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Je ne sais pas si c’était clair à travers mes posts mensuels mais on en a un peu bavé avec Mia les premiers mois quant au sommeil. Avec le recul, c’est non seulement assez banal mais surtout assez attendu quand on accueille un nouvel enfant. Pourtant, quand à l’aube de ses 6 mois, la miss nous en faisait toujours voir des vertes et des pas mûres j’avais l’impression que ça ne finirait jamais et que je ne tiendrais pas une journée/nuit de plus…

C’est à peu près là qu’elle s’est mise à bien dormir, à s’endormir seule et à me faire culpabiliser à mort pour tout ce que j’avais bien pu penser et pour toutes les fois où j’avais perdu patience…
Aujourd’hui, et donc depuis de longs mois, on savoure de pouvoir la déposer dans son lit avec suce et doudou, dire bye-bye et fermer la porte pour ne plus l’entendre jusqu’au lendemain matin. Le bonheur!

Et pourtant ce soir, je me suis revue en train de l’allaiter à peu près à cette heure-là, en attendant qu’au delà du fait qu’elle soit rassasiée, elle soit aussi presque endormie pour avoir une chance de la poser dans son lit et qu’elle s’endorme… Opération périlleuse donc qui nécessitait à la fois de trouver le moment parfait où Morphée serait prête à l’accueillir mais pas encore totalement pour que la poser sur son lit ne la réveille pas et donc ne l’énerve pas. Quitter ensuite la chambre sur la pointe des pieds, hésiter entre éteindre la petite lumière ou non, fermer la porte ou non, descendre tout doucement les escaliers et croiser les doigts pour qu’elle ne se mette pas à pleurer 30 secondes plus tard! Retenir son souffle un bon quart d’heure puis enfin s’autoriser à relaxer.

Ce soir, par je-ne-sais-quelle-torturosité de l’esprit, j’ai repensé à ces moments avec nostalgie, presque envie! Mon Dieu, non seulement, la maternité fait perdre la mémoire mais en plus, elle rend dingue!