Cherchez l’erreur

Aujourd’hui je vous propose un super jeu trop drôle qui s’appelle « Cherchez l’erreur » et même qu’en fait il y a deux erreurs et que ce ne sont pas vraiment des erreurs mais plutôt des « choses chelou » comme disent les jeunes!

Le principe est simple, je vous mets une photo prise de la salle de bains que mon coloc Samuel et moi-même utilisons et vous me dites ce qu’il y a de surprenant là dedans… Vous allez voir c’est simple, d’autant que je vous ai rangé les produits par catégorie.

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Ah bon, peintre c’est un métier?*

79002311.jpgAlors que l’humidité ambiante nous fait crever de chaud à Montréal (ce qui n’empêche pas les nuages je vous rassure), j’ai attaqué la peinture de mon appartement, ou plutôt de ma chambre. Et comment vous dire… J’aurais mieux fait de m’abstenir!

Après avoir hésité entre jaune et blanc, j’ai opté pour le blanc en pensant acheter un sticker pour décorer un des murs. Sauf qu’avant d’en arriver là, il faut que je repeigne par-dessus du vert et ça n’est pas sans mal!
J’ai acheté rouleaux, pinceaux, marche-pied (je pensais emprunter un escabeau chez mes proprios mais comme par hasard ils n’étaient pas là) et je me suis lancée…

Le rouleau c’est bien mais ça ne va pas jusqu’au bord ou plutôt ça atteint le haut du mur en même temps que le plafond, oups! Du coup, j’ai opté pour peindre au pinceau sur une dizaine de centimètres, histoire d’épargner mon plafond que je n’envisage vraiment pas de repeindre, mais la différence entre les passages au pinceau et ceux au rouleau est flagrante!

Comme si ce n’était pas suffisant on voit aussi les traces de rouleau sur les murs! J’ai beau ne pas retremper mon rouleau dans la peinture trop souvent, il n’empêche qu’il y a des démarcations et c’est trop moche!
Comme en plus mon marche-pied posé sur la protection en plastique avait tendance à glisser et moi à me rattraper contre le mur pour ne pas tomber dans le pot de peinture, il y a quelques traces de doigts réparties sur à peu près l’ensemble de la chambre, super!!

Je me réconforte en me disant que la 2e couche va réparer toutes ces petites lacunes mais au fond ce n’est pas un sticker qu’il va falloir que j’achète mais des tapisseries géantes pour dissimuler mon travail d’artiste! Hum… Vraiment ça valait le coup!

*Et vous n’auriez pas pu me le dire avant?!

Army wives

armywives.jpg Il y a longtemps que je n’ai pas parlé série sur ce blog, pourtant ce n’est pas faute d’avoir un billet sur Eli Stone quasi-prêt depuis des semaines! Bref, du coup, c’est d’Army wives dont je veux parler car c’est une série qui passe l’été aux US sur Lifetime et qui mérite d’être connue.

On parle beaucoup des soldats envoyés en Irak, en Afghanistan ou d’en d’autres pays du monde pour faire la guerre ou maintenir la paix, mais on s’intéresse rarement à la vie de leurs familles, aux drames et difficultés auxquels elles sont confrontées. C’est donc à ça que s’attaque Army wives en s’attachant aux époux de militaires qui vivent sur une base américaine.

On suit 4 femmes et un homme, tous mariés à l’armée via leur conjoint. De la jeune mariée impétueuse qui a tout à apprendre de la vie sur une base à la femme de général qui doit faire bonne figure et assumer le poids du protocole, on s’intéresse à ses hommes et femmes qui restent en arrière mais qui doivent vivre des mois, parfois des années sans leur conjoint…

Army wives est une série qui offre une réflexion sur la guerre, parfois critique, mais qui sait aussi être légère et drôle, grâce notamment au franc parler de ses héroïnes. Elles sont attachantes et servies par d’excellentes actrices, qui rendent le tout crédible. On retrouve notamment Catherine Bell de JAG (Denise), Brigid Brannagh (Pamela), Sally Pressman (Roxy), Kim Delaney (Claudia Joy) et Sterling K. Brown (Roland), seul homme civil. À noter la présence de Drew Fuller dans le rôle de Trevor Leblanc, époux de Roxy, est qui est juste incroyablement sexy!

La première saison comptait 13 épisodes et, alors que la deuxième saison débute ce dimanche, les candidats à la présidentielle américaine Barack Obama et John McKain viennent tout deux d’y faire allusion dans des discours! Une promotion assez incroyable pour cette petite série du câble mais qui montre sa qualité.

Si vous êtes en manque de série pendant l’été, essayez donc Army wives, sans être révolutionnaire, c’est un programme touchant qui sait donner envie de connaître la suite sans utiliser des intrigues rocambolesques ou sensationnelles.

La température monte!

temp.jpg Au sens propre! Il devrait faire 41° en température ressentie ce week-end à Montréal!
Au cas où vous vous poseriez la question, ici on parle beaucoup en terme de température ressentie que ce soit en été ou en hiver.
En hiver, c’est le facteur éolien – vent – qui fait descendre les températures alors qu’en été c’est le facteur humidex (humidité) qui fait monter les températures. Donc quelle que soit la saison, si votre thermomètre annonce -10 ou 25, il suffit qu’un des deux facteurs rentre en ligne de compte et hop vous pouvez passer à -20 comme à 35 en ressenti!
C’est pourquoi MétéoMédia (l’équivalent de MétéoFrance) fait partie des incontournables vérifications chaque matin!

Mais ce week-end, ce qui va aussi faire monter la température, c’est le grand prix de F1 qui se déroule dans la ville, enfin sur l’île St Hélène pour être précise.
Pendant 4 jours, les voitures les plus chères au monde vont se pavaner dans les rues, d’ailleurs Peel et Crescent sont déjà fermées pour le défilé de Ferrari et autres Porsche, sans oublier les concours de Jacky et les pitounes (jolie fille souvent court vêtue) pour animer le tout!

Bref ce week-end ça va être testostérone, gros moteur, frime et mini-jupe! Enfin pour les autres, moi je vais peinturer! IMG_6408.jpg
Ceci est bien le coffre d’une voiture, je n’ai toujours pas compris l’utilité mais c’était il y a deux ans à la même époque!

Un presque boulot et un bientôt appart

Alors en vrac, il semblerait que pour les semaines à venir, et peut-être les mois, je vais travailler de chez moi pour une maison d’édition. Je suis ravie car je retourne enfin à mon domaine, en plus en jeunesse, avec une maison récente mais qui se développe bien, et surtout je vais vraiment être en charge de projet de A à Z, ou au moins dès A!!

Le problème va être de m’imposer un rythme car si je cède aux grasses mat’ et au surf sur la toile, je ne vais pas m’en sortir! Du coup, il va falloir que je songe à un plan de bataille mais je n’ai pas trop de solutions en vue pour l’instant à part aller travailler à la bibliothèque, mais ça enlève un peu tout l’intérêt au fait de travailler à domicile!
L’autre problème étant que pour l’instant je n’ai aucune visibilité sur ce que je peux espérer gagner réellement par mois… Va falloir être prudente les premiers temps.
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Quand à l’appart, j’ai enfin récupéré les clés, le temps de m’apercevoir qu’il serait bon que je peinture (peigne) au moins la chambre… C’était pas tout à fait à mon programme mais si je ne le fais pas, ça va m’obséder des semaines.
Cela étant comme je n’ai toujours pas acheté de meubles, je ne risque pas de les éclabousser par inadvertance, tout comme je ne risque pas de pouvoir emménager rapidement si je ne me rends pas chez Ikéa pour acheter tout ça…
Bref, un peu d’organisation ne me ferait pas de mal!

EDIT: Blog en travaux et constat incroyable: 14 commentaires étaient filtrés sans que je ne le sache donc un peu de plus et j’avais passé les 1000 commentaires sans m’en apercevoir! Toutes mes excuses à Tink Again et JS qui ont été les principales victimes d’un bloqueur d’adresse IP apparemment!

[Las Vegas] 21

21.jpg En ce moment sur les écrans canadiens et à partir de mercredi en France, on peut retrouver Jim Sturgess dans 21 ou Las Vegas 21 en VF. Jim Sturgess c’était mon coup de cœur de janvier après avoir visionné Accross the Universe et depuis je ne l’avais plus revu à l’écran, autant vous dire que j’avais hâte!

Ici, il est accompagné de Kevin Spacey et Kate Bosworth (entre autres) pour un film centré sur le blackjack et les mathématiques. Si l’univers de Vegas et des casinos vous manquait depuis Ocean’s 13 ou Lucky you, vous aurez votre dose de jeux de cartes mais attention pas du poker pour une fois!

C’est donc l’histoire de 5 jeunes étudiants brillants du MIT coachés par leur professeur (Kevin Spacey) pour compter les cartes et ramasser plein de sous, tout en essayant de ne pas se faire prendre, cela va de soi! Sauf que bien sûr, ce n’est pas toujours aussi simple, surtout quand un chef de la sécurité veille au grain à l’ancienne (Laurence Fishburne)…

Le film, qui dure tout de même 2 heures, est assez agréable bien que sans grande surprise. Les acteurs en font en grande partie le charme alors que leurs personnages ne sont malheureusement pas toujours suffisamment développés.
Quoiqu’il en soit cela reste un bon divertissement…

Do you speak français?

Le Québec c’est comme le village d’Asterix, on y tente tant bien que mal de résister à l’envahisseur, sauf qu’il n’est pas romain mais anglais. Le Québec, c’est une province canadienne perdue au milieu d’un pays, et plus généralement d’un continent, où l’on parle anglais ce qui n’est pas sans poser quelques problèmes…

Du coup, en 1977 on a mis en place la Loi 101 (la Charte de la langue française) qui définit le français comme langue officielle de la province et qui impose le français comme langue prédominante pour l’affichage commercial.

C’est ainsi que sur les vitrines des magasins vous trouverez « Coiffeur » et en plus petit « Hair dresser » par exemple. Les titres de films eux sont tous traduits et vous pourrez voir Clanches (Speed), Danse Lascive (Dirty Dancing), Sexe à New-York (Sex and The City), ou encore Brillantine (Grease).
Mais on traduit également des mots du langage courant tels courriel pour mail, balado pour podacst, croustilles pour chips ou encore hambourgeois pour hamburger…

Ça surprend au début puis on s’y fait, par contre il n’est pas rare, en tant que français, de se voir dire qu’on utilise plein d’anglicismes chez nous avec « shopping, parking, week-end » comme exemple. C’est à ce moment que revient l’éternelle querelle car oui on utilise des anglicismes mais qui sont passés depuis longtemps dans le langage courant et dans le dictionnaire alors que les québécois ont tendance à « switcher » au milieu de leur phrase en anglais. Ainsi, vous checkerez vos courriels, vous ferez réparer le bumper de votre char, vous cancellerez une réunion ou anyway, vous passerez à autre chose…

En vivant au Québec, vous apprendrez donc à dire « fin de semaine » pour week-end mais si vous écoutez la télé américaine ou que vous travaillez avec des collègues anglophones, vous finirez par franciser certains termes anglais.
C’est ainsi qu’au cours de la semaine dernière j’ai été tentée de moover de place au restaurant (à cause de la pluie), d‘argueer avec des amis ou de catcher les news!

Sans la potion magique de Panoramix, pas toujours facile de résister à l’envahisseur, surtout quand celui-ci représente 330 000 000 de personnes
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Des cocktails et des filles

cocktail.jpg Vendredi soir avait donc lieu la soirée Blogs & The City, ici, à Montréal et première constatation, être devant le ciné à 17h30 ne suffit pas pour avoir des places pour la séance de 19h35 de Sex & The City, ni pour celle de 22h figurez-vous!

Qu’à cela ne tienne, on se dirige vers l’Hôtel de la Montagne pour profiter de la vue panoramique du bar à son sommet et de ses cocktails!
C’est donc mon premier daïquiri fraise depuis des mois et il était particulièrement bon, ce qui explique peut-être le prix plus élevé que la moyenne (9.25$ sans tips).
Malgré les nuages, les neuf filles présentes papotent gaiement ou prennent des photos de la vue, jusqu’à ce qu’il soit temps de partir en chasse d’un restaurant. On se dirige vers le quartier latin vu que le ciné sur St Denis diffuse exceptionnellement le film en VO (non sous-titrée as usual here) et on découvre avec plaisir pour celles qui ont fait le déplacement qu’il reste des places pour la séance de 22h! Parfait, le temps de tester le resto indien un peu plus loin et hop on peut enfin prendre places dans nos sièges!

sexcity.jpg J’ai beau réfléchir, je ne trouve pas d’autres exemples de séries qui aient été adaptées au cinéma avec les mêmes acteurs et en totale continuité au niveau de l’histoire… Ça représente un challenge certain mais tout était fait ici pour satisfaire les fans (ou non) de la série Sex and The City. On nous remet dans le bain pendant le générique et on retrouve avec un plaisir non dissimulé les 4 protagonistes qu’on adore: Carrie, Miranda, Samantha et Charlotte.

La première heure est vraiment drôle et soutenue, toutes les nanas dans la salle se sont exclamés en même temps à la vue du dressing de Carrie, ce qui était assez rigolol!
Par la suite, le rythme redescend légèrement mais pour un film de plus de 2 heures, on ne s’ennuie jamais! Si c’est un peu édulcoré par rapport à la série, le ton reste tout de même identique, et l’esprit, tout comme la garde-robe de Carrie, sont toujours les mêmes.

Au passage, on apprendra enfin le vrai nom de Big, toute une page qui se tourne! Il est d’ailleurs un peu triste de penser qu’on ne reverra plus nos 4 héroïnes dans de nouvelles aventures… mais autant rester sur une note positive!

People should smile more

Faulkner.jpg Newton Faulkner, vous connaissez? Moi pas beaucoup mais j’y remédie en ce moment-même en écoutant son album, Hand built by Robots, dont est tirée la chanson People should smile more qui illustre ce post.

Le jeune homme de 23 ans est originaire d’Angleterre et livre avec son premier CD, un album pop-folk très sympathique. Composé de pas moins de 17 titres, vous aurez tout à loisir d’apprécier sa voix, son talent pour la guitare et ses mélodies entêtantes dont Gone in the morning. ou U.F.O.

Sa page myspace: www.myspace.com/newtonfaulkner

Et puisqu’on est dans le registre de « sourire plus » (cf titre de la chanson), je rappelle aux montréalaises qui passent dans le coin que la soirée Blogs & The City a lieu demain soir à partir de 17h30! Venez nombreuses!

Trois auraient suffi

indianajones.jpg La saga Indiana Jones, c’est avant tout Harrisson Ford, son chapeau, son fouet, son humour et heureusement ces éléments sont toujours présents dans le 4e volet des aventures du célèbre archéologue, car le moins que l’on puisse dire c’est que le scénario, lui, laisse à désirer…

Je ne sais pas s’ils sont tombés dans la facilité mais l’Histoire manque cruellement de saveur, entre le faux agent-double (ah bon?!), les petits hommes verts (l’horreur) et quelques « locaux » venus faire de la figuration…
Aucun piège à déjouer dans ce « royaume du crâne de cristal », on y entre (presque) comme dans un moulin et très peu de suspens au final dans cet épisode. Je ne parle même pas du fameux crâne, tout léger, qui a l’air fait de plastique recyclé, très crédible!

Si l’on ajoute quelques scènes tellement improbables qu’elles en deviennent risibles (Henry 3e du nom qui se prend pour Tarzan, ou qui fait de l’escrime à cheval sur deux voitures), on a le tableau d’un film dont on se serait bien passé

Heureusement, le personnage d’Indiana Jones a toujours le même attrait, le même sex appeal, et comme la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre, on peut en dire autant de son fiston! Shia Labeouf est impeccable dans son rôle et aussi crédible au bord des larmes qu’au guidon de sa voiture.
Quant aux autres protagonistes, on retrouve Marion Ravenwood (Karen Allen) du tout premier volume de la saga, on se serait bien passé de tous les intermèdes à l’eau de rose qui tombent comme un cheveux sur la soupe mais le personnage est sympa et l’interaction entre ses trois-là permet quelques scènes bien rigolotes au moins.
À noter que Cate Blanchett figure aussi au générique en méchante brune passionnée de para-psychisme (l’intérêt?!)…

La fin laisse présager que le fiston pourrait reprendre le chapeau de son père, une nouvelle adaptation est-elle à prévoir??