’était pas normal?!).

Non seulement je parle toute seule mais en plus j’arrive à me faire beaucoup rire, ou au contraire à m’énerver devant ma propre mauvaise foi. Exemple, l’autre soir au moment de me déshabiller, je ronchonne en me disant que j’avais oublié que j’avais mis 5 épaisseurs. Ce à quoi je me suis répondue que j’étais vraiment de mauvaise foi car je n’avais « que » 3 épaisseurs sur moi. S’en est suivi tout un débat sur l’utilité d’être de mauvaise foi, même avec soi-même! C’est vrai, c’est quoi l’intérêt franchement??

Un (autre) soir, quelqu’un serait rentrée dans ma salle de bain, il m’aurait prise pour une folle car j’ai bien dû répéter 5 fois « bouilloire? bouillotte? », tout ça parce que je ne me souviens jamais si l’objet de mon affection s’appelle une bouilloire ou une bouillotte! Alors je répétais les deux mots en attendant que l’un me paraisse évident… Finalement je suis allée me coucher sans être sûre de la réponse!

Le pire dans tout ça, c’est que je me parle même toute seule en anglais! Bah oui, à force de ne regarder que des films ou séries en VO, je continue mes conversations avec moi-même dans la langue de Shakespeare et je dois avouer que j’adore jurer un peu à la Nancy dans Weeds…

Juno

juno.jpg Juno restera dans les mémoires surtout pour la prestation de ses acteurs, à commencer par la toute jeune (et canadienne) Ellen Page. Elle y interprète une adolescente de 16 ans qui, dès un premier rapport sexuel, tombe enceinte de son meilleur ami. Loin de se plier aux clichés que ce sujet pourrait entraîner, Juno est un film intelligent où les répliques drôles fusent. On ne tombe pas dans un débat moralisateur, ni dans le teen-movie sur le fait d’être enceinte à l’école, c’est une histoire plus adulte ou d’adulte au final, tant l’héroïne, sous ses traits d’ado est perspicace et attachante.

On pourrait citer les autres acteurs (Jennifer Garner évidemment), les autres personnages (le père, la belle-mère, la meilleure amie), car chacun à sa mesure ajoute quelque chose au film, qui fait que c’est tendre, espiègle et sincère.

Dans les bémols, je dirais que justement l’héroïne est parfois un poil trop percutante pour être crédible. C’est un peu une Veronica Mars enceinte (et brune), on savoure mais en même temps on sent un décalage par rapport à son âge. Certains diront que c’est trop écrit.

Autre chose, la story-line avec le père adoptif m’a parfois un peu gênée car une certaine ambiguïté semblait s’installer entre eux qui ne me paraissait pas nécessaire… Je me suis d’ailleurs demandée si j’avais bien compris leur relation.

Enfin, l’affiche française faisant référence à l’excellent Little miss sunshine, je me permets donc de faire la comparaison entre ces deux films indépendants à mon tour. Les deux s’attachent à des gens ordinaires et éminemment sympathiques, les deux ont beaucoup fait parler d’eux par le bouche à oreille et grâce à leur casting de choix, mais Little miss sunshine avait quelque chose en plus à mon sens, peut-être le côté un peu délirant des personnages…

Quoiqu’il en soit, Juno est un film vraiment sympa et je comprends à présent mieux pourquoi Ellen Page était nommée aux Oscars! La pauvre se l’ait fait piquer par notre frenchie Marion Cotillard mais, du haut de ses 20 ans, elle a tout le temps d’en recevoir un plus tard dans sa carrière. C’est tout ce que je lui souhaite!

Immigrer au Québec, mode d’emploi


Il y a 5 ans et demi je suis allée à Montréal pour une année d’échange entre Lyon 3 et l’Uqam, le temps de ma maîtrise. Dans l’absolu, j’aurais préféré être à New-York mais ma fac ne proposait pas cette ville et de toute façon pour une maîtrise de lettres, il me semblait un peu risqué de suivre tous mes cours en anglais. C’est donc ainsi que j’ai fait la connaissance de Montréal et par la suite je n’ai eu de cesse d’y revenir.

Tout d’abord en PVT (Programme Vacances Travail) pendant un an.
Partie pour m’installer à Montréal et essayer de me faire un réseau dans ma branche, au bout de 3 mois, j’ai décidé de traverser le pays (en bus) pour découvrir Vancouver. C’était bien, c’était beau mais rien ne valait Montréal donc, au bout de 5 mois, demi-tour (en avion cette fois).

Puis un jour je me suis enfin lancée et j’ai décidé d’immigrer vraiment, c’est-à-dire de demander un visa de Résidence Permanente (RP). Sauf que prendre la décision c’est une chose mais obtenir le visa ç’en est une autre!

Le Québec est la seule province canadienne à choisir ses immigrants elle-même, il faut donc d’abord demander un Certificat de Sélection du Québec (CSQ) pour ensuite pouvoir demander au Canada Fédéral de vous accueillir. Autrement dit du temps et de l’argent en plus mais l’avantage c’est qu’en tant que français on marque des points et on a toutes les chances d’être accepté.

J’ai donc lancé ma demande de CSQ en avril 2007 et obtenu cette première étape le 19 juillet suite à quoi j’ai déposé le 24 août ma demande de RP en tant que telle, auprès de l’ambassade du Canada à Paris. Après plus de 3 mois et demi d’attente ils m’ont envoyé un accusé de réception comme quoi mon dossier venait d’être ouvert et 2 mois plus tard, les instructions pour passer la visite médicale.

Examen médical, prise de sang pour dépistages divers et variés, analyse d’urine, radio des poumons, et près de 150 euros en moins plus tard, j’avais franchi la dernière étape dans le parcours du combattant de l’immigrant. Restait plus qu’à attendre des nouvelles de l’ambassade pour savoir si, enfin, j’étais acceptée.

Ayant mis l’adresse de mes parents comme lieu de résidence, je ne pouvais pas aller frénétiquement chaque jour à la boîte aux lettres pour voir si une enveloppe à mon nom m’attendait, ce qui n’est peut-être pas plus mal. Samedi matin, 15 jours après ma visite médicale, mes parents m’appellent pour me dire que j’ai reçu la « Brune » c’est-à-dire la lettre m’informant que mon visa est prêt à être émis!!

Après près de 11 mois d’attente (et 1100 euros de procédure), cette fois c’est la fin, je vais devenir Résidente Permanente du Canada! Il ne me reste plus qu’à aller faire apposer le visa dans mon passeport et ensuite je suis libre de partir quand bon me semble! Et début avril, après mon anniversaire, me paraît une bonne idée…

La chanson de la semaine: LDN de Lily Allen

Non la chanson de la semaine ne sera pas « Si tu reviens » de Jeanne Cherhal qui a fait un très beau coup avec ça vu qu’on en parle partout! Au cas où vous ayez échappé à l’histoire, elle a écrit une chanson à partir du « supposé » texto de Sarkozy à son ex-femme « si tu reviens, j’annule tout » et l’a publié sur son myspace en précisant apparemment que ça resterait sur ce support… Tant mieux parce que la chanson n’a rien de génial je trouve.

Mais revenons à nos moutons (non je ne t’oublie pas, Anaïs), cette semaine a marqué le retour de la pluie et de la grisaille (à Paris tout au moins) et pour ne pas se laisser abattre quoi de mieux qu’une petite chanson entraînante et ensoleillée??

lilyallen.jpg C’est donc Lily Allen qui s’y colle avec LDN.

Lily Allen, tout comme Amy Winehouse, j’en ai entendu parler au printemps dernier dans les news people avant d’entendre la moindre de ses chansons. On parlait d’elle en référence à son poids parce qu’elle n’avait pas la silhouette anorexique de la plupart des stars et en parlait sans complexe. Loin de ressembler à la chanteuse des Gossip pour autant, cette jeune anglaise de 22 ans s’est fait d’abord connaître sur Internet avant de cartonner avec son single Smile en 2006.

Aujourd’hui je vous ai mis cette chanson que j’aime beaucoup mais dans l’ensemble tout son album, Alright still, est agréable, ce qui m’a valu quelques difficultés à n’en choisir qu’une!
Par contre, il faut rétablir la vérité, cette chanson paraît gaie et légère mais en fait on n’y parle de prostituées, de macs et d’une petite vieille qui se fait voler son sac…
« When you look with your eyes
Everything seems nice
But if you look twice
You can see it’s all lies »

Sa page myspace: www.myspace.com/lilymusic