Mois : août 2009

Mais où partir?

geluck_vacances.jpg Comme je l’indiquais dans mon Post-it ces derniers jours, on cherche une destination où partir pour le week-end de la fête du travail, vu que le lundi (7 septembre) est férié…
Sachant qu’on va à New-York en octobre et que Chéri revient de Boston et Toronto avec sa famille, les destinations de « grandes villes intéressantes » se font rares… Bien sûr il y a toujours Québec et Ottawa mais on commence à les connaître par cœur!

Du coup, nous allons sans doute opter pour une petite ville voire même la pleine nature, en priant pour qu’il fasse beau! On nous a parlé de Magog dans les Cantons de l’Est ou alors de l’autre côté de la frontière US: Burlington.
Si l’on choisit une de ces destinations, il faudra trouver un hôtel ou un gite sympa mais ceux que je trouve sur Internet ne m’interpellent pas plus que ça…
L’autre solution serait de partir dans un hôtel-spa et de passer deux jours en une sorte de massothérapie mais je ne sais pas si l’ambiance me plairait…

Si vous avez des idées, des adresses, des coins à ne pas manquer, n’hésitez pas, nous sommes ouverts à tout!

La souris bleue

souris_bleue.jpg À peine rentrée en France cet été que mon père me mettait le livre de Kate Atkinson, La souris bleue, entre les mains. Il n’avait pas encore eu le temps lui-même de le lire mais il en avait entendu beaucoup de bien.

Si l’on peut s’attendre à un roman policier en lisant la 4e de couverture, on découvre au fil des pages que l’on est loin de ce genre. Les premiers chapitres fonctionnent comme des nouvelles où l’on nous expose 3 drames survenus quelques décennies plus tôt. Ils se recouperont en 2004 lorsque Jackson Brodie, détective privé, sera chargé d’enquêter sur ces affaires non résolues.

Alors que les critiques élogieuses évoquent une fantaisie policière, de la poésie, quelque chose de palpitant, le charme a difficilement opéré sur moi. Comme je l’indiquais plus haut, ce n’est pas un roman policier à proprement parlé car si les enquêtes se trouvent résolues au final, c’est plus lié à la chance qu’à autre chose.
Le détective privé traîne ses guêtres au hasard, n’interroge pas vraiment mais se voit intégrer à la vie des gens, ce qui devrait nous rendre tout ce petit monde attachant. Le problème c’est qu’à part un père de famille, tous les autres protagonistes, et notamment deux sœurs loufoques, m’ont plus énervée qu’attendrie!

Au final ce livre est sans doute à lire pour l’univers un peu décalé que met en place l’auteur et le suspens qui nous pousse à connaître le mot de la fin mais on risque d’en ressortir avec une drôle d’impression, surtout si l’on attend une enquête…

Jackson Brodie, détective privé, est chargé, des années après les faits, d’éclaircir trois enquêtes irrésolues qui impliquent trois jeunes filles. La première, disparue au milieu de la nuit alors qu’elle dormait sous une tente dans le jardin familial. La seconde sauvagement égorgée sur son lieu de travail. La dernière qui a assassiné son mari à coup de hache.

Crisse de changement d’équipe!

office.jpg Avant je travaillais avec un boss anglophone et sous lui, mais au-dessus de moi, une autre anglophone dont le bureau était juste derrière le mien. Elle était très sympa mais parlait un peu vite, ce qui à 9h du mat n’était pas toujours évident à suivre, pour moi, pauvre française… Sauf que, depuis le mois de juillet, cette collègue a changé d’unité, laissant son bureau vacant.

Quand j’ai appris que c’était un collègue francophone (originaire du Congo) et qui plus est presque un ami vu qu’on mangeait souvent ensemble (avec d’autres) le midi, j’étais plutôt contente de la nouvelle même si j’avais quelques doutes sur ses capacités à s’entendre avec mon boss…

C’est à l’usage que je me suis rendu compte que ça ne fonctionnait pas du tout pour moi avec ce collègue. S’il est gentil en tant que personne, je le trouve insupportable dans son travail. Il n’est pas dynamique, est toujours un peu perdu, ne sait pas ce qu’il veut ou où aller. Autant d’indécision et d’atermoiements qui ont fini par me sortir par les yeux!
Maintenant il est hors de question que je mange avec lui le midi tellement il m’énerve, d’ailleurs je suis obligée de boycotter la salle de restauration, mais rien que le voir venir à mon bureau pour me demander quelque chose m’exaspère avec ses manières!

Mon seul espoir réside dans un potin que j’ai appris récemment comme quoi ce ne serait pas lui qui aurait le poste au final mais une autre collègue que, pour le coup, j’aime vraiment beaucoup, même dans le travail!
Ça me fait juste de la peine que personne ne prévienne M. que tout le travail qu’il fournit actuellement sur ses nouveaux dossiers ne sert à rien car quelqu’un d’autre les traitera… C’est vraiment une drôle de façon de manager les équipes mais il y a longtemps que j’ai arrêté de chercher à comprendre!

Aparté de fille

r_gle.jpg Depuis quelques temps je remarque que mon humeur est vraiment variable en fonction de la période du mois. Avant c’était une sorte de mythe pour moi car je n’étais ni plus ni moins susceptible les jours d’indisposition que les autres mais le mythe s’est évaporé depuis plusieurs mois!

Dès le jour qui précède le début de mes règles je suis ronchon mais alors le jour où elles commencent il ne faut carrément pas me parler! Je n’ai envie de rien, je suis d’humeur mauvaise, prête à mordre pour un rien et encore je n’ai pas spécialement de douleur!
Habituellement au bout de deux jours ça passe et je deviens au contraire plutôt câline, faut dire que j’ai toujours des raisons de me faire pardonner!

Je reste tout de même hallucinée de voir l’impact que peuvent avoir nos hormones. C’est fou que ça puisse autant jouer sur notre mental, nous faisant passer d’humeur joyeuse la veille à massacrante le lendemain sans mise en garde et surtout sans raison aucune!

Le foetus du parc

lanceur.jpg Il faut que je vous raconte la honte que je me suis payée dans le parc à chiens l’autre jour… À l’heure où je sors Tartine le soir, il y a souvent un monsieur avec un Jack Russel qui adore courir après les balles. Il lui a acheté une sorte de jouet qui permet de lancer la balle très loin, sans effort. Du coup, j’ai investigué pour acheter la même chose à Tartine car je lance les balles de tennis à peu près aussi loin que s’il s’agissait d’un poids de 5 kg!

Samedi soir, après un tour dans une animalerie, c’est armé de notre lanceur orange fluo que toute la famille a débarqué au parc à chiens. Chéri teste en premier l’objet qui marche au poil en envoie la balle tout au fond du terrain. La sœur de Monsieur, son frère, tout le monde y passe et envoie courir Tartine bien loin.

Puis vint mon tour… J’arme mon bras et lance la balle… qui part à peu près à 2 mètres de moi, qui rebondit et atterrit en plein milieu de la tête d’une femme qui me tournait le dos! J’avais tellement honte mais en même temps, c’était tellement drôle que je n’ai pas pu m’empêcher de rire! Je me suis bien sûr excusée puis j’ai repris mon lancé en prenant garde de m’éloigner des gens mais à partir de là je n’ai plus jamais été capable de faire partir la balle! Elle restait coincée dans le lanceur tellement j’ai une force de fœtus! Tous les gens présents dans le parce ce soir-là étaient morts de rire car de tout ceux qui ont ce jouet, je suis la seule à avoir des problèmes avec! Le pire c’est qu’à voir faire, ça a l’air super facile alors que moi depuis deux jours je sens des courbatures dans le bras bien que je n’ai jamais réussi à faire partir la balle une deuxième fois!

100% des gagnants…

hotel.jpg Vous feriez quoi si vous gagniez au Loto? Moi je commencerais par mourir de peur à l’idée qu’un accident m’arrive avant même d’avoir pu profiter de mon nouveau statut de riche!
Ensuite, je me baladerais un sourire aux lèvres, en ayant l’impression que l’on m’a ôté un poids des épaules et en me demandant pourquoi tous les gens ont l’air de faire la tête dans la rue?!

Je réfléchirais longtemps, puis sûrement que je m’achèterais un appart dans une grande ville (Montréal, Paris?), une maison au soleil et proche de la mer et un billet d’avion pour faire le tour du monde. Je commencerais par une île où je louerais une suite sur pilotis en ayant une eau turquoise pour unique sol et ensuite je ferais le tour de toutes les grandes villes européennes que j’ai toujours voulu visiter.

Pas de voiture, j’ai toujours horreur de ça, pas de bijoux (ou presque), ce n’est pas mon truc mais peut-être bien quelques fringues de créateurs, sacs à mains ou chaussures, histoire de voir ce que ça donne et histoire de rentrer dans une boutique sans penser aux étiquettes.

Au milieu de tous ces achats, j’aurais une pensée pour ma famille mais je me demande bien ce que je pourrais leur offrir… Une méhari pour mon père mais pour ma mère et mon frère, c’est déjà plus compliqué!

L’euphorie passée, le repos accumulé, je songerais peut-être à reprendre le travail mais probablement pas à temps plein, il ne faut pas exagérer!

Maintenant que je sais ce que je ferais si je gagnais au lot (ou au 649 ici), il ne me reste plus qu’à jouer!!

Dans la bouche

CIMG0562.jpg Il me semble qu’il y a longtemps que je n’ai pas posté dans cette catégorie, le brunch de dimanche dernier sera donc l’occasion d’y remédier.

Bien que ce soit une adresse incontournable du Plateau, nous n’avions encore jamais testé Dans la bouche avec Chéri. On a bien tenté une fois, mais il y avait tellement de monde (le dimanche de la fête des mères) qu’après nous avoir fait attendre près d’une heure, on nous a fait comprendre qu’on n’aurait jamais de place!
Il faut le savoir, c’est une des rares adresses où l’on peut réserver, ce qu’on n’a donc pas manqué de faire lors de notre deuxième tentative!

L’endroit est immense, comprenant différentes salles, et le tout, bien que dans des tons noirs, est plutôt convivial. La carte est variée et ne manque pas d’humour puisque les plats ont des noms tels « Club échangiste, Ménage à trois » ou encore « Perfect gentleman » pour la formule que j’ai choisie. Dans cette dernière, on trouve deux œufs-bacon, une crêpe, un pain doré et les classiques pommes de terre, pain, fruits.
Pour 12.99$, l’assiette est heureusement copieuse mais n’a rien d’exceptionnelle… Le pain doré était un poil sec, les pommes de terre bonnes mais relativement quelconques et surtout, le verre de jus d’oranges pressées vaut une fortune ! Du coup on a opté pour la pinte qu’on s’est partagé à deux mais à plus de 8$, c’est toujours au-dessus de la moyenne!

Du coup, bien que le service ait été parfait cette deuxième fois (faut dire que le restaurant était vide), ce n’est pas une adresse que j’ai vraiment envie de retenter. Les prix sont un poil au-dessus de la moyenne alors que les assiettes sont bonnes et copieuses mais sans être transcendantales non plus…

La relativité

couloir.jpg Avoir un grand appartement c’est bien, on peut jouer à cache-cache, faire courir la bête, étaler des affaires partout… Avoir un sous-sol aménagé de la taille de l’appartement, c’est bien aussi, et surtout c’est pratique pour ranger les 50 valises, les habits d’hiver, les vélos, etc. Par contre, ce qu’on oublie trop souvent, c’est que faire le ménage dans toute cette surface, c’est nettement moins amusant! Il faut trimballer l’aspirateur partout et le brancher et débrancher au fil des pièces. Sans compter que pour passer la serpillère mieux vaut changer l’eau au moins une fois ou deux si on veut qu’elle soit toujours chaude (et propre, hmm) en arrivant à l’autre bout de la maison!

Avoir un grand appartement c’est bien, on a de la place quand on reçoit la famille pour 3 semaines. Habiter un rez-de-chaussée, c’est sympa, surtout quand ça vient avec une terrasse, une cour et un garage. Par contre, quand on se retrouve toute seule à la maison pour 3 jours, tout cet espace ainsi que ce jardin soudain sombre et mystérieux, ça fout les choquottes! Le moindre bruit paraît suspect, les portes et serrures semblent soudainement bien légères, sans compter que si la bête aboie on pense tout de suite à la meilleure issue pour échapper au violeur mais il faut se rendre à l’évidence, vu qu’on a ôté (et limite caché) la clé de la porte du jardin, il n’y a aucune issue rapide!
Enfin on est tout de même contente d’avoir une bête pour nous protéger ou au moins nous avertir du danger! Cela dit un matin, en revenant de promenade, elle s’est arrêté sur le pas de la porte pour aboyer en direction de la cuisine mais n’a jamais voulu faire un pas de plus pour aller voir de près ce qui se passait! C’est Chéri qui a du s’y coller et en fait il n’y avait rien, qu’une porte entrouverte…

Bref, vous l’aurez compris avoir un grand appartement c’est bien tant qu’on a une femme de ménage et un garde du corps!

Je m’y suis mise!

chaussures.jpg Après des années à ne porter que des chaussures à talon plat et de grandes déclarations comme quoi jamais je ne pourrais marcher avec des talons, surtout fins, et bien je suis passée du côté obscur!
Je ne sais pas si c’est les discussions sur les blogs ou mes collègues qui font pas loin de ma taille et qui n’hésitent pas à mettre de hauts talons qui m’ont fait franchir le pas, mais en tout cas depuis que j’ai renoué avec ces quelques centimètres en plus, je suis très contente!

Je me suis achetée deux paires de chaussures à talon pour le mariage de juillet et dans chacune d’elles je me sens plus féminine que si j’avais de simples ballerines ou spartiates. C’est ainsi que même un talon qui fait du bruit et claque sur le trottoir à mon rythme rapide me procure un sentiment de confiance plus grand! J’ai l’impression de dominer quelque chose, et cela n’a rien à voir avec la taille…

Le plus sympa dans tout ça, c’est que ça m’ouvre toutes sortes de perspectives pour la prochaine journée de shopping-chaussures! Car si trouver des modèles plats et beaux/féminins est rare, ce n’est pas du tout le cas pour les versions à talon, même si je ne compte pas m’envoler et porter des talons de 7 cm (tout au moins pas tout de suite ;-)). Ah l’automne promet d’être fun!

Sa famille

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«Sinon figure toi que mes touristes sont vraiment super sympa et qu’on rigole bien!»
Ceci est à peu de choses près ce que j’ai écrit à une copine aujourd’hui car entre nous on appelle les amis/la famille qui viennent nous rendre visite «nos touristes», terme un peu péjoratif mais on est parfois tanné de faire auberge de jeunesse, compagnie de taxi, laverie ou encore restaurant pour certains visiteurs. Il faut dire que tous ne savent pas se tenir…

Dans le genre on héberge plusieurs semaines des amis plus ou moins lointains qui n’ont pas la décence de partager les tâches ménagères ou encore d’offrir une bouteille de vin ou un restaurant, il y en a un certain nombre qui se pose là…

C’est pour ça que j’appréhendais un peu le débarquement de la belle-famille, parce qu’à 4 personnes, ils auraient vite pu être un peu pénibles ou énervants s’ils faisaient parti de la catégorie sus-mentionnée!

Heureusement il n’en est rien et au contraire ils sont plutôt, voire vraiment, très sympa et serviables! Du coup, passer le week-end avec eux est un vrai plaisir et même les soirées après une journée de travail harassante ne paraissent plus si difficiles!

On est tous devenus accros à certains jeux Wii, dont le classique Trivial Poursuit, qui nous fait parfois pousser de grand cri devant l’injustice des questions!
J’ai trouvé une alliée en ma belle-sœur pour convaincre Chéri que oui se marier, qui plus est avec tout le cérémonial, est vital! Le beau frère est un pro mariage aussi, donc me voilà rassurée!
Quant à son « petit » frère de 14 ans, c’est sûrement le moins rebelle et mieux élevé des enfants de son âge : on lui dit de mettre la table, il le fait sans ronchonner, il prend même des initiatives! C’est mes parents qui vont être jaloux, car j’étais loin d’être comme ça à son âge!
Enfin un petit mot sur son père, qui est une crème et qui a plus le statut d’ami que de patriarche au sein de cette famille.

Bref, tous sont vraiment chouettes et je retire toutes les mauvaises pensées que j’ai pu avoir avant de les rencontrer, notamment sur sa sœur qui me paraissait être du genre chieuse!