Un hôtel familial à Orford

On sait tous que l’hiver au Québec peut être long, surtout que le printemps en est souvent un prolongement. Alors si vous voulez partir quelques jours à proximité de Montréal, sans avoir crainte de la météo, je vous conseille fortement l’hôtel Cheribourg à Orford qui est la définition même d’hôtel familial avec beaucoup d’activités intérieures pour les enfants.

C’est la place où je souhaitais aller quand il ferait bien moche à l’extérieur pour n’avoir aucun regret de rester enfermé mais on a eu du mal à fixer une date pendant l’hiver entre les activités des enfants et les week-ends déjà pris. C’est finalement cette fin de semaine que nous avons pu utiliser une carte cadeau reçue à Noël 2017!

La décoration n’est pas forcément très prononcée mais le bâtiment principal avec ses 3 étages est propre et les chambres assez spacieuses. C’est au sous-sol qu’on découvre la caverne d’Ali Baba pour les enfants avec une immense pièce qui leur est dédiée. Au programme, une grande structure de jeux un peu comme dans les parcs intérieurs, un gros module gonflable et même un cinéma. On trouve aussi table de ping-pong, baby-foot et billard. Dans une salle adjacente, il y a aussi 3 grands écrans pour jouer à différentes consoles, une grande table pour faire des activités manuelles et quelques livres et jeux de société. Autant vous dire que les filles s’en sont données à cœur joie et que tout ce qu’on a eu à faire a été de les surveiller de très loin, parce que oui, les parents doivent les accompagner. Il y a quelques activités organisées comme la confection de bracelets quand nous y étions.

On en a aussi profité avec Chéri pour faire quelques parties de ping-pong et baby foot parce qu’il n’y a pas de raison que seuls les enfants s’amusent!

L’autre clé du séjour a été la piscine intérieure avec une température plus que correcte et une petite glissade pour les enfants. Il y a même une sorte de bain tourbillon et un sauna où les enfants peuvent aller aussi. La piscine n’est pas immense mais en fin de matinée il n’y avait quasiment personne alors que de mon expérience, l’heure de pointe est plutôt en fin de journée.

Avec tout ça, on avait l’appétit bien ouvert et les repas pris sur place (déjeuner et souper) ont été bien apprécié. Le personnel est au petit soin pour les enfants et leur amènent dessins et trempette de légumes dès l’arrivée. Leur plat est d’ailleurs servi en même temps que l’entrée des adultes pour calmer les plus affamés. On sent l’expérience qui va avec « hôtel familial ».

En résumé, c’est le parfait hôtel où s’évader quand vous voulez sortir de chez vous mais que la météo n’est pas clémente. Cela dit, il y a aussi une piscine et des modules à l’extérieur mais on n’a pas eu l’occasion de voir ça de près. Côté prix, ce n’est pas donné mais à vrai dire on se fait la même réflexion pour quasiment tous les hôtels qu’on essaie de réserver.

Transformer une pièce sans fenêtre en chambre lumineuse

Quand on habitait la rive-sud on avait 4 chambres (dont une au sous-sol), ce qui nous permettait de loger confortablement nos familles quand ils venaient nous rendre visite pour plusieurs semaines.

Quand on a souhaité déménager sur l’île, on s’est vite rendu compte que 4 chambres, ça allait être compliqué à trouver. Le tout premier biens qu’on a visité était en cours de transformation d’un duplex à une unifamiliale mais seulement 3 chambres étaient prévues et comme il n’y avait qu’un vide sanitaire, impossible de songer à agrandir par le bas.

On a continué nos recherches mais on ne trouvait jamais rien qui remplissaient tous nos critères, il faut dire qu’on en avait beaucoup! Alors petit à petit on s’est dit que ce tout premier bien visité correspondait quand même beaucoup à ce qu’on cherchait et qu’il y aurait peut-être moyen de changer l’aménagement de l’étage à moindre coût. C’est ainsi qu’on a fait réviser les plans pour réduire la chambre des maîtres et sa salle de bains attenante, transformer le « walk in » garde-robe en un placard classique et qu’on a pu caser notre 4ième chambre!

Par contre, puisqu’elle venait s’insérer entre 2 pièces, elle n’avait aucune fenêtre. Comme la luminosité est un critère important pour nous, on a choisi de ne pas laisser ça comme ça. C’est ainsi qu’on a trouvé 2 solutions : la première, peu coûteuse a été de créer une fenêtre intérieure qui donne sur le palier. Le palier lui-même est très lumineux puisqu’il y a un puit de lumière en haut des escaliers.

Pour ne pas impacter notre budget, nous avons procédé avec des montants de bois et du plexiglas, comme pour la verrière. D’ailleurs, cette fenêtre était censée être une verrière pleine hauteur à la base mais il y a eu un problème de communication entre mon chum, moi et le contracteur… Qu’à cela ne tienne, on a gardé ça comme tel et, un jour, qui sait, on fera la transformation initialement prévue.

Comme ça reste une chambre, on a mis des rideaux à l’intérieur pour que ses occupants occasionnels puissent avoir de l’intimité.

L’autre chose que nous avons fait a été d’installer un puit de lumière et ça c’est vraiment magique! Cette pièce est devenue la plus lumineuse de la maison! Par contre, un puit de lumière peut augmenter le risque de dégât d’eau/infiltration par le toit alors il est bon de faire affaire avec une compagnie sérieuse pour l’installation et de le surveiller dans l’année. Le notre s’ouvre et nous permet d’accéder au toit pour les vérifications printanières. Par contre, nous n’avions pas demandé un modèle avec store, erreur! Nous avons du en rajouter un par la suite pour éviter les réveils à 5h du matin et ça a été beaucoup plus compliqué (et moche) que s’il avait été intégré à l’achat.

Tout ça c’est bien beau mais au final ça nous embêtait un peu d’immobiliser ce bel espace toute l’année avec un lit queen confortable mais qui prenait beaucoup de place alors nous avons décidé de changer la vocation de cette pièce pour en faire une salle de jeu/télé/chambre d’amis. Pour ce faire, nous avons vendu le grand lit, acheté d’occasion un modèle simple qui se convertit en lit queen (on a trouvé ça plus confortable qu’un canapé-lit, bien que moins esthétique) et hop, on venait de gagner beaucoup d’espace, sans renier sur le confort pour les mois d’été où nos familles sont là.

Maintenant l’espace est envahi par les enfants mais ça fait toujours ça de jouets en moins dans le salon!

NB: techniquement pour être considérée comme une chambre, il faut 1 sortie (fenêtre ou porte) facilement accessible vers l’extérieur en cas d’incendie. Ce n’est donc pas le cas ici.

Le Portugal en famille: Porto, Braga et Guimaraes

Incontournable de tout séjour au Portugal, il y a bien sûr Porto. Certains préfèrent Lisbonne, d’autres Porto, les deux villes sont très agréables mais nous, on a préféré Lisbonne. Déjà on y était hors canicule ce qui rend la visite de la ville pas mal plus agréable! À Porto, on commençait à avoir chaud, très chaud, même si c’était avant notre passage à Évora où nous avons rôti, je le rappelle, par 47°!

Nous avions opté pour un logement situé près de tout pour ne pas avoir à perdre du temps dans les transports et je dois dire que niveau localisation, c’était parfait (pas très loin du métro Trindade). Par contre, qui dit chaleur dit fenêtres ouvertes la nuit et qui dit fenêtres ouvertes la nuit en ville dit bruit! Cela dit, ce n’est pas tant les bruits de la ville qui nous ont réveillé que celui des mouettes! Il y avait une colonie tout près et vers 5h du matin, elles piaillaient tellement qu’on a cru que c’était un bébé qui pleurait la première fois! Mise à part ça, le séjour s’est bien passé.

Nous avons découvert le fameux pont Louis 1er construit par un disciple d’Eiffel, qui enjambe le Douro et d’où des jeunes (et moins) s’amusent à sauter en échange d’argent. Par contre, ils ont des attentes précises parce que je peux vous dire qu’on a attendu bien 15 minutes d’un côté sans qu’aucun ne saute parce qu’ils voulaient plus d’argent (de l’autre côté, des enfants enchainaient les sauts).

Nous nous sommes beaucoup baladé dans les rues, tombant par hasard sur la gare de Sao Bento qui vaut le détour pour ses Azulejos, Praça da Liberdade ou encore la cathédrale Sé. Dans les incontournables, il y a bien sûr la Torre dos Clerigos qui surplombe la ville. Par contre, dans notre cas, nous avons fait la file et les billets disponibles étaient seulement pour plus tard dans l’après-midi, ce qui demande un peu de logistique si vous aviez prévu d’autres visites. Nous en avons profité pour nous approcher de la fameuse librairie Lello e Irmao qui a inspiré JK. Rowling pour Harry Potter. Vu la file qu’il y avait pour y accéder (malgré les 4 euros d’entrée), nous avons préféré passer notre chemin.

Nous avons profité de la canicule pour découvrir les plages à une vingtaine de minutes de tramway du centre-ville puis pour visiter l’aquarium Sea Life qui se trouve dans le même coin. Les enfants ont beaucoup aimé cette pause dans nos pérégrinations urbaines.

À moins d’1 heure de Porto, vous devez découvrir Braga. Les environs de Braga sont avant tout connus pour le sanctuaire Bom Jesus do Monte et ses nombreuses marches prises dans un écrin de verdure. Il y a même un funiculaire qui fonctionne uniquement avec des contrepoids d’eau si vous voulez vous évitez la montée à pied.

Mais Braga elle-même est une très jolie petite ville qu’il est bien agréable d’arpenter.

Quitte à être dans le coin, vous pouvez aussi faire un détour par Guimarães, ville inscrite au patrimoine culturel de l’humanité par l’Unesco pour sa riche histoire médiévale. De notre côté, nous avons seulement visité le château, qui a une façade bien conservée mais à peu près rien à contempler une fois de l’autre côté des murs. Dommage.

Cette fois, je crois que j’ai fait le tour de tous les coins que nous avons visité au Portugal l’été passé. Bien que nous ayons arpenté une bonne partie du pays, il nous resterait tellement à voir encore. En plus, nous avons tellement aimé certains coins (dont Lisbonne, Aveiro, Evora et Lagos pour ma part), qu’il nous faudra de toute manière y retourner un jour.

Netflix ou la malédiction du choix

Pendant longtemps, tel le petit village de gaulois, nous avons repoussé l’envahisseur et nous avons refusé de nous abonner à Netflix. Enfin, c’est surtout mon chum qui refusait parce que moi j’étais plutôt celle qui lui suggérait (le harcelait) pour nous abonner!

Comme nous n’avons pas le câble, la télé se résumait à Télé Québec, ce qui est parfait pour les enfants avec les dessins animés du matin mais qui limite les options pour le reste du temps. Puis, à force de suivre de plus en plus de séries qui étaient produites par Netflix (The Crown, Unbreakable Kimmy Schmidt, House of cards, Stranger things, 13 Reasons Why), sans compter les téléfilms de Noël pendant les Fêtes, on a décidé d’essayer.

Au grand bonheur des enfants qui ont tout de suite réussi à naviguer dans l’application et qui se sont découvert une passion pour Fuller House (la suite de la série de mon enfance : La Fête à la maison). De notre côté, on s’est trouvé face à un nouveau problème : l’ampleur du choix! C’est ainsi qu’un soir où on cherchait une série à regarder on a fait défiler les catégories proposées (Tendance, Action, Drama, Comédie, etc.) sans réussir à se mettre d’accord. Tsé quand l’un est d’humeur pour quelque chose de sérieux alors que l’autre a plus envie de légèreté… Alors on s’est dit, tant pis, on a qu’à regarder un film à la place! Et bien sérieusement, on a passé un autre 30 minutes à faire défiler toutes les sections! Je crois que ce soir-là on a fini par prendre chacun un livre, faute de s’être mis d’accord!

Alors depuis on a une nouvelle stratégie qui consiste à demander à nos amis ce qu’ils ont vu et aimé sur Netflix pour faciliter notre choix! C’est ainsi qu’on a regardé Sherlock, The Sinner et Bodyguard côté séries; Bird Box côté films.

De mon côté, je re(rererere)garde les épisodes de Friends avec toujours autant de plaisir et j’ai aussi découvert Jane the virgin un peu par hasard et Oh My God, je suis totalement accro! L’avantage c’est qu’il y a 4 saisons de disponible (la 5e et dernière sort bientôt je crois) mais cette série inspirée de telenovela est complétement addictive, tout en étant super légère et loufoque. Autant dire qu’avec environ 88 épisodes à regarder, je suis occupée pour les prochaines semaines!

Si vous avez des films ou séries à nous recommander pour éviter qu’on passe nos soirées à juste faire défiler les catégories, n’hésitez pas.

J’ai pas envie

Je ne sais pas chez vous mais alors dans ma maison de fou, à chaque fois qu’on demande quelque chose aux enfants, on s’entend répondre « J’ai pas envie ». Qu’on leur demande de se laver les dents, de débarrasser leurs assiettes ou de lire un livre, la réponse est toujours la même, à mon grand désespoir. C’est parce qu’en soi, si elles ne se lavent pas les dents, ce n’est pas moi qui vais subir la réparation de la carie chez le dentiste (pour une fois) mais pourtant, comme tout parent (qui se respecte), je prends à cœur qu’elles aient une bonne hygiène buccale, voire une hygiène tout court parce qu’elles ne veulent pas non plus prendre de douche!

Dans notre livre des ruses parentales, nous alternons donc avec plus ou moins de régularité le chantage (tu pourras regarder un épisode de la Pat Patrouille si tu es habillée avant que ce soit l’heure de partir), la menace (si tu ne ranges pas tes jouets, je vais les donner) ou encore les systèmes de motivation divers et variés.

Ainsi nous avons eu une phase « Diamants ». Je vous explique. À chaque bonne « action » (vider sa boîte à lunch, ramasser ses jouets, etc.), les filles recevaient un ou plusieurs diamants (faux ai-je besoin de préciser) qu’elles pouvaient ensuite monnayer contre une bebelle dans la « boîte des récompenses ». On y trouvait des petits livres, des crayons à tatoo, des suçons, etc.
Ça a duré un certain temps, avec plus ou moins de succès. C’est d’ailleurs le problème de ces systèmes de motivation, il faut s’y astreindre et que ce soit pratiqué par toute la famille en permanence sinon les changements ne s’ancrent pas dans la routine.

Le temps a passé, on a laissé tomber mais les frustrations, elles, sont bien là, d’autant que plus les enfants grandissent, plus ils devraient s’impliquer dans les tâches quotidiennes et se responsabiliser.

C’est ainsi qu’on attaque un nouveau système : la liste des tâches à faire chaque soir est affichée dans la maison et elles cochent en vert ce qu’elles ont fait SANS qu’on ait besoin de leur répéter dix fois (sacré défi). Si toutes les tâches sont cochées, elles ont le droit à un privilège le mercredi, si seulement 5 ou 6 sont cochées, elles ont le droit à un privilège à la fin de la semaine seulement. Si à peu près rien est coché, les parents font juste s’arracher les cheveux (encore)!

Sur le papier, c’est bien beau mais le plus dur (outre l’astreinte), c’est de définir le bon privilège, soit celui qui va suffisamment motiver les enfants sans coûter un bras aux parents (pas question d’acheter quelque chose sur une base régulière) ou impliquer un temps d’écran quotidien… Parce que c’est sûr que si on leur dit « si vous faites toutes vos tâches, vous aurez le droit à la tablette », elles vont le faire mais moi, ça ne me convient pas. Je cherche à éviter à tout prix la tablette (surtout la semaine) alors je ne veux pas rentrer dans cet échange. Il faut donc que nous trouvions quelque chose qui convienne à tout le monde mais nous n’avons pas encore mis le doigt dessus.

Si vous avez des idées, n’hésitez pas! Et pour info, la liste de ce qu’on leur demande de faire:
– Vider leur boîte à lunch
– Faire 15 minutes de devoir les soirs où il n’y a pas d’aide aux devoirs
– Prendre une douche (un soir sur deux)
– Mettre la table
– Débarrasser son assiette
– Ranger le salon (elles jouent que dans cette pièce)
– Lire un livre
– Se laver les dents

Une rentrée… rock n’roll

Cette année les vacances de Noël ont vraiment été synonymes de repos, voire même de journée pyjama à plusieurs reprises. Nous avons rapidement adopté un rythme tout en douceur, avec lever plus tardifs (passé 9h pour les parents, 8h pour les enfants), repas à des heures décalés et soirées qui se prolongent. Le 1er janvier, je connais même une cocotte qui s’est réveillée passé 12h30, une vraie grasse matinée d’ado, après s’être couchée vers 1h30 du matin.

Les enfants ont découvert Netflix, auquel nous nous sommes tardivement abonnés, et il a fallu parfois user de ruse (généralement cacher la télécommande) pour leur faire cesser leur visionnement compulsif de certaines émissions (Fuller House pour la plus grande).

Globalement chacun a occupé ses journées à son rythme, sauf les 2 chatons que nous avons présentement en famille d’accueil qui ont plutôt subi celui de notre cadette qui a passé son temps à les trimballer d’une place à l’autre et à les garder (plus ou moins) discrètement dans sa chambre.

Portée par ses vacances tranquilles, je n’avais pas mesuré (ou avais-je déjà oublié?) que la rentrée amènerait son lot de crises, et ce, dès les premiers jours de retour à l’école.

C’est ainsi qu’à peu près tous les soirs de cette semaine, nous avons dû gérer les hurlements de l’une ou l’autre de nos filles, mais plus fréquemment de la plus jeune. Le premier prétexte est en général celui du goûter car en arrivant vers 17h15 à la maison, elles ont faim et ont souvent une idée bien arrêtée sur ce qu’elles veulent et qui impliquent de la pâte à tartiner! Quand après moult négociations, on s’est entendu sur quelque chose de plus léger, il faut gérer les cris pour faire un jeu sur la tablette! Alors celle-là je ne l’avais pas vu venir car les filles ont rarement accès à la tablette et ne l’ont même pas demandé pendant les vacances. Mais tout à coup, de retour de l’école, voilà que la demande (ou l’ordre) de « jouer sur la tablette » surgit! Comme on ne souhaite pas qu’elles jouent à ça pendant la semaine, une nouvelle crise mondiale se déroule au beau milieu du salon… tous les soirs de cette semaine!

Je vous passe les autres négociations quand vient le temps de prendre une douche, de se coucher mais en gros, à peine l’école a repris que la guerre s’est déclarée chez nous! On va espérer qu’il faut simplement que la routine se remette en place pour que les choses rentrent dans l’ordre parce qu’à ce rythme-là on va tous avoir besoin de nouvelles vacances très rapidement!

Et chez vous, comment s’est passée la rentrée?

Une année pleine de changements qui s’achève

2018 aura assurément été une année mouvementée. En février, nous sommes allés à Savannah, en mars, j’ai changé de travail, en avril j’ai fait du curling pour la première fois, en juin les filles ont participé à leur tout premier spectacle de danse puis nous avons quitté la Rive-Sud pour revenir nous installer à Montréal. En juillet mes parents sont venus et ma maman a malheureusement déclenché un zona qui lui pourrit encore la vie aujourd’hui, je suis aussi montée tout en haut d »une éolienne, en août, nous avons visité le Portugal et sommes devenus Famille d’accueil pour la SPCA, en septembre, les filles ont intégré leur nouvelle école (et l’école tout court pour Mia), en novembre, je suis allée au New-Jersey pour le travail et au courant de l’automne, j’ai eu 3 greffes de gencives!

Cette année a été très riche en émotions, en découvertes aussi et 2019 s’annonce pas mal plus calme, ce qui n’est pas forcément pour me déplaire. On va essayer de focaliser sur les petites choses du quotidien qu’on peut changer pour rendre la vie plus douce. Ça passe aussi par s’accorder plus de sorties, en célibataire ou en couple, et d’escapades en famille. C’est aussi cette année que je commence mon traitement orthodontique, pour au moins 2 ans et demi!

Pour 2019, j’aimerais avant tout que ma mère retrouve sa santé et que personne d’autres ne tombent malades tant qu’à faire. Pour le reste, on s’arrangera entre nous. 😉

Avant/Après : créer une entrée avec verrière

Quand nous avons visité notre maison pour la première fois, nous aimions l’espace du rez-de-chaussée tout à aire ouverte mais nous savions d’entrée de jeu que cela poserait un problème logistique en hiver, puisqu’il n’y avait aucun espace de rangement pour les manteaux ou les chaussures. Nous aurions pu nous contenter de mettre des porte-manteaux aux murs mais cela n’aurait vraiment pas fait beau et les chaussures auraient continué à s’empiler n’importe où.

Nous voulions une solution pratique mais aussi esthétique, qui ne vienne pas casser tout l’aspect moderne et ouvert de la maison. Nous avons rapidement envisagé de créer une verrière qui nous permettrait d’isoler l’entrée, d’ajouter des rangements et de conserver l’esprit du duplex. Nous avions quelques idées mais c’est Stéphanie, du blog Deconome, qui a peaufiné la solution en nous proposant de faire un mur qui n’irait pas tout à fait jusqu’au plafond sur le côté et de créer une demi-verrière de l’autre avec des meubles en dessous. Nous gardions ainsi de l’espace de rangement tout en n’obstruant pas la lumière qui provient de la porte vitrée. En fait, ce côté-là de la maison est déjà le plus sombre puisqu’il reçoit le soleil seulement un petit peu le matin alors nous ne voulions pas assombrir encore plus cet espace.

Pour la construction, nous avons fait appel à un entrepreneur recommandé par des amis (Simon Lamarre) qui nous a dessiné les plans et qui a tout réalisé en quelques jours. Première étape, il fallait monter les murs de gypse, les peindre et ensuite, le plus difficile, était de faire la verrière. Comme dans notre cas, nous cherchions à faire au moins cher, nous avons demandé à Simon de faire une fausse verrière, c’est-à-dire d’utiliser du bois peint en noir pour les montants et du plexiglas à la place du verre. Pour continuer sur les économies, nous avons choisi d’acheter des meubles Ikea pour créer les espaces de rangement plutôt que de faire faire du sur-mesure.

Les travaux ont pris moins de 3 jours et le résultat est superbe. Comme la vitre n’est pas en verre, quand on la regarde bien, on remarque des reflets qui ne se verraient pas autrement mais honnêtement, au quotidien, on ne se rend compte de rien. Nous avons maintenant un banc, des porte-manteaux et des casiers à chaussures, de quoi garder une entrée en ordre et de limiter l’arrivée du froid dans la maison à chaque fois qu’on ouvrira la porte en hiver. Mission réussie!

Le Portugal en famille: Lagos en Algarve

En faisant des recherches pour nos vacances l’été passé, je tombais régulièrement sur des photos de plages et falaises magnifiques qui se trouvaient dans le Sud du Portugal, en Algarve. Alors on a ajouté cette étape à notre voyage car, vraiment, je ne voulais pas passer à côté. Nous en avons profité pour nous poser 5 jours, profitant de la mer mais aussi d’un complexe avec piscine, après avoir passé le reste des vacances à arpenter différentes villes.

En Algarve, les villes les plus connues sont Lagos et Faro. Nous avons opté pour Lagos et nous ne l’avons pas regretté. La ville n’est pas très grande mais prisée des touristes, par contre il y a de nombreuses plages, ce qui permet d’être tranquille pour se baigner, encore faut-il apprécier l’eau assez froide (dans les 20°). Les premiers jours à Lagos, il y avait pas mal de vent mais surtout il était vraiment froid! Alors après avoir connu 47° à Evora, ça nous a fait tout drôle et nous n’avons pas beaucoup profité de la plage entre le sable qui nous fouettait à cause du vent et la température. En revanche, nous avons profité de la piscine du complexe où nous logions puisque l’eau y était bonne et que les filles adorent pouvoir sauter dans l’eau.

Un des derniers jours, nous sommes parti explorer ces fameuses falaises à Ponta d’à Piedade, du haut tout d’abord. Comme de fait, ce jour-là, il faisait super chaud et on a sué pour atteindre les paysages de cartes postales. La vue est magnifique, l’eau transparente et si nous n’avions pas eu 2 poupettes avec nous, nous aurions sûrement descendu la falaise pour atteindre une des petites criques difficilement accessibles. Cela dit, mieux vaut ne pas avoir le vertige (ce qui n’est pas mon cas) car les escaliers sont escarpés et sans protection.

Nous avons opté pour une version plus réaliste et nous sommes retournés « en ville » pour prendre un des bateaux qui parcourt les différentes « cavernes ». C’est là que les choses sont moins fun car ça fait vraiment usine à touristes. Il y a plein de vendeurs de croisières et les bateaux, plus ou moins gros, se suivent tous les uns après les autres à travers le dédale de grottes. On peut aussi le faire en kayak, on a hésité mais avec les filles, on était pas sûrs que ce soit facile. On s’est demandé une fois sur notre bateau d’une dizaine de personnes si les kayaks faisaient le même trajet car si c’est le cas, la balade ne doit pas être agréable avec tous ces bateaux à moteur qui défilent…

Cela étant, les paysages sont magnifiques et le guide nomme les différentes grottes qui sont parfois inspirés des formes qu’on discerne (le Titanic, la maman éléphant, etc.). Honnêtement, ça aurait été dommage de ne pas faire le bateau mais l’idéal aurait été le kayak, beaucoup moins nuisant, en attendant que la ville réglemente un peu tout ça et limite le nombre de bateaux parce que là c’est vraiment excessif et ça gâche l’expérience.

Au final, on a beaucoup aimé nos quelques jours en Algarve, on aurait pu en profiter pour visiter un peu plus les alentours mais c’était aussi notre pause de voiture dans le séjour alors on a pris ça relaxe entre piscine, plage et balade dans la ville.

Une greffe de gencive, ça fait mal?

Si comme moi vous avez des problèmes de gencive trop rétractée ou encore une autre maladie gingivale, votre dentiste vous a peut-être parlé de greffe de gencive. Avec un peu de chance, vous n’êtes pas à un stade avancé et vous êtes tranquille encore quelques années avant de risquer un déchaussement des dents.

Dans mon cas, je souhaite avoir un traitement orthodontique car même si j’en ai eu un enfant, mes dents ont beaucoup bougé et c’est (à mon sens) nécessaire. J’ai consulté plusieurs orthodontistes et tous m’ont dit que je devrais, à un moment ou à un autre, passer par une greffe de gencive. Pour certains, ce n’était pas un prérequis alors que pour d’autres c’était à faire absolument avant car le risque de déchaussement pendant le traitement était trop important.

J’ai choisi d’écouter cet avis et de consulter un parodontiste pour faire un bilan complet. Pour le spécialiste aussi, la greffe était conseillée avant le traitement (on peut imaginer qu’il prêche pour sa paroisse cela dit) et comme j’ai la plupart des dents du bas à risque, ce sont mêmes de 3 greffes dont j’ai besoin pour un total de 10 dents. J’en ai déjà fait 2 et la dernière, côté gauche, est prévue pour fin novembre. Alors si comme moi il y a quelques semaines, vous vous demandez si c’est douloureux, voici tout ce que vous avez besoin de savoir.

Qui dit greffe dit greffon. 2 options sont possibles, soit le docteur vous prend de la peau du palais, soit vous recevez de la peau d’un « donneur », c’est-à-dire un cadavre ou un porc… Dans mon cas, pas de questionnement pour le parodontiste, il était préférable de prendre la peau de mon palais, qui apparemment s’y prête très bien (!).

La procédure en tant que telle ne dure pas très longtemps. Dans les 2 cas, on a recouvert ma gencive à hauteur de 3 dents et ça a pris une quarantaine de minutes. Le cabinet ressemble en tout point à un cabinet de dentiste et, allongé dans la chaise, on vous fait d’abord les anesthésies. C’est LE plus douloureux car la piqure est assez longue et comme il y a de l’adrénaline dedans, vous êtes bon pour avoir des palpitations dans les minutes qui suivent. Pour le reste, on ne sent rien, à part de la pression parfois, surtout si vous êtes stressés à mort comme moi et donc bien tendu en partant! À la fin de la procédure, on m’a donné des anti-douleurs, une prescription pour 1 semaine d’anti-inflammatoires et anti-douleurs (pas besoin d’antibiotique) et une compresse froide à appliquer en cas de douleur.

Dans les jours qui suivent, il ne faut pas croquer à l’endroit de la greffe (ce qui est bien pénible quand ce sont les dents de devant), manger mou et pas trop chaud et pour 2 semaines ne pas laver les dents qui ont été « traitées ». À la place, on utilise un rince-bouche anti-bactérien sur prescription. Il peut y avoir des saignements dans les premières heures, si c’est le cas, il faut simplement appliquer une compresse ou même un sachet de thé. Dans mon cas, je n’en ai pas eu besoin mais j’ai pris les anti-douleurs une bonne semaine, voire 10 jours. Dans tout ça, les points à la base des dents sont gênants car on sent toujours un intrus dans la bouche et le pansement au palais fait, lui, une drôle de sensation car il est très fin mais rugueux un peu (et il se dissout tout seul). Au niveau de la gencive, c’est surtout une pression qu’on ressent.

On ne peut pas dire que ça fasse très mal mais c’est une sensation désagréable pendant une bonne semaine. Encore là, à ma première greffe, on a pris la peau au fond du palais à gauche et la greffe était sur les 3 dents de devant alors que pour la 2ième greffe, on a pris le greffon à droite pour une greffe côté droit et je ressens bien moins de désagrément cette fois.

Au bout de 2-3 semaines, on a un petit rendez-vous de suivi pour ôter les points (10 minutes) et c’est un peu la délivrance! La peau du palais, quant à elle, se régénère toute seule en quelques semaines. Par contre, il est important de ne jamais tirer sur la lèvre pour regarder la greffe pendant les première semaines. C’est un peu déstabilisant parfois car on on aurait envie de voir à quoi ça ressemble, si tout est normal, mais en soi, même en regardant (lors de ma 1ère greffe, j’ai craqué à J+7) on ne voit rien de spécial en fait à part un amas de peau blanche sur la gencive. Il faut savoir que la peau va mettre plusieurs mois à retrouver sa couleur normale mais c’est normal justement. Il me reste d’ailleurs, 2 mois après ma 1ère greffe, une sensation bizarre à la base de la gencive mais là aussi, ça prend plusieurs mois avant de se « replacer », il faut donc être patient.

Voilà, j’espère que ça pourra aider/renseigner tout ceux qui s’inquiètent de cette procédure. Ah, je ne l’ai pas signalé mais il n’y a aucun arrêt de travail pour ça. J’ai pris mon après-midi de congé car ma greffe était à 14h mais le lendemain j’étais au travail. On évite juste de rire aux éclats et on apporte sa soupe mais sinon aucune contre indication.